Fais-moi dans ce séjour champêtre, Contempler sur tes pas ce spectacle chéri, A nos membres sans force, à mon sang appauvri, Viens redonner un nouvel être. […] Ton frère avecque toi trop fortement uni, Ne m’a point écoutée, et je l’en ai puni : J’ai cru, par ce poison, en faire autant du reste, Mais sa force trop prompte à moi seule est funeste. […] C’étoit le héros de la force et de la valeur. […] Par lui tu connoîtras d’où naissent tes revers ; Mais il faut qu’on l’y force en le chargeant de fers. […] ta force et ton courage Ne valent pas l’excès de ma fureur.