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1 (1812) Manuel mythologique de la jeunesse
Lève sur nous son sceptre ensanglanté, Ouvre l’abyme où disparoît la vie , D’un bras de fer courbe le front des rois, Tient
on retour : Sur nos plaines le dieu du jour Répand les chaleurs et la vie . Proserpine a quitté la cour Du sombre époux qui
re horrible, et des Anges haïe, Dieu n’a point répandu le germe de la vie . La Mort, l’affreuse Mort, et la Confusion, Y sem
it. Elles se nommoient Clotho, Lachésis et Atropos. Elles filoient la vie des hommes. Clotho tenoit la quenouille, Lachésis
béirent toutes à leur père, à l’exception d’Hypermnestre qui sauva la vie à son époux Lyncée. Jupiter, pour punir ces fille
cuta si cruellement qu’elle la fit mourir. Mais Jupiter lui rendit la vie , et lui donna l’immortalité, en faveur de Cupidon
e Chiron l’art de la médecine. Il y devint si habile, qu’il rendit la vie à Hippolyte, fils de Thésée, que des monstres mar
Qui ne perdroit sous leur voûte chérie, Le souvenir des peines de la vie  ! On s’assoupit dans des songes dorés, Au petit b
te à Acrise, qu’un jour son petit-fils lui raviroit la couronne et la vie  ? R. Persée, voulant un jour faire preuve de son
le s’étoit retiré dans un lieu à l’écart, pour penser à quel genre de vie il se donneroit. Alors deux femmes de grande stat
Que fit Hercule après avoir embrassé de son propre choix un genre de vie dur et laborieux ? R. Il alla se présenter à Eur
nt qu’il referme soudain : « Le ciel, dit-il, m’arrache une innocente vie , » Prends soin après ma mort de la triste Aricie.
s dans une chaudière d’eau bouillante. Le malheureux Pélias perdit la vie par ce stratagème. D. Jason lui-même ne fut-il pa
près de périr par la fureur des flots, Sait trouver dans leur sein la vie et le repos : Un dauphin, traversant les plaines
it de mettre à mort ceux qui seroient vaincus. Plusieurs perdirent la vie de cette manière. Mais Hippomène, instruit et fav
la main de son propre fils ; et ordonna à Jocaste sa femme, d’ôter la vie à l’enfant qu’elle mettroit au monde. La mère eut
et trois le soir ? » La destinée du Sphinx portoit qu’il perdroit la vie , dès qu’on auroit satisfait à sa question. Créon,
dame, avec quelle furie Les deux princes sortoient pour s’arracher la vie  ; Que d’une ardeur égale ils fuyoient de ces lieu
esirs, Et retarde le cours de ses derniers soupirs. Près de rendre la vie , il en cache le reste, Et sa mort au vainqueur es
i perce le cœur ; et son ame ravie, En achevant ce coup, abandonne la vie . Polynice frappé, pousse un cri dans les airs, Et
qui environna Troie de sortes murailles. Hercule ôta le royaume et la vie à Laomédon, et emmena son fils prisonnier. Mais c
et emmenèrent ses chevaux. 5°. Troie ne pouvoit être prise pendant la vie de Troïle, fils de Priam. Ce prince fut tué par A
vous n’êtes point trahi : Quand vous commanderez, vous serez obéi. Ma vie est votre bien ; vous voulez le reprendre ; Vos o
qu’en l’état ou je suis, Peut-être assez d’honneurs environnoient ma vie , Pour ne pas souhaiter qu’elle me fût ravie, Ni q
fera point rougir un père tel que vous ; Et, si je n’avois eu que ma vie à défendre, J’aurois su renfermer un souvenir si
est fait, et vous êtes servie : Pyrrhus rend à l’autel son infidelle vie . Hermione. Il est mort ! Oreste. Il est mort !Il
u’as-tu fait ? avec quelle furie As-tu tranché le coup d’une si belle vie  ? Avez-vous pu, cruels, l’immoler aujourd’hui, Sa
reuvage. Enfin cette caverne et mon arc destructeur, Et le feu, de la vie heureux conservateur, Ont soulagé du moins les be
lante, Lève le fer mortel, l’enfonce, et de son flanc Arrache avec la vie un vain reste de sang. Ainsi périt Priam ; ainsi
le au combat. Hector fut défait par le fils de Thétis, qui lui ôta la vie , et attacha à son char le corps de son ennemi, qu
nt qu’Andromaque ne se décidoit à épouser Pyrrhus, que pour sauver la vie à son fils. D. Rapportez les belles scènes où Rac
, puisqu’il faut que je me sacrifie, Assurer à Pyrrhus le reste de ma vie  ; Je vais, en recevant sa foi sur les autels, L’e
mmortels. Mais aussitôt ma main, à moi seule funeste, D’une infidelle vie abrégera le reste ; Et, sauvant ma vertu, rendra
e est dévorée. Énée. D. Quels sont les principaux traits de la vie d’Énée ? R. Énée, fils d’Anchise et de Vénus, av
s, roi des Rutules, qui fit la guerre à Énée, fut vaincu et perdit la vie . Énée succéda à Latinus. Après quatre années d’un
devoit arrêter ma furie… » Le danger ! en est-il alors qu’on hait la vie  ? » J’aurois saisi le fer, allumé les flambeaux,
étoit éphore de Sparte, vers l’an 556 avant Jésus-Christ. Il mena une vie toujours conforme à ses préceptes : il pensoit av
dement à l’observation duquel il ait attaché une récompense dès cette vie . Père et mère honoreras Afin que tu vives longue
levé, on doit toujours avoir du respect pour ceux de qui on a reçu la vie , et il faut leur en donner des marques extérieure
oin de votre père dans sa vieillesse, et ne l’attristez pas durant sa vie . Si sa raison s’affoiblit, supportez-le, et ne le
! D. Nos obligations envers nos parents se terminent-elles avec leur vie  ? R. Non. Si l’on doit honorer et assister ses p
e ? R. Non. Si l’on doit honorer et assister ses parents durant leur vie , il ne faut pas non plus les oublier, lorsqu’ils
iarche il vous faudroit vieillir.            A quoi bon charger votre vie Des soins d’un avenir qui n’est pas fait pour vou
 : on néglige leur éducation dans la jeunesse ; dans la suite de leur vie , on les prive de soutien et d’appui pour leur vie
l’instruction, et par conséquent du bonheur ou du malheur de toute la vie . Or, à quelles mains plus sûres cette première éd
e, plus elles seront saines et vigoureuses pour tout le reste de leur vie . » Combien de jeunes personnes, pâles et languiss
les jours et entendent des choses qu’ils devroient ignorer toute leur vie . Tout cela passe en habitude, et bientôt après en
ive au terme ; et la jeune personne est condamnée pour le reste de sa vie à une honteuse ignorance. L’éducation des pension
prétentions dans cet art. La musique est une ressource pour toute la vie . Celui qui n’a point appris la musique, ne sauroi
outure, la broderie doivent être la principale occupation de toute la vie des personnes du sexe. Elles doivent donc s’y exe
que le règne de la beauté ; rien n’est plus triste que la suite de la vie des femmes qui n’ont su qu’être belles. » Écouto
ue la ville m’ennuie ! Volons aux champs ; c’est là qu’on jouit de la vie , Qu’on est heureux. Il part, vole, arrive ; l’enn
 : ô divine amitié ! ton nom seul me rappelle touts les charmes de ma vie . Passion héroïque, dont le feu toujours pur est a
ons maintenant à peindre. » L’amitié sème de fleurs les routes de la vie  ; elle embellit la prospérité, fournît des ressou
         Ce malheureux attendoit, Pour jouir de son bien, une seconde vie , Ne possédoit pas l’or, mais l’or le possédoit. I
it toujours à ce qu’il veut faire. Mademoiselle de Scudéri a dit : la vie est si courte que ce n’est pas la peine de s’impa
ore            Que dans les froids les plus cuisants : Aucun signe de vie  ; on n’y voit rien éclore,    Feuilles ni fleurs 
u’il importe de bien employer. Dès qu’on a passé le premier âge de la vie , destiné par la nature presque tout entier pour l
emploi de ce temps dépend pour l’ordinaire le bonheur du reste de la vie . Un auteur persan, voulant faire sentir la néces
ulant faire sentir la nécessité de bien employer le premier âge de la vie , a, suivant le goût des Orientaux, enveloppé cett
t destinée, toute sorte de provisions et de secours, pour y mener une vie agréable et heureuse ; imitez leur exemple : le t
rce d’agrément dans touts les états, dans toutes les situations de la vie  : ils procurent mille plaisirs-dans touts les âge
uivre dans la pratique, et des exemples qu’on se repentiroit toute sa vie d’avoir imités. Les romans flattent les passions,
2 (1807) Cours de mythologie (2e éd.)
e jour. Aussi révéré après sa mort qu’il avait été méconnu pendant sa vie , sept fameuses cités se disputèrent l’honneur de
pelé le Dieu de la Médecine. Jupiter le foudroya, pour avoir rendu la vie au malheureux fils de Thésée. La ville d’Epidaure
uchés dépérir en morceaux ! Et je ne pourrais pas quelquefois dans ma vie , Me plaindre un peu de mon sort rigoureux. Il me
n courage, Penser, sentir, aimer, au bord du monument, Et jouir de la vie à son dernier moment. Objet de mes regrets, ami f
regards la lumière est ravie, Il n’a plus en mourant à perdre que la vie . Cette idée est affreuse, et j’aime à m’y livrer 
cinus. C’était le Dieu de l’Enfance. Il présidait à l’aurore de la vie . On plaçait sa statue près du berceau de l’enfant
e. Alors, pour nous le Ciel est toujours sans nuage. Un enfant, de la vie ignore tous les maux, A ses yeux indulgens tout p
e D’une journée, hélas ! bien moins paisible qu’elle : La coupe de la vie est couverte de miel ; C’est l’enfant qui l’effle
Sentant mourir un besoin satisfait, S’attache encor aux sources de sa vie . Il nous sourit… du premier des bienfaits En un m
s sonnettes mobiles. Ah ! jouissons de ses faibles essais Quand de la vie il commence la route : Il n’y fera que changer de
brûlans d’une sainte furie, Tranchent encor en eux les sources de la vie , Cet exemple terrible apprend au fils ingrat, Qui
herbe, Il vient au milieu d’eux, humiliant son front, Leur confier sa vie et cacher son affront. Mais, hélas ! chacun fuit
on retour : Sur nos plaines le Dieu du jour Répand les chaleurs et la vie . Proserpine a quitté la cour Du sombre époux qui
noncer le saint nom de Patrie, Et connaître les mœurs, ornement de la vie . Bientôt les animaux vaincus dans les déserts, Es
Qui ne perdrait sous leur voûte chérie, Le souvenir des peines de la vie  ! On s’assoupit dans des songes dorés, Au petit b
s, après avoir bu à la coupe.    Va, tu me veux en vain rappeler à la vie  : Ma haine est trop fidelle, et m’a trop bien ser
la Nuit. Ces trois infernales Sœurs ourdissaient la trame de la vie des hommes, dont la destinée était dans leurs mai
,           Cortége de l’humanité           Frappant aux portes de la vie . Mais, non : dans l’avenir, pour mon ame embelli
         Le reconnaissez-vous ? Là, repose un auteur qui consacra sa vie A l’honneur dangereux d’éclairer ses égaux ; Son
la voix, la lumière est ravie, Arrête dans sa gorge et le sang et la vie .    Soudain du seuil fatal le roc tombe arraché 
ux de l’Ister. Mais, Ombre chérie ! Un tribut d’honneurs Rend-il à la vie L’objet de nos pleurs ? Non, pour la patrie, De t
vint le premier des héros Grecs. Sa mère lui donna le choix, ou d’une vie immortelle, mais obscure, ou d’une courte, mais g
bjet ! une femme en furie Recherchait dans son flanc les restes de sa vie  ! Voltaire 145. Clytemnestre.               
reuvage. Enfin cette caverne et mon arc destructeur, Et le feu, de la vie heureux conservateur, Ont soulagé du moins les be
la perte de son ami, reprit les armes, attaqua Hector, lui trancha 1a vie , et porta son cruel ressentiment jusqu’à l’attach
bouche, Et, sans vouloir vous-même augmenter vos ennuis, Examinez ma vie , et songez qui je suis. Quelques crimes toujours
t, qu’il referme soudain : « Le Ciel, dit-il, m’arrache une innocente vie . Prends soin, après ma mort de la triste Aricie.
e Minos les rigoureuses lois. Abandonnant aux airs et sa course et sa vie , D’abord il s’approcha de la froide Scythie : Mai
adis sa flûte sous ses doigts, Aux arbres étonnés donnait l’ame et la vie  ; Que l’ours, le loup, le tigre, au bruit de ses
. Arion va périr… Les ondes redoutables Vont finir leurs forfaits, sa vie et ses malheurs.              Non, Arion espère,
lante, Lève le fer mortel, l’enfonce, et de son flanc Arrache avec la vie , un vain reste de sang. Ainsi périt Priam ; ainsi
oncé, mon attente est remplie. Mon fils, que de dangers ont menacé ta vie  ! Que la Terre et Neptune ont trahi mes souhaits 
re, Ils cherchent à reprendre un terrestre lien ? Insensés ! quoi, la vie est-elle un si grand bien ! Ecoute, dit Anchise,
un principe commun, d’une ame universelle, Dans leurs corps pleins de vie ont tous une étincelle. C’est de là que sont nés
ne peut mieux remplir votre envie Que le barbare soin de prolonger sa vie  ; Accablé des malheurs qu’il éprouve aujourd’hui,
ait un jour la ruine de Troie. Priam effrayé voulut qu’on lui ôtât la vie au moment de sa naissance : un officier de la cou
a main, tu nourris le poison Qui va trancher le cours d’une infidelle vie .    Mais l’espoir qui te reste expire dans ton c
croirais pas entièrement trahie, Et ton image au moins consolerait ma vie  ! Virgile. —  Delille 177. Didon à Élise aprè
Prométhée n’avait pas prédit au maître des Dieux qu’elle donnerait la vie à un fils dont la gloire éclipserait celle de son
re à vos destins, Pour nourrir dans le deuil des enfans orphelins. Ma vie est, par mon choix, éteinte à son aurore, Vos par
eût fait leur seule envie, Vous pouviez conserver votre épouse et la vie … Mais ils vous ont trahi : les Dieux l’ont ordonn
gal à celui que je fais. Et quel bien, après tout, pourrait valoir la vie  ? Mais, si de mon époux ma mémoire est chérie, S’
oins. Ton père, Hector lui-même, et sa gloire passée, T’arrachent une vie à peine commencée : Hector toujours présent aux y
Sauve-toi dans mes bras ! ô mon fils ! c’est en vain Que tu puisas la vie et le jour dans mon sein. Pour la dernière fois e
retourne, enflammé de furie ; A côté de son maître, il le jette sans vie  ; Le tyran se relève, il blesse le héros ; De leu
enez, j’ignore encor, si la Reine est sauvée, Si de son digne fils la vie est conservée, Si le tyran n’est plus ; le troubl
larté des Cieux ! Pollux.                C’est peu de te rendre à la vie ,            Le sort t’élève au rang des Dieux. C
te, et des destins meilleurs. Compagne de ses pas, de ses maux, de sa vie , Hermione le suit au fond de l’Illyrie. Surchargé
Combien, parmi les Grecs, de chefs et de soldats Ont au prix de leur vie appris à le connaître ! La perte des Troyens n’es
ge ; et le cuir inhumain Lui fait perdre à la fois et l’haleine et la vie . Neptune le dérobe au vainqueur en furie. Achille
hangé en Hyacinthe.    Oui, le glaive est tout prêt : il va finir ma vie . Enfoncé dans les flancs d’une terre ennemie, Pla
e à mon trépas : payez-leur en le prix. Qu’ainsi que par mes mains ma vie est terminée, La main de leurs parens tranche leu
Chioné sa mère, alla demander à l’Oracle de Claros de la rendre à la vie . Alcyone qui l’adorait, s’était long-temps opposé
rs dont ta faute est suivie ; Tremble qu’un poison lent ne consume ta vie , En t’offrant chaque jour l’image du cercueil. Ce
lit cruel, long-temps évanouie, Mourante, le dépose aux portes de la vie . C’est elle qui, vouée à cet être nouveau, Lui pr
n marbre a durci tout son corps. On voit pleurer encor son image sans vie . Un tourbillon l’emporte aux champs de la Phrygie
précieux et si digne d’envie, Qui renferme en son sein le germe de la vie , L’or fécond des épis dont la blonde Cérès Avait
rcières M’attendaient chez le noir Pluton : Les trois fileuses de nos vies , Les trois Sœurs qu’on nomme Furies Et les trois
amusement, Ont suivi ces guerriers sur cet heureux rivage ; Et de la vie encore ils embrassent l’image. Du tranquille bonh
mémoire ; Et ceux qui, de nos arts utiles inventeurs, Ont défriché la vie et cultivé les mœurs. Virgile. —  Lefranc 241.
time de l’envie, Ovide, chantre ingénieux… Hélas ! ce monstre sur ta vie , Répandit son fiel dangereux !… Vengez-le, noires
Lève sur nous son sceptre ensanglanté, Ouvre l’abîme où disparaît la vie , D’un bras de fer couvre le front des Rois, Tient
nel le rappelle en son sein, Il s’endort doucement pour renaître à la vie . Léonard 250. Bonheur d’une Mère.    La Provid
u la fléchir ; sa barbare furie A détruit pour jamais le charme de ta vie . Pleure, Mère sensible, ah ! pleure, et que ton c
à mes vœux t’a ravie ! Et je n’ai plus, hélas ! d’autre bien dans la vie ,             Que ton image et ma douleur254.
n le trompant. Toujours attachée à ses pas dans le triste cours de la vie , elle le suit et le soutient jusqu’au tombeau. Le
la Constance un modèle nouveau ; Elle fait supporter le fardeau de la vie  ;        Et près de nous la voir ravie, Elle nous
 Pourquoi condamner les loisirs Qui partagent le cours de ma paisible vie  ? Dire que l’art des vers, cet art noble et divin
tunique, sur la frange de laquelle on lisait ces mots : La Mort et la Vie  ; sur son front étaient gravés ceux-ci : L’Hiver
    Qui bientôt refleurit.    Le cercle des saisons, le cercle de la vie , Ramènent nos bienfaits et même nos talens. Ma ly
le de l’Erèbe et de la Nuit. Elle présidait au dernier âge de la vie . On la représente la tête courbée, le visage ridé
blante et la voix affaiblie, Demandaient vainement le soutien de leur vie . Bientôt le riche même après de vains efforts, Ep
s, que mes flancs ont porté ! Dit-elle, c’est en vain que tu reçus la vie  ; Les tyrans, ou la faim, l’auraient bientôt ravi
, sans pleurs et sans derniers adieux, L’homme succombe et termine sa vie . Marseille, ainsi dans tes murs consternés Elle l
ave ; moins peintre que créateur, et nouveau Prométhée, il souffle la vie , il donne le mouvement aux êtres inanimés. On peu
Tout change à la voix du Génie. Il communique à tout la chaleur et la vie  ; Il crée, en se jouant, les prodiges des arts.  
vient puiser l’aliment. Elle y boit à longs traits les sources de la vie , Et par de longs efforts mûrit utilement         
on ame excite le remord. Quoi ? faudra-t-il un jour qu’elle pleure ta vie ,                Loin de pleurer ta mort ?    O h
, enfin, dévoue à la Patrie Sa fortune, son bras, et sa gloire, et sa vie  ; Aux siens, à ses amis, il se livre en entier, E
3 (1850) Précis élémentaire de mythologie
asses. On bien encore, sous le voile de l’allégorie, ils prêtèrent la vie et le mouvement à toutes les parties de la créati
ons déjà dit, fils de Cybèle et de Saturne. Cybèle lui avait sauvé la vie en trompant l’avidité cruelle de son époux. Au li
piter à ce vœu fut encor favorable. Lorsque le moment de quitter la vie fut arrivé, Même instant, même sort à leur fin l
re. 1. Qu’est-ce que Jupiter ? Comment sa mère lui sauva-t-elle la vie à sa naissance ? Par qui fut-il élevé ? Qu’est-ce
Ce surnom vient des deux mots phos et bios, qui signifient lumière et vie . Quand la fable le considère comme le dieu du sol
u’ils se passaient de main en main, curieux et touchant symbole de la vie qui se transmet ainsi de génération en génération
ses dissolues et tumultueuses qui rappelaient le retour d’Adonis à la vie . 7. Le culte de Vénus fut universel comme la corr
ent d’une certaine herbe, et se rejetaient ensuite à la mer pleins de vie . Il en mangea lui-même, et se précipita au milieu
s ? Comment est-il représenté ? Qu’est-ce que la fable raconte sur sa vie  ? Quel sens pourrait-on donner à cette fiction ?
et elles se trouvaient prêtes à souffrir de nouveau les misères de la vie et à reprendre un corps, comme le supposaient les
rt les accompagnaient. Elles tourmentaient les coupables pendant leur vie par les remords et par des visions effrayantes, e
emble la laine et la soie, pour marquer toutes les vicissitudes de la vie humaine. La laine blanche mêlée de soie indiquait
a terre. Questionnaire. 1. Qu’était Pluton ? Qui lui conserva la vie  ? Quelle reconnaissance en témoigna-t-il à Jupite
honneurs, mais qui néanmoins exerçaient une profonde influence sur la vie humaine. Ces divinités subalternes n’habitaient p
soleil ne pénétrait jamais. La Fontaine, qui a passé la moitié de sa vie à encenser ses autels, nous a fait du palais de c
l’échanson des dieux par l’innocence de ses mœurs et la pureté de sa vie . Il méditait, loin de la cour du roi son père, da
tions, le ciel et tous ses phénomènes, les païens donnèrent encore lu vie et le mouvement aux êtres les plus abstraits, et
ans doute pour faire entendre qu’elle est rare dans le commerce de la vie . 3. La Vertu, fille de la Vérité, avait un vêteme
la noire Envie Agitant ses serpents affreux Pour ternir l’éclat de ma vie , Sort de son antre ténébreux. L’Avarice lui sert
et attentaient tout à la fois à leurs biens, à leur honneur et à leur vie . Les contrées inhabitées virent aussi se multipli
transportèrent à Athènes. Jason malheureux mena depuis ce moment une vie errante. Médée lui avait prédit qu’il périrait fr
facile ; aucun plaisir ne te sera refusé, aucune peine n’affligera ta vie . Tu n’auras à redouter ni la guerre, ni les vains
s et des travaux que les dieux répandent le bonheur et l’éclat sur la vie des hommes. Si tu veux que ton corps devienne rob
fils de Neptune pour avoir le plaisir de jeter du merveilleux dans sa vie et autour de son berceau. Sa mère lui donna le jo
ant qu’il referme soudain. « Le ciel, dit-il, m’arrache une innocente vie . Prends soin, après ma mort, de la triste Aricie.
ts, se retira dans l’île de Scyros pour y mener loin des affaires une vie calme et tranquille. Lycomède, qui en était roi,
en eut un grand chagrin. Il supplia Jupiter de rendre à son frère la vie et de lui accorder l’immortalité. Mais le souvera
mœurs de ses contemporains, en les faisant passer de la rudesse de la vie sauvage aux douceurs de la vie civilisée.       
les faisant passer de la rudesse de la vie sauvage aux douceurs de la vie civilisée.         Divin Orphée, à qui les dieux
ière, et perd une seconde fois celle qui devait faire le charme de sa vie . Il se retira au désespoir sur le mont Rhodope où
mment échappa-t-il aux brigands qui en voulaient à sa fortune et à sa vie  ? 5. Qu’est-ce que la fable raconte d’Amphion ? Q
ns, au milieu de sa carrière marche sur deux pieds, et à la fin de sa vie s’appuie sur un bâton qui lui sert d’un troisième
ras. Le roi, qui semble mort, observe tous ses pas : Prêt à rendre la vie , il en cache le reste ; Et sa mort au vainqueur e
i perce le cœur ; et son âme ravie, En achevant ce coup, abandonne la vie . Polynice frappé pousse un cri dans les airs, Et
te prédiction ? Quelle fut la naissance d’Œdipe ? 4. Qui lui sauva la vie  ? Par qui fut-il sauvé ? Que lui annonça l’oracle
it. Alors il y eut un combat d’amitié pour savoir lequel donnerait sa vie pour son ami. Le sort tomba sur Oreste. Il allait
de Vischnou. On dit aussi qu’il est le dieu qui produit, parce que la vie naît de la corruption. De là le double aspect sou
on leur commandait des exercices violents qui mettaient souvent leur vie en péril. Ceux qui pouvaient supporter ces terrib
ient-ils recours aux purifications ? Comment comprenaient-ils l’autre vie  ? Chapitre III. De la religion des Egyptiens.
i des temples. On lui rendait des honneurs extraordinaires pendant sa vie et de plus grands encore après sa mort. L’Egypte
à l’immortalité de l’âme, aux peines et aux récompenses dans l’autre vie . Ils disaient qu’après la mort les âmes allaient
la mort d’un grand personnage. Un chef ou un roi ne perdait jamais la vie sans que les harpes des bardes attachés à sa fami
ls ni temples ni statues ? 3. Quelles étaient leurs idées sur l’autre vie  ? Que pensaient-ils des présages ? Comment se rep
aque homme a la sienne qui détermine la durée et les événements de sa vie  ; les trois principales se nomment le Passé, le P
formèrent l’homme et la femme. L’aîné des fils leur donna l’âme et la vie  ; le second, le mouvement et la science ; le troi
andinaves paraissent encore avoir mieux connu l’existence d’une autre vie et le dogme de la ruine du monde. Leur paradis es
4 (1847) Mythologie grecque et romaine, ou Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes (3e éd.)
les compositions même les moins ambitieuses et les plus chétives. La vie littéraire apparaît alors dans son vrai jour ; on
t fait une statue d’homme, et lui avait communiqué le mouvement et la vie en dérobant une parcelle de feu au char du Soleil
rencontrait un criminel qu’on menât au supplice, elle lui sauvait la vie , pourvu qu’elle affirmât que cette rencontre étai
e, accordé un peu tard : la plupart préféraient passer la fin de leur vie où s’était écoulé leur printemps. Elles servaient
lancer la foudre ; elle donnait l’esprit prophétique, prolongeait la vie des mortels et leur procurait le bonheur après la
filer et de faire de la toile. L’événement le plus remarquable de la vie de Minerve est son différend avec Neptune. La dée
ces. Vénus accourut trop tard au secours de son amant : il était sans vie . Elle arrosa de nectar son sang, qu’elle changea
rte, elle demanda au maître des dieux que son cher Adonis revînt à la vie et lui fût rendu. La loi du destin s’y opposa. El
t, l’égalité d’humeur et les autres qualités qui font le charme de la vie sociale, mais encore la libéralité, l’éloquence e
privilège de ne point vieillir, et de conserver, jusqu’à la fin de sa vie , l’éclat et la fraîcheur de la jeunesse. Une nuit
cés, et formèrent ainsi le caducée, principal attribut de Mercure. La vie pastorale qu’avait menée Mercure, en Thessalie, l
porta Sémélé, mère de Bacchus, après que Jupiter l’eut rappelée à la vie , et admise au séjour des immortels ; — enfin Léné
fallut l’emmailloter et le bercer comme un enfant. Dans cet état, la vie lui sembla un fardeau insupportable ; il souhaita
altèrent outre mesure le courage de ces enfants de la Terre. Point de vie , point de couleur dans leurs chants, point d’ense
igne, puis en Sicile, où il répandit ses bienfaits. Vers la fin de sa vie , il se fixa en Thrace, et Bacchus daigna lui-même
ets d’effroi et d’horreur, on ne pouvait les envisager sans perdre la vie , ou sans être changé en pierre. Persée, armé de s
a naissance de chaque mortel, s’attachait à lui durant le cours de sa vie , connaissait toutes ses pensées, et le dirigeait
-dessus de sa tête un papillon prend son vol : c’est le symbole de la vie future. Les peintres et les sculpteurs de l’antiq
ssit à former un homme avec le limon de la terre, et il communiqua la vie à cette masse insensible, en dérobant une parcell
int, leur dit Jupiter ; Hercule sortira vainqueur de ces flammes ; la vie qu’il a reçue de moi ne finira point. Purifié par
ènes. Après cette catastrophe, Jason, accablé de mélancolie, mena une vie errante et solitaire. Un jour qu’il se reposait s
er, Pollux, qui l’aimait tendrement, conjura Jupiter de lui rendre la vie , ou de le priver lui-même de l’immortalité. Jupit
niâtres et les plus désespérées, il s’appliqua et réussit à rendre la vie aux morts : Glaucus35, Capanée, Tyndare, Hippolyt
taient vers leur source pour l’entendre ; les rochers prenaient de la vie et marchaient à lui. Toutes les nymphes, admiratr
ine du dos, lui traverse le corps d’outre en outre, et lui arrache la vie . Vainqueur, il s’occupait à considérer la grandeu
communiquaient la divination, mais avaient le don fatal d’abréger la vie . Un de ses fils, nommé Mopsus, vécut à l’époque d
er avec lui, et les massacrait. Thésée le terrassa, et lui arracha la vie . Doué d’une force inouïe, Synnis courbait les plu
un morceau de bois allumé, en murmurant ces paroles sinistres : « La vie  de cet enfant finira avec ce tison. » S’élancer d
assembla les membres épars de cette innocente créature, lui rendit la vie , et substitua une épaule d’ivoire à celle que Cér
paules et accourt. A la vue de son ennemi, Tydée semble renaître à la vie . Dans l’exaltation de sa joie féroce, il fait déc
Ériphyle dès qu’il apprendrait sa mort. Amphiaraüs perdit en effet la vie au commencement de l’expédition, Jupiter, d’un co
avait promis de lui immoler, et le dieu, pour le punir, empoisonna sa vie de malheurs. Phèdre et Ariane, ses filles, périre
le unique, et le désigna pour son successeur au trône. Le reste de la vie de Teucer est inconnu. Dardanus, fils de Jupiter
ent d’en venir aux mains avec lui. Hécube et Priam, tremblant pour la vie de leur fils, l’appellent, lui tendent les bras,
it découvert, et l’enfonce dans la poitrine du Troyen, qui tombe sans vie sur la terre. Vainqueur, il le dépouille de ses a
ois. Ce qu’il y a de sûr, c’est que, dans la catastrophe de Troie, sa vie fut épargnée, et son palais respecté par le vainq
e survécut à l’expédition de Troie, et revint à Pylos, où il mena une vie paisible, environné d’une famille nombreuse dont
te sur le meurtrier et lui arrache les yeux ; elle allait lui ôter la vie , si les satellites, accourus au bruit, lui en eus
deux époux, quand Hector partit pour aller au combat où il perdit la vie , sont un des plus beaux et des plus touchants mor
end qu’ils sont Grecs de nation, s’intéresse à leur sort, et offre la vie à celui des deux qui consentira à porter de sa pa
Elle s’adresse à Oreste et trame avec lui un odieux complot contre la vie de Pyrrhus. Le meurtre est consommé ; et Oreste r
à l’heure j’admirais tant !… Malheureuse ! Que tardes-tu à quitter la vie  ? Avec cette ceinture qui t’est restée, tu peux,
t le tue. Galatée au désespoir, et ne pouvant rappeler son amant à la vie , le changea en un fleuve qui coule en Sicile et p
e précieuses directions. Leur attachement mutuel dura autant que leur vie . Quand Numa mourut, Égérie en fut si désolée qu’e
elle leur demande de l’eau pour se désaltérer. « Vous me sauverez la vie , dit-elle ; venez à mon aide ! » Mais les Lyciens
enfants ; elle y demeure immobile ; elle ne donne plus aucun signe de vie  ; elle est métamorphosée en rocher. Un tourbillon
upiter lui promit que ce fils, objet de son désespoir, reprendrait la vie , mais sous une forme différente. En effet, lorsqu
s’écrie-t-elle d’une voix égarée ; elle n’est plus ! Elle a perdu la vie avec son cher Céyx ! Le même naufrage les a fait
vient de se couvrir. A cette vue, elle s’évanouit ; on craint pour sa vie  ; on la transporte au pied des autels de Vénus. E
elle serait victorieuse. Plusieurs prétendants avaient déjà perdu la vie , lorsque Hippomène, favorisé par Vénus, se présen
Galba, qui était âgé de 73 ans, et qui lui fit perdre le trône et la vie . Alexandre le Grand, avant son expédition d’Asie,
de la haine, de rajeunir ou de vieillir, de ressusciter ou d’ôter la vie . Les sorcières de Thessalie étaient les plus reno
t pleins de leurs simulacres. Logés et nourris avec soin pendant leur vie , ils étaient embaumés après leur mort, et enterré
hers. Une femme qui avait perdu son époux passait-elle le reste de sa vie dans les pleurs, on la supposait changée en fonta
ure du seul vrai Dieu et attaquer le polythéisme : Socrate paya de sa vie ses nobles efforts. Cicéron, chez les Romains, s’
5 (1800) Cours de mythologie pp. -360
e jour. Aussi révéré après sa mort qu’il avoit été méconnu pendant sa vie , sept fameuses cités se disputèrent l’honneur de
pelé le Dieu de la Médecine. Jupiter le foudroya, pour avoir rendu la vie au malheureux fils de Thésée. La ville d’Epidaure
uchés dépérir en morceaux ! Et je ne pourrois pas quelquefois dans ma vie , Me plaindre un peu de mon sort rigoureux. Il me
inus. C’étoit le Dieu de l’Enfance. Il présidoit à l’aurore de la vie . On plaçoit sa statue près du berceau de l’enfant
e. Alors, pour nous le Ciel est toujours sans nuage. Un enfant, de la vie ignore tous les maux, A ses yeux indulgens tout p
e D’une journée, hélas ! bien moins paisible qu’elle : La coupe de la vie est couverte de miel ; C’est l’enfant qui l’effle
brûlans d’une sainte furie, Tranchent encor en eux les sources de la vie , Cet exemple terrible apprend au fils ingrat, Qui
on retour : Sur nos plaines le Dieu du jour Répand les chaleurs et la vie . Proserpine a quitté la cour Du sombre Epoux qui
noncer le saint nom de Patrie, Et connoître les mœurs, ornement de la vie . Bientôt les animaux vaincus dans les déserts, Es
Qui ne perdroit sous leur voûte chérie, Le souvenir des peines de la vie  ! On s’assoupit dans des songes dorés, Au petit b
, après avoir bu à la coupe.    Va, tu me veux envain rappeler à la vie  : Ma haine est trop fidelle, et m’a trop bien ser
la Nuit. Ces trois infernales Sœurs ourdissoient la trame de la vie des hommes, dont la destinée étoit dans leurs mai
,           Cortège de l’humanité           Frappant aux portes de la vie . Mais, non : dans l’avenir, pour mon ame embelli
         Le reconnoissez-vous ? Là, repose un auteur qui consacra sa vie A l’honneur dangereux d’éclairer ses égaux ; Son
x de l’Ister. Mais, Ombre chérie ! Un tribut d’honneurs Rend-il à la vie L’objet de nos pleurs ? Non, pour la Patrie, De t
vint le premier des héros Grecs. Sa mère lui donna le choix, ou d’une vie immortelle, mais obscure, ou d’une courte mais gl
bjet ! une femme en furie Recherchoit dans son flanc les restes de sa vie  ! Voltaire 141. Clytemnestre.               
reuvage. Enfin cette caverne et mon arc destructeur, Et le feu, de la vie heureux conservateur, Ont soulagé du moins les be
la perte de son ami, reprit les armes, attaqua Hector, lui trancha 1a vie , et porta son cruel ressentiment jusqu’à l’attach
bouche, Et, sans vouloir vous-même augmenter vos ennuis, Examinez ma vie , et songez qui je suis. Quelques crimes toujours
t, qu’il referme soudain : « Le Ciel, dit-il, m’arrache une innocente vie . Prends soin, après ma mort de la triste Aricie.
e Minos les rigoureuses lois. Abandonnait aux airs et sa course et sa vie , D’abord il s’approcha de ta froide Scythie : Mai
adis sa flûte sans ses doigts, Aux arbres étonnés donnoit l’ame et la vie  ; Que l’ours, le loup, le tigre, au bruit de ses
. Arion va périr… Les ondes redoutables Vont finir leurs forfaits, sa vie et ses malheurs.                    Non, Arion es
ville en feu, Pergame anéantie, Il perd en une nuit la couronne et la vie  : Sa tête est sur le sable, et son corps étendu,
oncé, mon attente est remplie. Mon fils, que de dangers ont menacé ta vie  ! Que la Terre et Neptune ont trahi mes souhaits 
re, Ils cherchent à reprendre un terrestre lien ? Insensés ! quoi, la vie est-elle un si grand bien ! Ecoute, dit Anchise,
un principe commun, d’une ame universelle, Dans leurs corps pleins de vie ont tous une étincelle. C’est de-fà que sont nés
ne peut mieux remplir votre envie Que le barbare soin de prolonger sa vie  ; Accablé des malheurs qu’il éprouve aujourd’hui,
oit un jour la ruine de Troie. Priam effrayé voulut qu’on lui ôtât la vie au moment de sa naissance : un officier de la cou
a main, tu nourris le poison Qui va trancher le cours d’une infidelle vie .     Mais l’espoir qui te reste expire dans ton
Prométhée n’avoit pas prédit au maître des Dieux qu’elle donneroit la vie à un fils dont la gloire éclipseroit celle de son
re à vos destins, Pour nourrir dans le deuil des enfans orphelins. Ma vie est, par mon choix, éteinte à son aurore, Vos par
eût fait leur seule envie, Vous pouviez conserver votre Epouse et la vie … Mais ils vous ont trahi : les Dieux l’ont ordonn
gal à celui que je fais. Et quel bien, après tout, pourroit valoir la vie  ? Mais, si de mon Epoux ma mémoire est chérie, S’
oins. Ton père, Hector lui-même, et sa gloire passée, T’arrachent une vie à peine commencée : Hector toujours présent aux y
Sauve-toi dans mes bras ! ô mon fils ! c’est envain Que tu puisas la vie et le jour dans mon sein. Pour la dernière fois e
retourne, enflammé de furie ; A côté de son maître, il le jette sans vie  ; Le tyran se relève, il blesse le Héros ; De leu
enez, j’ignore encor, si la Reine est sauvée, Si de son digne fils la vie est conservée, Si le tyran n’est plus ; le troubl
ois la clarté des Cieux ! Pollux.      C’est peu de te rendre à la vie , Le sort t’élève au rang des Dieux. Castor .   
ste et des destins meilleurs. Compagne de ses pas, de ses maux, de sa vie , Hermione le suit au fond de l’Illyrie. Chargés d
angé en Hyacinthe.     Oui, le glaive est tout prêt : il va finir ma vie . Enfoncé dans les flancs d’une terre ennemie, Pl
e à mon trépas : payez-leur-en le prix. Qu’ainsi que par mes mains ma vie est terminée, La main de leurs parens tranche leu
Chioné sa mère, alla demander à l’Oracle de Claros de la rendre à la vie . Alcyone qui l’adoroit, s’étoit long-temps opposé
rs dont ta faute est suivie ; Tremble qu’un poison lent ne consume ta vie , En t’offrant chaque jour l’image du cercueil. Ce
lacé par le froid du trépas, N’est plus qu’une statue, une image sans vie . Par les enfans d’Eole, enlevée en Phrygie, Sur l
précieux et si digne d’envie, Qui renferme en son sein le germe de la vie , L’or fécond des épis dont la blonde Cérès Avoit
rcières M’attendoient chez le noir Pluton : Les trois fileuses de nos vies , Les trois Sœurs qu’on nomme Furies Et les trois
leurs soleils luisent toujours pour eux. De plaisirs sur ces bords la vie est une chaîne, Les uns dansent sur l’herbe ou lu
time de l’envie, Ovide, chantre ingénieux… Hélas ! ce monstre sur ta vie , Répandit son fiel dangereux !… Vengez-le, noires
Lève sur nous son sceptre ensanglanté, Ouvre l’abyme où disparoît la vie , D’un bras de fer couvre le front des Rois, Tient
nel le rappelle en son sein, Il s’endort doucement pour renaître à la vie . Léonard 262. Bonheur d’une Mère.     La Provi
u la fléchir ; sa barbare furie A détruit pour jamais le charme de ta vie . Pleure, Mère sensible, ah ! pleure, et que ton c
à mes vœux t’a ravie ! Et je n’ai plus, hélas ! d’autre bien dans la vie ,               Que ton image et ma douleur266.
n le trompant. Toujours attachée à ses pas dans le triste cours de la vie , elle le suit et le soutient jusqu’au tombeau. Le
la Constance un modèle nouveau ; Elle fait supporter le fardeau de la vie  ;             Et près de nous la voir ravie, Elle
 Pourquoi condamner les loisirs Qui partagent le cours de ma paisible vie  ? Dire que l’art des vers, cet art noble et divin
tunique, sur la frange de laquelle on lisoit ces mots : La Mort et la Vie  ; Sur son front étoient gravés ceux-ci : L’Hiver
  Qui bientôt refleurit.     Le cercle des saisons, le cercle de la vie , Ramènent nos bienfaits et même nos talens. Ma ly
le de l’Erèbe et de la Nuit. Elle présidoit au dernier âge de la vie . On la représente la tête courbée, le visage ridé
blante et la voix affoiblie, Demandoient vainement le soutien de leur vie . Bientôt le riche même après de vains efforts, E
ls, que mes flancs ont porté ! Dit-elle, c’est envain que tu reçus la vie  ; Les tyrans, ou la faim, l’auroient bientôt ravi
, sans pleurs et sans derniers adieux, L’homme succombe et termine sa vie . Marseille, ainsi dans tes murs consternés Elle l
ave ; moins peintre que créateur, et nouveau Prométhée, il souffle la vie , il donne le mouvement aux êtres inanimés. On peu
Tout change à la voix du Génie. Il communique à tout la chaleur et la vie  ; Il crée, en se jouant, les prodiges des arts.  
vient puiser l’aliment. Elle y boit à longs traits les sources de la vie , Et par de longs efforts mûrit utilement         
 Rencontra le brûlant Génie.                Salut, gloire et paisible vie  ! Dit l’Esprit en riant, car l’Esprit toujours ri
on ame excite le remord. Quoi ! faudra-t-il un jour qu’elle pleure ta vie ,                    Loin de pleurer ta mort ?   
, enfin, dévoue à la Patrie Sa fortune, son bras, et sa gloire, et sa vie  ; Aux siens, à ses amis, il se livre en entier, E
6 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)
ous nous bornons à faire observer que, dans ces temps horribles où la vie n’était qu’un tissu de crimes et de malheurs, le
ommencemens des Grecs, on les voit passer de l’état de barbarie à une vie plus douce et plus convenable. Ils abandonnent bi
ux que les poëtes ont appelés les enfans des dieux et des héros. Leur vie n’est pas éloignée de cette prise, car, du temps
’oracle qu’il aurait un petit-fils qui lui ravirait la couronne et la vie , fit renfermer sa fille dans une tour d’airain, e
de sa fille Danaé naîtrait un fils qui lui ravirait la couronne et la vie . Jupiter, métamorphosé en pluie d’or, pénétra dan
se trouve continuellement mêlée avec l’histoire. Ce héros, pendant sa vie , avait favorisé les lettres et fait bâtir une aca
pieds du jeune héros s’embarrassèrent dans les rênes, et il perdit la vie . Quelques auteurs racontent différemment sa mort.
t parmi les dieux le héros qui était né parmi eux. Thésée, pendant sa vie , avait, à l’imitation de Bacchus, consacré sa che
ect, et les firent placer au milieu de leur ville. Thésée, pendant sa vie , s’était toujours montré le défenseur des malheur
brage ; il chercha tous les moyens de l’occuper, et même d’exposer sa vie . La Grèce alors était remplie de brigands, de scé
t de bêtes féroces ; ce fut à les combattre que fut employée toute la vie d’Hercule, et les poëtes peignirent ses travaux c
are, sa fille, dont il eut quelques enfans. Ayant appris que toute sa vie il serait soumis aux ordres d’Eurysthée, il eut u
es autres, qu’il tua, et dont il porta la peau pendant le reste de sa vie . Pour donner plus de merveilleux à ce combat, la
butin. Hercule le poursuivit, l’assiégea dans son fort, et lui ôta la vie . On peignit Cacus comme un géant à trois têtes, j
lui rendre sa liberté qu’à la condition qu’elle rendrait Alceste à la vie . La Mort fut contrainte de céder à la force d’Her
entrer quelque temps après. Aristomaque, l’un de ses fils y perdit la vie . Ses trois autres fils, Témènes, Cresphonte et Ar
ux pour égorger les hommes qui restaient. La seule Hypsipyle sauva la vie à son père Thoas, roi de l’île. Cet événement est
n mourut dans la Thessalie. Elles assurent que pendant le reste de sa vie il fut toujours errant, et que, se reposant un jo
nditions furent acceptées. Déjà plusieurs concurrens avaient perdu la vie , lorsque Hippomène se présenta ; Vénus, qu’il ava
re du jour, pour voir encore des lieux témoins de ses forfaits, et la vie pour la donner à des enfans plus coupables et aus
ne image effrayante les sentimens qui les avaient animés pendant leur vie , on supposa que la flamme, pénétrée de leur haine
emps. Pendant le reste de l’année, il était défendu, sous peine de la vie , à la prêtresse, d’aller consulter Apollon. Alexa
es nécessaires pour consulter cet oracle, ne nous apprend rien sur la vie de Trophonius ; il dit seulement que la terre s’é
lui laisserait éternellement. Cette fable était fondée sur la longue vie que l’on attribuait aux Sibylles ; celle de Cumes
orti, le temps où il a vécu, ainsi que les autres circonstances de sa vie et de sa mort, sont autant de choses incertaines,
ut la fin de cet homme, aussi extraordinaire à sa mort que pendant sa vie . Quelques savans ont supposé que le désir de se v
es affaires difficiles, la tête d’une certaine Mimer, qui, pendant sa vie , avait eu une grande réputation de sagesse. Cet h
uences morales que l’on tirait de ces dogmes. Enfin la croyance d’une vie à venir cimentait cet édifice religieux ; des sup
aque homme a la sienne, qui détermine la durée et les événemens de sa vie  ; les trois principales se nomment le Passé, le P
formèrent l’homme et la femme. L’aîné des fils leur donna l’âme et la vie  ; le second, le mouvement et la science ; le troi
Selon les Celtes, la matière déjà existante, mais sans forme et sans vie , fut animée et disposée par les dieux dans l’ordr
ance, veillait sur lui, et marquait d’avance tous les événemens de sa vie et le terme de ses jours. C’est à ce dogme de la
s barbare encore et plus dangereux ; ils croyaient que le terme de la vie d’un homme pouvait être recule si quelqu’un moura
e, on leur prodiguait tellement des caresses et des promesses pour la vie à venir, qu’ils se félicitaient quelquefois eux-m
à l’immortalité de l’âme, aux peines et aux récompenses dans l’autre vie . Suivant leur opinion, les nuages étaient le séjo
lation des guerriers. L’âme conservait les mêmes goûts que pendant la vie . Les palais aériens n’offraient que les mêmes bon
la mort d’un grand personnage. Un chef ou un roi ne perdait jamais la vie sans que les harpes des bardes attachés à sa fami
de la mythologie. Les druides cachés dans leurs forêts, y menaient la vie la plus austère. C’était là que les nations allai
leur faisait regarder la mort comme un moyen assuré de parvenir à une vie plus heureuse. Ils mettaient une grande différenc
siblement au milieu de leurs parens ou amis, et ceux qui perdaient la vie en servant la patrie. Les premiers étaient enterr
ement condamnés à l’oubli des hommes ceux qui n’avaient illustré leur vie par aucune action guerrière, éclatante, ou utile
rs de la présence de leurs père et mère. 15°. L’argent prêté en cette vie sera rendu aux créanciers dans l’autre monde. 16°
pères de famille sont rois dans leurs maisons ; ils ont puissance de vie et de mort sur leurs femmes, leurs enfans, et leu
ec ces maximes sublimes celle qui donne aux pères de famille droit de vie et de mort sur leurs femmes, leurs enfans et leur
7 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I
it mieux que l’athéisme, parce qu’on croyoit aussi que dans une autre vie ils punissoient le crime et récompensoient la ver
e triste et de plaintif, ou sur le sort, ou sur les hommes, ou sur la vie  ; et c’est ainsi que, sans avoir le dessein de fo
Nymphe solitaire ; mais la hache, en faisant tomber l’arbre, ôtera la vie à l’Hamadryade ! L’Echo, qui répond à la voix du
affections, doivent passer l’éternité à se reposer des fatigues de la vie  ; et dans ce systême, que devient la plus noble p
e l’Elysée des Païens fut enfanté par la lassitude des embarras de la vie , qui n’imagina rien de mieux que les loisirs et l
tranquillité, il faut avoir perdu jusqu’au souvenir des peines de la vie , et de la vie même. On n’entre dans le séjour de
il faut avoir perdu jusqu’au souvenir des peines de la vie, et de la vie même. On n’entre dans le séjour de l’éternelle pa
e, de la sensibilité, de la tristesse et de la douleur. D’ailleurs la vie est semée de tant de peines, que le langage de la
du Temps qui enchaîne ainsi qu’il développe tous les événemens de la vie .   Cette seconde page n’offre pas des images plus
Filles de l’Erèbe et de la Nuit, elles filoient aux enfers la vie des mortels : la couleur de la laine qu’elles fil
t le sort des humains soumis à leurs décrets : la noire annonçoit une vie courte et infortunée : la blanche promettoit une
Le Dieu coupable demeure un an sans respiration, sans parole et sans vie  ; il est étendu sur un lit dans un engourdissemen
ue particularité. Il étoit défendu de les divulguer, sous peine de la vie . La célébration des fêtes de Cérès offroit aussi
le de Vesta. Les vestales avoient la prérogative de pouvoir sauver la vie à un criminel que l’on conduisoit au supplice lor
e allumée dont la sombre lumière devoit durer aussi long-temps que la vie de l’infortunée victime ! Elle trouvoit encore da
u pain, de l’eau, du lait et de l’huile ; ces alimens, soutiens de la vie , qui ne pouvoient plus que prolonger son supplice
endit pas les poursuites du pontife, il se hâta de s’ôter lui-même la vie . La vestale Posthumia ayant donné de violens soup
rt à plaindre. Exposées par leur luxe, leur mollesse et leur genre de vie à toutes les séductions du monde et des passions,
antes, dont le pouvoir heureux s’étendoit à toutes les douceurs de la vie . Elles dispensoient la gaieté, l’égalité d’humeur
it du papillon le symbole de ce souffle immortel qui s’exhale avec la vie . C’est pourquoi, pour exprimer la mort et l’immor
l’Amour a deux sortes de traits, par l’une il fait le bonheur de la vie , par l’autre il y jète le trouble et la confusion
du fameux rocher de Leucade, qui exista véritablement et qui coûta la vie à tant d’amans malheureux. Leucade est une île de
t le criminel hors de la mer ; si on pouvoit ensuite le rappeler à la vie , on le bannissoit à perpétuité ; voilà ce qu’on f
sonnes placées au bas du précipice, on recouvreroit, en conservant la vie , la tranquillité qu’on avoit perdue. Cette supers
répondre à sa tendresse, s’il vouloit lui accorder autant d’années de vie qu’elle tenoit de grains de sable dans sa main, e
par inadvertance ; il s’en affligea tellement qu’il voulut s’ôter la vie  ; Apollon le changea en cyprès. Apollon avoit des
les poursuites d’Apollon. Ce Dieu, touché de sa vertu, lui rendit la vie et lui donna l’immortalité. Ea, nymphe qui, en fu
8 (1866) Dictionnaire de mythologie
r un banc, écoutant sous ces murailles mortes les bruits joyeux de la vie parisienne, je songeais comme Volney à la destiné
ristes images. Depuis plus de quinze cents ans elles avaient perdu la vie réelle par le triomphe du culte chrétien : la vie
es avaient perdu la vie réelle par le triomphe du culte chrétien : la vie allégorique qui leur restait leur a été enlevée a
iens législateurs, qui réglaient ainsi jusqu’aux moindres actes de la vie des particuliers ; mais plaignons les peuples enf
Proserpine qu’elle ne le garderait que six mois et le renverrait à la vie pour le reste de l’année. Mme Roland, dans le por
es soumettre il faut leur ôter la vue de ce qu’ils aiment plus que la vie , de leurs maisons, de leurs champs, de leurs trou
pays, et tel de leurs maîtres sait par cœur ma Milonienne, qui de sa vie n’a lu un orateur français. Enfin, mon cher Trébo
Ils ajoutent qu’à ses derniers moments l’oiseau poétique faisait à la vie des adieux touchants et harmonieux ; qu’à la véri
pérance, sont les tyrans qui la tiennent attachée ; les hasards de la vie forment le fil imperceptible qui la supporte et l
qu’il perdit la faveur du roi et fut condamné à passer le reste de sa vie dans la prison même qu’il avait construite. Quel
; Judith, l’impérieuse femme du Débonnaire ; Constance, qui rendit la vie si dure au bon roi Robert ; Anne de Beaujeu, Agnè
e qui, au retour de la santé, semble se transformer et, renaître à la vie . Cette clef du symbole pourrait bien être la bonn
gne d’une idée. Il représente la famille, dont il est le centre et la vie . Les anciens, à qui nous avons emprunté cette exp
euse des vertus domestiques. A son autel immuable l’homme sait que sa vie est attachée. L’affranchi y suspend sa chaîne, le
d à porter, des traditions. Elle leur apprend à marcher seuls dans la vie et à ne compter que sur eux-mêmes. Elle leur donn
sant. Devenu majeur, il a rompu la chaîne qui le condamnait à user sa vie dans le cercle trop étroit de la famille et de la
aux de notre condition. Remercions-le de ce présent, qui nous rend la vie à peu près supportable. Des poëtes plus récents v
tique nudité. Voilà ce que doit faire le poëte, et non pas rendre une vie artificielle à des fictions mortes avec les erreu
rs, ni os, ni muscles ; l’action violente du feu les consume quand la vie s’est retirée du corps ; mais l’âme, pareille à u
i belle demeure restât inhabitée, il déroba au ciel le principe de la vie et le communiqua à un morceau d’argile pétri par
au ciel et l’apporta sur la terre. C’était peu de lui avoir assuré la vie , son bienfaiteur pourvut au maintien de sa santé.
aintes. Prométhée avait surpris aux dieux, ses hôtes, le secret de la vie  ; il avait dérobé au char du soleil ses rayons de
à elle s’en empare et travaille à la transformer, en sorte que chaque vie particulière qui s’éteint rentre aussitôt sous mi
e particulière qui s’éteint rentre aussitôt sous mille formes dans la vie universelle. Souvent même elle n’attend pas la dé
sition de l’être pour le métamorphoser ; elle opère sur lui en pleine vie et tire de sa propre substance, sans la détruire,
n l’enchaînant. Mais comment enchaîner l’irrésistible mouvement de la vie  ? Il échappait, par une suite de métamorphoses so
ourront comme nous, en se plaignant, comme nous, de la brièveté de la vie , qu’ils n’auront pas su mieux remplir que nous. E
ertes des sciences, le progrès des idées de justice et de liberté, la vie et la dignité humaine respectées, le travail anob
des voiles. Heureux temps où les peuples enveloppaient de légendes la vie de leurs artistes comme celle de leurs dieux ! 4
9 (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)
Lève sur nous son sceptre ensanglanté, Ouvre l’abîme où disparoît la vie , D’un bras de fer courbe le front des rois, Tient
s peines, Ni le prix tardif de nos vœux. Mais, pour le bonheur de la vie , C’étoit peu que tant de faveurs, Trésors bien pl
de la Médecine qu’il avoit apprise du Centaure Chiron, ayant rendu la vie à Hypolite, fils de Thésée, fut foudroyé par Jupi
on prenoit de former les mœurs de ses habitans, qui menoient tous une vie champêtre : Ainsi, tant que d’Admète il fut l’he
lgré vous, ils seront ouverts ; J’espère que le dieu qui m’a donné la vie . M’avouera pour son fils aux yeux de l’univers.
rsécuta au point de la faire mourir de douleur. Jupiter lui rendit la vie , et lui donna l’immortalité. On la représente ave
ceux qui la regardoient. Il paroît certain que Méduse avoit perdu la vie , pour avoir profané un temple consacré à Minerve.
urs noces. Hypermestre fut la seule qui refusa d’obéir, en sauvant la vie à Lyncée : Chante cette épouse empressée, Dont M
es, Clotho, Lachésis, et Atropos, filles de l’Enfer et de la Nuit. La vie des hommes, dont elles filent la trame, est entre
ux. On leur adresse des vœux pour le bonheur et la conservation de la vie , on prétend même que le sort des empires er des â
et s’ils n’étoient pas à l’abri de tout ce qui contribue à rendre la vie malheureuse, ou même moins agréable : Hors des a
envie, Le sort qu’on goûte en ces climats N’est plus, ainsi que notre vie , La triste attente du trépas : Jouissant de tout
a noire Envie, Agitant ses serpens affreux, Pour ternir l’éclat de ma vie , Sort de son antre ténébreux : L’avarice lui sert
du jour, Qui de soi-même est l’éternel vautour. Et qui, traînant une vie abattue, Ne s’entretient que du fiel qui le tue.
les mit en pièces de ses propres mains : Les premiers instans de sa vie , De la Discorde et de l’Envie Verront éteindre le
actée. Quoiqu’il en soit, ce héros n’en fut pas moins exposé toute sa vie aux effets de la haine de l’implacable Junon, qui
e un œil mourant, qu’il referme soudain. Racine. Esculape rendit la vie à Hippolyte, et Diane le transporta em Italie. Th
nces de Sténobée, épouse de Proclus, roi d’Argos, pensa lui coûter la vie . [Jason.] Jason n’est pas moins fameux par
sort, que la Toison ravie Me doit coûter le sceptre, et peut-être la vie  ; De sa perte dépend celle de tout l’Etat : En fo
près de périr par la fureur des flots, Sait trouver dans leur sein la vie et le repos : Un Dauphin, traversant les plaines
cette offre est tôt suivie. J’arrive ; je l’apprends ; j’y hasarde ma vie . Au pied du roc affreux, semé d’os blanchissans,
i perce le cœur ; et son ame ravie, En achevant ce coup, abandonne la vie . Polinice frappé, pousse un cri dans les airs, Et
d’hommes ; et, quand ils offrent à quelqu’un des vœux pour une longue vie , ils lui souhaitent les années de Nestor : Lui q
si beau, Ils ont aux champs Troyens marqué votre tombeau ; Que votre vie , ailleurs et longue, et fortunée, Devant Troie en
rir en sa place : ils se disputèrent long-tems la gloire de sauver la vie à un ami. Iphigénie reconnut son frère, au moment
nfans. Prométhée avoir humanisé un peuple grossier et accoutumé à une vie sauvage ; ce qui est, pour ainsi dire, donner une
’Apollon, 40 — Apprend la médecine du centaure Chiron, 89 — Rend la vie à Hyppolite, 40-147 Eson, rajeuni par Médée, 154
ar Phèdre, 145 Hippolyte puni malgréson innocence, 146 — Rendu à la vie par Esculape, 40-147 — Sauvé par Diane, 147 Hir
Hymen, fils de Vénus, 73 Hypermnestre, l’une des Danaïdes, sauve la vie à Lyncée, 102 I Icare, fils de Dédale, 145
s trois désses qui se disputoient le prix de la beauté, 75 — Rend la vie à Psyché, 76 — — A Pélops, 169 — Change Lycaon
ontagne célèbre, 29-30-47 Pélops, fils de Tantale, 102 — Rendu à la vie , il épouse Hippodamie, 169 Pénates, dieux domest
— On leur rend les honneurs divins, 11 Victoire de Jupiter, 30-62 Vie des hommes, filée par les Parques, 107 Vierge, (
10 (1845) Mythologie de la jeunesse
. Aussi bien, il s’agit ici d’instruire encore plus que de plaire. La vie et la beauté des fables, dont se compose la mytho
rdre entièrement à ceux qui en buvaient le souvenir des misères de la vie terrestre. L’empire souterrain avait, comme les r
g. 42] Filles de l’Erèbe et de la Nuit, les Parques présidaient à la vie et à la mort. Elles filaient les jours de chaque
e ; dans sa chute il se cassa la cuisse, et il resta boiteux toute sa vie . Chargé de fournir des foudres au maître des dieu
decine [Fig. 59], que Jupiter foudroya pour le punir d’avoir rendu la vie à Hippolyte. Apollon, furieux, tua les Cyclopes q
de divinités. On donnait le nom de Génie au dieu qui veillait sur la vie et la conduite de chaque homme. Le Génie présidai
ur les bords de laquelle on avait gravé cette légende : La mort et la vie [Fig. 89]. La Liberté. Les Romains, après l
a fille, mettrait au monde un fils qui lui ravirait la couronne et la vie . Pour échapper aux menaces de cet oracle, il fit
er qu’il renaîtrait plein de vigueur et de jeunesse. Pélias perdit la vie  ; mais ce crime ne rendit pas la couronne à Jason
s’enfuit sur un char attelé de dragons ailés. Jason mena ensuite une vie errante, et ne put se fixer en aucun lieu. Médée
ser d’enfants mâles, Bellérophon lui succéda ; mais, sur la fin de sa vie , il encourut la haine des dieux, et tomba dans un
une épaule. Jupiter précipita Tantale au fond des Enfers et rendit la vie au jeune Pélops, dont il rajusta tous les membres
’arrivée de ces deux héros, les Grecs partirent. Leur départ coûta la vie à Iphigénie, fille d’Agamemnon, que Chalcas, prêt
et se jette, l’épée à la main, sur la déesse, comme pour lui ôter la vie . Celle-ci, effrayée, tombe à ses genoux, et recon
ats. Jupiter étant descendu chez lui, Lycaon se prépare à lui ôter la vie  ; mais, frappé de la majesté de son visage, et vo
te flûte à sept tuyaux, ce chalumeau chéri des bergers, symbole de la vie pastorale, qui porta depuis le nom de la nymphe.
par un poëte ancien : Prends garde qu’une ardeur, trop funeste à ta vie , Ne t’emporte au-dessus de l’aride Libye. Là jama
rouve Pyrame expirant. Après avoir cherché en vain à le rappeler à la vie , désespérée, elle ramasse le glaive, et se le plo
t exempt de vieillesse. Tithon devint si caduc et si décrépit, que la vie lui fut insupportable. Il pria Jupiter de lui ret
11 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)
ù le premier homme avait été placé pendant les premières années de sa vie  : mais sa description avait passé d’âge en âge, e
ux infinis. Depuis ce temps, l’ambition s’est jouée sans bornes de la vie des hommes ; ils en sont venus à ce point de s’en
de la terre qu’il détrempa avec de l’eau, et lui souffla un esprit de vie . Voilà sans doute ce qui fait dire à l’auteur cha
resque entièrement le même que celui donné par Moïse à la durée de la vie des anciens patriarches. Ce rapprochement est d’a
ous les êtres et le producteur de toutes choses. Cet être sublime est vie , lumière, sagesse. Ces trois noms marquent la mêm
, le commencement et la fin. Tous les êtres émanent de lui. Il est la vie , la cause de toutes choses ; il est le père primi
outume de vivre sans lois dans le mariage. On régla les devoirs de la vie civile, on fixa des limites pour reconnaître les
teurs de l’agriculture. Pan, au lieu d’Abel, avait le premier mené la vie pastorale. Apollon avait inventé la musique, que
le culte de Bacchus dans la Béotie, fit naître la guerre qui coûta la vie à Penthée : il fut même obligé de se retirer dans
sa difformité, se cassa la jambe en tombant sur la terre, et gagna sa vie en exerçant le métier de forgeron dans l’île de L
er à toutes les parties de l’univers, aux passions, aux besoins de la vie . D’ailleurs, lorsque des nations ou des villes di
a concorde, le courage, la prudence, etc. ; ou même les misères de la vie , comme la pauvreté, la douleur, etc. Les vingt di
dit que la déesse se vengea d’Atys sur la personne de Sangaride : la vie de cette nymphe était attachée au sort d’un arbre
hrygie, où il se donna un coup de couteau. Il était prêt de perdre la vie , lorsque Cybèle, ayant pitié d’un mortel qu’elle
seraient invincibles, et qu’aucun des dieux ne pourrait leur ôter la vie si quelque mortel ne venait au secours du Ciel. J
les flèches d’Hercule et les foudres de Jupiter lui firent perdre la vie . Ephilate et Otus son frère, fils d’Aloëus et d’I
ort au géant Hippolyte ; Diane tua Gration, et les Parques ôtèrent la vie à Agrius et à Thaon. La Terre, irritée de cette v
rne, dit : Ce n’est point un de ces hommes puissans qui lui a ôté la vie  ; ce ne sont point les fils des Titans, les Géans
et des égards aux hommes laborieux qui consacrent une partie de leur vie à l’accroissement des sciences, et à se rendre vr
n vers la vieillesse. Les dégoûts qui l’accompagnent lui rendirent la vie insupportable ; il implora de nouveau le crédit d
elle leur demanda de l’eau pour se désaltérer. Vous me conserverez la vie , leur dit-elle ; mais les Lyciens, inspirés par J
différent ; il prononça que l’on devait préférer l’agriculture et la vie champêtre au métier de pirate ; il fit des lois s
le vrai sage n’attache plus aucun prix aux événemens ordinaires de la vie , et que, uniquement attentif aux leçons de la sag
put échapper au dieu de la guerre, et sa folle témérité lui coûta la vie . Neptune, désespéré de la mort de son fils, appel
it le dieu. Divinités de la mer et des eaux. Les besoins de la vie , toujours renaissans, ces besoins dont la privati
principe fécond de toutes choses, et donnait seul le mouvement et la vie à tout ce qui respire. Les Indiens rendaient au G
et qu’ayant à lutter sans cesse contre les dangers qui menaçaient sa vie , il avait besoin de secours et de protection. La
té comme l’esprit de chaleur qui produit les plantes et leur donne la vie . Le peuple l’honorait comme un véritable dieu. On
nt, en parlant de son éducation, et en parcourant tous les âges de sa vie . Ils relevaient sa justice, sa piété, son courage
manquaient à cet engagement étaient dévoués à l’infamie pendant leur vie , et privés des honneurs de la sépulture. Malgré l
a privés du jour, et celles de ceux qui se sont eux-mêmes arraché la vie . Plus loin on voit errer, dans une forêt de myrte
e fuseau ; et Atropos, avec le ciseau fatal, tranchait le cours de la vie . Les poëtes disaient que, pour filer les jours he
fuseaux, plus ou moins remplis, selon l’étendue ou la brièveté de la vie . (Fig. 41.) Némésis, dieux mânes, la nuit, le
t ordinairement d’or. Il fallait aussi avoir une attestation de bonne vie et de bonnes mœurs, signée par un grand prêtre. L
, soussigné, Amitius Sextus, pontife, j’atteste que M. a été de bonne vie et de bonnes mœurs. Que ses mânes soient en paix.
ans une cuve sans fond, pour exprimer l’impossibilité de revenir à la vie . Les poëtes ont feint que les Danaïdes subissaien
; quelquefois aussi sous la forme d’un éléphant, à cause de la longue vie de cet animal : ce qui démontre la faible idée qu
très-simple, avec ces mots écrits au bas du vêtement : La mort et la vie . Sur son front on lisait : L’hiver et l’été. Une
toutes les saisons, pendant l’absence comme pendant la présence, à la vie et à la mort ; qu’elle s’expose à tout pour servi
12 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II
l’Histoire qu’à la Fable. On a surchargé de prodiges sa naissance, sa vie et sa mort. Sémiramis naquit à Ascalos, ville de
cle qui avoit combattu pour la ville, et il défendit sous peine de la vie , de la donner à Polynice qui avoit pris les armes
ant Sciron qu’il précipita dans la mer, ainsi que Cercyon : il ôta la vie au tyran Procuste qui faisoit couper les jambes d
jour il aperçut la fatale voile, il crut que son fils avoit perdu la vie , et s’élançant du haut d’un rocher il se précipit
ter s’occupant de l’élévation d’Hercule, avant même qu’il eût reçu la vie , déclara dans rassemblée des Dieux, lorsque Alcmè
devenu grand, se trouva dans une incertitude pénible sur le genre de vie qu’il devoit mener. Il se retira dans un désert p
s Hespérides, et il retira Thésée des enfers. En outre Hercule ôta la vie au Tyran Busiris qui faisoit mourir les étrangers
it la liberté à Admète. Ce dernier, désespéré, craignoit tout pour la vie d’Alceste ; mais Hercule, revenant de chez Diomèd
et Cilla. Laomédon, Prince violent et de mauvaise foi, passa toute sa vie à tromper les hommes et les Dieux. Il bâtit les m
shonneur, et son père la remit à Nauplius avec l’ordre de lui ôter la vie , Nauplius eut pitié d’elle, et lui procura un azi
, fit alliance avec Priam et alla au siége de Troie, elle y perdit la vie sous les coups d’Achille. Après cet événement les
Ce brillant Bélier, dont la Toison éblouissante étoit d’or, devoit la vie à Théophane, jeune fille aimée de Neptune, et cha
l la répudia pour épouser une autre femme, qu’il condamna à perdre la vie , parce qu’on l’accusa faussement d’avoir eu des i
ent Prêtresses, l’une des Dieux, l’autre de Minerve. Ce rapt coûta la vie à Castor, qui périt quelque temps après de la mai
duisit dans son appartement Ulysse et Ménélas ; qui ne lui ôtèrent la vie qu’après l’avoir horriblement mutilé, ils lui cou
l de Diane. Oreste fut saisi et condamné, alors Pylade vint offrir sa vie pour sauver celle de son ami, Oreste ne se montre
teur moderne30 met dans la bouche du malheureux Oreste, fatigué de la vie , ces paroles qu’il adresse à Pylade : Eh ! quel
mont Parnasse, il y fut blessé par un sanglier, et conserva toute sa vie la cicatrice de cette blessure, qui servit par la
i que sa folie n’étoit qu’une feinte, ce qui, dans la suite, coûta la vie à Palamède. Ce dernier étoit fils de Nauplius, Ro
d’être proposées pour modèles, passant la plus grande partie de leur vie , à filer, à broder, à faire de la toile ou d’autr
simple, sur la frange duquel étoient écrits ces mots : la mort et la vie  ; sur son front étoit cette autre devise : l’été
du jour, Qui de soi-même est l’éternel vautour, Et qui, traînant une vie abbattue, Ne s’entretient que du fiel qui le tue.
13 (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549
s, meurt par suite des incisions que Cybèle fait sur un pin auquel la vie de cette jeune fille était attachée, et sous lequ
ganisme ou ordre régulier de la nature. A cet enfantement se borne la vie active de la divinité crétoise connue sous le nom
réales, le producteur des alimens, est donc la personnalisation de la vie et de l’art agricole inspiré aux hommes par le Ci
cinq jours des Saturnales, proprement dites, l’ordre ordinaire de la vie domestique. Alors toutes les classes du peuple se
s, ou l’hospitalier ; Zenogonos ou Zoogonos, ou le conservateur de la vie  ; Zan ou Zeuv, signifie également Jupiter. Du res
ent rendu, ayant prédit à Saturne qu’un de ses enfans lui ravirait la vie et la couronne, ou suivant d’autres, ce Saturne é
emps la haute intelligence personnifiée ; c’est le feu principe de la vie  ; c’est le génie inventif de tous les arts ; c’es
hie, d’où il n’osa sortir pendant le règne de Jupiter. Le reste de la vie de Prométhée est fort obscur ; et celui que nous
vier. Il paraît que les Curètes, aux soins desquels Jupiter devait la vie , ne furent point exempts d’encourir sa vengeance 
le à ses vœux, fut chassé de la cour hospitalière, et mena depuis une vie triste, misérable, étant haï et méprisé de tout l
pontife appartenait toujours aux premières familles, et était nommé à vie . Ces prêtres, pour célébrer les fêtes de cette dé
elques unes des positions dans lesquelles se trouve exposée durant sa vie la mère de famille. Sous le nom d’Ilithye ou Eleu
ès des corps de ses enfans qu’elle venait d’arroser de ses larmes. La vie lui échappa donc spontanément, et elle fut changé
ivia ou veillant aux carrefours et aux chemins, Zéa ou présidant à la vie . Hécate était une déesse multiple, comme l’indiqu
ne, ou aux trois grandes époques de l’homme, savoir la naissance ; la vie et la mort. De Délos, où Diane prit le nom de Dél
fraient dans cet endroit, Zoteatès et Zotelistès ou le principe de la vie , à Argos et à Corinthe. Apollon est donc la pe
n de ses troupeaux et enseigna aux bergers de ces belles campagnes la vie pastorale. Il fut de la plus grande utilité à ce
amour conjugal est toujours récompensé des Dieux. Après avoir mené la vie pastorale pendant une année, Apollon retourna aux
ient également au nombre de neuf. Chacune à sa naissance avait mis la vie de sa mère en danger. On remarquait surtout parmi
qui fut tué sur le champ. En vain Apollon voulut-il le rappeler à la vie , tous ses efforts furent inutiles : alors, pour l
tatues et de tableaux représentant ce dieu à toutes les époques de sa vie . Apollon avait un culte généralement répandu sur
Ainsi, les événemens les plus simples et les plus naturels même de la vie humaine, offraient autant de présages à leur supe
urant quatre ans, sans pouvoir se marier, étaient une imitation de la vie militaire et de la discipline observée dans les c
che son poignard et court à l’appartement de Théonoé pour lui ôter la vie , en appelant Thestor par son nom et en lui criant
, fut piquée au talon par un serpent caché sous l’herbe, et perdit la vie . Alors Orphée, inconsolable, prend sa lyre, et de
vouement marital. On dit qu’après avoir revu sa femme Orphée s’ôta la vie  ; d’autres le font périr d’un coup de foudre, en
rait les mystères orphiques. Ce culte, fondé par Orphée, exigeait une vie pure, religieuse, scientifique, et défendait de m
demander comme gage de tendresse l’immortalité ou du moins une longue vie , elle la lui accorda, ou la lui fit accorder par
e Déiphobe, reposant sur ce que la cigale est le symbole d’une longue vie , et prouvant que si nos désirs indiscrets étaient
une et beau forgeron et le porta dans l’île de Délos. Là il perdit la vie par la jalousie ou par la vengeance de Diane qui
rt que l’on attribuait encore à Apollon. Diane, fâchée d’avoir ôté la vie au bel Orion qui mourut dans le temps que le sole
, sagesse que le dieu lui-même admira et récompensa en lui rendant la vie et en lui accordant l’immortalité ; Calliope pass
à Epidaure, en Argolide, Hagnilas à Sparte, Latobius ou qui porte la vie chez les Doriques, le Nain en Arcadie, Paeonius D
tres d’autres en boyau plus harmoniques, le Dieu des muses lui ôta la vie par jalousie. L'histoire le fait vivre ainsi qu’A
e, Auxithales, ou qui augmente la végétation, Biodora ou qui donne la vie , Caberia et Cabiria et Cabirique ou de Samothrace
ée ou casquée dans un temple près d’Argos, Cyra ou la maîtresse de la vie , Da, et Dea, et Dio ou la divine, chez les Pélasg
es, Xiphephoros ou portant le glaive, Zeidora et Zidora ou donnant la vie . Cérès, cette déesse toute puissante, puisqu’elle
ur et tué dans les combats ; voilà les traits les plus saillans de sa vie , tracés par M. Parisot : « Les rapports de la Cér
nt et le prince de la Thrace. Tégyre pensa qu’Eumolpe en voulait à sa vie et le contraignit à s’eloigner. C'est alors qu’Eu
és avait un aspect lugubre, et semblait l’expression symbolique de la vie qui coule sans cesse et se perd dans l’océan de l
naître l’enseignement d’un seul dieu gouverneur du monde, d’une autre vie , ainsi que des peines et des récompenses après la
la limpidité des eaux. Ces fautes, toutes plus ou moins graves de la vie pastorale, obtenaient leur pardon au moyen des cé
e partout, et commandant sur toutes les choses qui se rattachent à la vie  ; mais plus habituellement considérée comme épous
’île de Chypre ; Ambologra, ou retardant la vieillesse en charmant la vie  ; Anadyomène, ou Vénus marine, en sortant des eau
à la tombe, c’est-à-dire, présidant au commencement et à la fin de la vie  ; Erycine ou du mont Erix ; Eupléa ou favorable à
car, sa nourrice étant survenue, coupa le nœud fatal, la rendit à la vie et favorisa sa passion en lui faisant prendre sa
i le glace pour toujours, et rien ne peut dorénavant le rappeler à la vie . Bien convaincue de ce malheur, Cypris veut au mo
ulu tenter ce moyen pour se guérir de pénibles amours, y perdirent la vie . La dernière surtout qui devait le surnom de dixi
nt cette tentative expiatoire, et que l’on put, sans craindre pour la vie , risquer ce fatal plongeon ; on avait même pris l
la joie, et Thalie ou les festins, elles forment un complément de la vie domestique, sans être un des besoins de la perfec
r de Vénus. Le Dieu des ris ou Gelasios, adoucissait les peines de la vie  ; il était fort honoré à Lacédémone et Lycurgue l
Vénus et de Jupiter ; mais cet Eros ou amour exprimant un principe de vie , indispensable à la transmission des générations,
grets, de jalousies, d’ingratitudes, de froideurs et de dégoûts de la vie . Dans les forêts, en suçant le lait des bêtes sau
llement sur l’autre rive. Psyché désolée de ne pouvoir quitter une vie aussi malheureuse, ni trouver une mort qu’elle dé
divinisation de son fils. Un silence profond enveloppe le reste de la vie de cette mère du plus grand des héros grecs. Son
Elle lançait la foudre, donnait l’esprit de prophétie, protégeait la vie des hommes et leur procurait quand elle le voulai
s Pausanias, ce sont les habitans de Brasias qui, le trouvant seul en vie , le sauvèrent des flots, sur lesquels il avait ét
douleur : Oh ! qui que vous soyez, laissez-moi mourir, maintenant la vie m’est à charge, et je ne puis plus supporter la l
e malpropre ; Auxetés ou qui fit croître ; Biarcéus ou qui fournit la vie  ; Capricorne ou aux cornes de chèvre ; Capripède
us spécialement aux travaux agricoles et mouraient, dit-on, après une vie de plusieurs siècles. Ils descendaient de Faunus
e Tyndare ; puis on les surnommait : Ambulii ou les protecteurs de la vie ou les promeneurs ; Anaces ou les rois ou les bie
igea tellement Pollux, qu’il supplia Jupiter de rendre son frère à la vie ou de le faire mourir lui-même, mais cette grâce
rit son nom ; il fut l’inventeur des objets les plus nécessaires à la vie et fit bâtir la ville de Gnosse, où il éleva un t
ur réunir les membres dispersés du maître des Dieux, et lui rendre la vie après sa défaite par Typhoé. Egipan enseigna à se
s un chaudron, et le faire étuver jusqu’à ce qu’elle soit rendue à la vie . Cependant pour la punir de son vol, on admet le
re accomplissant l’un de ses douze travaux ou quelque événement de sa vie . On le voit aussi tenant un fuseau et filant aux
uir en Égypte sous la forme d’un Ibis. Mercure ne passa pas toute sa vie dans les combats, le vol et la rapine ; en effet,
r et des heureuses destinées, parce qu’il avait joui pendant toute sa vie d’un bonheur inaltérable. Titye, Géant, fils de
la forme d’un cheval. Ensuite, revenu dans son empire, il partagea sa vie oisive entre l’amour et l’ambition : il trompa be
parricide, il se creva les yeux pour se punir et se mit à traîner une vie errante et malheureuse jusqu’à la fin de ses jour
s’il était vainqueur il tuait le vaincu, Thesée enfin lui arracha la vie . Cercyon mourut sans enfans, il n’avait eu qu’une
à être taillée en pièces, fut sauvée par le sacrifice qu’il fit de sa vie , parce que l’oracle consulté avait dit qu’il fall
et fut métamorphosé en rocher. A cette même époque, Thésée arracha la vie au cruel Cercyon fils de Neptune ou de Vulcain et
là, il eut l’ingratitude d’abandonner Ariadne, qui lui avait sauvé la vie , et arrive sans elle au palais de ses aïeux, qu’i
consolations les plus tendres, et, par ses caresses, lui fit aimer la vie qu’elle voulait quitter. Pour la consoler, il lui
ruellement la mort. Esculape, dit-on, à la prière de Diane, rendit la vie à Hippolyte, qui resta près d’elle sous le nom de
ler dans ses entrailles un feu dévorant, qui ne s’éteignit qu’avec sa vie , lorsque le tison fut entièrement réduit en cendr
mme ; mais bientôt les furies auxquelles il était dévoué, abrègent sa vie  : alors son épouse meurt de chagrin, et sa mère,
it plusieurs milliers d’années d’existence ; les Hamadryades, dont la vie était la plus courte, pouvaient la prolonger jusq
étra dans les enfers ; ensuite, lorsqu’il voulut ramener Alceste à la vie  ; la troisième fois, quand il fit la guerre à Nél
vénérable des Samothraces et des Cabires ; Azésia ou qui prive de la vie  ; Brimo, ou la violente ou l’auteur des terreurs 
de couper le cheveu fatal, qui, disait-on, retenait les mortels à la vie , d’où venait que les chevelures des morts étaient
e des eaux du Léthé, qui leur faisaient oublier les maux passés de la vie , car alors plus de douleurs, plus de vieillesse,
un an étendus sur leur couche, privés de respiration, de parole et de vie , neuf ans de nectar et d’ambrosie, et exilés de l
r puissance n’était dominée que par celle de Jupiter ; arbitres de la vie et de la mort, leurs arrêts étaient irrévocables 
e peu de durée et d’infortune, ou un mélange des deux laines pour une vie mêlée de bonheur et de peines, en finissant toujo
tourne plus, coupait le fil, et par conséquent mettait un terme à la vie de chacun des mortels ; c’était l’inflexible qui,
ntait souvent boiteuses, pour montrer l’inégalité des évènemens de la vie . Les parques n’étaient donc, suivant Pausanias, q
ébreux du Tartare, symbole de l’obscurité, qui toujours entoure notre vie , ou un palais dans lequel leur occupation consist
d’Hercule, pour lui inspirer les fureurs dans lesquelles il perdit la vie . Erynnis avait été forcée de quitter le ciel, par
le résultat fut de priver les assassins d’Agamemnon du trône et de la vie . Oreste, vainqueur, donna Electre en mariage à Py
et emmenèrent Ethra, qui resta captive d’Hélène jusqu’à la fin de sa vie . Cette aventure de la jeune princesse n’empêcha p
olution des Priamides. Hélène, pendant l’existence de Pâris, mena une vie exempte de tout reproches ; elle lui fut toujours
de Patrocle et tomba lui-même sous les coups de Memnon en sauvant la vie à son père. On le représente annonçant à Achille
l avait eu en effet de ses amours avec Circé. Si nous récapitulons la vie de ce héros, espèce d’Hercule voyageur, nous trou
par le tuer. Du moins, c’est ainsi que l’on termine habituellement la vie fabuleuse de Télémaque. Les poètes ont introduit
 ; mais le feu ayant pris à cet édifice, Ilos courut, au risque de sa vie , chercher et sauver le Palladium ; malheureusemen
cesse eût vécu heureuse avec son époux qu’elle chérissait plus que la vie , si l’avare Pygmalion, fils de Métrés, n’eût assa
is que sur la frange de sa [ILLISIBLE], étaient ceux de la Mort et la Vie , et sur le tissu qui se rapprochait le plus de so
tions ; sacrifices que les Epicuriens rendaient plus brillans par une vie joyeuse, la paresse et l’amour. Le Génie des Roma
ne de l’heureuse naissance des enfans. Nomia, déesse arcadienne de la vie pastorale ; Numérie, déesse latine de l’arithméti
ve de la Campanie, était l’Euros des Grecs. Ziva ou Giva déesse de la vie , on la représentait habillée, mais portant sur la
grappe de raisin dans la main ; du reste, pour la conservation de la vie , la propagation et la bonne santé des animaux, on
nimaux, on invoquait en Grèce les Zoogones ou dieux protecteurs de la vie . Dieux Egyptiens. Les faux-Dieux les plus
t-à-dire la lumière primitive ou principe vital, et par conséquent la vie que nous allons voir encore se révéler par un œuf
es ames ; ensuite, il avait envoyé aux hommes, pour leur apprendre la vie civile, Osiris et Isis, assistés d’un autre Thoth
que treize, car le quatorzième qui était l’organe transmissible de la vie , avait été mangé par les poissons ; alors elle le
n, sortait souvent du séjour des morts et semble avoir été doué de la vie  ; car, dans cet intervalle, il rendit Isis mère d
, pleurer sur la tombe d’ Osiris qui, pour la consoler, s’anime d’une vie factice et la rend mère d’Harpokrat. Alors, nous
m, lui était consacré ; il était la personnification, l’emblème de la vie dans toute sa force et de la jeunesse, par suite
rs, les Philènes, pour prouver le contraire, consentirent à perdre la vie , à condition que les limites de l’empire de Carth
et vénèrent avec beaucoup de soin, comme présidant aux besoins de la vie , et comme neutralisant les poisons que l’on pourr
umis à un chef nommé Zambam-Congo, qui les châtie et leur ôte même la vie selon sa volonté. La puissance de ces génies est
e. Emoun est l’Esculape phénicien, ou le principe conservateur de la vie , c’est-à-dire la source du feu et de la chaleur ;
aires à la santé. Quoique principe purificateur et continuateur de la vie , Emoun n’en était pas lui-même plus robuste, car
Richis, parmi lesquels on remarque Naréda ou Nardman, se vouent à la vie contemplative, et refusent de coopérer à ses trav
de tout, il domine sur tout, et, fils de Brahmâ, il est la parole de vie , ou Pranava ou verbe incarné, antérieur aux dieux
ymne de surgir avec tout son éclat. A la fin, le Pranava ou parole de vie souffla sur la création, et le verbe triompha dan
ices de la musique, marchent et agissent légèrement en cadence ; leur vie est toute rhythmique et elles sont l’image toute
n Daïtia abattit la tête de Boudha ; aussitôt Soukra le rappelle à la vie  ; un autre met Boudha en lambeaux, mais Soukra le
embryon des formules mystérieuses, et assez puissantes pour rendre la vie à un mort, et puis se déchire le sein. A peine Bo
A peine Boudha est-il sorti du sein de son maître, qu’il lui rend la vie qu’il avait perdue pour lui. Boudha, ayant connu
poussé par son père, il fut se cacher dans un désert pour y mener une vie contemplative ; Naréda l’instruisit et au bout de
ique. Tévétat, ennemi de Samanakodom ; son frère ne cessa pendant sa vie entière de le persécuter et de lui tendre des emb
u’elle mettrait au monde un fils qui lui enlèverait la couronne et la vie , avait soin, lors de ses accouchemens, d’égorger
ire obtenir le trône, dont son père avait été dépouillé en perdant la vie  ; ce qu’elle fit et obtint. De ces divers mariage
Siva, comme Dieu feu, est l’esprit vital du monde ; alors il donne la vie aux uns, et détruit les autres ; tel est véritabl
ait jaillir de la tête de Siva, sans le concours d’aucune déesse ; sa vie ne fut pas sans orage, car le géant Darida qui av
trine, l’idée de la présence d’un dieu dans tout ce qui est, et d’une vie éternelle plus ou moins heureuse pour les ames à
ité avec laquelle les simples Hindous se torturent ou sacrifient leur vie pour leurs dieux ; aussi, pendant le Tirounnal ou
te une fille. Bouddha, ou du moins Ardachidhi, passa presque toute sa vie dans la contemplation de la divinité et des vertu
n tyrannique et abrutissante des castes, et appelant au salut et à la vie éternelle le monde entier ; tandis que les prêtre
n, puis viennent les Vadjra-Atcharias, ou religieux se destinant à la vie séculière. Les prêtres du Bouddhisme vivent en co
y, est un Dieu des cieux inférieurs ; il dispose arbitrairement de la vie des hommes ; il a sous lui une espèce de trinité,
ance le criminel et les livres de prières qu’il a répétées pendant sa vie . Trois autres juges appliquent les peines ; le ci
r ses nombreuses pénitences et par ses miracles. Enfin, fatigué de la vie , il se donna volontairement la mort, d’où vient q
élicité du Gokurak ou paradis. Pour plaire à Amida, il faut mener une vie sainte et pure, et se conformer à ses préceptes q
les plus belles maximes de Bouddha, et les principaux évènemens de sa vie . Kobote, saint Bouddhiste, passant pour être du
issons. Xedor, saint célèbre, issu de race royale, donna, pendant sa vie , l’exemple de toutes les vertus. Après avoir perd
res de Mithra, il fallait subir des épreuves qui souvent mettaient la vie même des récipiendaires en danger ; les épreuves
boudad, taureau primordial, dans lequel il déposa les germes de toute vie physique ; après Aboudad, il fit naître Kaïomorts
ils formèrent d’un gros bloc de bois ; puis Odin donna à ce couple la vie et l’ame, Vilé, la marche et la sagesse, et Vé, l
et le grand médiateur. Il fut avec Braga chercher Baider privé de la vie dans le sombre empire d’Héla ; par prudence il es
ent encore comme Aijeke ou Tiermes ; ils l’invoquent pour mettre leur vie hors de danger, et pour se mettre à l’abri des at
uels il avait accordé l’immortalité. Ces héros passaient leur seconde vie en festins et en joûtes guerrières ; ils se nourr
vraies parques ; mais elles ne filaient pas : elles disposaient de la vie et de l’être à leur gré ; elles prophétisaient, e
ils à la tête des affaires de l’empire du Danemarck, et recommença sa vie aventureuse qui toujours fut couronnée de nouvell
n son honneur. Potrimp était le dieu de la terre et de tout ce qui a vie , et avec Pikollos et Perkoun ou Péroun, dieu du t
s la Lusace. Les habitans de cette contrée croyaient qu’il rendait la vie aux morts : aussi cette superstition donnait un c
car ce serait un crime irrémissible, et l’on s’exposerait à perdre la vie à l’instant. Kiouchtan ou Kichtan, dieu suprême
iroir brillant, était le dieu vengeur des crimes, le régulateur de la vie pénitentiaire ; c’était lui qui était chargé de p
montrer et inventer toutes les choses nécessaires au bonheur et à la vie des hommes ; puis elle fut transportée aux cieux,
, 477. Vidars, 476. Vidoura, 431. Vidua, 56. Vidyout Pourouscha, 411. Vie , 377. Vieillesse, 323, 325. Vierges, 102, 174, 37
14 (1864) Mythologie épurée à l’usage des maisons d’éducation pour les deux sexes (nouv. éd.)
était devenu tellement habile dans cette science, qu’il put rendre la vie à Hippolyte, fils de Thésée, que ses chevaux effr
t d’agrément, ainsi qu’aux qualités aimables qui font le charme de la vie sociale, sont habituellement représentées sous la
ée d’avoir reçu un tel affront, alla se pendre. Minerve lui rendit la vie  ; mais elle la métamorphosa en araignée. Minerve
ruel Hallirothius, fils de Neptune. Enflammé de colère, il arracha la vie à ce lâche oppresseur. Poursuivi pour ce fait par
sécutions ; mais Jupiter, sur les instances de Cupidon, lui rendit la vie et lui donna l’immortalité. On représente Cupidon
on était en proie à des maux et à des infirmités qui lui rendaient la vie insupportable. Il supplia alors Jupiter de le lai
aises actions, décidaient du sort qui leur était réservé dans l’autre vie . Cinq fleuves entouraient de leurs eaux profondes
de chaque mortel. Elles se servaient de laine blanche pour filer une vie longue et heureuse, de laine noire pour celle qui
le devint l’épouse du roi Égée. Jason traîna quelque temps encore une vie misérable et désolée, et fut mis après sa mort au
ntit à. ce que chacun des deux frères alternativement pût jouir de la vie pendant six mois, tandis que l’autre habiterait l
Harmonie, dont il eut Sémélé et trois autres filles. Sur la fin de sa vie il fut chassé par le peuple révolté de la ville q
ès sa naissance, et ordonna à un de ses serviteurs de lui arracher la vie . Cet homme, ému de pitié, se contenta d’exposer l
rche sur deux pieds au milieu de son âge, et qui, sur le déclin de sa vie , est obligé de s’appuyer sur un bâton. » Le Sphin
il se mit en route, à pied, dénué de tout secours, et ne soutenant sa vie que par les aumônes qu’il demandait. Ce fut ainsi
alheur vint le frapper dans sa vieillesse ? — Quelle fut la fin de sa vie  ? — Ses deux fils ne lui succédèrent-ils pas ? — 
épouvantable forfait, précipita Tantale dans les enfers, et rendit la vie à Pélops, en réunissant tous les morceaux de son
immédiatement mis à mort. Déjà treize malheureux avaient payé de leur vie leur imprudente poursuite, lorsque Pélops se prés
ve qui devait le faire mourir ; mais la pitié de sa mère lui sauva la vie , et il fut élevé parmi les bergers du mont Ida. S
fort et le plus beau de sou temps ; il passa une grande partie de sa vie à étudier la science des Égyptiens. Il disait que
la fermeté que Socrate avait déployée dans tous les événements de sa vie . Il but la ciguë avec une admirable sérénité, ent
ire du dieu des coïncidences frappantes avec ce que nous savons de la vie du législateur des Hébreux. Le lieu de la naissan
ennes ont toujours eu le sentiment de l’immortalité de l’âme et d’une vie à venir, dans laquelle les méchants doivent trouv
utes les fables relatives au fils d’Alcmène ; certaines parties de sa vie peuvent faire penser aussi que ses aventures sont
nt la lui aurait enlevée au moment où il croyait la voir revenir à la vie . Beaucoup d’autres traits de la fable doivent êtr
15 (1883) Mythologie élémentaire (9e éd.)
Géants. L’enfance de Jupiter fut merveilleuse comme le reste de sa vie . Une année lui suffit pour acquérir toute la forc
nis, Esculape, auquel il avait enseigné la médecine, avait rendu à la vie Glaucus, fils de Minos, et Hippolyte, fils de Thé
et crut pouvoir imiter leur vol ; brisé dans sa chute, il paya de sa vie son criminel attentat. 38. Culte et attributs
enthée ; Lycurgue ; les filles de Minée. Les traits suivants de la vie de Bacchus attestent que le vin, dont il était le
devait s’éteindre qu’au bout de la carrière ; emblème sensible de la vie , que les hommes se transmettent de génération en
ens lui rendaient un culte solennel et lui confiaient le soin de leur vie lorsqu’ils entreprenaient des voyages maritimes.
ens ont cru que l’âme est immortelle et qu’elle reçoit dans une autre vie , suivant les lois d’une justice incorruptible, ou
aient été ; alors, passant dans d’autres corps, elles revenaient à la vie et s’unissaient à des hommes ou à des animaux. C’
ent de Jupiter et de Thémis. Elles présidaient à la naissance et à la vie des hommes. Clotho, la plus jeune, tenait une que
cer une admirable peinture des délices toutes spirituelles de l’autre vie . Il faut lire en entier, dans le Télémaque, ce mo
tunique sur la frange de laquelle on lisait ces mots : la mort et la vie  ; sur son front étaient ceux-ci : hiver et été ;
nous créa la clémence infinie, Pour adoucir les maux de cette courte vie , A placé parmi nous deux êtres bienfaisants, De l
plis les événements que nous allons raconter, et que s’est écoulée la vie des héros que nous allons faire connaître. A part
autels. C’est que, à ces époques reculées, les hommes plongés dans la vie des sens n’admiraient que la force du corps. Ils
le fut l’entreprise insensée de Bellérophon ? Quelle fut la fin de sa vie  ? Comment explique-t-on la fable de Bellérophon ?
s, sous le nom d’Héraclides, et fondèrent plusieurs royaumes. Mais la vie et les forces d’un homme ne paraissant pas suffis
ens. Thésée annonça de bonne heure le courage qui devait illustrer sa vie . Un jour Hercule vint voir Pitthée, et déposa dan
ola sur un char traîné par des dragons ailés. Jason mena dès lors une vie triste et errante. Médée lui avait prédit qu’il p
; et chassé du trône par deux fils ingrats, il traîna dans l’exil une vie errante et misérable. Il avait eu de Jocaste quat
lui perce le cœur ; et son âme ravie En achevant ce coup abandonne la vie . Polynice frappé pousse un cri dans les airs, Et
e image effrayante les sentiments qui les avaient animés pendant leur vie , ils disent que la flamme qui les dévora resta co
lante, Lève le fer mortel, l’enfonce, et de son flanc Arrache avec la vie un vain reste de sang. Ainsi finit Priam ; ainsi
animaux que nourrissait leur pays. Ces animaux étaient, pendant leur vie , l’objet d’un soin et d’un culte particuliers, et
lui prédit qu’un jour un de ses neveux lui ôterait la couronne et la vie . En vain il fait égorger sept fils que sa sœur me
ples, deux demeures distinctes destinées aux hommes qui ont quitté la vie . La première s’appelle Valhalla, c’est le palais
hologie scandinave ? De qui est-elle l’œuvre ? Quel était le genre de vie des bardes ? Comment se conservaient leurs chants
’existence d’un Dieu suprême, à l’immortalité de l’âme et à une autre vie , époque de récompenses et de peines. Pendant long
a été indiquée dans la note de la page 16. 14. Que cette image de la vie des dieux dans l’Olympe est misérable, en compara
ue la vraie religion nous donne des délices toutes spirituelles de la vie future ! 15. Les six autres merveilles du monde
16 (1869) Petit cours de mythologie (12e éd.)
mais sans intempérance. La mort était pour eux un doux sommeil, et la vie , la jouissance de tous les biens. Les richesses q
esse et l’oubli de Dieu, et que la Providence a sagement mêlé dans la vie le plaisir et la douleur, pour que l’homme ne s’a
mais ce n’était qu’une statue inanimée qui attendait le souffle de la vie . Minerve voulut aider Prométhée à achever son ouv
favorable à cette nouvelle prière, et lorsque le temps de quitter la vie fut arrivé pour eux : Même instant, même sort à
Pâris, fils de Priam, roi des Troyens, fut persécuté pendant toute sa vie , lui et les siens, pour avoir donné à Vénus le pr
rt de la médecine, fut aussi foudroyé par Jupiter pour avoir rendu la vie à Glaucus, fils de Minos, et à Hippolyte, fils de
t pas s’éteindre. Les poëtes ont fait de ce flambeau un emblème de la vie que les générations humaines se transmettent dans
sa faute, et, tout plein de fureur, Du même javelot il veut s’ôter la vie . L’Aurore et les Destins arrêtent cette envie. Ce
iter et de Thémis. Ces trois sœurs présidaient à la naissance et à la vie des hommes. La plus jeune d’entre elles, Clotho,
d’une montagne, une lourde pierre qui retombe toujours. Quelle fut sa vie et quel était son crime ? Sisyphe, fils d’Éole et
ce pénible et inutile travail qui semble une image des misères de la vie . Salmonée. A côté de Sisyphe on voyait Salm
tes cher à l’enfance, celui-là même qui fit, dit-il, deux parts de sa vie , dont il passa L’une à dormir et l’autre à ne ri
le poëme de Virgile le récit de ce combat. Les dernières années de la vie d’Hercule sont moins glorieuses ; les faiblesses
avec la mère l’enfant qui devait lui ravir un jour la couronne et la vie , Acrisius exposa Danaé et son fils aux flots de l
’amitié avec Pirithoüs, roi des Lapithes, il reprit avec ce prince sa vie aventureuse. Il se trouva avec lui dans la guerre
re bouillante. Médée les laissa bouillir, et ne rendit à Pélias ni la vie ni la jeunesse. Ce crime fut inutile : Acaste mon
t s’enfuit sur un char attelé de dragons ailés. Jason mena depuis une vie errante et misérable. Médée lui avait prédit qu’i
t possesseur du trône des fils d’Œdipe. Il défendit, sous peine de la vie , d’ensevelir le corps de Polynice. La pieuse Anti
a sœur, et prit pour femme Hermione, fille d’Hélène et de Ménélas. Sa vie fut longue et son règne paisible. Il avait réuni
intenant, pour mettre un terme à cette fantasmagorie qu’un appelle la vie de l’humanité. Alors il prendra la forme d’un che
on leur commandait des exercices violents qui mettaient souvent leur vie en péril. Ceux qui pouvaient supporter ces terrib
suma alors un tison auquel était attachée l’existence de son fils. La vie du jeune héros s’éteignit lorsque le tison fatal
17 (1823) Mythologie des dames
es exercices des beaux arts : ce séjour invitait à suivre ce genre de vie . Les terrasses des jardins, ornées de superbes st
e : par-tout où ils voyaient le mouvement, ces peuples supposaient la vie . Les phénomènes de l’air, tels que les vents, le
écume de la mer, près de l’île de Cypre. A peine avait-elle essayé la vie que Zéphyre la porta dans cette île. Les Saisons,
; mais sa structure extraordinaire fut la cause du peu de durée de sa vie . Apollon, dieu de la lumière et des beaux arts, b
in à ce sujet, je vous perdrais sans retour : je vous perdrais, et la vie me deviendrait insupportable. » Vains discours !
t les grâces du corps, et dans tous les arts qui font le charme de la vie . Le premier, il fit entendre la douce poésie aux
s plantes, et pénétra ces secrets qui composent l’art de prolonger la vie des hommes. Il fut le conducteur des Muses ; et a
oyen du sang de la Gorgone, que Minerve lui avait donné, il rendit la vie à Capanée, à Lycurgue, roi de Mémée, à Ériphyle,
laire fontaine, écouter ses chansons. Jusque-là, ils avaient mené une vie sauvage et brutale ; ils ne savaient que conduire
ntôt Apollon montra à tous ces bergers les arts qui peuvent rendre la vie agréable. Il chantait les fleurs dont le Printemp
es prairies. Il apprit ainsi aux bergers quels sont les charmes de la vie champêtre, quand on sait goûter ce que la simple
oublié de demander une jeunesse éternelle. Il devint si vieux, que la vie lui fut insupportable, et que l’Aurore, à sa priè
a faute ; et, tout plein de fureur, Du même javelot il veut s’ôter la vie . L’Aurore et les Destins arrêtent cette envie. Ce
et astre, des dieux la plus brillante image, Qui dispense les ans, la vie et les couleurs, Enfante les moissons, mûrit l’or
t la foudre comme le maître des dieux ; elle prolongeait à son gré la vie des hommes, et en les dirigeant dans leurs action
le N’est qu’une vaine image et qu’une froide argile. Le souffle de la vie est le bienfait des dieux : Prométhée osera, dans
les serpents dans ses mains et les étouffa. Cette circonstance de la vie d’Hercule faisait le sujet d’un des plus beaux ta
u’il eut tué ce monstre, Eurysthée lui commanda de lui amener tout en vie la biche aux pieds d’airain. Le sanglier d’Éryman
eur qui dessèche son corps33. Les Euménides, que l’on distingue dans vie groupe horrible placé à la porte des Enfers, étai
amp des soupirs, où résident les ames blessées cruellement pendant la vie des traits de l’Amour, ou qui périrent en proie à
réside au moment de la naissance ; Lachésis file les événements de la vie  ; et Atropos, la plus âgée, en coupe le fil. Elle
e amusement, Ont suivi ces guerriers sur cet heureux rivage, Et de la vie encore ils embrassent l’image. Du tranquille bonh
mémoire ; Et ceux qui, de nos arts utiles inventeurs, Ont défriché la vie et cultivé les mœurs37. Énée rencontre son père
18 (1815) Leçons élémentaires sur la mythologie
rtus, comme la Fidélité, la Concorde, etc., et même les misères de la vie , comme la Pauvreté, la Fièvre, etc. Ces Divinités
ières, étoient trois, Clotho, Lachesis et Atropos ; elles filoient la vie des hommes. La première tenoit la quenouille, la
la noire Envie Agitant ses serpens affreux, Pour ternir l’éclat de ma vie , Sort de son antre ténébreux. L’Avarice lui sert
e un œil mourant qu’il referme soudain. (Racine.) Esculape rendit la vie à Hyppolite, et Diane le transporta en Italie. Th
mitié qu’ils eurent toujours l’un pour l’autre. Castor ayant perdu la vie dans un duel, Pollux fut si touché de sa mort, qu
près de périr par la fureur des flots, Sait trouver dans leur sein la vie et le repos, Un dauphin, traversant les plaines d
lui perce le cœur, et son ame ravie, En achevant ce coup abandonne la vie . Polinice frappé, pousse un cri dans les airs, Et
en sa place ; ils se disputèrent long-temps la gloire de se sauver la vie . Iphigénie, sœur d Oreste, étoit Prêtresse de Dia
changés en arbres, après qu’ils eurent joui d’une longue et heureuse vie . Pygmalion. D. Qu’étoit Pygmalion ? R. Pyg
s de l’homme auquel le sort les a réunis, et embellir les jours de sa vie , elles ont la plus grande influence sur les desti
emier âge leur est confié ! et quels charmes ne répandent pas dans la vie ces femmes estimables, dont l’esprit orné réunit
bonne heure un bon fond, et des provisions utiles pour le soir de la vie , c’est-à-dire, pour le temps de la vieillesse. (L
Rien n’est si propre que l’amitié à semer de fleurs les routes de la vie , et à nous faire goûter les charmes de l’existenc
ante ? R. On doit le regarder comme l’action la plus importante de la vie . De ce choix, bien ou mal fait, dépend le bonheur
tuels, tout ce qui peut embellir l’existence et faire le charme de la vie . Une estime réciproque et bien méritée environner
e. Il est beau d’imposer silence à la malignité de la censure par une vie intègre, de faire taire l’envie par des mœurs pur
tout genre ; la perte de l’estime, de la fortune, de la santé, de la vie même : tels sont le plus souvent les tristes frui
19 (1847) Nouvelle mythologie du jeune âge
qui inventaient des choses pour les commodités et les agrémens de la vie qui savaient la conserver ou la prolonger. C’est
os peines, Ni le prix tardif de nos vœux. Mais, pour le bonheur de la vie , C’était peu que tant de faveurs : Trésors bien p
Le ciel, par la révolution continuelle de ses mouvemens, mesure notre vie , et nous fait connaître la durée de toutes choses
lé de ses honneurs, de sa puissance, le fils de Latone trouva dans la vie champêtre et paisible le bonheur qu’il cherchait
squ’il les abandonne, parce que la chaleur de cet astre donne seul la vie aux productions de la nature. Esculape Ap
il fut regardé et honoré comme le dieu de la médecine. Ayant rendu la vie au malheureux Hippolite par la force et la bonté
l fallut l’emmailloter et le bercer comme un enfant Dans cet état, la vie lui étant insupportable, il souhaita de pouvoir m
iterait. Cumane, comme la plupart des mortels, attachait du prix à la vie  ; elle pria le dieu de lui accorder autant d’anné
cheur et les grâces de la jeunesse pendant tout le cours de sa longue vie , si elle voulait répondre à ses soupirs ; mais Cu
pour remplir le nombre des grains de sable qui était la mesure de sa vie , elle avait encore trois ans à vivre dans la lang
u désespoir de cette perte irréparable, défendirent, sous peine de la vie , de prononcer jamais le nom d’Erostrate : cette d
dieu, avec sa verge d’or, n’eût rompu les liens qui attachaient à la vie . On croyait de plus que c’était par le moyen de c
, qu’elle la persécuta jusqu’à la faire mourir. Jupiter lui rendit la vie , et lui donna l’immortalité en faveur de l’Amour.
tourne le fuseau, Atropos, avec le ciseau fatal, tranche le fil de la vie . Mais un fil ne peut suffire pour tous les mortel
s exécutèrent ce barbare commandement ; la seule Hypermestre sauva la vie à Lyncée. Elle s’enfuit du côté de Larisse tandis
 J.-C. Cette nymphe était sans doute une belle personne qui aimait la vie champêtre, et faisait son unique occupation de la
Lève sur nous son sceptre ensanglanté, Ouvre l’abîme où disparaît la vie  ; D’un bras de fer courbe le front des rois, Tien
te et révérée chez les anciens, qui croyaient que les événemens de la vie des hommes étaient son ouvrage, et qu’elle dispen
nsait à son gré les honneurs, les richesses et les autres biens de la vie . Elle les donne en effet, ou les ôte selon son ca
travers les rochers et le mit en pièces. Esculape lui ayant rendit la vie , Diane le transporta en Italie, et lui donna le n
son frère mort et n’ayant pu obtenir de Jupiter qu’il le rendît à la vie , demanda comme une grâce de lui faire part de son
près de périr par la fureur des flots, Sait trouver dans leur sein la vie et le repos. Un dauphin, traversant les plaines d
pagne de ses malheurs ; mais des chagrins domestiques remplirent leur vie d’amertume : Sémélé fut consumée de la foudre ; I
ion, se retira avec sa femme parmi les Illyriens, où ils menèrent une vie triste et obscure ; les dieux, touchés enfin de l
20 (1855) Della interpretazione de’ miti e simboli eterodossi per lo intendimento della mitologia pp. 3-62
ma invece adulto e virile, educato nella scuola dello stesso Dio per vie tutte misteriose ed arcane. Nè poteva, come vanno
acoli dell’elettricismo, che lanciandosi di regione in regione per le vie dell’alto ingenera la folgore, e nel rapidissimo
iunone per la Luna ; poichè il sole con il suo corso apparente per le vie del cielo compie l’anno, e la Luna con le sue riv
le cose per sè stesso, non ha d’uopo de’virili, onde generare per le vie ordinarie. Per Saturno poi si è inteso colui, che
nde il pianeta Mercurio percorre, come è noto dall’astronomia, per le vie del cielo, gli fè dare una tale attribuzione. 26.
e antiche medaglie assisa su di un carro trasportata da pavoni per le vie dell’aria. Da questo del pari fu indotto, quando
ne μελπη canto, indicavasi lo insinuarsi de’melodiosi concenti per le vie più secrete del cuore. Per tersicore dal verbo τε
ce tra le rappacificate abitazioni, essa libera si vede camminare per vie sicure. Di letiforo sangue verrà rimescolato tutt
21 (1874) La mitologia greca e romana. Volume I « Parte I. Delle divinità superiori o di prim’ ordine — XIX. La Dea Triforme cioè Luna in Cielo, Diana in Terra ed Ecate nell’Inferno » pp. 115-122
che essa sotto la forma di una avvenente e giovane Dea percorresse le vie del Cielo in un carro d’argento o d’avorio tirato
sepolcri e pei trivii ; spingeva i cani ad urlare orribilmente per le vie , e proteggeva le maliarde e le streghe nei loro i
22 (1874) La mitologia greca e romana. Volume I « Parte I. Delle divinità superiori o di prim’ ordine — XXVIII. Le regioni infernali » pp. 195-202
è superiore a tutti gli antichi e ai moderni. I Pagani sapevano molte vie per andare all’Inferno ; ma ne rammentavano princ
a, ed è la seguente : ….« Spento il giorno, e d’ombra « Ricoperte le vie dell’Oceàno, « Toccò la nave i gelidi confini, « 
23 (1861) Corso di mitologia, o, Storia delle divinità e degli eroi del paganesimo: Per la spiegazione dei classici e dei monumenti di belle arti (3e éd.) « Appendice. » pp. -386
rrori della idolatria appo i popoli più noti dell’antichità ; istoria vie più tenebrosa per la lontananza dei tempi ai qual
trice : non si perdona nè a sesso nè ad età ; le pubbliche piazze, le vie , le campagne, e persino i luoghi più deserti, si
24 (1855) Compendio della mitologia pe’ giovanetti. Parte I pp. -389
solo, ma coll’ opera eziandio, in ogni mio frangente, tenne tutte le vie per giovarmi. Di che con questa mia dedicatoria i
etto janus quasi Eanus (ab eundo), perchè era il soprintendente delle vie  : ma Ovidio (1) vuole che fu così detto a ianuis,
Sole. Così il Chiabrera(1) : Febo s’infiamma, e rimenando il giorno, Vie più la terra incende. Ed il Boccaccio(2) : Sicco
qual nome, egli dice, fu dato al Sole, perchè liberamentepercorre le vie del cielo. Ma Fulgenzio(2) il vuole così detto, p
ede vicino, forse simboleggia quelle occulte malizie e quelle coperte vie , per le quali questo nume conduce agl’illeciti gu
tro immenso scavato nel fianco di una rupe, a cui si andava per cento vie e cento porte, dalle quali cento voci uscivano in
etri dell’erme de’ Termini che spesso si trovavano ne’ campi e per le vie (6). Numa istituì le feste del dio Termine dette
he aveala veduta cogli occhi proprii seder regina, quando per occulte vie gettavasi sotterra per congiungere le sue acque c
i coturni ed i cani. Le concesse pure di presedere alla caccia, alle vie ed a’parti. Quindi ella riuscì abilissima a tirar
l’invocavano sotto il suo nome greco. Finalmente Diana presedeva alle vie , ed era come ispettrice e custode de’porti(7) ; e
e’porti(7) ; e per ciò il simulacro di lei era collocato in capo alle vie ed anche avanti gli usci delle case. Ciò si scorg
dell’eroe. Or dopo qualche tempo accadde che Deianira per conciliarsi vie più l’amore dello sposo, gli mandò per Lica, di l
25 (1874) La mitologia greca e romana. Volume I « Parte I. Delle divinità superiori o di prim’ ordine — X. Cerere dea delle biade e Proserpina sua figlia » pp. 48-54
o da neri cavalli guidati e spinti precipitosamente da Plutone per le vie sotterranee verso le regioni infernali. Corse sub
26 (1874) La mitologia greca e romana. Volume II « Parte IV. Le Apoteòsi — LXIX. Di alcune Divinità più proprie del culto romano » pp. 500-505
’anno nel mese di marzo i sacerdoti del Dio Marte li portavano per le vie della città cantando e saltando secondo il rito.
27 (1861) Corso di mitologia, o, Storia delle divinità e degli eroi del paganesimo: Per la spiegazione dei classici e dei monumenti di belle arti (3e éd.) « Della mitologia in generale. » pp. 17-359
prese a proteggere qual simbolo della sua vanità regale. 90. Giunone vie più sdeguata contro Io la consegnò alle Furie (23
mano inesperta, deviano il corso ; ed ora salendo troppo alto per le vie del cielo fanno temere lassù inevitabile incendio
roteggeva le piazze dei pubblici mercati ; Vialis, perchè tutelava le vie o le strade, ove sorgeva per lo più in forma di p
ii dal latino sallare, perchè celebrandone le feste, ballavano per le vie , e recavano attorno altrettanti piccoli scudi tut
o. 326. V’erano inclusive i Lari preposti alle strade, ai trivj, alle vie , ai campi, ai navigli ; e sui luoghi stessi ricev
negli equorei chiostri Ben mille orridi mostri, E spontaneo tentò le vie segrete, D’onde rostrato abete, Ritorno aver seco
ottiero del quale, volgendosi alquanto a tal vista, esorta palpitando vie più i suoi, chiamandoli a nome. Ma essi, animati
28 (1874) La mitologia greca e romana. Volume I « Parte I. Delle divinità superiori o di prim’ ordine — XVII. Apollo considerato come Dio del Sole, degli Arcieri e della Medicina » pp. 92-103
to di guidare con mano ferma e sicura quattro focosi destrieri per le vie del firmamento, e circondato da dodici avvenenti
29 (1836) Mitologia o Esposizione delle favole
oi tesi nervi di una morta testudine. Le statue che si ponevano sulle vie a guisa di termini erano dette Mercurii dai Roman
essa a fiamme con tutta la reggia. Ne paga di ciò Medea, per isfogare vie più il suo furore scannò atrocemente sotto agli o
dromaca vedova di Ettore. Gli altri tutti sparsi per le case e per le vie , uccidendo, predando, incendiando ridussero quell
30 (1874) Ristretto analitico del dizionario della favola. Volume I pp. -332
aire de celle qui expire et le prélude d’une autre qui va naître — La vie est séminaire de la mort : la mort est la nourric
tre — La vie est séminaire de la mort : la mort est la nourrice de la vie . Frèdol — Le monde de la mer. Ma le scienze c
detronizzarlo, lo fece uccidere a tradimento in una delle più deserte vie di Atene. Minos, volendo vendicare la morte del f
l dolore e con le chiome disciolte, ballando e gridando, corse per le vie empiendo di compassione quanti la videro. Taluno
e mitologica, che Ercole, ancora giovanetto, andando a diporto per le vie di Sparta, passò dinanzi la casa d’Ipocoonte, ed
ras qui me voudra venger. Voulez-vous, malgrè lui, prendre soin de sa vie  ? Armez, avec vos Grecs, tous ceux qui m’ont suiv
désirs Et retarde le cours de ses derniers soupirs. Prét à rendre la vie , il en câche le reste ; Et sa mort au vainqueur e
ui perce le coeur, et son âme ravie En achevant ce coup, abandonne la vie . Polynice frappè pousse un cri dans les airs, Et
trade di Roma, e fu detto che le anime dei morti si agirassero per le vie della città. I Romani, spaventati da siffatti pro
immi, e generosi sproni M’aggiunse di lanciarmi innanzi a tutti Nelle vie del valore, onde de’miei Padri la stirpe non macc
ia la città ; Compitales, quelli che presiedevano alle crociere delle vie  ; Viales, quelli delle strade ; Rurales, quelli d
, perchè si mettevano ordinariamente le loro statue agli angoli delle vie . Giano, secondo riferisce il cronista Macrobio, e
31 (1880) Lezioni di mitologia
za nella Biblioteca Universitaria e passeggiando talora con voi nelle vie di cotesta veramente italiana città, al mio cuore
riveriti e colti. » Oltre l’esser nei capistrada delle città, nelle vie maestre, nei circhi, negli stadj, si vedevano pur
via, nè temi il mare? Scorron solo le navi il mare; i tori Premon le vie dell’Oceano? e come Avrai qui cibo? sei tu forse
i, Niobe, se altera della propria sorte Non eri. In mezzo alle tebane vie , Ripiena il petto di furor presago. Manto scorrea
o della morte il Fato. Ahi: trionfo miglior fora una donna Per quelle vie che incatenato scorse Giugurta. Avresti, o Febo,
ol nome di Parrasio s’onorava Apollo in Arcadia; Agieo fu detto dalle vie , e così lo nomina Orazio in un’Ode, di cui vi ho
suoi fratelli estinti, e palma a palma Batte: d’alte querele empie le vie , Cangia l’aurato ammanto in veste negra. Quando l
nome alla pietra che n’era comunemente la materia. Oltre l’additarsi vie maggiormente con questo vaso rovesciato l’azione
e son morti. Ma poi ch’ei vide ch’io non mi partiva, Disse: Per altre vie , per altri porti Verrai a piaggia, non qui: per p
32 (1831) Mitologia ad uso della gioventù pp. -
e attaccò Prometeo sul monte Caucaso. Le statue che si ponevano su le vie a guisa di termini or con tre teste ed or con qua
essa a fiamme con tutta la reggia. Nè paga di ciò Medea per isfogare vie più il suo furore uccise essa stessa colle propri
romaca vedova di Ettore. Gli altri tutti sparsi per le case e per le vie , uccidendo, predando, incendiando, ridussero quel
33 (1897) Mitologia classica illustrata
appunto dal suo autore, il nome di Euemerismo. — Altri poi per altre vie cercarono un a soluzione soddisfacente. Alcuni pe
ta o anche da due addossate, che si collocavano nei crocicchi e nelle vie principali in omaggio del Dio e a indicazione del
egnatamente si avevano per sacri a Giano quegli archi che erano nelle vie o nei crocicchi più frequentati e avevano due o p
o Icaro nel labirinto. Ma egli non sgomentatosi pensò sfuggire per le vie aeree, e fabbricate delle ali di penne, le adattò
34 (1824) Breve corso di mitologia elementare corredato di note per uso de’ collegi della capitale, e del regno pp. 3-248
tte in grazia di poter condurre per un sol giorno il suo carro per le vie del Cielo. Tal dimanda fece tremare Apollo, che s
egnente altri due gli servirono di colezione. Ulisse che per tutte le vie trovava mezzi per salvarsi, tenne a bada il Ciclo
35 (1874) La mitologia greca e romana. Volume II « Parte III. Semidei, indigeti ed eroi — XLVI. Giasone e Medea » pp. 342-489
ndo, un altro ne divelsi ; « Ed altro sangue usciane : onde confuso «  Vie più rimasi ; e nel mio cor diversi « Pensier vol
36 (1806) Corso di mitologia, utilissimo agli amatori della poesia, pittura, scultura, etc. Tomo II pp. 3-387
è stette molto a trovare occasioni di far prova del suo valore. Sulle vie d’Epidauro s’abbattè in Perifete, creduto figlio
E perchè essi col decorso del tempo si tumulavano lungo le pubbliche vie  ; però i Penati furono anche chiamati Viali(d). S
37 (1806) Corso di mitologia, utilissimo agli amatori della poesia, pittura, scultura, etc. Tomo I pp. 3-423
io (e), in tale occasione si faceva anche girare da’ sacerdoti per le vie di Roma con grande pompa la sacra Pietra, detta M
simi Giuochi, egli prese il padre suo salle spalle, e lo portò per le vie d’Olimpia in mezzo alla folla de’ Greci, che spar
38 (1841) Mitologia iconologica pp. -243
, a tutto potere si diè a persuaderla, e seco menandola per incognite vie la condusse finalmente dal suo Re, e così divenne
39 (1855) The Age of Fable; or, Stories of Gods and Heroes
beautiful maiden whose hair was her chief glory, but as she dared to vie in beauty with Minerva, the goddess deprived her
red against the gods, lie prostrate; Salmoneus, also, who presumed to vie with Jupiter, and built a bridge of brass over wh
40 (1842) Heathen mythology
is of an immense thickness; and the whole appearance is one which may vie in frightfulness with any deity or demon of this
41 (1898) Classic myths in english literature
nce been a maiden whose hair was her chief glory; but as she dared to vie in beauty with Minerva, the goddess deprived her
red against the gods, lie prostrate; Salmoneus, also, who presumed to vie with Jupiter, and built a bridge of brass over wh
42 (1832) A catechism of mythology
plains of pleasures lay. The verdant fields with those of heav’n may vie , With ether vested, and a purple sky: The blissfu
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