La crainte ferma son cœur aux sentiments de la nature : il dressa des embûches à un fils digne de son amour. […] Un traitement de cette nature augmenta les ressentiments de Junon, qui ne cessa de persécuter les favoris et les amantes de Jupiter. […] Jupiter les appelait souvent auprès de lui sur le mont Olympe, où elles chantaient les merveilles de la nature, et réjouissaient la cour céleste par leurs concerts. […] Sa voix, unie aux sons de cet instrument, enchantait les hommes et les dieux : la nature entière était sensible à ses accords. […] Peu à peu les sentiments de l’amour paternel cèdent à ceux de la gloire militaire ; l’ambition étouffe le cri de la nature.