Cupidon éprouva une fois lui-même les effets de la flamme qu’il allume dans les cœurs. […] Le cœur de cette divinité s’ouvrit de nouveau aux plus tendres sentiments, dès qu’elle eut vu le jeune Céphale, époux de Procris. […] Les vestales ne devaient pas moins redouter d’allumer dans leur cœur le feu de l’amour que de laisser éteindre sur l’autel celui de la déesse. Quinze d’entre elles, dans l’espace de onze cents ans que dura le feu de Vesta, furent enterrées vivantes pour avoir donné des preuves de la faiblesse de leur cœur. […] Pour honorer les morts, le cœur est riche assez, Et leurs dieux ne sont pas des dieux intéressés.