Le mouvement de l’air, le jaillissement de l’eau, la végétation des arbres, furent attribués à l’action particulière de quelque divinité. […] L’eau les poursuit et les atteint ; tous périssent. […] Quel est ce malheureux que nous voyons plongé dans l’eau jusqu’à la ceinture, au-dessous d’un arbre chargé de fruits, dont les branches s’abaissent jusqu’à sa bouche ? […] Que veulent toutes ces femmes autour du tonneau sans fond dans lequel elles versent sans cesse une eau qui s’écoule toujours ? […] L’enfer s’appelle Nifflein, lieu de ténèbre et de douleur, traversé par neuf fleuves d’une eau noire et fangeuse : c’est le séjour des lâches.