Mercure, de Jupin son père, Ne faisoit aucun cas ; pour le Dieu de la guerre, Selon lui, c’étoit un brutal : Vulcain, un jaloux animal, Bon tout au plus à forger le tonnerre ; Apollon, un plat rimailleur ; Le vieux Atlas, un radoteur : Vénus, une catin ; Diane, une coureuse, Et Minerve, une précieuse ; Ainsi de tous : chacun passoit A sa sévère et mordante censure. […] Diane, Sœur d’Apollon. […] On l’appelle Diane sur la Terre, Phébé dans le Ciel, (Voy. […] A peine le Soleil au fond des antres sombres Avoit du haut des Cieux précipité les ombres ; Quand la chaste Diane à travers les forêts Apperçut un lieu solitaire, Où le Fils de Vénus et les Dieux de Cythère Dormoient sous un ombrage frais. […] Les bois furent toujours l’école des guerriers, Et Diane à Bellone apprête les lauriers.