rceau touche à l’Eternité ; Quand rien n’était encor, enseveli dans l’
ombre
De cet abîme sombre, Ton germe y
ure du corps, semblable à celle du Bouc. O Pan ! lorsqu’à l’
ombre
des bois Ton léger chalumeau s’anime sous tes doi
yte, Citoyenne d’Épidaure. — ***27 Souvent tu viens chercher l’
ombre
de cet ormeau, Ces bois sont les témoins de ta ga
On délibère encore, et le jour qui s’enfuit Abandonne le monde aux
ombres
de la nuit. Ce Dieu consolateur que les Romains a
e auguste rive ; Votre bruyant aspect pourrait effaroucher Une
ombre
dolente et plaintive Qu’une autre ombre re
effaroucher Une ombre dolente et plaintive Qu’une autre
ombre
revient chercher. Bourdic 45. Sur D*** qui ne
rrou bruyant ne fait frémir l’oreille. Mais au fond de la grotte, à l’
ombre
d’un vieux dais, Sous le double contour de ses ri
a verdure et les fleurs, Tantôt triste, pensive et s’enfonçant dans l’
ombre
, Elle suit effrayée, un bois lugubre et sombre. D
erdure Sur la forêt, qu’il tapisse en volant. Des arbres verts déjà l’
ombre
incertaine Fond sur Paris et s’étend vers la plai
êt meurt, avec lui sans nombre Expirent les sujets que protégeait son
ombre
; Pleurez, jeunes beautés, pleurez les arbrisseau
la froideur exile, S’envoler par essaim dans un plus doux asile. Les
ombres
vers Caron poussent leur faible voix, Mais le dur
tombeaux ont leur culte. O vous, parens pieux, Apaisez en ces jours l’
ombre
de vos aïeux. Apportez à leur cendre une légère o
es brins épais de l’humble violette ; Voilà tout ce qu’il faut : leur
ombre
est satisfaite. Je ne vous défends pas de plus ri
lli la cendre. Voici, voici le jour, où j’ai promis de rendre A cette
ombre
sacrée, objet de ma douleur, D’un deuil renouvelé
leil au fond des antres sombres Avait du haut des Cieux précipité les
ombres
; Quand la chaste Diane à travers les forêts
Dans un sallon pavé de marbre Respire-t-on un air plus frais, Qu’à l’
ombre
incertaine d’un arbre Cher aux Déesses des forêts
iadème Que l’erreur prend pour un bandeau. Pour elle la nuit est sans
ombre
, Et le cœur même le plus sombre A son œil ne peut
De sa noirceur impénétrable Obscurcit encor l’Univers : A travers les
ombres
errantes, Du jour les lumières naissantes Se bris
De leurs célèbres bagatelles Le monde encor est occupé. La mort, de l’
ombre
de ses ailes, N’a point encore enveloppé Leurs ch
bruyant fendant l’espace sombre, Il observe le crime enseveli dans l’
ombre
: Le jour, il veille assis sur les palais des roi
j’ai moins d’un ennemi ; La mort de Séleucus m’a vengée à demi ; Son
ombre
en attendant Rodogune et son frère, Peut déjà de
Dans un bois, où des ifs la funèbre verdure Joint le deuil de son
ombre
au deuil de la froidure, S’enfonce un chemin creu
rouver, dans les demeures sombres, Le palais de Pluton et la cité des
ombres
. On y voit toutefois cent portes au dehors Ouvert
rateurs et clients, dans ce monde nouveau, Trouvent près de Minos une
ombre
du barreau ; Et de la cour encor cherchant la vai
ent le Ciel, sur un char d’ébène, après le coucher du Soleil. Les
ombres
du haut des montagnes, Se répandent sur les cotea
ce trône argenté. De ses yeux part un sillon de lumière, Qui perce l’
ombre
, et marque sa carrière. Un voile obscur, enflé pa
e lugubres cyprès, de sinistres rameaux Noircissent le bûcher de leur
ombre
épaissie ; L’armure s’y dépose, et d’une onde att
mentable, L’œil verrait jusqu’au fond l’abîme redoutable ; Et, dans l’
ombre
éternel envoyant ses clartés, Le jour éblouirait
plus noirs tourbillons. En vain l’affreux Cacus lance ses feux dans l’
ombre
; A travers l’incendie, à travers la nuit sombre,
ns jaunira le gazon, A l’heure où les troupeaux goûtent le frais de l’
ombre
, Je guiderai tes pas vers une grotte sombre Où so
: Cyrène le prévient, y conduit Aristée, Le place loin du jour dans l’
ombre
de ces lieux, Se couvre d’un nuage, et se dérobe
Aurore A ceux de Vesper, Et de l’onde More Aux eaux de l’Ister. Mais,
Ombre
chérie ! Un tribut d’honneurs Rend-il à la vie L’
le. Luce 143. Priam aux pieds d’Achille. L’horison se couvrait des
ombres
de la nuit, L’infortuné vieillard qu’un Dieu même
r dans ces retraites sombres ? Que vois-je ? mon aspect épouvante les
ombres
! Que de gémissemens ! que de cris douloureux ! «
ayés dérobe cette tête. Oh, ma mère ! épargnez votre malheureux fils.
Ombre
d’Agamemnon, sois sensible à mes cris ; J’implore
d’Agamemnon, sois sensible à mes cris ; J’implore ton secours, chère
ombre
de mon père ; Viens défendre ton fils des fureurs
le malheur d’un fils faussement accusé, Pour apaiser mon sang et mon
ombre
plaintive, Dis-lui qu’avec douceur il traite sa c
olyte. Bientôt l’infortunée expire dans ses bras. Elle croit voir son
ombre
attachée à ses pas ; Des songes pleins d’horreur
, et sous ses voûtes sombres La lumière du jour troublant la paix des
ombres
, A fait pâlir d’effroi le noir tyran des morts. C
Il reconnaît trop tard son crime qu’il expie. Autonoë, dit-il, par l’
ombre
d’Actéon, Au fils de votre sœur faites grace… A c
ues Un laurier embrassant ses autels domestiques, Les couvrait de son
ombre
: en ces lieux révérés, Hécube et ses enfans ense
chère ! Il s’efforce trois fois de l’embrasser… hélas ! Trois fois l’
ombre
légère échappe de ses bras. Non loin de là se
oursuit le flot qui murmure et s’enfuit. Tel Neptune se plaint dans l’
ombre
de la nuit, Quand la rame docile, à la main qui l
-moi dans les demeures sombres, J’irai de mon supplice épouvanter les
Ombres
. Viens, je te suis. Voltaire 168. Tantale,
mens que jadis tu fis à ton amante. Ainsi l’on voit, paissant à l’
ombre
des ormeaux, Un cerf saisi d’effroi, fuir à perte
e ; Les deux amans ensemble auront cessé de vivre. Cruelle nuit ! ton
ombre
a fermé pour toujours Les yeux d’une beauté digne
L’amant, à ce doux nom, soulève avec effort Ses yeux déjà chargés des
ombres
de la mort, La voit, soupire, et meurt, content d
nos juge aux Enfers tous les pâles humains ; Ah ! combien frémira son
ombre
épouvantée, Lorsqu’il verra sa fille, à ses yeux
lâches aïeux, va tu n’es que trop digne. Mais tu me fuis en vain, mon
ombre
te suivra. Tremble, ingrat, je mourrai ; mais ma
e la Mort ses noirs enchantemens Vont troubler le repos des
Ombres
: Les Mânes effrayés quittent leurs monumens ; L’
enfans, à nos yeux, font revivre leur mère. Aimable et digne épouse !
ombre
fidèle et chère ! Elle respire encore au cœur de
nveloppe les airs, Et son sceptre de plomb pèse sur l’Univers. Quelle
ombre
impénétrable, et quel calme immobile ! La Nature
Je reverrai Castor, et mon Père et les Dieux. Pollux, Castor et les
Ombres
. Pollux. Rassurez-vous, habitans fort
paix que vous donnez C’est ici des héros la demeure tranquille. Chère
Ombre
, paraissez. Castor. Chère Ombre, paraissez.O mo
héros la demeure tranquille. Chère Ombre, paraissez. Castor. Chère
Ombre
, paraissez.O mon frère ! est-ce vous ? O momens d
s dans les bocages sombres ; Des mères, des héros, aujourd’hui vaines
Ombres
, Des vierges que l’hymen attendait aux autels, De
rphée en vain l’appelle, en vain la suit encore, Il n’embrasse qu’une
ombre
; et l’horrible Nocher De ces bords désormais lui
r quels sons, par quels pleurs fléchir le Dieu des morts ? Déjà cette
ombre
froide arrive aux sombres bords. Près du Strymon
ne troublait jamais le cristal de ses flots, Et des chênes voisins l’
ombre
fraîche et sacrée, Aux rayons du Soleil en défend
ple, il brûle, étonné de lui-même, Et prête un corps, hêlas ! à cette
ombre
qu’il aime. Avidement penché vers ces bords trop
nalé sa victoire. A l’heure où le soleil, au milieu de son cours, Des
ombres
dans les champs rétrécit les contours, Dans les d
ronné de pins et de cyprès, Est chéri de Diane, hôtesse des forêts. L’
ombre
du bois recèle une grotte sacrée. La nature, qui
glisse entre des fleurs. Des arbres non plantés l’abritaient de leur
ombre
. L’œil de ses sables d’or aurait compté le nombre
franchis des ravins, des rocs infréquentés. Il me poursuit, déjà son
ombre
me menace. J’entends à pas pressés ses pieds suiv
ers les royaumes sombres, Que ne puis-je t’y suivre, errante avec les
ombres
? De nos tendres amours j’irais t’entretenir ; Là
os tendres amours j’irais t’entretenir ; Là, je suivrais tes pas, mon
ombre
voltigeante Sans cesse irait chercher ton image c
ux sur leurs pôles assis… …………………………… Déjà les vallons Voyaient l’
ombre
en croissant tomber du haut des monts. Les Dieux
ui sur les rives sombres Des pavots de son sceptre endort les tristes
ombres
, Dans le dernier sommeil suspendant mes ennuis, Y
mps que je meure, Que je termine enfin ma plainte et mes revers : Mon
ombre
va chercher du repos aux Enfers. Sophocle. — La
: Montons sur ces rochers sauvages ; Allons revoir ces paysages Que l’
ombre
du soir embellit. Ici des champs où la culture Et
elle se réveille et court au rivage. Le jour n’est pas encore levé.)
Ombre
en pleurs, gémissante voix, Quel sort annoncez-v
La terreur qu’enfantait la nuit, S’évanouit avec son
ombre
. Et les airs, et les eaux, tout sourit à mon cœu
rocher. La nuit même d’un fils ne peut la détacher ; Son oreille de l’
ombre
écoute le silence, Ou, si Morphée endort sa tendr
e de mes bras, devenus mes rameaux ; Qu’il croisse, en se jouant, à l’
ombre
des lotos ; Qu’il apprenne mon nom ; qu’il plaign
bouclier d’Argos ou l’œil ardent du jour, Nous vengeâmes du moins ces
ombres
malheureuses. Mais vous, Troyens, fuyez ces caver
ord ; De vos brûlantes froidures, Sécher ces feuilles impures, Dont l’
ombre
donne la mort. Rousseau 222. Chimère. El
ccens de la voix, Le son des chalumeaux ou celui des haut-bois. Cette
ombre
, destinée à de plus noirs offices, Cache aux yeux
ois si sauvage et si sombre, Laissent à ces Démons son horreur et son
ombre
, Et le Druide craint, en abordant ces lieux, D’y
amant de Laure. Par un heureux enchantement, On croit encore voir son
ombre
, Chercher sur cette rive sombre L’objet cruel de
r cette rive sombre L’objet cruel de son tourment… Mais bientôt cette
ombre
tranquille, Nous peint les Cieux dans son cristal
Furies Et les trois gueules de leur Chien, Allaient livrer ma chétive
Ombre
Aux trois juges du séjour sombre, D’où ne revient
une de corne, l’autre d’ivoire ; c’est par celle-ci que sortaient les
ombres
fortunées. Elysée antique. Les prés délicie
ils furent épris, Dans ce séjour de paix offrent aux yeux surpris Des
ombres
retraçant les scènes de la guerre : Ici, des jave
vé les mœurs. Virgile. — Lefranc 241. Elysée poétique. Quelles
ombres
majestueuses Errant au fond de ces vallons, Sur d
re d’Ausonie, Rend des sons plus majestueux. Je veux vous suivre,
Ombres
charmantes, Ah ! j’envie un sort aussi doux… Déjà
présence, Tous les forfaits, enfans de la licence, S’abîmeront dans l’
ombre
ensevelis ; Du haut du Ciel nous reverrons descen
et ces platanes sombres, Qu’habitent la fraîcheur, le silence et les
ombres
. Dans le Monde animé, qui ne sent tes faveurs ! L
au loin mugir les orages du monde ; Sur les bords d’une eau vive, à l’
ombre
des berceaux, Il dit en bénissant sa retraite pro
mieux goûter la tendre humanité… L’Aurore s’embellit de la fuite des
Ombres
; Le plus riant matin naît des nuits les plus som
s langueurs ; Elle est de tous ses pas la compagne fidelle, Et dans l’
ombre
il se plait à gémir avec elle ; Ses maux furent m
ppellent de la nuit les heures paresseuses ! La nuit vient, et dans l’
ombre
, excités par l’amour, Ses yeux restent ouverts po
it : Son trouble, par degrés, s’accroît avec la nuit. Tout se taît, t’
ombre
augmente, elle respire à peine : Elle écoute… un
e touchante ; Et dans un soir d’été, quand la nuit indolente Mêle une
ombre
douteuse aux feux mourans du jour, Le voyageur se
r, Croit voir, en approchant du coteau romantique, S’élever de Nina l’
ombre
, mélancolique. Le silence, la nuit, ce simple mon
ecueille ces leçons : dans la nuit des orages, Garde-toi de céder aux
ombres
de la peur. Si l’espérance luit à travers les nua
e d’une vieille femme, en habit lugubre, parcourant les villes dans l’
ombre
de la nuit, et les infectant de son venin mortel.
, l’asile d’un bois sombre, La fraîcheur du matin jointe à celle de l’
ombre
, Le cristal d’un ruisseau qui rajeunit les prés,
l’instant de ces Royaumes sombres Le plus cruel Tyran de l’Empire des
Ombres
. Il vient, le Fanatisme est son horrible nom : En
es assassiner. Déjà l’ordre du Prince a proscrit l’hérétique ; Dans l’
ombre
de la nuit par-tout le fanatique Doit prendre sur
ris du dernier naufrage de mon culte. Entrez, me dit-il, venez voir l’
ombre
d’une religion gardée par l’ombre d’un empereur.
te. Entrez, me dit-il, venez voir l’ombre d’une religion gardée par l’
ombre
d’un empereur. » III Il poussa la porte, qu
le était misérablement délabrée. Ce n’était plus une barque, mais une
ombre
, une idée, un fantôme de barque, et cependant ell
e vieille barque à peine assez solide pour porter de loin en loin une
ombre
de poëte ! Il ne tient à rien que je ne vous donn
d, l’abbé Delille fit la traversée. Quand Virgile vit débarquer cette
ombre
poudrée, sautillant et portant un laurier sur sa
s. « Les derniers passagers furent les membres du Caveau. Ces grosses
ombres
pansues donnèrent à la barque le coup de grâce. L
t-il, tout ce qui reste de la religion de mes ancêtres, moins que des
ombres
, des fantômes d’ombres ; car deux fois la mort a
de la religion de mes ancêtres, moins que des ombres, des fantômes d’
ombres
; car deux fois la mort a passé sur ces tristes i
ils à ces athées qui ont toujours à la bouche le nom de Dieu ; mais l’
ombre
était rentrée sous terre sans attendre ma réponse
nt au fond de l’Asie ; ils rasent son temple, ce symbole d’unité, à l’
ombre
duquel ont prospéré les tribus. Et pourquoi cette
les Grecs ne regardèrent l’Enfer que comme un grand trou noir où les
ombres
s’agitaient insensibles, une sorte de dortoir des
bunal suprême. Auparavant, il avait pour seule fonction de mordre les
ombres
qui tentaient de s’évader ; il partagea avec les
taient fermées avec une clef d’or . Je ne voudrais pas contrister les
ombres
pieuses de MM. de Maistre, de Bonald et de Châtea
es anciens, et dont les oracles sont infaillibles, la conscience. A l’
ombre
de l’autel domestique, l’homme se serait étiolé.
ns malheureusement pas le temps de résoudre. Mânes. Mânes (voir
Ombres
). Le culte des Mânes était l’adoration des ancêtr
urs joies et leurs souffrances et ne les quittaient pas plus que leur
ombre
. Quand la mort avait rompu cette mystérieuse unio
aient, les mariages étaient interdits. Il ne fallait pas troubler les
ombres
dans leur repas mystérieux. Après la fête des mor
claquer votre pouce contre vos doigts, vous prévenez la rencontre des
ombres
frêles. Trois fois vous purifiez vos mains dans l
s. » Neuf fois, sans retourner la tête, vous répétez cette légende. L’
ombre
, sûre de n’être point vue, est censée vous suivre
cueillir l’offrande. Vous faites de nouvelles ablutions, vous priez l’
ombre
de s’en aller, de quitter votre logis. Et quand v
tion du tribunal redoutable. C’est lui qui agite l’urne, qui cite les
ombres
muettes, qui interroge les consciences coupables.
tique, le Nestor de la magistrature, le Nestor de l’Académie, etc.
Ombres
. (Voir Mânes.) Il est clair que ce terme, pris
ront peut-être tentées, dans un mouvement de zèle pieux, de rayer les
ombres
de leur vocabulaire. Elles auraient tort : car no
é, mais tout le moyen âge, a cru aux fantômes. La Bible nous montre l’
ombre
de Samuel évoquée par une pythonisse, et l’Église
paritions. D’ailleurs, quand les païens auraient seuls ajouté foi aux
ombres
, on n’est pas païen pour emprunter un mot à leur
eur langue religieuse. Chacun sent bien que, quand on lui parle, de l’
ombre
d’un défunt, c’est de son âme qu’il s’agit, et no
celui dans lequel Homère fait descendre les dieux. Ce nuage, c’est l’
ombre
. Son ombre vers mon lit a paru se baisser, dit
lequel Homère fait descendre les dieux. Ce nuage, c’est l’ombre. Son
ombre
vers mon lit a paru se baisser, dit Racine, dan
ssences et des entités, les poëtes verront toujours des images et des
ombres
, qu’ils soient païens comme Virgile ou janséniste
r l’âme, s’avise de la chanter en vers ; il faudra qu’il en fasse une
ombre
lumineuse, qu’il lui donne des ailes, une robe bl
qu’il se résigne à n’être lu que des théologiens, ses confrères. Les
ombres
ont joué un grand rôle sur tous les théâtres du m
ons des boîtes à surprise, qu’on n’ose guère ouvrir qu’à l’Opéra. Une
ombre
classique fameuse est celle de Ninus, dans la Sém
en Angleterre, le poursuivait dans ses rêves. Il lui semblait qu’une
ombre
manquait à sa gloire et à celle du théâtre frança
il ne l’était à un auteur français d’en évoquer un seul. « Je défie l’
ombre
de Ninus, écrit-il à un ami, d’avoir l’air plus o
l. « Je défie l’ombre de Ninus, écrit-il à un ami, d’avoir l’air plus
ombre
que moi. Je crois que la peur m’a encore maigri.
s une soirée seulement ! Les philosophes, ses amis, se moquent de son
ombre
, il s’en moque avec eux en famille. Ce n’est pas
Il réforme tout en même temps : le plan, le style et les décors. — L’
ombre
ne sera plus vêtue de noir, je veux qu’elle soit
arcasmes de Frédéric et ses justes critiques ; il fallut avouer que l’
ombre
n’était qu’un accessoire, qu’on pouvait s’en pass
ver Ninus de cet affront mortel, auquel il ne survivrait pas. Car une
ombre
parodiée est une ombre perdue. Voilà ce qu’une mé
t mortel, auquel il ne survivrait pas. Car une ombre parodiée est une
ombre
perdue. Voilà ce qu’une méchante innovation drama
tout innover. Il en avait moins coûté à Eschyle de faire apparaître l’
ombre
de Darius ; mais les Athéniens d’Athènes étaient
tateurs qui font sortir très-subtilement de leurs gobelets de petites
ombres
de salon fort amusantes, qui parlent, écrivent, f
NS. — Ovide, Métam., liv. VII. NARCISSE. — Ovide, Métam., liv. III.
OMBRES
. — Lisez l’Odyssée (liv. II) et l’Énéide (liv. VI
rceau touche à l’Eternité ; Quand rien n’étoit encor, enseveli dans l’
ombre
De cet abîme sombre, Ton germe y
ure du corps, semblable à celle du Bouc. O Pan ! lorsqu’à l’
ombre
des bois Ton léger chalumeau s’anime sous tes doi
e, Citoyenne d’Epidaure. — *** 27 Souvent tu viens chercher l’
ombre
de cet ormeau, Ces bois sont les témoins de ta ga
rive ; Votre bruyant aspect pourroit effaroucher Une
ombre
dolente et plaintive Qu’une autre
Une ombre dolente et plaintive Qu’une autre
ombre
revient chercher. Bourdic 47. Sur D***. Qui
nt frémir l’oreille Mais au fond de la Grotte, en un lieu retiré, A l’
ombre
d’un vieux dais, de rideaux entouré S’élève un li
a verdure et les fleurs, Tantôt triste, pensive et s’enfonçant dans l’
ombre
, Elle suit effrayée, un bois lugubre et sombre. D
erdure Sur la forêt, qu’il tapisse en volant. Des arbres verts déjà l’
ombre
incertaine Fond sur Paris et s’étend vers la plai
êt meurt, avec lui sans nombre Expirent les sujets que protégeoit son
ombre
; Pleurez, jeunes Beautés, pleurez les arbrisseau
la froideur exile, S’envoler par essain dans un plus doux asile. Les
ombres
vers Caron poussent leur foible voix, Mais le dur
lli la cendre. Voici, voici le jour, où j’ai promis de rendre A cette
Ombre
sacrée, objet de ma douleur, D’un deuil renouvelé
leil au fond des antres sombres Avoit du haut des Cieux précipité les
ombres
; Quand la chaste Diane à travers les forêts
r-tout étend ses voiles sombres, Et l’aurore demain, en dissipant les
ombres
, Ramènera le jour, où le sage a Mit son trône nai
Dans un sallon pavé de marbre Respire-t-on un air plus frais, Qu’à l’
ombre
incertaine d’un arbre Cher aux Déesses des forêts
iadème Que l’erreur prend pour un bandeau. Pour elle la nuit est sans
ombre
, Et le cœur même le plus sombre A son œil ne peut
De sa noirceur impénétrable Obscurcit encor l’Univers : A travers les
ombres
errantes, Du jour les lumières naissantes Se bris
De leurs célèbres bagatelles Le monde encor est occupé. La mort, de l’
ombre
de ses ailes, N’a point encore enveloppé Leurs ch
j’ai moins d’un ennemi ; La mort de Séleucus m’a vengée à demi ; Son
ombre
en attendant Rodogune et son frère, Peut déjà de
d dans les régions sombres, Incertains où trouver la cour du Roi des
ombres
. La ville a mille accès ; mille chemins ouverts Y
nt le Ciel, sur un char d’ébène, après le coucher du Soleil. Les
ombres
du haut des montagnes, Se répandent sur les côtea
ce trône argenté. De ses yeux part un sillon de lumière, Qui perce l’
ombre
, et marque sa carrière. Un voile obscur, enflé pa
e lugubres cyprès, de sinistres rameaux Noircissent le bûcher de leur
ombre
épaissie ; L’armure s’y dépose, et d’une onde att
ns jaunira le gazon, A l’heure où les troupeaux goûtent le frais de l’
ombre
, Je guiderai tes pas vers une grotte sombre Où so
: Cyrène le prévient, y conduit Aristée, Le place loin du jour dans l’
ombre
de ces lieux, Se couvre d’un nuage, et se dérobe
urore A ceux de Vesper, Et de l’onde More Aux eaux de l’Ister. Mais,
Ombre
chérie ! Un tribut d’honneurs Rend-il à la vie L’
r dans ces retraites sombres ? Que vois-je ? mon aspect épouvante les
ombres
! Que de gémissemens ! que de cris douloureux ! «
ayés dérobe cette tête. Oh, ma mère ! épargnez votre malheureux fils.
Ombre
d’Agamemnon, sois sensible à mes cris ; J’implore
d’Agamemnon, sois sensible à mes cris ; J’implore ton secours, chère
ombre
de mon père ; Viens défendre ton fils des fureurs
le malheur d’un fils faussement accusé, Pour appaiser mon sang et mon
ombre
plaintive, Dis-lui qu’avec douceur il traite sa c
olyte. Bientôt l’infortunée expire dans ses bras. Elle croit voir son
ombre
attachée à ses pas ; Des songes pleins d’horreur
; Il reconnoît trop tard le crime qu’il expie. Autonoë, dit-il, par l’
ombre
d’Actéon, Epargnez votre sang. La Ménade à ce nom
chère ! Il s’efforce trois fois de l’embrasser… hélas ! Trois fois l’
ombre
légère échappe de ses bras. Non loin de là s
oursuit le flot qui murmure et s’enfuit. Tel Neptune se plaint dans l’
ombre
de la nuit, Quand la rame docile, à la main qui l
-moi dans les demeures sombres, J’irai de mon supplice épouvanter les
Ombres
. Viens, je te suis. Voltaire 168. Tantale,
ens que jadis tu fis à ton amante. Ainsi l’on voit, paissant à l’
ombre
des ormeaux, Un cerf saisi d’effroi, fuir à perte
rne les gonds sans bruit, sort, et demi-voilée, Seule, au milieu de l’
ombre
, arrive au mausolée. Amour l’enhardissoit. Mais v
’amant, à ce doux nom, soulève avec effort Ses yeux déjà couverts des
ombres
de la mort, La voit, soupire, et meurt content de
nos juge aux Enfers tous les pâles humains ; Ah ! combien frémira son
ombre
épouvantée, Lorsqu’il verra sa fille, à ses yeux
lâches aïeux, va tu n’es que trop digne. Mais tu me fuis envain, mon
ombre
te suivra. Tremble, ingrat, je mourrai ; mais ma
de la Mort ses noirs enchantemens Vont troubler le repos des
Ombres
: Les mânes effrayés quittent leurs moens ; L’air
u. Oui, du fond des royaumes sombres, Il est vrai que les pâles
Ombres
Remontent, pour quelques instans ; Et de tristes
enfans, à nos yeux, font revivre leur mère. Aimable et digne Epouse !
Ombre
fidelle et chère ! Elle respire encore au cœur de
nveloppe les airs, Et son sceptre de plomb pèse sur l’Univers. Quelle
ombre
impénétrable, et quel calme immobile. ! La Nature
everrai Castor, et mon Père et les Dieux195. Pollux, Castor et les
Ombres
. Pollux. Rassurez-vous, Habit
paix que vous donnez C’est ici des Héros la demeure tranquille. Chère
Ombre
, paraissez. Castor.
s dans les bocages sombres ; Des mères, des héros, aujourd’hui vaines
Ombres
, Des vierges que l’hymen attendoit aux autels, De
Orphée envain l’appelle, envain la suit encore, Il n’embrasse qu’une
ombre
; et l’horrible Nocher De ces bords désormais lui
r quels sons, par quels pleurs fléchir le Dieu des morts ? Déjà cette
ombre
froide arrive aux sombres bords. Près du Strymon
ne troubloit jamais îe crystal de ses flots, Et des chênes voisins l’
ombre
fraîche et sacrée, Aux rayons du Soleil en défend
ple, il brûle, étonné de lui-même, Et prête un corps, hêlas ! à cette
ombre
qu’il aime. Avidement penché vers ces bords trop
des forêts. Au moment où l’été désole la Nature, Phébus resserroit l’
ombre
et brûlait la verdure, Actéon, hors d’haleine, ap
ouvons aujourd’hui replier nos filets, Et, contens du butin, goûter l’
ombre
et le frais. Les toiles aussitôt à sa voix se dét
glisser à peine, Et nourrit sur ses bords, plantés d’arbres divers, L’
ombre
des peupliers, des saules demi-verts. Je mets un
e franchis des ravins, des rocs infréquentés. Il me suit, et déjà son
ombre
me menace. J’entends à pas pressés ses pieds suiv
ers les Royaumes sombres, Que ne puis-je t’y suivre, errante avec les
Ombres
? De nos tendres amours j’irois t’entretenir ; Là
os tendres amours j’irois t’entretenir ; Là, je suivrois tes pas, mon
Ombre
voltigeante Sans cesse iroit chercher ton image c
ieux sur leurs pôles assis… ………………………………… Déjà les vallons Voyoient l’
ombre
en croissant tomber du haut des monts. Les Dieux
ui sur les rives sombres Des pavots de son sceptre endort les tristes
ombres
, Dans le dernier sommeil suspendant mes ennuis, Y
mps que je meure, Que je termine enfin ma plainte et mes revers : Mon
ombre
va chercher du repos aux Enfers. Sophocle. — La
: Montons sur ces rochers sauvages ; Allons revoir ces paysages Que l’
ombre
du soir embellit., Ici des champs où la culture E
ez-moi le jour… Oh ! je ne puis survivre à ma douleur mortelle… Chère
ombre
… je te suis dans la nuit éternelle, Reçois mon am
substance, dans l’air, s’exhale et s’évapore ; Elle n’est plus qu’une
ombre
, et sa voix vit encore. En pierre, les Destins tr
oin d’un fils encore à la mamelle, Et qu’il croisse en jouant, sous l’
ombre
maternelle ; Otez-le de mes bras, aujourd’hui mes
ord ; De vos brûlantes froidures, Sécher ces feuilles impures, Dont l’
ombre
donne la mort. Rousseau 228. Chimère. El
ccens de la voix, Le son des chalumeaux ou celui des haut-bois. Cette
ombre
, destinée à de plus noirs offices, Cache aux yeux
ois si sauvage et si sombre, Laissent à ces Démons son horreur et son
ombre
, Et le Druide craint, en abordant ces lieux, D’y
amant de Laure. Par un heureux enchantement, On croit encore voir son
ombre
, Chercher sur cette rive sombre L’objet cruel de
r cette rive sombre L’objet cruel de son tourment… Mais bientôt cette
ombre
tranquille, Nous peint les Cieux dans son crystal
Furies Et les trois gueules de leur Chien, Alloient livrer ma chétive
Ombre
Aux trois juges du séjour sombre, D’où ne revient
phée est à leur tête, et sa robe flottante Le rend plus vénérable aux
Ombres
qu’il enchante ; Il accorde, il marie aux accens
rre et l’amour des combats. Quelques-uns sur des prés, et sous l’
ombre
des hêtres, Amusent leurs loisirs par des repas c
nt couronné. Virgile. — Lefranc 254. Elysée Poétique. Quelles
ombres
majestueuses Errant au fond de ces vallons, Sur d
e d’Ausonie, Rend des sons plus majestueux. Je veux vous suivre,
Ombres
charmante, Ah ! j’envie un sort aussi doux… Déjà
présence, Tous les forfaits, enfans de la licence, S’abymeront dans l’
ombre
ensevelis ; Du haut du Ciel nous reverrons descen
et ces platanes sombres, Qu’habitent la fraîcheur, le silence et les
ombres
. Dans le Monde animé, qui ne sent tes faveurs ! L
des rochers. Le laurier, le jasmin, s’arrondissant en voûtes, De leur
ombre
odorante embellissoient les routes. C’étoit un gr
au loin mugir les orages du monde ; Sur les bords d’une eau vive, à l’
ombre
des berceaux, Il dit en bénissant sa retraite pro
t mieux goûter la tendre humanité L’Aurore s’embellit de la fuite des
Ombres
; Le plus riant matin naît des nuits les plus som
s langueurs ; Elle est de tous ses pas la compagne fidelle, Et dans l’
ombre
il se plait à gémir avec elle ; Ses maux furent m
En apprenant à les connoître ; Profanant les sacrés liens, Que dans l’
ombre
, son ame vile, En fasse un instrument servile Pou
ecueille ces leçons : dans la nuit des orages, Garde-toi de céder aux
ombres
de la peur. Si l’espérance luit à travers les nua
e d’une vieille femme, en habit lugubre, parcourant les villes dans l’
ombre
de la nuit, et les infectant de son venin mortel.
, l’asile d’un bois sombre, La fraîcheur du matin jointe à celle de l’
ombre
, Le crystal d’un ruisseau qui rajeunit les prés,
l’instant de ces Royaumes sombres Le plus cruel Tyran de l’Empire des
Ombres
. Il vient, le Fanatisme est son horrible nom : En
es assassiner. Déjà l’ordre du Prince a proscrit l’hérétique ; Dans l’
ombre
de la nuit par-tout le fanatique Doit prendre sur
s] Rousseau. Cantate VII. 180. [Table des matières] Beauharnois. A l’
ombre
de Dorat. 181. [Table des matières] De Schosne.
ne chaste et pure, etc.]. 276. [Table des matières] Beauharnois. A l’
ombre
de Dorat. 277. [Table des matières] Cérutti. Ode
renforcent leur haleine : Tout ce qu’il vient de voir lui semble une
ombre
vaine. Il appelle Vénus, fait retentir les bois,
. Cependant Psyché connut bientôt l’ennui de la solitude. Lorsque les
ombres
de la Nuit couvrirent ce séjour enchanté, elle ép
ns d’inquiétude sur son sort : elle avait cru reconnaître, malgré les
ombres
de la Nuit, que son époux n’avait rien de semblab
mète : il jouait de la flûte, et tous les autres bergers venaient à l’
ombre
des ormeaux, sur le bord d’une claire fontaine, é
s dans les bocages sombres ; Des mères, des héros, aujourd’hui vaines
ombres
, Des vierges que l’Hymen attendait aux autels, De
rphée en vain l’appelle, en vain la suit encore, Il n’embrasse qu’une
ombre
; et l’horrible nocher De ces bords pour jamais l
r quels sons, par quels pleurs fléchir le dieu des morts ? Déjà cette
ombre
froide arrive aux sombres bords. Près du Strymon
nçait des sons articulés au lever de l’Aurore, et qui le soir, dans l’
ombre
, rendait des sons lugubres. Tithon obtint de Jupi
uronne de pins et de cyprès Est chéri de Diane, hôtesse des forêts. L’
ombre
du bois recèle une grotte sacrée : La nature, qui
deux flambeaux de poix et de bitume, Lui prêtent leurs clartés dans l’
ombre
de la nuit ; Et quand le jour succède à l’ombre q
leurs clartés dans l’ombre de la nuit ; Et quand le jour succède à l’
ombre
qui s’enfuit, Redemandant sa fille au lever de l’
plus grand caractère il couronne la tête. Superbe et s’entourant de l’
ombre
des cheveux ; S élève et s aplanit le front majes
amentable, L’œil verrait jusqu’au fond l’abyme redoutable ; Et dans l’
ombre
éternelle envoyant ses clartés, Le jour éblouirai
plus noirs tourbillons. En vain l’affreux Cacus lance ses feux dans l’
ombre
; A travers l’incendie, à travers la nuit sombre,
ère qui habitait le séjour des ames heureuses. L’entrée du séjour des
ombres
était dans une caverne près de laquelle s’élevait
eux l’empire de l’univers, il eut pour son lot le triste royaume des
Ombres
, et tous les lieux qui s’étendent sous la Terre.
le couronne à l’entour D’un rideau de verdure impénétrable au jour. L’
ombre
donne au gazon une fraîcheur plus vive : Un étern
s, Et moissonne, à l’envi des nymphes de son âge, La violette née à l’
ombre
du bocage, Pluton la voit ; presse d’un amoureux
il arrivé qu’il épouse cette nymphe, et l’établit reine du séjour des
Ombres
. Lorsque nous avons étudié l’histoire de Cérès, n
s Enfers : mais lorsque Cérès voulut retirer Proserpine du séjour des
Ombres
, il se trouva que cette fille chérie, en se prome
livré aux supplices de l’affreux Tartare. On dit que le monarque des
Ombres
, épris des charmes de la nymphe Leucé, la transpo
ans leur voyage au milieu des Champs-Élysées. Des vergers odorants l’
ombre
voluptueuse, Les prés délicieux et les bocages fr
ils furent épris, Dans ce séjour de paix offrent aux yeux surpris Des
ombres
retraçant les scènes de la guerre. Ici, des javel
ché la vie et cultivé les mœurs37. Énée rencontre son père parmi ces
ombres
heureuses. Le vieillard, aimé des dieux, annonce
irs sourcils de cheveux se couronne, « Et, comme un bois touffu, leur
ombre
m’environne. « Si des poils hérissés couvrent mes
ux ; Mais son amour aussitôt l’y ramène. Jeune insensé ! tu suis une
ombre
vaine, Ce qui n’est point, ce qui n’est rien de s
mbeaux ont leur culte. O vous, parents pieux ! Apaisez en ces jours l’
ombre
de vos aïeux. Apportez à leur cendre une légère o
es brins épars de l’humble violette ; Voilà tout ce qu’il faut : leur
ombre
est satisfaite. Je ne vous défends pas de plus ri
nt germé sur un sol durci par les glaçons, Solitude sans fruits, sans
ombre
, sans verdure, Est un vallon désert, ou la pâle F
ets. Un tourbillon de vent la porte en Thessalie : Elle arrive dans l’
ombre
au palais de l’impie. Le sommeil sur ses yeux épa
Dans un salon pavé de marbre, Respire-t’on un air plus frais, Qu’à l’
ombre
incertaine d’un arbre Cher aux déesses des forêts
é aux méchants. Les Champs élysées étoient un lieu de délices, ou les
ombres
de ceux, qui avoient bien vécu, jouissoient d’un
es lauriers les poisons de sa bouche ; Le jour blesse ses yeux dans l’
ombre
étincelants : Triste amante des morts, elle hait
la Pâleur et la Mort. Leur ministère ne se-borne point à châtier les
ombres
criminelles : souvent elles volent au séjour des
t frémir l’oreille. Mais au fond de la grotte, en un lien retiré, A l’
ombre
d’un vieux dais, de rideaux, entouré, S’élève un
Qu’appelle-t-on Manes ? R. Les anciens donnoient le nom de Manes à l’
ombre
, à l’ame d’un mort, Ainsi, l’on dit que Polixène
s connoître le Léthé. R. Le Léthé se nomme aussi fleuve d’Oubli. Les
ombres
étoient obligées de boire de ses eaux, dont la pr
s ? R. C’étoit Caron, fils de l’Érèbe et de la Nuit ; il passoit les
ombres
dans une barque pour une pièce de monnoie ; de là
bruyant, fendant l’espace sombre, Il observe le crime enseveli dans l’
ombre
; Le jour, il veille assis sur les palais des roi
es lauriers les poisons de sa bouche ; Le jour blesse ses yeux dans l’
ombre
étincelant ; Triste amante des morts, elle hait l
ts jaunira le gazon, A l’heure où les troupeaux goûtent le frais de l’
ombre
, Je guiderai tes pas vers une grotte sombre Où so
. Cyrène le prévient, y conduit Aristée, Le place loin du jour dans l’
ombre
de ces lieux, Se couvre d’un nuage, et se dérobe
s dans les bocages sombres ; Des mères, des héros, aujourd’hui vaines
ombres
, Des vierges que l’hymen attendoit aux autels, Le
Orphée en vain l’appelle, en vain la suit encore Il n’embrasse qu’une
ombre
; et l’horrible rocher De ces bords désormais lui
r quels sons, par quels pleurs fléchir le dieu des morts ? Déjà cette
ombre
froide arrive aux sombres bords. Près du Strymon
Cocyte et les rivages sombres, Et s’est montré vivant aux infernales
ombre
; Mais qu’il n’a pu sortir de ce triste séjour, E
e malheur d’un fils faussement accusé, » Pour apaiser mon sang et mon
ombre
plaintive, » Dis-lui qu’avec douceur il traite sa
moi dans les demeures sombres ; J’irai de mon supplice épouvanter les
ombres
; Viens, je te suis. ( Voltaire.) D. Achevez le
erriers, et de ses antres sombres Une élite intrépide ose habiter les
ombres
. Un île, Ténédos est ton antique nom, S’élève au
mers jetant ses vapeurs sombres Avec ses noirs habits et ses muettes
ombres
, Elle embrasse le monde ; et ses lugubres mains D
gea contre nous, Aux Grecs impatients ouvre enfin la barrière. Dans l’
ombre
de la nuit la machine guerrière Rend cet affreux
r dans ces retraites sombres ? Que vois-je ? mon aspect épouvante les
ombres
! Que de gémissements ! que de cris douloureux !
yés dérobe cette tête. Oh ! ma mère ! épargnez votre malheureux fils.
Ombre
d’Agamemnon, sois sensible à mes cris ; J’implore
d’Agamemnon, sois sensible à mes cris ; J’implore ton secours, chère
ombre
de mon père ; Viens défendre ton fils des fureurs
davre d’Hector. Priam aux pieds d’Achille. L’horizon se couvroit des
ombres
de la nuit, L’infortuné vieillard qu’un dieu même
ques Un laurier embrassant ses autels domestiques Les couvroit de son
ombre
; en ces lieux révérés, Hécube et ses enfants ens
oursuit le flot qui murmure et s’enfuit. Tel Neptune se plaint dans l’
ombre
de la nuit, Quand la rame docile à la main qui la
pouse étoit absente. Il revint à la ville, et la chercha vainement. L’
ombre
de Créuse lui apparut, et lui révéla que Cybèle l
ibut à ta reine offre un sang qu’elle abhorre : » C’est ainsi que mon
ombre
exige qu’on l’honore. » Sors de ma cendre, sors,
mois de juin comme au mois de décembre, Ayant pour tout laquais leur
ombre
seulement, La république a bien affaire
lieux, de l’auteur de mes jours. J’ai déposé la cendre, et qu’à cette
ombre
chère J’ai dressé de mes mains un autel funéraire
voir les fleurs ; il soupire et s’écrie : Salut, objet sacré ! salut,
ombre
chérie ! Je puis donc voir encor ton pieux monume
ds, Instruisit les échos à redire la plainte Que Phébus adressoit à l’
ombre
d’Hyacinthe. Gresset. Contraint de se soustrair
ers que celui de retenir pendant cent ans, sur les bords du Styx, les
ombres
de ceux qui n’avoient point été inhumés. Diane ét
nds tes aîles, ton caducée, Vole et va t’ouvrir les enfers. Cherche l’
ombre
de Roquelaure ; D’un ami qui le pleure encore C’é
Il se plaît sous ce frais ombrage : L’avenir est pour lui sans
ombre
et sans nuage. Quinault. Prothée avoit une conn
r sceptre un bident. Son royaume est communément appelé le séjour des
ombres
ou des morts : Là, règne en an morne silence Ce
anche d’arbre se redresser dès qu’il croyoit en approcher. Toutes les
ombres
condamnés à habiter le Tartare étoient la proie d
s. Rousseau. En arrivant aux enfers, les ames, appelées communément
Ombres
ou Mânes, trouvoient Caron, vieillard dur et infl
i voulez passer, venez, Mânes errans. Venez, avancez, tristes
Ombres
; Payez le tribut que je prends, Ou retou
uche de leurs morts. Quand les corps n’avoient pas été inhumés, leurs
ombres
erroient cent ans sur le rivage, avant que Caron
ses et amères. Le fleuve Léthé est le même que le fleuve d’Oubli. Les
ombres
étoient obligées de boire de son eau, et aussi-tô
que le Sort le nomma seulement pour aider Minos et Eaque à juger les
ombres
. Personne n’étoit dispensé de paroître devant ces
erts, Sur des gazons de fleurs toujours couverts. Parmi les jeux, ces
Ombres
fortunées Coulent en paix leurs saintes destinées
du Tems creusa les voûtes sombres D’un antre noir, séjour des tristes
ombres
, Où l’œil du monde est sans cesse éclipsé, Et que
u Pan lui-même, au bruit de nos chansons. Danser au milieu d’eux, à l’
ombre
des buissons ? Rousseau. L’Echo, qui répète leu
Cocyte et les rivages sombres, Et s’est montré vivant aux infernales
ombres
; Mais qu’il n’a pu sortir de ce triste séjour, E
connoître la volonté des dieux. La plupart des poëtes évoquent même l’
ombre
de Laïus, et en tirent cette réponse : Un grand
tombe dans des accès de fureur, pendant lesquels il s’imagine voir l’
ombre
de sa mère accompagnée de Furies : Mais quelle é
la mort ses noirs enchantemens Vont troubler le repos des
ombres
; Les mânes effrayés quittent leurs monumens : L’
re, 61 Olympien, (Jupiter) une-des sept merveilles du monde, ibid.
Ombres
, jugées aux enfers, 106 — Elles boivent de l’eau
esse senno ed accorgimento, e che tutti gli altri vagassero a modo di
ombre
. Alla Dea delle arti attribuivasi ancora l’invenz
tituita Euridice, che mosse a pietà gl’infernali ministri e fece alle
ombre
dimenticare le proprie pene ; ed allora fu che le
la svanire per sempre dagli occhi suoi e ritornare al soggiorno delle
ombre
. Allora squallido, per sette giorni(1), senz’altr
ri tenebrosi, che parevan la via dell’inferno, ed ove si evocavano le
ombre
de’morti. Quivi egli evocò l’ombra di Euridice ;
loghi de’ morti di Luciano si ritrova spesso occupato a trattar colle
ombre
e con Caronte ; ed in essi si lagna che neppure d
ndurre le anime de’ defonti a Plutone, e farla da duce e scorta delle
ombre
. Omero(1) descrive Mercurio che conduce all’infer
i, e che coll’aurea sua verga, a guisa di pastore, si mena innanzi le
ombre
leggiere de’ trapassati (levem turbam, ειδωλα καμ
o Luciano, così detto per vedersi spesso nell’inferno a trattar colle
ombre
, di cui era il conduttore. Enodio, Viale (ab εν,
più che tre ore. Ma dopo siffatto tempo ricondotto Protesilao fra le
ombre
da Mercurio, Laodamia ne morì di dolore. Poco tem
che a quella scossa non si aprisse la terra e nel tristo regno delle
ombre
penetrasse la chiara luce del giorno. E questa su
ve folta nebbia esala dalla Stigia palude. Per quella via scendono le
ombre
di fresco uscite de’corpi che sono stati sepolti.
lore ed il Verno signoreggiano que’luoghi incolti, pe’quali errano le
ombre
de’morti che ignorano la strada che mena alla fer
el suo seno, così quel luogo, Ie anime di ogni paese. Quivi errano le
ombre
esangui, che son tutte dedite ad occupazioni simi
che il circondavano, spaventoso, era una delle porte del regno delle
ombre
; come ancora una spelonca di spaventosa profondi
os è mestieri passar l’Acheronte, comechè generalmente si dica che le
Ombre
debban passare il fiume Slige su di una barca gui
ell’inferno, per impedirne l’entrata a’ vivi, e l’uscita a’ morti. Le
ombre
però di quelli, i cui cadaveri eran rimasti insep
una selva all’ingresso dell’Inferno. Traghettata la Stigia palude, le
Ombre
debbono subire un rigoroso giudizio della lor vit
ecide in caso di oscurità e di dubbio. Dopo la loro sentenza vanno le
ombre
al luogo de’ tormenti o nel soggiorno de’giusti.
dotorosi vagiti de’ bambini morti sul nascere ; nel secondo, eran le
ombre
di quelli che per falsi delitti apposti, furono i
ove consultavasi un famoso oracolo che si dava coll’evocazione delle
ombre
de’morti mediante le arti della negromanzia ; e c
onda, e lo Stige che con nove giri l’Erebo circonda, impediscono alle
ombre
l’uscita dall’inferno. Il Cocito era formato dall
e leggiero, privo di sangue, di carne e di ossa (1). Da Omero queste
ombre
chiamansi simulacri o idoli (βροτων ειδωλα καμοντ
βροτων ειδωλα καμοντων), cioè corpi vani ed ombratili, e da Virgilio,
ombre
tenui e simulacri. E quel che i Greci chiamarono
il corpo, l’anima e l’ombra o fantasma ; e fu antica credenza che le
ombre
de’ morti erano placate e pacifiche, quando i lor
fanciullo Glaucia affermò Stazio (4). Finsero inoltre i poeti che le
ombre
scendevano all’inferno con quella forma che avean
llo (3) dice che intorno agli oscuri laghi del Tartaro la turba delle
Ombre
era pallida, colle guance scarne e co’ capelli br
’ capelli bruciati dalla fiamma del rogo. Oltre a ciò si finse che le
ombre
de’ morti nell’inferno si radunavano chi al foro
one, e chi si occupava nelle arti professate in vita. Presso Omero le
ombre
trattano le cause al tribunale di Minos, ed Arion
la caccia delle fiere. Forse gli Dei Mani (Manes) erano diversi dalle
ombre
de’ morti, intendendo alcuni per Dei Mani una man
sacrificii, sebbene altri sotto questo nome intendano le anime ovvero
ombre
de’morti ; percui vediamo agli Dei Mani, o sia al
nime ovvero ombre de’morti ; percui vediamo agli Dei Mani, o sia alle
ombre
de’morti, dedicati i sepolcrali monumenti. Second
pesso si adopera a significare l’inferno ch’è il luogo, ove stanno le
ombre
o i Mani ; come pure i sepolcri stessi e le cener
tre gole, fa echeggiare quelle orrende bolge e riempie di spavento le
ombre
esangui (2). Omero(3) fa parola di questo mostro
e cose, le pene de’malvagi nell’inferno, i beati Elisii de’giusti, le
ombre
de’morti, ed altre simili finzioni, tutte erano s
ολις, urbs), città dell’Egitto. Verdeggianti prati eran la sede delle
ombre
, secondo Omero ; or questi non erano che un luogo
a Parca, che chiama Plutone sommo arbitro della notte e signore delle
ombre
, pel quale le Parche si affaticano a filare i lor
giudice dell’inferno ; e Stazio il descrive nell’atto di giudicare le
ombre
senza misericordia di alcuno, circondato dalle Fu
chiamavasi Plutone, come Dio delle purificazioni che facevansi per le
ombre
de’ morti nel mese di Febbraio dagli antichi Roma
silenziosi regni dell’Erebo, ed ebbe col marito diviso l’impero sulle
ombre
de’ morti. Quindi Enea, dovendo mettere il piede
ana Proserpina vuol dir morire. E dallo stesso poeta si rileva che le
ombre
uscite dell’inferno doveano ritornarvi nel tempo
o porta una borsa di cuojo : allorchè poi è incaricato di condurre le
ombre
de’ morti all’inferno, gli si dà una semplice bac
ttarlo. Appena che Mercurio armato della sua verga, aveva condotte le
ombre
novelle alla riva di questo fiume, Caronte figlio
a nella ripa opposta. Questo rigido barcajuolo poteva ricevere quello
ombre
soltanto, che avevano avuto gli onori della sepol
Questi abitava in un antro, e vegliava eternamente per impedire alle
ombre
l’uscita. Il Tartaro, ed i Campi Elisj formavano
ano perdre la memoria del passato. Gli Elisj erano il soggiorno delle
ombre
degli Eroi, e de’ giusti. Esse passeggiavano tran
taro, detto talvolta anche Tenaro da’ poeti, ove stavano ristrette le
ombre
de’ delinquenti soggette ad una moltitudine di pe
Da tale separazione di buoni, e di cattivi si argomenta, che tutte le
ombre
erano giudicate al loro arrivo all’Inferno. Disce
chetta alla mano in segno della loro dignità. Le Furie aspettavano le
ombre
de’ condannati per soggettarle alle pene ad esse
ano, e nell’altra una sferza di serpenti, colla quale ffagellavano le
ombre
a loro consegnate. Varie erano le pene, che si so
lettere hanno bisogno del riposo, e della calma dello spirito1. Le
Ombre
. Manes erano dette dai Latini le ombre degli es
calma dello spirito1. Le Ombre. Manes erano dette dai Latini le
ombre
degli estinti, o i Genj, che assistevano ai sepol
ra di Adrasto, che stuzzicava i guerrieri della Grecia a vendicare le
ombre
de’ loro padri. Questa seconda guerra fu detta de
ola. Di là partito si recò al paese de’ Cimmerj1, per ivi invocare le
ombre
de’ morti, e consultare l’anima di Tiresia Tebano
rova molti de’ suoi amici, e gli addita Anchise sulle rive di Lete le
ombre
di quelli Eroi, che dovevano un giorno formare la
imagination a produit les Champs-Elysées, séjour mélancolique où les
ombres
silencieuses, sans inquiétudes, mais sans affecti
mort, étoit consacré à Proserpine, comme à la reine des enfers et des
ombres
. Les mortels qui pénétroient vivans dans ce lugub
la plus générale, vient de Rémus qui fut tué par son frère, et dont l’
ombre
irritée eut besoin, pour être adoucie, des fêtes
la maison, en faisant un peu de bruit avec la main, pour écarter les
ombres
qui ne se plaisent que dans les lieux silencieux
t les mains afin de les purifier, parce qu’elles avoient dispersé les
ombres
, et il rejetoit des fèves noires qu’il avoit mise
ux que des victimes noires. La Fable dit que le Mensonge recevoit les
ombres
des mains de Caron pour les conduire devant les j
orphosée en fontaine. Laodamie mourut de saisissement à l’aspect de l’
ombre
de son mari, Protésilas, qu’elle avoit ardemment
l n’aperçut Euridice que pour la voir se replonger dans le séjour des
ombres
. Ce malheureux époux se retira dans une solitude,
llianire. Dryas, Déesse de la Pudeur, fille de Faune, aimoit l’
ombre
et la solitude, elle avoit fixé sa demeure dans l
Tarquin l’Ancien, par une vieille, mystérieuse qui disparut comme une
ombre
. On enferma ces livres dans le temple de Jupiter,
di quelli coi quali gli antichi sancivano il giuramento, placavano le
ombre
degli estinti, le di cui tombe bevvero qualche vo
rivata, Non d’Ettore la suora; io serva a Dite, Rossor delle maggiori
ombre
, non scendo. — La plebe ondeggia: Agamennon grida
eggia il sangue. Sente la morte Polissena, e vede Appressar le felici
ombre
congiunte; Onde in atto pudico il corpo esangue C
l’ignavo timore dei mortali, che vi adoravano lo stesso silenzio, e l’
ombre
di divinità ignota e terribile ripiene. In questi
Qui stan tutte altere L’avite colpe, gran base di regno. Nasce fra l’
ombre
che ogni augello teme Un rivo, e pigro qual palud
r gì’ iddii ferali, e suonar gli antri Per le scosse catene, ulular l’
ombre
. Ombre di sangue. Qui, con gli occhi vedi Ciò che
ddii ferali, e suonar gli antri Per le scosse catene, ulular l’ombre.
Ombre
di sangue. Qui, con gli occhi vedi Ciò che udire
già quelle di un amante effemminato e molle, allevato fra le fresche
ombre
, e come dice Ibico, da Venere stessa nutrito di r
e di varie belve Macchiò la strage: il sole in mezzo al cielo Facea l’
ombre
minori, allor che chiama L’Ianzio giovinetto i su
risce: alfine È sorella miglior che madre, e vuole Placare le cognate
ombre
col sangue, Empiamente pietosa. Il crudo foco Ris
oria, e solo Testio starassi nella muta casa? Nè piangerete entrambi?
Ombre
fraterne. Alme recenti, i lagrimati uffìcii Senti
vostro sangue Vincitore crudele, e re superbo? Voi poca polve e nude
ombre
sarete: Io lo vedrò? pera, l’iniquo pera, E tragg
terna. Lassa! vincete, e mal vincete, o miei Fratelli: ecco vendetta,
ombre
di sangue, E poi vi seguirò. — Disse; e col volto
ava il sole In mezzo al cielo, allor che in denso bosco Cercò le note
ombre
Calisto, e tolse La faretra alle spalle, e tese i
iti, allor che stanca Per le fraterne fiamme un bosco grato Di fredde
ombre
occupò Diana: un rivo Con lento mormorio l’onda s
titi dall’oracolo, al quale nelle sciagure erano ricorsi, espiarono l’
ombre
dell’estinte, ed a Pallade fabbricarono tempio, i
uidi e regga, E spaziosa vita. Ancora a Dite Onorato sarà savio fra l’
ombre
. — Così dicendo il capo scosse, e fato Diviene il
bilanti serpi, Tesifon vibra risonante pino Acceso in Flegetonte, e l’
ombre
armate Nelle pallide tende accampa. Un’altra Volt
pareri: del richiesto nodo Qual sarà il frutto? e chi col puro sole L’
ombre
di Stige Gambiera? Piaceva Alfin questo consiglio
egni senza amore? immune Terra alcuna non sia: tragga il tuo figlio L’
ombre
stesse in trionfo: amin le triste Furie: gli Ache
roco mormorio l’aride arene. Finge dell’avo ancor gli arcani tetti, L’
ombre
fatali: sul presago volto Scorreva allora involon
usitata gioia, E già piega il crudel Caos, e vinto Dite, le trionfate
ombre
conduce Retro al suo carro. In molti giri il crin
ione nei misteri Eleusini. Nella notte, che fa maggiori le proprie
ombre
e i fantasmi della superstizione, s’ iniziavano i
consigli. Il merito di questi prestigi seguiva ancora nell’Inferno l’
ombre
dei devoti, onde la morte era principio di un mig
dai Ciclopi i fabbricati dardi, Oh Padre in me che non torcesti? ali*
ombre
Mi consegni, o crudel: da tutto il mondo Discacci
ene ai rei, Riposo ai giusti tu darai. Le colpe, Giudice te, le nuove
ombre
diranno. Ricevi col Leteo fiume le Parche Ancelle
timido pudor orna e difende, La pallida region si allegra, e stanno L’
ombre
de’ morti coronate a mensa. Rompe il silenzio del
e tocca Le piume e unisce con perpetua pace Tutto il creato. Godon l’
ombre
pie, E vigil canto nelle soglie echeggia: — Giuno
han per costume? Lasso: che invan te chiamo; e queste oscure E gelid’
ombre
invan lusingo. piume D’asprezza colme: o notti ac
ripiene di giunchi. Vi si distinguono dei pesci, ma leggerissimi come
ombre
. Sopra questo fiume vi è Caronte che rema, ed è r
rtai pregio impietosir non sanno. Mossi dal canto, simulacri lievi Ed
ombre
vane fuor che nell’aspetto, Lascian d’abisso le p
, Qual subito furor ti prese? e degno Eia dì perdon, se perdonasser l’
Ombre
! Il piò ritenne, e già presso alla luce, Immemore
isse, e sparve, eguale A fumo che si mesca in aure lievi, E lui fra l’
ombre
brancolante invano, E che molto volea dir, più no
Seguir di nuovo la rapita moglie, O piegar con qual canto i numi e l’
Ombre
? Ella già fredda sulla stigia barca Naviga. È fam
nte ragionamento altre notizie sulla maniera nella quale il Dio delle
Ombre
effigiato si vede negli antichi monumenti; quindi
Omero ce lo presenta con uno scettro alla mano, sedente in mezzo all’
ombre
, dalle quali si trattan le cause alla sua presenz
agita l’urna fatale, nella quale stanno chiuse le sorti umane; cita l’
Ombre
al suo tribunale; esamina la loro vita; indaga tu
esso deriva dalle querele e dai pianti onde riempiono le sue rive 1’
ombre
dei malvagi. Di Flegetonte sappiamo solo che vi s
l’abbraccia. Scote l’irate formidabil’onde Vener con la procella, e l’
ombre
ammassa, E in Lenno scende alla tremenda pena Acc
a dalle acque del Gange; i raggi di quest’ astro avevano scacciate le
ombre
dalla terra quando una pioggia di sangue venne a
se plaît d’en régler le pas et la cadence. Euterpe la rustique, à l’
ombre
des ormeaux, Fait retentir les bois de ses doux c
es et traîné par des colombes. Elle traversait avec la légèreté d’une
ombre
ces prairies enchantées, et ces magiques bosquets
s. Ses bords étaient couverts d’ifs qui répandaient sur ses flots une
ombre
triste et ténébreuse. Le Phlégéthon roulait des t
aire perdre la mémoire à ceux qui se désaltéraient dans son onde. Les
ombres
étaient obligées d’y boire, et elles se trouvaien
était hérissé de serpents. Il se montrait doux et caressant pour les
ombres
qui demandaient à entrer dans le noir séjour, mai
juges, Minos, Eaque et Rhadamanthe, qui ont mission d’interroger les
ombres
et de prononcer sur leur destinée. Ces trois pers
t serein ; une douce clarté illuminait cette région enchantée, et les
ombres
qui l’habitaient se promenaient à travers des bos
le malheur d’un fils faussement accusé, Pour apaiser mon sang et mon
ombre
plaintive, Dis-lui qu’avec douceur il traite sa c
e s’émut dans ses cavernes sombres Et Cerbère oublia d’épouvanter les
ombres
; Sur sa roue immobile Ixion respira, Et sensible
bras tendus vers toi déjà s’appesantissent, Et la mort, déployant son
ombre
autour de moi, M’entraîne loin du jour, hélas ! e
rphée en vain l’appelle, en vain la suit encore, Il n’embrasse qu’une
ombre
, et l’horrible nocher De ces bords désormais lui
ar quels sons, par quels pleurs fléchir le dieu des morts Déjà cette
ombre
froide arrive aux sombres bords. Près du Strymon
erre un bon ou un mauvais succès. Le montagnard croyait que ces mêmes
ombres
commandaient aux vents et aux tempêtes. Souvent,
ine. Si le vent faisait résonner les harpes des bardes, c’étaient les
ombres
qui, par ce contact léger, prédisaient la mort d’
n de ses pères, si les bardes n’avaient chanté son hymne funèbre. Les
ombres
privées de cet honneur erraient dans les brouilla
ême que tout n’y est pas pur, tout n’y est pas non plus explicable. L’
ombre
s’y mêle à la lumière. Considérée dans ce qu’elle
orts au delà du Styx [Fig. 39]. Il n’admettait dans sa barque que les
ombres
de ceux qui avaient reçu les honneurs de la sépul
a Porte des Enfers et du palais de Pluton [Fig. 40]. Il caressait les
ombres
qui entraient, et menaçait de ses aboiements et d
41]. [Fig. 40] [Fig. 41] Quand la sentence était prononcée, les
ombres
de ceux qui avaient bien vécu passaient dans les
t-à-dire Diis Manibus, aux Dieux Mânes, comme pour leur recommander l’
ombre
du mort. Les Enfers se divisaient, comme nous l’a
et le Tartare. Les Champs-Élysées étaient un séjour délicieux, où les
ombres
vertueuses jouissaient d’une félicité parfaite. I
dans son palais. Il descendit ensuite aux Enfers, pour y consulter l’
ombre
du devin Tirésias sur sa destinée. Il y apprit qu
elle anime, in quanto guidava le anime dei trapassati nel regno delle
ombre
, e in certe occasioni anche, per via di oracoli e
entenziò che per una parte dell’ anno rimanesse Adone nel regno delle
ombre
, e nel resto dell’ anno tornasse tra i vivi. Evid
iziati ai misteri Eleusini, scostandosi dalle idee popolari, circa le
ombre
de’ morti, apprendessero più sane dottrine intorn
ativamente tardi, perchè ancora è sconosciuta ad Omero. Come re delle
ombre
Ade aveva nel concetto degli antichi qualcosa di
olui che fa ricchi. 2. Appena si può dire che il misterioso Dio dell’
ombre
avesse un pubblico culto in Grecia; qualche tempi
o spazio deserto e tenebroso, dove i morti soggiornava.no in forma d’
ombre
e come in sogno; ne ancora si faceva distinzione
nè cattivi, erano obbligati a rimanere nel prato di Asfodillo, dove,
ombre
senza sostanza, conducevano un’ esistenza oscura
rive l’ andata di Ulisse nel paese dei Cimmerii e l’ evocazione dell’
ombre
e la predizione a lui fatta de’ suoi casi futuri.
asi futuri. Qui però non si parla di una discesa all’ inferno; son l’
ombre
che evocate dal sacrifizio fatto da Ulisse gli pa
morfosi di Ovidio, a proposito della venuta di Giunone al regno delle
ombre
per trarne la furia Tisifone e ottener per mezzo
di Gnido avevano eretto a Delfo. Riproduceva la visita di Ulisse all’
ombre
secondo il racconto di Omero. Ancor se ne legge l
S’ immaginava che l’ Orco avesse il suo ripostiglio, dove riponeva le
ombre
come il mietitore raccoglie il frumento mietuto n
cepivasi l’ Orco come un essere silenzioso e silenziose si dicevan l’
ombre
dei trapassati. 3. Noto è l’ episodio del decimoq
e lemures. Che gli antichi credessero alla presenza fra di loro dell’
ombre
de’ trapassati è prova la festa delle Lemurie, il
dietro sè ripetendo una certa formola di scongiuro. Si credeva che le
ombre
si fermassero a raccogliere quelle fave. Allora i
capofamiglia ripeteva più volte un’ altra formola con cui invitava le
ombre
a lasciare il suo tetto. Si attribuivano a questa
ombre a lasciare il suo tetto. Si attribuivano a questa venuta delle
ombre
le spaventose apparizioni di spettri, e altri fen
cava scongiurare il danno. Anche in altre occasioni si credeva che le
ombre
s’ aggirassero tra gli uomini, come ad es. quando
ibilla Cumana, n’ ebbe consiglio di scendere all’ Averno per veder l’
ombre
dei trapassati e saper da loro notizie del propri
les aboiements et ses morsures, empêche les vivants d’y entrer et les
ombres
d’en sortir8. Si l’on en croit les poètes, l’espa
autre ; son vêtement est une peau de léopard. Tantôt il se repose à l’
ombre
d’une vigne, tantôt il est assis sur un tonneau ;
s représente jeunes, belles, modestes, vêtues simplement, assises à l’
ombre
d’un laurier ou d’un palmier, et se tenant par la
me se laissa émouvoir. Il appelle Eurydice, qui se trouvait parmi les
Ombres
nouvellement arrivées ; elle approche d’un pas le
de ravir à Pluton son épouse. Ils descendirent en effet au séjour des
ombres
, pour exécuter ce téméraire projet ; mais Pluton,
e de Troie. Placé auprès de sa mère, le jeune Télémaque y grandit à l’
ombre
des vertus et de la sagesse, et devint le plus ac
d’y rendre une fois encore au divin Achille des honneurs funèbres. L’
ombre
sanglante de ce héros leur apparut près du cénota
urité, du fruit de leurs crimes, lorsque Oreste, qui préparait dans l’
ombre
une vengeance terrible, vint à la cour de Mycènes
des récits mensongers les appréhensions de sa sœur. Mais, une nuit, l’
ombre
de Sichée apparut en songe à Didon, avec un visag
ille, s’y réfugia, y recouvra sa première forme, et mit au monde, à l’
ombre
d’un palmier (d’autres disent d’un olivier), Apol
outes cesseront ; mais au lieu de votre époux, vous ne verrez que son
ombre
. Vos vœux, ma chère Alcyone, n’ont point été exau
e des époux, revêtez vos habits de deuil, et ne permettez pas que mon
ombre
descende aux enfers sans avoir reçu le tribut ce
ns d’un champ dans un autre, évoquer les mânes, et converser avec les
ombres
. A leur voix puissante, le jour et la nuit interr
, ou Ilithye, lorsqu’elle présidait à la naissance des enfants. 8. L’
ombre
tenait le milieu entre l’âme et le corps ; elle é
e. Le temps des couches de Latone approchait ; elle mit au monde, à l’
ombre
d’un palmier, Apollon et Diane, elle les coucha s
se plaît d’en régler le pas et la cadence. Euterpe, la rustique, à l’
ombre
des ormeaux, Fait retentir les bois de ses doux c
s Mânes. On distingue des Mânes de trois espèces différentes : les
ombres
des morts vertueux ; les larves, ou les âmes des
peu de terre sur leurs dépouilles mortelles. Caron exigeait de chaque
ombre
, pour son passage, une pièce de monnaie nommée na
uménides, bienfaisantes. Leur ministère ne se borne pas à châtier des
ombres
criminelles ; souvent elles volent au séjour des
verts, Sur des gazons de fleurs toujours couverts Parmi les jeux, ces
ombres
fortunées Coulent en paix leurs saintes destinées
le prédicateur de ces tristes lieux, où il répète continuellement aux
ombres
: Apprenez par mon exemple, à respecter les dieu
rphée en vain l’appelle, en vain la suit encore. Il n’embrasse qu’une
ombre
; et l’horrible nocher De ses bords désormais lui
e fut pas inutile : Jupiter intercède. Et déjà les vallons Voyaient l’
ombre
en croissant tomber du haut des monts. Les dieux
es offrandes sans nombre, Pour peu que des époux séjournent sous leur
ombre
. Ils s’aiment jusqu’au bout malgré l’effort des a
dell’Enna, ove Ciane fu convertita in fonte. Nell’Inferno andavano le
ombre
o le anime de’mortali per essere giudicate da Min
rno stesso molte volte. I Campi Elisi erano il soggiorno felice delle
ombre
virtuose. « Ivi regnava una eterna primavera ; il
i imbatsamati, selve di rosai e di mirti coprivano colle fresche loro
ombre
le anime fortunate. Solo il rossignolo aveva diri
lor guerra contro di Giove. Le sue acque erano fangose ed amare ; le
ombre
lo passavane senza speranza di ritorno. Si rappre
i com’esso nell’Acheronte. Lete diceasi anche il fiume dell’Oblio. Le
ombre
erano obbligate a bevere delle sue acque, la prop
è una celebre fontana che gli Egizi avevano collocata nel regno delle
Ombre
, perchè l’accesso ne era difficile e le sue acque
ll’Inferno ed impediva che vi entrassero i viventi e ne sortissero le
ombre
. Questo mostro aveva il collo irto di serpenti. E
uel Dio. Si rappresenta con uno scettro in mano, assiso in mezzo alle
ombre
, i cui processi hanno luogo alla presenza di lui.
urna fatale ov’ è rinchiuso il destino di tutti i mortali, citando le
ombre
a comparire innanzi al suo tribunale, e sottomett
, dilettò le infernali divinità, e sospese i tormenti delle colpevoli
ombre
. Tantalo dimenticò la sua sete, la ruota d’Issio
apparlo. L’eroe troiano ubbidì e con essa discese nel soggiorno delle
ombre
, ove apprese dal padre tutti i perigli cui sarebb
qu’à jouir de la reconnaissance publique ; les Athéniens, jaloux de l’
ombre
de pouvoir qu’il s’était réservé, se fatiguèrent
a force et la beauté de leur chant. On ne se promenait point sous les
ombres
du bois sacré qui environnait son urne sans éprou
, au moindre bruit, entendre encore les soupirs d’Orphée, ou revoir l’
ombre
errante d’Eurydice. Chasse de Calydon ; Méléag
s, disent qu’il chantait des airs si mélodieux et si tendres, que les
ombres
, attirées par la douceur de ses chants, quittaien
it point que la mort pût rompre les liens du sang et de l’amitié. Les
ombres
s’intéressaient à tous les événemens heureux ou m
et des vents. La mort ne détruisait pas le charme des belles ; leurs
ombres
conservaient les traits et les formes de leur bea
elles ne se laissaient pas apercevoir. Chaque homme croyait avoir son
ombre
tutélaire qui le suivait sans cesse ; lorsque sa
mes qu’il avait dans la maison paraissaient teintes de sang ; que son
ombre
allait visiter le lieu de sa naissance, et qu’ell
ine. Si le vent faisait résonner les harpes des bardes, c’étaient les
ombres
qui, par ce tact léger, prédisaient la mort d’un
n sent combien il paraissait consolant de peupler toute la nature des
ombres
de ses ancêtres et de ses amis, dont on se croyai
nt l’exercice de leur antique religion, au milieu des forêts dont les
ombres
majestueuses inspiraient une frayeur religieuse.
es chevaux. Alcméon, fils d’Amphiaraüs, fut obsédé des furies et de l’
ombre
de sa mère Eriphyle qu’il avoit tuée, par l’ordre
lais de son époux est voilée et muette, parce que ayant été parmi les
ombres
elle ne peut se montrer et parler qu’après avoir
t commander à son impatience, il retourna la tête et n’aperçut qu’une
ombre
fugitive qui disparut pour jamais. Quelques auteu
nseiller de descendre aux enfers, pour y consulter sur ses destins, l’
ombre
du devin Tirésias ; comment après ce terrible voy
sipe les nuages sous lesquels se cache l’Erreur qu’on aperçoit dans l’
ombre
. Les Romains élevèrent un temple à la Vertu, par
u temps creusa les voûtes sombres D’un antre noir, séjour des tristes
ombres
, Où l’œil du monde est sans cesse éclipsé, Et que
cret. On personnifie le Secret sous la figure d’un jeune homme dans l’
ombre
et enveloppé d’une draperie noire ; il a sur la b
e plaît d’en régler les pas et la cadence. Euterpe la rustique, à l’
ombre
des ormeaux, Fait retentir les bois de ses doux c
ds tes ailes, ton caducée, Vole, et va t’ouvrir les enfers. Cherche l’
ombre
de Roquelaure ; D’un ami qui le pleure encore, C’
es clefs à la main. Son royaume est communément appelé le royaume des
Ombres
et des Morts. Juges des Enfers. D. Donnez-n
Cocyte et les rivages sombres, Et s’est montré vivant aux infernales
ombres
; Mais qu’il n’a pu sortir de ce triste séjour, E
sa mère, bientôt il tomba dans des accès de fureur ; il croit voir l’
ombre
de sa mère accompagnée des Furies. Il consulte l’
mois de Juin comme au mois de Décembre, Ayant pour tout laquais leur
ombre
seulement. La République a bien affair
mps-Elysées, lieux de délices où régnait un printemps éternel, où les
ombres
des hommes justes jouissaient d’un bonheur parfai
vertu de faire oublier le passé à ceux qui buvaient de ses eaux. Les
ombres
étaient obligées d’en boire lorsque, après être r
qui, l’aviron à la main, faisait traverser les fleuves infernaux aux
ombres
qui se présentaient sur leurs bords. Il ne receva
ntrée de l’Enfer et du palais de Pluton. Il accueillait avec joie les
ombres
qui entraient dans les Enfers, mais il dévorait c
ties ? — Quels étaient les juges chargés de prononcer sur le sort des
ombres
? — Quels étaient les fleuves qui entouraient de
des chants si plaintifs et si touchants, qu’il arracha des larmes aux
ombres
elles-mêmes, et qu’il adoucit pour un moment les
alheureux époux, qui se précipite sur ses pas, n’embrasse plus qu’une
ombre
vaine. L’enfer se montra inflexible aux nouveaux
amps Élysées. On buvait avec ses eaux l’oubli des maux passés, et les
ombres
destinées au bonheur s’y désaltéraient avant de p
douté ; il avait peu d’autels et de temples. On lui sacrifiait dans l’
ombre
des taureaux noirs, et quelquefois des victimes h
deux pointes ; quelquefois il tient une verge destinée à chasser les
ombres
, ou une épée. Souvent aussi on le place sur un ch
résident de la cour infernale, et décidait souverainement du sort des
ombres
. Il tenait un sceptre à la main, et agitait l’urn
la Nuit, transportait au delà de l’Achéron, moyennant une obole, les
ombres
qui lui étaient amenées par Mercure. Celles qui a
el ; une douce clarté les illumine ; l’air y est pur et parfumé ; les
ombres
s’y promènent à travers des bocages de rosiers et
orte ; e parlando con Ulisse che era andato a visitare il regno delle
ombre
, « Non consolarmi della morte, o Ulisse, « Repli
che gli pendea sulla testa. Virgilio aggiunge che Flegia « Va tra l’
ombre
gridando ad alta voce : « Imparate da me voi che
i è propria la gloria di avere operato prodigii anche nel regno delle
Ombre
, ove discese essendo egli in prima vita. Narrano
re per raggiungerla, o tentar nuovamente di penetrare nel regno delle
Ombre
: il Destino vi si opponeva per, la violata condi
e ottenne dagli Dei di star per lui la metà dell’anno nel regno delle
Ombre
, e che egli a vicenda stesse per sei mesi nel Cie
uso, « Gli trivellammo : vendicando al fine « Col tor la luce a lui l’
ombre
de’ nostri. » (Eneid., iii. Traduz. del Caro). N
nea fece singolare accoglienza e si offrì di guidarlo nel regno delle
Ombre
per vedere e consultare l’anima di suo padre Anch
lo spirito profetico ; e Ulissè, secondo Omero, andò nel regno delle
Ombre
, come dicemmo parlando di quest’Eroe, per consult
t le privilége de l’incorruptibilité ou qu’il ait vécu depuis comme l’
ombre
de lui-même, il est censé avoir parcouru ensuite
les bords de la boîte, toujours cherchant à cacher et couvrir de son
ombre
le mal sous ses ailes. L'âge de fer commença pour
ême ou fils de Gorgyre, l’une des Gorgones assimilée à la nuit ou à l’
ombre
ou bien fils enfin, de la nymphe-fleuve Styx, gén
éables. Enfin la nuit vint ; Psyché se coucha ; bientôt au milieu des
ombres
de la nuit les rideaux s’entr'ouvrent, l’époux te
toutes nos fêtes publiques. Bacchus espérant retirer de l’empire des
ombres
celle qu’il pleurait, ou suivant d’autres Sémélée
fourche à deux pointes, ou une épée, ou une verge, pour conduire les
ombres
, ou quelquefois simplement les clefs de son empir
ains pensaient que les portes des enfers étaient ouvertes, et que les
ombres
en sortaient pour assister aux cérémonies, qui, d
t à venir la tourmenter : l’occasion seule lui manquait au milieu des
ombres
, pour se distraire ; cependant un jour le hasard
ulté un séjour par conséquent mille fois heureux où se reposaient les
ombres
sans reproches, qui pourtant étaient forcées, ava
ts, Achille courant à la chasse, Caton écrire ses lois, et toutes ces
ombres
au milieu de rosiers et de myrtes, jouissaient en
cendres après la mort ; l’Esprit ou ame qui retournait au ciel, et l’
ombre
ou manes, appelée aussi Umbrum et Simulacrum, qui
soin d’invoquer dans leurs cérémonies ; cette crainte d’offenser ces
ombres
, restes invisibles des faibles humains, était mêm
temple à l’endroit où ils croyaient qu’il avait su rappeler au jour l’
ombre
d’Eurydice. Plus tard le culte des manes se répan
savons, les manes des méchans ou des criminels ; on supposait que ces
ombres
erraient la nuit après leur mort, au milieu des t
le couroux de Rémus, après sa mort, fut tel contre son frère, que son
ombre
s’attacha après lui jusqu’à ce que Romulus eût ét
s contre les autres, un léger bruit, mais suffisant pour éloigner les
ombres
qui se plaisaient dans les endroits silencieux. A
calaphe, déjà connu, fils d’Orphné ou des ténèbres ou de Gorgyre ou l’
ombre
, nymphes des régions infernales. Souvent, on pren
funèbre. C'est elle qui était chargée de retenir pendant cent ans les
ombres
des morts privés de sépulture, sur les bords du S
tés infernales, étaient chargées de châtier de leur fouet vengeur les
ombres
criminelles, souvent même elles volaient au séjou
ept ans de règne, car tel était l’ordre qu’il croyait avoir reçu de l’
ombre
d’Agamemnon ; et, pour dernière punition, ils ent
à lui sous les traits les plus effrayans ; il croyait toujours voir l’
ombre
de sa mère accompagnée des furies, dont les serpe
laine, par l’atlantide Ia, changée depuis en violette. Mais bientôt l’
ombre
de ce héros apparut aux Grecs et demanda que Poli
ue, la chargea de chaînes, et l’eût indubitablement fait mourir, si l’
ombre
de Pélée, père d’Achille, ne fût venue s’y oppose
voulut le tuer ; mais Anna, instruite par un songe, s’évada pendant l’
ombre
de la nuit, tomba dans le fleuve et fut alors rec
r les regards éblouissans de son époux, s’enfuit et ne laissa que son
ombre
dans le palais de Martanda. Celui-ci s’adresse al
aste incendie un nouveau ciel et une nouvelle terre, dégagés de toute
ombre
, de tous crimes, et dont la durée sera éternelle.
ympien, 21, 51. Olynthe, 246. Omadius, 212. Omane, 468. Omaouve, 497.
Ombre
, 318. Ombrino, 313. Ombrioa, 21. Oméciuhati, 491
oro spalle una luce, che solo per loro splende a riflesso, e passando
ombre
d’avanti a loro. Con l’antro egl’intende il globo
globo, che noi abbitiamo — con le catene le nostre passioni — con le
ombre
gli uomini stessi abitatori del globo, e la figur
ra. Si credeva che Mercurio scendesse nello inferno per ricondurre le
ombre
da que’luoghi tenebrosi : con questo indicavasi l
io, v’ imban ivano un sacro convito, a cui ad alta voce invitavano le
ombre
di quegli Eroi (e). Fu detto Dodoneo, perchè in
qualche raggio di luce giù negli abissi, e mettesse in iscompiglio le
ombre
colà confinate. Uscì quindi dalla sua Reggia per
. l. 14. (19). Anticamente i prigionieri di guerra s’immolavano alle
ombre
di coloro, che gloriosamente erano morti sul camp
nvi rinchiusi(d). Sotto il nome poi di Mani si riconoscevano anche le
ombre
de’ morti(e). E quì si osservi col dotto Varburto
. Quest’ ultima parte dell’ uomo era quella, che chiamavasi ombra. Le
ombre
si distinguevano in quelle de’ buoni, e in quelle
de’ predetti vasi si risguardava come opportuno a mettere in fuga le
ombre
, le quali amavano il silenzio(a). (12). L’Achero
tro in mano, assiso sopra un tribunale, appiè del quale concorrono le
ombre
a rendere conto delle loro azioni. Gli sta dinanz
ne Cerbero, e vi fece risuonare sì flebili accenti, che intenerite le
ombre
de’ trapassati non poterono negare alla di lui di
ea, la quale siponeva sulle tombe, quando si volea chiamarne fuori le
ombre
a partecipare delle libazioni(c). (13). Esporrem
o quelle, e già divenuti Indigeti Dei, oppure discesi nel regno delle
Ombre
. Questo può asseverarsi principalmente di Perseo,
essi fantastici e paurosi ; poichè dessa mandava fuor dal regno delle
ombre
i notturni spettri a spaventare i viventi, e usci
ornaci, popolate di orribili mostri che rabbiosamente tormentavano le
ombre
dei malvagi : Quivi sospiri, pianti ed alti guai
a un incognito indistinto…. E quivi soggiornavano con beatitudine le
ombre
dei saggi. Virgilio descrive i Campi Elisi e le l
itudine le ombre dei saggi. Virgilio descrive i Campi Elisi e le loro
ombre
: ….. È questa una campagna Con un ær più largo,
na nell’ una mano, e la tazza dell’oblio nell’altra. Era imposto alle
ombre
di bevere le sue acque, le quali avevano la propr
a ed isquatra. (Dante, Inf. c. VI.) Accoglieva talora con carezze le
ombre
che entravano, e minacciava abbaiando con le sue
gli pende in bilico sulla testa : …….E Flegia infelicissimo Va tra l’
ombre
gridando ad alta voce : Imparate da me, voi che m
un sasso il nome, E di fiori odorata arbore amica Le ceneri di molli
ombre
consoli. ……………….. Dal di che nozze e tribunali ed
Le sue acque divennero fangose ed amare ed è uno di quei fiumi che le
ombre
dei morti passavano senza ritorno. Vi sono divers
al dire di Virgilio, il navicellajo dell’Inferno, che traghettava le
ombre
dei morti sulle rive del fiume Acheronte, per una
, a causa della divisa immortalità, dovea soggiornare nel regno delle
ombre
. Questa allegoria della Favola è forse fondata so
’antichità, immaginarono che regnasse una eterna primavera, e dove le
ombre
dei giusti godevano di una felicità perfetta. Su
di suo padre Anchise, morto a Drepano. Ritornato dalla regione delle
ombre
, andò nel Lazio, ove Latino, re dei Latini, istru
e egli passerebbe metà dell’anno tra i vivi e l’altra nei regni delle
ombre
. Il simbolo favoloso racchiuso sotto questa alleg
enebrose ove regna eterna la notte, si accostò al tetro monarca delle
ombre
, e col suono della sua lira discese nei più profo
i I. Pindemonte. e così tutti i pretesi viaggi fatti nel regno delle
ombre
dagli eroi e dagli dei stessi del paganesimo, alt
rme. Nel sonno con mirabili apparenze Si vede intorno i simulacri e l’
ombre
Di ciò ch’ivi si chiede, e varie voci Ne sente, e
ederavvi eternamente Teseo infelice ; e Flegia infelicissimo Va tra l’
ombre
gridando ad alta voce : Imparate da me voi che mi
essi ritenevano per giorni infausti quelli in cui sacrificavano alle
ombre
de’ morti ; le Ferie Latine, le Saturnali, il gio
e e sua moglie Proserpina, avevano lo impero assoluto del regno delle
ombre
, e Eaco, Minosse e Radamanto, giudicavano le anim
ta, e fu quando Proserpina fu da Plutone fatta regina del regno delle
ombre
. 2346. Isione. — Principe della stirpe degli Erac
o anch’esse onorate con certe sacre funzioni, dette le funzioni delle
ombre
. Quando Espero tre volte indi la bella Sua facci
arà venuto Dei notturni Lemurii : in questi onora Sacra funzion dell’
Ombre
il popol muto. Ovidio — I Fasti Libro V.— trad.
e sulle rive di esso si aggirava del continuo una sterminata folle di
ombre
di tutti le nazioni dello universo, anelando di t
le de ce dernier, en disant qu’il s’avançait sans bruit au milieu des
ombres
de la Nuit, divinité particulière que l’on disait
e que le dieu Pan habite les forêts ; et, lorsqu’on s’égare sous leur
ombre
solitaire, on s’inquiète souvent au premier bruit
avec les dieux lares. Ces divinités présidaient aux sépultures et aux
ombres
, (pie I on croyait errantes autour des lieux funè
hesses, n’obtenaient de lui aucun égard. Chargé du soin de passer les
ombres
dans les enfers, il refusait celles qui étaient p
e et prêt à l’écraser. Ses plaintes éternelles servent à effrayer les
ombres
coupables. Le géant Tytie, dont le corps couvrait
Forti, possenti, e fieri. Con braccio alto, e possente Tosto che l’
ombre
scendono Cerca di notte struggere Cheti al nemi
h’essi arrivano In mar di sangue corrono A macellar si danno. Fra l’
ombre
van confusi Quai lupi fieri, ed avidi, Pe’ molt
di notte I proprii brandi ottusi. Da lor le greggi timide Al fin l’
ombre
spariscono Restan fugate, e rotte ; Il Sol rito
to animale, che fuggendo sempre la luce cerca nascondere fra le tetre
ombre
l’orroroso suo fallo Ov. ……….Conscia culpae. Con
ituita a Menelao. Questi voleva immolarla al suo risentimento, e alle
ombre
di coloro, che per causa di quella guerra erano p
libazioni, e svenò un nero ariete e una pecora. V’accorsero tutte le
ombre
per bere il sangue delle vittime, raccolto in que
e in quella erano periti, presero nuovamente Ie armi per vendicare Ie
ombre
loro padri, e sotto la guida di Alcmeone, figlio
i monti, che si squarciasse il suolo, e che dalle tombe sorgessero le
ombre
de’ morti (a). (a). Apellon. l. 3. Argon., Euri
o da sì sterminato peso, anch’egli finalmente discese nel Regno delle
ombre
(a). (a). Plut. in Vit. Thes., Ovid. Mes. l. 12.
e in quella erano periti, presero nuovamente Ie armi per vendicare Ie
ombre
loro padri, e sotto la guida di Alcmeone, figlio
ni, 714. Maja, Ninfa, madre di Mercurio, 160. Manco-Capac, 744. Mani,
ombre
dei morti, 243. Manto, profetessa, figlia di Tire
ôt un sceptre à deux pointes, tantôt une verge destinée à chasser les
ombres
, tantôt une épée. On le place aussi quelquefois s
es lauriers les poisons de sa bouche ; Le jour blesse ses yeux dans l’
ombre
étincelants : Triste amante des morts, elle hait
Cocyte et les rivages sombres, Et s’est montré vivant aux infernales
ombres
. ( J. Racine.) Mais ils échouèrent dans leur ent
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