Trente siècles de gloire, au sommet du Parnasse, Ont affermi ton trône à la première place ; Et tu vois le troupeau de tes imitateurs Ramper au pied du Mont dont tu tiens les hauteurs. […] Le nouveau Souverain, brillant de majesté, Le place aux pieds du trône, à côté du tonnerre. […] L’une a sa place au centre, et l’autre ses autels. […] Étouffés l’un par l’autre, ils sèment leurs débris Sur le terrain fangeux dont ils furent nourris ; Ou sur des monts brûlans, jetés de place en place, Ils ombragent à peine une aride surface. […] Entends-tu ces mourans qui demandent leur place, Et d’un lit douloureux sollicitent la grace ?