L’homme aveugle compta ses dieux. […] On prétend encore qu’il avoit un livre où les destinées des hommes étoient écrites. […] Les poëtes, en la faisant sortir du cerveau du maître des hommes et des dieux, ont prétendu tracer un emblème de la raison qui a été donnée à l’homme pour le conduire. […] La vie des hommes, dont elles filent la trame, est entre leurs mains. […] Il naissoit avec l’homme, et périssoit avec lui.