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29. (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II

On a vanté surtout l’élévation, l’étendue, la solidité de ses murailles, ses quais, son port sur l’Euphrate, ses canaux, le palais de la Reine, et ses jardins qui paroissoient toucher aux nuages et suspendus dans les airs. […] Il combattit le géant Antée fils de la terre, qu’il étouffa dans ses bras en le tenant en l’air, parce que toutes les fois qu’il touchoit la terre il en recevoit de nouvelles forces. […] En même temps il chargea un musicien de rester auprès de la Reine, et de lui jouer tous les jours sur sa lyre, des airs dans un certain mode qui n’inspiroit que des sentimens nobles et vertueux. […] On la peint avec un air majestueux, magnifiquement habillée, tenant un style d’une main et un livre de l’autre. […] Pour exprimer la crainte des maux enfantés par l’Imagination, on a inventé l’allégorie suivante : un enfant qui souffle en l’air des bulles de savon, et qui, s’effrayant de de leur chute, inspire la même frayeur à une foule d’enfans sur qui ces bulles vont tomber.

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