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18. (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)

Athènes ne devint la plus brillante des cités qu’au temps de Périclès, qui n’avait aucun titre, il est vrai, mais qui jouissait de toute la puissance des rois ; et, lorsque dans les annales du monde on veut chercher les véritables époques du bonheur des hommes, tous les souvenirs et tous les cœurs à la fois nomment les Antonins, les Marc-Aurèle, les Trajan, les Titus. […] Un mouvement involontaire, qui causa quelque bruit, trompa Céphale ; le javelot fatal fut lancé, et perça le cœur de la malheureuse et tendre Procris. […] On lui donnait aussi les noms de Mère, de Victorieuse et d’Amie, parce qu’elle présidait à l’union des cœurs, etc. […] Il blâmait les dieux de n’avoir pas mis une ouverture au cœur de l’homme, pour laisser la possibilité de distinguer la vérité du mensonge. […] Cette dernière pensée était exprimée par l’une de ses mains, appuyée sur son cœur.

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