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28. (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I

Héliogabale avoit, dès son enfance, été consacré au Soleil ; il devint amoureux de la vestale Julia Aquilia Severa, la tira de son temple, la conduisit à l’autel et l’épousa, en disant que de l’union d’un pontife du Soleil et d’une prêtresse de Vesta, il ne pouvoit manquer de sortir une race toute divine. […] Malgré ses talens divins, Apollon eut des concurrens ; le Dieu Pan, qui croyoit exceller dans l’art de jouer de la flûte, le défia ; Tmolus, roi de Lydie, pris pour arbitre, adjugea le prix au Dieu de l’harmonie. […] Ces coursiers divins sont attelés par les Heures. […] Dans les prières qu’on faisoit devant le grand autel d’Hercule, l’usage étoit d’y paroître la tête découverte ; soit à l’imitation de la statue d’Hercule, soit parce que cet autel et le culte d’Hercule existoient avant le temps d’Énée, qui, le premier, introduisit la coutume de faire le service divin avec un voile sur la tête. […] Esculape acquit bientôt une grande réputation, et après sa mort on lui rendit des honneurs divins.

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