Muses ! […] Le dieu de la poésie est en même tems le chef ou le maître des Muses, avec lesquelles il habite le Mont sacré : cette demeure est appellée le Parnasse, l’Hélicon, le Piérius ou le Pinde, parce que toutes ces montagnes sont consacrées à Apollon et aux Muses. […] On dit communément qu’Apollon et les Muses permettent aux bons poëtes de se servir de Pégase, comme d’un cheval à leurs ordres. […] Les Muses. […] Elles inspirent les poëtes que l’on appelle les nourrissons des Muses, ou leurs favoris, et les forment au vrai goût de la poésie.