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16. (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)

Chaque jour altéra de plus en plus la connaissance du vrai Dieu : les mouvemens impétueux des passions devinrent leurs seuls guides, et l’homme, ainsi dégradé, se précipita d’erreur en erreur : il parvint enfin à ce point funeste où la croyance au Dieu juste et puissant, qui récompense et punit, n’est plus qu’un tourment affreux pour le coupable. Ce fut alors que l’impie, effrayé à chaque coup de foudre, à chaque danger, crut s’arracher à son état cruel en invoquant le doute, et proféra cet horrible blasphème : Il n’est point de Dieu. […] Le Dieu de la mer fut sensible aux charmes de Méduse. […] On sait de quelle manière Dieu arrêta ce dessein insensé. […] Cette plante parasite naît sur quelques autres arbres ; mais les druides croyaient que Dieu avait principalement choisi le chêne pour lui confier cette plante précieuse.

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