Le centre formait un vallon, au milieu duquel on voyait un lac qui n’avait d’issue que par des canaux souterrains ; les eaux s’écoulaient au travers du mont Ptoüs. […] On tendait au fond de ces eaux des peaux de moutons garnies de leurs laines, elles arrêtaient les paillettes, et Éétès s’était servi de ce moyen pour augmenter ses richesses. […] On ne peut se laver que dans les eaux froides du fleuve Hercine. […] Les Perses rendaient à l’eau un culte religieux ; les Gaulois rendaient les mêmes honneurs à cet élément. […] Si le monde périt, ce sera par l’eau ou par le feu.