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12. (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549

Les habitans de Perinonte conservèrent un souvenir si respectueux pour cette fable, qu’ils s’abstiennent encore, dit-on, de manger de la viande de ce dernier animal. […] Cependant quoiqu’il fût privé de la vue, il comprenait les oiseaux par leur chant, les animaux divers par leurs cris. […] Son seul plaisir était de parcourir les forêts et les montagnes pour surprendre les animaux et les percer de ses flèches. […] Ce culte, fondé par Orphée, exigeait une vie pure, religieuse, scientifique, et défendait de manger aucune viande d’animaux. On représentait ordinairement Orphée avec une lyre, et entouré d’animaux féroces.

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