Enfin, la corruption du cœur humain, naturellement porté à diviniser ses passions et ses vices pour les excuser, a été aussi une source féconde de fictions. […] Elles étaient le symbole des remords qui déchirent presque toujours le cœur des coupables. […] Quant à l’homme, il aurait dû avoir une petite fenêtre au cœur, pour qu’il fût possible de voir ses pensées les plus secrètes. […] L’Espérance était restée au fond de la boîte de Pandore, c’est-à-dire au fond du cœur de l’homme, qu’elle accompagne jusqu’au tombeau. […] Après avoir cherché en vain à le rappeler à la vie, désespérée, elle ramasse le glaive, et se le plonge dans le cœur [Fig. 111].