La beauté parée par les Grâces, les Grâces suivies de la Persuasion (Suada), l’Amour, fils de la beauté, ayant des ailes un bandeau, un flambeau, un arc et de flèches ; son union avec Psyché (l’ame) ; le mystère nécessaire au charme de cette union, l’Amour s’envolant quand le mystère est dévoilé ; l’histoire de Cura, déesse de l’inquiétude ; la Vertu représentée sous les traits de la force, parce qu’elle doit toujours combattre, etc. : toutes ces allégories sont parfaites La généalogie des Divinités purement allégoriques, ou la manière dont elles sont représentées ne l’est pas moins : telles que la Fortune aveugle, un pied sur une roue. […] Cependant la lumière de l’Evangile, par une force irrésistible, éclaira même les persécuteurs des premiers Chrétiens ; on a beau fermer les yeux à la clarté du soleil, alors on ne distingue pas cet astre éblouissant, niais on entrevoit toujours ses rayons qui rendent les ténèbres moins épaisses et moins obscures. […] On sait que les artistes grecs avoient plus de confiance dans leurs forces : eux qui ont représenté, d’une manière si admirable, une mère mourante (Niobé), voyant expirer ses filles percées de flèches ; et un père (le Laocoon), étouffé avec ses enfans par des serpens monstrueux. […] Thésée, son ami, descendit avec lui dans les enfers ; arrivés dans ces redoutables lieux ils s’assirent pour se reposer, afin de reprendre de nouvelles forces ; mais ensuite il ne leur fut plus possible de se relever, une puissance vengeresse les retint cloués à cette place fatale.