Prudence ; De donner à Thémis ni bandeau, ni balance, De figurer aux
yeux
la Guerre au front d’airain, Ou le Temps qui s’en
aturnales. Quel est ce vieillard redoutable, Au front chauve, à l’
œil
inhumain, Planant d’une aile infatiguable, La fau
r ton cours. Qui me dévoilera l’instant qui t’a vu naître ? Quel
œil
peut remonter aux sources de ton être ? Sans dout
Thyrses en berceau, Ombragent de son corps l’immobile fardeau. De ses
yeux
incertains la flamme est presque éteinte, Et les
bien acheter les statues. Passez de ce côté, dit l’Artiste, à vos
yeux
J’en présenterai qui des Cieux
ameux y terminent leur course ! Tantôt avec effroi vous y suivez de l’
œil
Ces monstres qui de loin semblent un vaste écueil
onstres qui de loin semblent un vaste écueil. Souvent avec Buffon vos
yeux
y viennent lire Les révolutions de ce bruyant emp
ds ; Soit que, livrant aux vents ses longs crins vagabonds Superbe, l’
œil
en feu, les narines fumantes, Beau d’orgueil et d
ueil et d’amour, il vole à ses amantes. Quand je ne le vois plus, mon
œil
le suit encor. Le même 21. Pluton, Frère de
et au fond de l’Etna. Les Cyclopes ses forgerons, qui n’avaient qu’un
œil
au milieu du front, travaillaient continuellement
représente Cupidon sous la figure d’un enfant nu, un bandeau sur les
yeux
, avec des ailes, un arc, un carquois sur l’épaule
rais comme un bouquet Dont les roses viennent d’éclore. Ses
yeux
étaient cachés ; un bandeau les voilait ; Son sou
L’aveugle Dieu de l’Opulence, Plutus, n’était pas né sans
yeux
. On raconte qu’en son enfance, Il voyait
e l’ai vu l’ami des méchans, Florian 39. Oui, je perds les deux
yeux
; vous les avez perdus, O sage Dudeffant, est-ce
humain séjour ; On ne va qu’à tâtons sur la machine ronde ; On a les
yeux
bouchés à la ville, à la cour : Plutus
e il glisse, et pour adieux Trois fois vers le parvis il retourne les
yeux
. De-là, parmi les fleurs qu’on sème sur sa trace,
nt et cent traits de folie, De cent excès qui me blessent les
yeux
! » « Les yeux !… eh bien ! sois aveugle, ma mie,
ts de folie, De cent excès qui me blessent les yeux ! » « Les
yeux
!… eh bien ! sois aveugle, ma mie, » Repa
De glaces, de pompons, dont l’aspect m’effaroucha, Qui captivent les
yeux
aux dépens de la bouche, Qui trompent l’appétit ;
s les plus vifs ; A cet acte nouveau, les gourmands attentifs, Avec l’
œil
de l’envie ont dévoré d’avance, La caille, l’orto
ix glapissante ; Je l’avais admiré dans le sein de sa cour ; Avec des
yeux
jaloux j’avais vu son amour. Hélas ! le malheureu
citer. Ne démolissez point ces merveilles sucrées, Pour le charme des
yeux
seulement préparées ; Ou du moins accordez, pour
es vers sérieux ou fous : Que mes ouvrages solitaires Se dérobant aux
yeux
vulgaires, Ne s’éloignent jamais de vous. Rentron
plumes et entouré des Songes mollement couchés comme lui. Morphée, l’
œil
ouvert, veille à la tranquillité de ce réduit sol
ûlante du Soleil. Redoutable fils de Latone, Tu cesses de blesser nos
yeux
: Vertumne ramène Pomone, Et mille fruits délicie
s horribles, Où j’ai vu mes amis que la faux du trépas Menaçait à mes
yeux
, ou frappait dans mes bras. De Ch…. expirant je v
Ovide. — Desaintange 58. L’Hiver de 1709. Vieillards, dont l’
œil
a vu ce siècle à son aurore, Nestors Français, sa
ayon précieux, Qui, du moins un moment, console la nature ! Et si mon
œil
rencontre un reste de verdure, Dans les champs dé
t joueur calcule un hasard incertain. Chacun sur le damier fixe, d’un
œil
avide, Les cases, les couleurs, et le plein et le
toujours sans nuage. Un enfant, de la vie ignore tous les maux, A ses
yeux
indulgens tout paraît sans défauts. Les deux sexe
es sans doute. Sur ses progrès l’aimable nourrisson Appelle ici l’
œil
de la bienveillance ; Voyez, amis, dans ce vaste
s allons voir le petit étourdi. Nous alarmer sur la trace égarée. Son
œil
contemple un trésor de joujoux ; Il les admire, i
t nerveux sous le fardeau de l’âge, Un regard fixe et dur sort de ses
yeux
brûlans ; De vils lambeaux noués forment ses vête
e. Enfin, du fer vengeur, ils menacent l’impie, Qui, sans baisser les
yeux
, sans fléchir les genoux, Pourrait de la Déesse,
Profitons de la nuit profonde Dont le sommeil couvre leurs
yeux
: Assurons le repos au Monde
Brûlante de fureur et de soif haletante, La meute aux cris aigus, aux
yeux
étincelans. L’onde à peine suffit à leurs gosiers
t, où d’un doigt créateur, De son triomphe elle a tracé l’histoire. L’
œil
étonné voit sa lance d’airain Frapper la terre av
; Le même char qui l’entraîna A travers la flamme et la cendre, A tes
yeux
charmés va descendre Du sommet brillant de l’Etna
heureux Par les seuls bienfaits de sa mère ! Belle Proserpine, à tes
yeux
, Déjà la moisson est tombée Sous la faucille reco
c une balance d’une main, un glaive de l’autre, et un bandeau sur les
yeux
. Jupiter voulut l’épouser ; Thémis s’étant refusé
our elle la nuit est sans ombre, Et le cœur même le plus sombre A son
œil
ne peut échapper ; Il veille à tout ce qu’elle pè
ane ; et ce monstre odieux Jamais pour l’équité n’eut d’oreilles ni d’
yeux
. La disette au teint blême, et la triste famine,
en détour ; Comme un hibou, souvent il se dérobe au jour ; Tantôt les
yeux
en feu, c’est un lion superbe ; Tantôt, humble se
pleurs ? On cueille ces fleurs séduisantes, Dont l’éclat dérobe à nos
yeux
Les douleurs vives et cuisantes D’un avenir injur
Et de l’opale étincelante, Sème le palais du Soleil : La porte à ses
yeux
dévoilée, Par le bras du temps ébranlée, Roule su
réduit, Vous n’y serez point étrangères : Rien ne peut y blesser vos
yeux
. Votre frère est le seul des Dieux, Dont vous ver
ces doux tableaux, à ton pays rendu, Ton cœur revoit le ciel que tes
yeux
ont perdu, O combien la mémoire a d’heureux avant
de ses attentats ; Et là, sur le marbre et le cuivre, Les arts à ses
yeux
font revivre Des Dieux dont il vit le trépas.
le noir Cocyte, L’Elysée où la paix habite, A son gré s’offrent à mes
yeux
. Sa voix enfante les miracles, Et pour triompher
mpher des obstacles, Dispose du pouvoir des Dieux. Melpomène, les
yeux
en larmes, De cris touchans vient me frapper ; Qu
érités par ce voile embellies. Rivale de l’histoire, elle raconte aux
yeux
: Je revois les amours, les faits de nos aïeux :
tres avec des fleurs nattent leur chevelure. On s’anime à l’envi de l’
œil
et de la voix : Le tambourin résonne, et tout par
nne. Toi, dont l’urne limpide arrose ce vallon, Que tu plais à mes
yeux
, ô Naïade féconde ! Tu rappelles l’objet qui cons
tranquille sommeil repose dans son sein ; Le sourire embellit et ses
yeux
et sa bouche ; Elle fuit du chagrin l’aspect somb
nus ses appas. Sans elle, tout languit dans la nature entière ; Notre
œil
est offensé des traits de la lumière ; Notre corp
e monstre ouvre à la fois d’innombrables oreilles, Par d’innombrables
yeux
surveille l’univers, Et par autant de voix fait r
n vieux Palais, aux confins des trois mondes. Là, sur tous les pays l’
œil
se porte à la fois. Là, de tous les humains l’ore
pports incertains, Entourent la Déesse en nouveautés féconde ; Et ses
yeux
sont ouverts sur tous les coins du monde. Ovide.
e énorme, Ou plutôt ce monstre difforme, Tout couvert d’oreilles et d’
yeux
, Dont la voix ressemble au Tonnerre, Et qui des p
tête dans les Cieux ? C’est l’inconstante Renommée Qui sans cesse les
yeux
ouverts, Fait sa revue accoutumée Dans tous les c
orde dans l’Olympe. On représente la Discorde coiffée de serpens, les
yeux
égarés, une torche et un poignard aux mains, les
n souffle empesté, Pâlit l’éclat des cieux, l’air en est infecté. Son
œil
louche et meurtri cherche et fuit la lumière. La
et les maux de la France, S’éloignent lentement ; et, les larmes aux
yeux
, D’un triste et long regard se sont fait leurs ad
trompée ! Elle aperçut de blonds cheveux, Un teint fleuri, des grands
yeux
bleus, Et votre flûte et votre épée ; Elle songea
des tonneaux toujours vides. Junon voit ces pervers, et détourne les
yeux
; Mais pour elle Ixion est le plus odieux. Elle o
ur eux Jette et répand le fiel de ses sucs venimeux. La Furie à leurs
yeux
, d’une main tournoyante, Roule en cercle de feu s
nt le calme et la sérénité, Est au milieu de ce trône argenté. De ses
yeux
part un sillon de lumière, Qui perce l’ombre, et
nfant ; mais jamais, jamais je n’oublîrai L’heure fatale où mon
œil
égaré Suivait dans tes regards ton ame fugitive.
ste et dernier ministère, Soutiennent le cercueil, et, détournant les
yeux
, Approchent du bûcher le flambeau résineux. Un mi
os et l’effroi des humains. Un sourcil noir ombrage sa paupière : Son
œil
enfante et répand la lumière ; Et son front large
eux la voute abandonnée ? Là, dans les flancs du mont, bien loin de l’
œil
du jour, De l’infâme Cacus fut l’infâme séjour. D
es, Les cache en sa caverne ; et cependant sa main, Pour déguiser aux
yeux
les traces du larcin, Saisit par leurs longs crin
pesante massue, Cherche du noir séjour la porte inaperçue. Alors, les
yeux
troublés, sans courage, sans voix, L’affreux Cacu
up rompait la voûte immense, Et dans ses profondeurs découvrait à nos
yeux
Le Styx craint des mortels, abhorré par les Dieux
, abhorré par les Dieux, De ce royaume affreux, désolé, lamentable, L’
œil
verrait jusqu’au fond l’abîme redoutable ; Et, da
ntre ses bras nerveux ; Et, de leur creux profond faisant jaillir ses
yeux
, Du monstre à qui la voix, la lumière est ravie,
le monstre est caché On contemple, on parcourt la voûte ténébreuse, L’
œil
plonge avec effroi dans la caverne affreuse ; Et
traîne, on veut voir ses traits, sa taille énorme, Son sein velu, ses
yeux
farouches et mourans, Son front pâle, et ces feux
t a fait pâlir les Cieux ; Qui d’un dragon terrible à tous les
yeux
, Dispersa les débris sur la terre fumante. d’Arn
x cheveux tombaient en tresses ondoyantes. Là, sont la jeune Opis aux
yeux
pleins de douceur ; Et Clio toujours fière, et Bé
ait des Dieux les amours infidelles, Et Vénus de Vulcain trompant les
yeux
jaloux, Et le bonheur de Mars et ses larcins si d
c le sujet de sa plainte ? Qu’on amène mon fils, qu’il paraisse à mes
yeux
; Mon fils a droit d’entrer dans le palais des Di
our dans l’ombre de ces lieux, Se couvre d’un nuage, et se dérobe aux
yeux
… A peine il s’assoupit que le fils de Cyrène
ordre des Immortels m’amène devant vous, Daignez… Le Dieu roulant des
yeux
pleins de courroux, A peine de ses sens dompte la
uspendus aux hêtres, Privent les échos De leurs sons champêtres : Nos
yeux
sont en pleurs, Quand sur nos hauteurs Le Soleil
eau-père et la nouvelle femme de Jason. Elle égorgea sous ses propres
yeux
les deux enfans qu’elle avait eus de lui, les mit
un léger repas suspendait ses douleurs. Il se détourne, il voit, les
yeux
baignés de pleurs, Ce roi jadis heureux, ce vieil
sanglante, De racheter de vous ces restes mutilés, Traînés devant mes
yeux
sous nos murs désolés : Voilà le seul espoir, le
alheur commun, moi-même enveloppé, » Mourant avant le temps, loin des
yeux
de mon père, » Je teindrai de mon sang cette terr
é que sur moi. Vous n’êtes point esclave, et d’opprobres nourrie, Vos
yeux
ne virent point ce parricide impie, Ces vêtemens
Clytemnestre ! ma mère ! ah ! cette horrible image Est présente à mes
yeux
, présente à mon courage. C’est là, c’est en ces l
rai-je ? ah ! monstre furieux, Quel spectacle oses-tu présenter à mes
yeux
? Je ne souffre que trop ; monstre cruel, arrête
r à mes yeux ? Je ne souffre que trop ; monstre cruel, arrête ! A mes
yeux
effrayés dérobe cette tête. Oh, ma mère ! épargne
Que d’imprécations ! que de cris et de larmes ! Lorsqu’en ouvrant les
yeux
, je vis fuir mes vaisseaux, Que loin de moi les v
ros avait quitté ces lieux, Hector s’avance à lui, la fureur dans les
yeux
. Hector croit voir Achille ; et d’un ton de menac
nglantes. J’arrive, je l’appelle ; et me tendant la main, Il ouvre un
œil
mourant, qu’il referme soudain : « Le Ciel, dit-i
Triste objet où des Dieux triomphe la colère, Et que méconnaîtrait l’
œil
même de son père. Racine 151. Énée, Fils d’
sentimens plus doux vient pénétrer le cœur. Si du feu des combats son
œil
brille et s’enflamme, La pudeur de son front pein
ait craindre une Amazone aux plus fiers combattans. L’audace dans les
yeux
, elle franchit les portes ; Elle court des Troyen
immense pays faut-il franchir l’espace ? Du vol de leurs coursiers l’
œil
a perdu la trace. Rien ne les épouvante, et rien
ent leur céleste origine, Ni leur courage altier, ni l’éclat de leurs
yeux
. L’incarnat de leur teint brille du sang des Dieu
it du néant l’effroi silencieux. Deucalion soupire, et les larmes aux
yeux
, Il s’écrie : O ma sœur ! ô ma femme ! ô seul res
l’homme a fléchi les Dieux, Si ses maux ont trouvé grace devant leurs
yeux
, O Thémis, apprends-nous quelle vertu féconde De
e nouveaux habitans peut repeupler le monde : Jette sur l’Univers des
yeux
compatissans ! La Déesse propice à leurs vœux inn
blent, et dans les cieux, Tout couvert de clartés, la nuit couvre ses
yeux
. Ah ! qu’il voudrait, heureux d’un destin plus vu
dans les airs tourbillonne. Telle en un temps serein une étoile à nos
yeux
Glisse ou semble glisser de la voûte des Cieux. I
es pompes triomphales, Trésors, enfans, grandeur, tout périt sous ses
yeux
, Et le glaive détruit ce qu’épargnent les feux….
remparts, Son antique palais forcé de toutes parts, L’ennemi sous ses
yeux
, d’une armure impuissante Ce vieillard charge en
! Toi, qui d’un sang chéri souilles mes cheveux blancs, Qui sous les
yeux
d’un père, égorges ses enfans ! Toi, fils d’Achil
Prince Troyen. Beau et bien fait dans sa jeunesse, il charma les
yeux
de Vénus. Cette Déesse l’épousa secrètement, et e
Trois fois l’ombre légère échappe de ses bras. Non loin de là ses
yeux
découvrent un bocage Dont le souffle des vents ag
’Ida voit ses forêts à ses pieds descendues. De leurs débris formé, l’
œil
fixe, menaçant, Un cheval monstrueux s’élève ; et
flots pressés, S’élance, humide encor des pleurs qu’il a versés, Son
œil
sur chaque objet librement se promène. Il sourit,
ds, deux dragons furieux Se présentent : la foudre étincelle en leurs
yeux
. Sous leurs bonds convulsifs en temps égaux press
me toi, revêtus de la robe sacrée. Le couple affreux s’élance ; et, l’
œil
rouge de sang, Sur sa double victime il s’enlace
mbarrassées Appellent, mais en vain, un secours fraternel : Sur leurs
yeux
déjà pèse un sommeil éternel ; Et toi, vieillard
te avec furie. Comme, affranchi du mors, vole un coursier fougueux, L’
œil
fier, et de ses crins battant ses flancs poudreux
tère de sa naissance. Odieux à la nature, à lui-même, il se crève les
yeux
de désespoir, s’exile de sa patrie, et va s’enfon
gère, Je me croyais encor au trône de mon père, Et toux ceux qu’à mes
yeux
le sort venait offrir, Me semblaient mes sujets,
rvait mon visage ; Il me tendit les bras, il voulut me parler, De ses
yeux
expirans je vis des pleurs couler ; Moi-même en l
loin de sa bouche. Tel est l’avare entouré d’or : C’est des
yeux
seuls qu’il boit, qu’il mange… Pauvre insensé ! p
la symétrie, Où les sillons, remplis de végétaux divers, Offrent à l’
œil
charmé des tapis toujours verts. On y voit sourci
nt cessé de vivre. Cruelle nuit ! ton ombre a fermé pour toujours Les
yeux
d’une beauté digne des plus longs jours. Ah ! je
fidèle à la foi que sa bouche a jurée, Revient, cherche Pyrame et des
yeux
et du cœur. Elle reconnaît l’arbre, et non pas sa
bé qui t’appelle. L’amant, à ce doux nom, soulève avec effort Ses
yeux
déjà chargés des ombres de la mort, La voit, soup
combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu’il verra sa fille, à ses
yeux
présentée, Contrainte d’avouer tant de forfaits d
à Énée avant sa fuite. Perfide ! as- tu bien cru pouvoir tromper mes
yeux
? As-tu cru me cacher ton départ odieux ? Quoi !
De son maintien la noblesse et l’aisance A tous les
yeux
peignaient la volupté ; Son regard fier
semble toucher les cieux, Circé pâle, interdite, et la mort dans les
yeux
, Pleurait sa funeste aventure. Là, ses
a mort dans les yeux, Pleurait sa funeste aventure. Là, ses
yeux
errans sur les flots D’Ulysse fugitif semblaient
Que la pitié retarde un peu tes pas : Tourne un moment tes
yeux
sur ces climats, Et si ce n’est pour parta
Que la pitié retarde un peu tes pas : Tourne un moment tes
yeux
sur ces climats, Et si ce n’est pour parta
ans les tendres objets de ses soins les plus doux ; Ses enfans, à nos
yeux
, font revivre leur mère. Aimable et digne épouse
dont son cœur veut toujours se nourrir. De Schosne 180. Young, les
yeux
fixés sur trois Mausolées où reposent les cendres
ure se tait dans sa marche tranquille : L’oreille écoute en vain !… l’
œil
ne voit plus !… tout dort ! Tout semble anéanti…
où règne un sombre deuil ; Il appelle Andromaque, il la cherche de l’
œil
: Andromaque est absente, et son fils avec elle.
sse, Cependant, Andromaque, en proie à la tristesse, Tremblante, et l’
œil
en pleurs, embrasse le Héros, Et lui tient ce dis
s, tu vas périr ! et mes funestes soins Ont avancé l’instant dont mes
yeux
sont témoins. Ton père, Hector lui-même, et sa gl
, T’arrachent une vie à peine commencée : Hector toujours présent aux
yeux
d’un assassin, Hector conduit les coups et te per
a voix de la clémence. Hélas ! ta mort s’apprête, et bientôt sous mes
yeux
, Précipité du haut de ces murs odieux, Tes membre
nt ce rivage, Ces bords ensanglantés, théâtre du carnage. Hélas ! ton
œil
tremblant à peine s’ouvre au jour, Que le fer enn
couronnée ; L’autel étincelait des flambeaux d’Hyménée ; Polifonte, l’
œil
fixe, et d’un front inhumain, Présentait à Mérope
la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts ; je l’ai vu de mes
yeux
, Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. Me
confondus le flux impétueux Roule, et dérobe Égiste et la Reine à mes
yeux
. Parmi les combattans je vole ensanglantée ; J’in
oi pensai-je ? Ah ! Dieux ? L’ingrate ! On la verrait triompher à mes
yeux
? C’est trop de patience en de si rudes peines. A
blonde chevelure aux vents abandonnée, D’un nuage de pleurs ses beaux
yeux
obscurcis, Et demandant Thésée aux flots sourds à
es garde pour la plus belle, Et barricade son trésor. J’approche, son
œil
étincelle, Il saisit son arc menaçant : Mais je t
jesté lève un front gracieux, Et porte jusqu’au Ciel sa pensée et ses
yeux
. Ovide. — Desaintange 189. Castor et Pollux
Un serpent que les fleurs recelaient sur ses pas : La mort ferma ses
yeux
; les Nymphes, ses compagnes De leurs cris doulou
s que l’hymen attendait aux autels, Des fils mis aux bûchers sous les
yeux
paternels, Victimes que le Styx, dans ces prisons
pelle sa victime. Adieu ; déjà je sens dans un nuage épais, Nager mes
yeux
éteints et fermés pour jamais. Adieu, mon cher Or
l aime. Avidement penché vers ces bords trop flatteurs, Il admire ses
yeux
embellis par ses pleurs, Ces longs cheveux flotta
it ce qu’il voit ; mais, ce qu’il voit l’enflamme, Et l’erreur de ses
yeux
a passé dans son ame. Insensé ! que fais-tu ? Que
errompt son ivresse, Il ne saurait quitter son onde enchanteresse ; L’
œil
chargé de langueur, où brille encor l’espoir, Il
Mais sa vengeance est prête. Elle s’arme de l’eau qui coule sous ses
yeux
, Et la jetant au front du chasseur odieux : Fuis,
sa légèreté. Mais à peine des eaux le miroir argenté Eut offert à ses
yeux
sa nouvelle figure, Ses longs bois, ses longs pie
ntre des fleurs. Des arbres non plantés l’abritaient de leur ombre. L’
œil
de ses sables d’or aurait compté le nombre. Je me
t meurtrière A porté tout-à-coup le trépas dans son sein, Je vois ses
yeux
éteints languir sous sa paupière, Et la Mort qui
dans leurs tendres accens… Pour la triste Vénus, interdite, égarée, L’
œil
sombre, les pieds nus, pâle et défigurée, Elle re
ours consternés en répandent des larmes. Hymen est sans flambeau, les
yeux
baignés de pleurs, Il renverse à ses pieds sa cou
fit pas moins : tous deux s’agenouillèrent ; A ce signe d’abord leurs
yeux
se dessillèrent. Jupiter leur parut avec ses noir
ent un vain et triste office. Je ne pleurerais point celle-ci, ni ses
yeux
Ne troubleraient non plus de leurs larmes ces lie
te parle, ô Soleil ! pour la dernière fois. Pour la dernière fois mon
œil
voit ta lumière. O Mort ! ô Mort ! approche et fe
re, et le menton prolixe, Un large nez de bourgeons diapré, De petits
yeux
, un crâne fort serré, Le pied rentrant, la jambe
air qui s’épure, Le Ciel allumant ses flambeaux, Tout l’horison que l’
œil
mesure, Offrent aux yeux de la peinture Des contr
u gré de la vague inconstante. Me trompez-vous encor, mes
yeux
? Un corps flottant ! ô trouble extrê
de nos cités poursuivent le prestige, Sais-tu si ton enfant, loin des
yeux
maternels, Reçoit les tendres soins que sa faible
ton heure dernière, Quel appui soutiendra ton esprit abattu, Si d’un
œil
consterné, parcourant ta carrière, Tu n’y vois ri
si Morphée endort sa tendre vigilance, Au moindre bruit rouvrant ses
yeux
appesantis, Elle vole, inquiète, au berceau de so
u. Oui, ce fruit de l’hymen, ce trésor d’une mère, Même à ses propres
yeux
est sa beauté première. Voyez la jeune Isaure, éc
x, ses jours, rien ne l’arrête ; D’une lèvre obstinée elle presse ces
yeux
Que ferme un voile impur à la clarté des cieux, E
la changea en araignée. Arachné, dont la gloire attirait tous les
yeux
, Devait tout à son art, et rien à ses aïeux. Un o
Me vaincre dans mon art ? Que ne vient-elle ici ? N’ose-t-elle à mes
yeux
paraître ? La voici, Reprend soudain Pallas, sous
commence et la teinte qui suit, Telle, en se confondant, échappe à l’
œil
séduit ; Tant de mille couleurs l’accord impercep
ie, Et l’histoire des dieux en longs fils se déploie… L’envie aux
yeux
perçans n’y pourrait rien reprendre, Et d’un dépi
? quelle est votre folie ? Dit-elle : osez-vous bien préférer, à mes
yeux
, Aux dieux que vous voyez, vos invisibles dieux ?
us rien de flexible ; On a vu se roidir et ses piés et ses bras ; Son
œil
sans mouvement regarde et ne voit pas. Son sang s
on malheur, Son époux Andrémon, son père, sa famille, Redemandent des
yeux
une épouse, une fille. Dryope ! où donc est-elle
soin de fermer ma paupière ; L’écorce qui s’élève et s’étend sur mes
yeux
, Dispense votre main de ce devoir pieux. En c
nd à l’envi sur le monstre inhumain. Une poutre à l’instant a crevé l’
œil
énorme Qui brillait seul au front de ce monstre d
grand nous apparaît, dans son vaste contour, Un bouclier d’Argos ou l’
œil
ardent du jour, Nous vengeâmes du moins ces ombre
les des forêts, Quelques sauvages fruits, voilà mes tristes mets. Mes
yeux
des vastes mers parcouraient l’étendue ; Vos vais
freux compagnons accourent aux rivages, De loin nous découvrons, d’un
œil
épouvanté, De ces fils de l’Etna le conseil redou
un œil épouvanté, De ces fils de l’Etna le conseil redouté, Qui, d’un
œil
menaçant, nous poursuivent encore : Famille impit
s haut-bois. Cette ombre, destinée à de plus noirs offices, Cache aux
yeux
du Soleil ses cruels sacrifices, Et les vœux crim
renci. Un immense vallon, bordé par des montagnes, Dérobait à mes
yeux
le terme des campagnes. Cybèle à pleines mains y
ssin revêtu de mousse. Les arbres courbés à l’entour, La dérobent à l’
œil
du jour : Un buisson fleuri l’environne, La tubér
Sont les trompettes de sa gloire. Le front morne, les
yeux
baissés, Le vaincu se dérobe et veut, loin de la
ompagne sa voix, Ou frémit sous l’archet, ou parle sous ses doigts. L’
œil
suit les plis mouvans de sa robe flottante, L’ore
t les goûts dont ils furent épris, Dans ce séjour de paix offrent aux
yeux
surpris Des ombres retraçant les scènes de la gue
nheur qui règne dans ces lieux, Une scène plus douce attire encor ses
yeux
. Plusieurs, couchés en paix sur l’épaisseur des h
l’air, Des torrens écumeux battent tes flancs ; l’éclair Sort de tes
yeux
: ta voix est la foudre qui gronde, Et du bruit d
sourire des Dieux, Beauté, je te salue. Hélas ! d’épais nuages A mes
yeux
presque éteints dérobent tes ouvrages. Voilà que
’Aurore ; Tout renaît : pour moi seul, rien ne renaît encore ; Et mes
yeux
, à travers de confuses vapeurs, Ont à peine entre
: Il chantait ! et tes dons, tes chefs-d’œuvre divers, Eclipsés à ses
yeux
, revivaient dans ses vers. Hélas ! je ne puis pas
Sur trois règnes divers tu répands tes bienfaits. Tantôt, loin de nos
yeux
dans les flancs de la terre, En rubis enflammés t
dente fumée, De son disque agrandi montre les bords sanglans, Et d’un
œil
effrayé voit ces gouffres brûlans. Charles Chêne
ui rend la beauté si touchante Semblait encor l’embellir à nos
yeux
. Sur le clavier lorsque sa main brillante
de ton desir, Tu jouissais ; ton ame était contente, Et de tes
yeux
coulaient des larmes de plaisir. Quand sa bouche
bat, l’espoir les encourage, Et le prix seul frappe leurs
yeux
. Le Pilote hardi, cherchant de nouveaux monde
L’espoir est l’art des matelots. La gloire ouvre à mes
yeux
les fastes de l’histoire : Que d’exploits éclatan
en main, il maîtrisait Athènes, L’avenir s’offrait à ses
yeux
. Sans ce puissant moteur, digne objet de leurs ve
aresseuses ! La nuit vient, et dans l’ombre, excités par l’amour, Ses
yeux
restent ouverts pour épier le jour. A peine de Ti
se ! ô terreur ! à sa vue Un étranger paraît… il s’arrête égaré ; Son
œil
est abattu, son front décoloré : « O Nina, votre
acent d’horreur, Nina reste sans voix, sans force, sans couleur ; Ses
yeux
cessent de voir, dans leur regard farouche ; Ses
é ses voiles : O prodige ! elle sort d’un paisible sommeil, Ouvre des
yeux
sereins, sourit à son réveil, Voit autour de son
ès l’aube matinale Sort, retrouve la pierre et le fatal chemin ; Et l’
œil
fixé sans cesse en un vague lointain, Croit, pour
oint ! demain il reviendra, sans doute », Dit-elle, et lentement, les
yeux
mouillés de pleurs, Elle rentre à la ville en eff
mer orageuse, Tout reconnaît tes lois. Le Ciel mit sur nos
yeux
le sceau de l’ignorance, De nos obscurs destins n
Fortune. On la représente ailée, aveugle, ou un bandeau sur les
yeux
; au sein de la richesse, de l’honneur et du plai
nue, Qu’un monde obscur, sans printemps, sans beaux jours, Et que des
yeux
éclipsés pour toujours. Gresset 258. Envie.
use du bonheur d’autrui. On la reconnait à sa maigreur hideuse, à ses
yeux
caves et louches, à son visage livide et ridé, et
nt l’orgueil de leurs prodiges, Où rien ne trompe et n’éblouit les
yeux
, Où tout est vrai, simple, et fait pour les Di
us mes pas la terre s’ouvre ! Quels objets ! quel abîme affreux ! Mon
œil
effrayé vous découvre, Noir Tartare, terribles fe
ns la canicule, on était bien fourré, Plus l’oreille était dure, et l’
œil
mal éclairé, Plus on déraisonnait dans sa triste
es Dryades, Mais il faut avoir des jarrets. J’aime leurs
yeux
, leur taille et leurs couleurs vermeilles, Leurs
ants harmonieux, leur sourire enchanteur ; Mais il faudrait avoir des
yeux
et des oreilles : On doit s’aller cacher quand on
le est représentée pâle, maigre, décharnée, les cheveux hérissés, les
yeux
enfoncés, les lèvres livides et la peau ridée. Co
ec effroi, tous ces voluptueux, Pâles, défigurés, et la mort dans les
yeux
, Périssant de misère au sein de l’opulence, Détes
orte… O surprise ! ô terreur ! Près d’un corps tout sanglant, à leurs
yeux
se présente Une femme égarée, et de sang dégoutta
aignez-vous plus que moi d’outrager la nature ? Quelle horreur, à mes
yeux
, semble vous glacer tous ? Tigres ! de tels festi
lens Etouffent l’animal qui s’engraisse de glands. Le coursier, l’
œil
éteint et l’oreille baissée, Distillant lentement
des affreux ; Mais si le mal accroît ses accès douloureux, Alors, son
œil
s’enflamme, il gémit, son haleine De ses flancs p
: Leurs flancs sont décharnés ; une morne tristesse De leurs stupides
yeux
éteint le mouvement, Et leur front affaissé tombe
i son flambeau semble-t-il quelquefois pâlir ou même s’éteindre à ses
yeux
? Le Livre de la Raison. Lorsque le Ciel pro
e et les charmes. C’est par degrés, c’est lentement Que des
yeux
délicats s’ouvrent à la lumière, Viens donc, et s
des Touchent aux derniers points de ce vaste Univers, Dévoilent à nos
yeux
l’immensité des airs, Et fertilisent t
r. Où vole en frémissant cette troupe rebelle ? Dans leurs
yeux
la rage étincelle ; Ils portent dans leurs mains
triangle physique, Qui divisant les sept rayons du jour, Peint à vos
yeux
, d’un coloris magique, Tous les objets qui s’offr
ortant du fond d’un puits, ou l’Intérêt l’a si long-temps dérobée aux
yeux
des hommes. Quoique ennemie de la Fable, la Vérit
els. Dans ce commun effroi, du sein de la poussière, Un Grec leva les
yeux
sur cette Idole altière : Le premier, immobile, i
nie, à ces apprêts sinistres, Muette, se prosterne, en détournant les
yeux
. De quoi lui sert, hélas ! dans ce jour odieux, Q
bienfaisante, inaccessible au Sommeil. Toujours éveillée, elle a les
yeux
ouverts sur les hommes, et s’occupe sans cesse de
s colonies, Un arbre qu’il connut dès ses plus jeunes ans, Frappe ses
yeux
. Soudain, avec des cris perçans. Il s’élance, il
d’or, levant son front immense, Dans un lointain obscur apparut à mes
yeux
, Tout mon cœur tressaillit : et la beauté des lie
t la beauté des lieux, Et les riches coteaux et la plaine riante, Mes
yeux
ne voyaient rien : mon ame impatiente, Des rapide
Prudence ; De donner à Thémis ni bandeau, ni balance, De figurer aux
yeux
la Guerre au front d’airain, Ou le Temps qui s’en
r ton cours. Qui me dévoilera l’instant qui t’a vu naître ? Quel
œil
peut remonter aux sources de ton être ? Sans dout
Thyrses en berceau, Ombragent de son corps l’immobile fardeau. De ses
yeux
incertains la flamme est presque éteinte, Et les
bien acheter les Statues. Passez de ce côté, dit l’Artiste, à vos
yeux
J’en présenterai qui des Cieux
t au fond de l’Etna. Les Cyclopes, ses forgerons, qui n’avoient qu’un
œil
au milieu du front, travailloient continuellement
représente Cupidon sous la figure d’un enfant nu, un bandeau sur les
yeux
, avec des ailes, un arc, un carquois sur l’épaule
mme un bouquet Dont les roses viennent d’éclorre. Ses
yeux
étoient cachés ; un bandeau les voiloit ; Son sou
l’ai vu l’ami des méchans, Florian 38. Oui, je perds les deux
yeux
; vous les avez perdus, O sage Dudeffant, est-ce
humain séjour ; On ne va qu’à tâtons sur la machine ronde ; On a les
yeux
bouchés à la Ville, à la Cour : P
nt et cent traits de folie, De cent excès qui me blessent les
yeux
! » « Les yeux !… eh bien ! sois aveugle, ma mie,
ts de folie, De cent excès qui me blessent les yeux ! » « Les
yeux
!… eh bien ! sois aveugle, ma mie, » Repa
er pour nous en tables se façonne ; Et sur ses veines d’or appelant l’
œil
surpris, Du métal qu’il imite il usurpe le prix.
es vers sérieux ou fous : Que mes ouvrages solitaires Se dérobant aux
yeux
vulgaires, Ne s’éloignent jamais de vous. Rentron
plumes et entouré des Songes mollement couchés comme lui. Morphée, l’
œil
ouvert, veille à la tranquillité de ce réduit sol
ûlante du Soleil. Redoutable fils de Latone, Tu cesses de blesser nos
yeux
: Vertumne ramène Pomone, Et mille fruits délicie
s. Ovide.— Saint-Ange 58. L’Hiver de 1709. Vieillards, dont l’
œil
a vu ce siècle à son aurore, Nestors François, sa
toujours sans nuage. Un enfant, de la vie ignore tous les maux, A ses
yeux
indulgens tout paroît sans défauts. Les deux sexe
t nerveux sous le fardeau de l’âge, Un regard fixe et dur sort de ses
yeux
brûlans ; De vils lambeaux noués forment ses vête
e. Enfin, du fer vengeur, ils menacent l’impie, Qui, sans baisser les
yeux
, sans fléchir les genoux, Pourroit de la Déesse,
vers. Profitons de la nuit profonde Dont le sommeil couvre leurs
yeux
: Assurons le repos au Monde En brisant leurs tra
t, où d’un doigt créateur, De son triomphe elle a tracé l’histoire. L’
œil
étonné voit sa lance d’airain Frapper la terre av
égères erreurs, Que Vesta voit et lit dans le secret des cœurs ; Son
œil
toujours ouvert sur cet espace immense, Ne connoî
; Le même char qui l’entraîna A travers la flamme et la cendre, A tes
yeux
charmés va descendre Du sommet brillant de l’Etna
heureux Par les seuls bienfaits de sa mère ! Belle Proserpine, à tes
yeux
, Déjà la moisson est tombée Sous la faucille reco
c une balance d’une main, un glaive de l’autre, et un bandeau sur les
yeux
. Jupiter voulut l’épouser ; Thémis s’étant refusé
our elle la nuit est sans ombre, Et le cœur même le plus sombre A son
œil
ne peut échapper ; Il veille à tout ce qu’elle pè
ane ; et ce monstre odieux Jamais pour l’équité n’eut d’oreilles ni d’
yeux
. La disette au teint blême, et la triste famine,
en détour ; Comme un hibou, souvent il se dérobe au jour ; Tantôt les
yeux
en feu, c’est un lion superbe ; Tantôt, humble se
leurs ? On cueille ces fleurs séduisantes, Dont l’éclat dérobe à nos
yeux
Les douleurs vives et cuisantes D’un avenir injur
Et de l’opale étincelante, Sème le palais du Soleil : La porte à ses
yeux
dévoilée, Par le bras du temps ébranlée, Roule su
réduit, Vous n’y serez point étrangères : Rien ne peut y blesser vos
yeux
. Votre frère est le seul des Dieux, Dont vous ver
ces doux tableaux, à ton pays rendu, Ton cœur revoit le ciel que tes
yeux
ont perdu, O combien la mémoire a d’heureux avant
de ses attentats ; Et là, sur le marbre et le cuivre, Les arts à ses
yeux
font revivre Des Dieux dont il vit le trépas.
le noir Cocyte, L’Elysée où la paix habite, A son gré s’offrent à mes
yeux
. Sa voix enfante les miracles, Et pour triompher
pher des obstacles, Dispose du pouvoir des Dieux. Melpomène, les
yeux
en larmes, De cris touchans vient me frapper ; Qu
érités par ce voile embellies. Rivale de l’histoire, elle raconte aux
yeux
: Je revois les amours, les faits de nos aïeux :
tres avec des fleurs nattent leur chevelure. On s’anime à l’envi de l’
œil
et de la voix : Le tambourin résonne, et tout par
e. Toi, dont l’urne limpide arrose ce vallon, Que tu plais à mes
yeux
, ô Naïade féconde ! Tu rappelles l’objet qui cons
tranquille sommeil repose dans son sein ; Le sourire embellit et ses
yeux
et sa bouche ; Elle fuit du chagrin l’aspect somb
us ses appas. Sans elle, tout languit dans la nature entière ; Notre
œil
est offensé des traits de la lumière ; Notre corp
n vieux Palais, aux confins des trois mondes. Là, sur tous les pays l’
œil
se porte à la fois. Là, de tous les humains l’ore
apports incertains, Entourent la Déesse en nouveautés féconde, Et ses
yeux
sont ouverts sur tous les coins du monde. Ovide.
orde dans l’Olympe. On représente la Discorde coiffée de serpens, les
yeux
égarés, une torche et un poignard aux mains, les
n souffle empesté, Pâlit l’éclat des cieux, l’air en est infecté. Son
œil
louche et meurtri cherche et fuit la lumière. La
rompée ! Elle apperçut de blonds cheveux, Un teint fleuri, des grands
yeux
bleus, Et votre flûte et votre épée ; Elle songea
me le passage, Le menace, et les bras enlacés de serpens, Secoue, aux
yeux
d’Ino, ses horribles crins blancs. Ses hydres irr
nt le calme et la sérénité, Est au milieu de ce trône argenté. De ses
yeux
part un sillon de lumière, Qui perce l’ombre, et
t ; mais jamais, jamais je n’oublîrai L’heure fatale où mon
œil
égaré Suivoit dans tes regards ton ame fugitive.
ste et dernier ministère, Soutiennent le cercueil, et, détournant les
yeux
, Approchent du bûcher le flambeau résineux. Un mi
os et l’effroi des humains. Un sourcil noir ombrage sa paupière : Son
œil
enfante et répand la lumière ; Et son front large
t a fait pâlir les Cieux ; Qui d’un dragon terrible à tous les
yeux
, Dispersa les débris sur la terre fumante. d’Arn
x cheveux tomboient en tresses Ondoyantes. Là, sont la jeune Opis aux
yeux
pleins de douceur ; Et Clio toujours fière, et Bé
oit des Dieux les amours infidelles, Et Vénus de Vulcain trompant les
yeux
jaloux, Et le bonheur de Mars et ses larcins si d
c le sujet de sa plainte ? Qu’on amène mon fils, qu’il paroisse à mes
yeux
; Mon fils a droit d’entrer dans le palais des Di
our dans l’ombre de ces lieux, Se couvre d’un nuage, et se dérobe aux
yeux
… A peine il s’assoupit que le fils de Cyrène
ordre des Immortels m’amène devant vous, Daignez… Le Dieu roulant des
yeux
pleins de courroux, A peine de ses sens dompte la
uspendus aux hêtres, Privent les échos De leurs sons champêtres : Nos
yeux
sont en pleurs, Quand sur nos hauteurs Le Soleil
eau-père et la nouvelle Femme de Jason. Elle égorgea sous ses propres
yeux
les deux enfans qu’elle avoit eus de lui, les mit
ta sûreté, je ne t’avois soustrait, Loin du lieu que j’habite, à tout
œil
indiscret ; Dans la rumeur d’un camp, l’exacte vi
é que sur moi. Vous n’êtes point esclave, et d’opprobres nourrie, Vos
yeux
ne virent point ce parricide impie, Ces vêtemens
Clytemnestre ! ma mère ! ah ! cette horrible image Est présente à mes
yeux
, présente à mon courage. C’est là, c’est en ces l
rai-je ? ah ! monstre furieux, Quel spectacle oses-tu présenter à mes
yeux
? Je ne souffre que trop ; monstre cruel, arrête
r à mes yeux ? Je ne souffre que trop ; monstre cruel, arrête ! A mes
yeux
effrayés dérobe cette tête. Oh, ma mère ! épargne
Que d’imprécations ! que de cris et de larmes ! Lorsqu’en ouvrant les
yeux
, je vis fuir mes vaisseaux, Que loin de moi les v
ros avoit quitté ces lieux, Hector s’avance à lui, la fureur dans les
yeux
. Hector croit voir Achille ; et d’un ton de menac
nglantes. J’arrive, je l’appelle ; et me tendant la main, Il ouvre un
œil
mourant, qu’il referme soudain : « Le Ciel, dit-i
Triste objet où des Dieux triomphe la colère, Et que méconnoîtroit l’
œil
même de son père. Racine 149. Énée, Fils d
sentimens plus doux vient pénétrer le cœur. Si du feu des combats son
œil
brille et s’enflamme, La pudeur de son front pein
ait craindre une Amazone aux plus fiers combattans. L’audace dans les
yeux
, elle franchit les portes ; Elle court des Troyen
immense pays faut-il franchir l’espace ? Du vol de leurs coursiers l’
œil
a perdu la trace. Rien ne les épouvante, et rien
ent leur céleste origine, Ni leur courage altier, ni l’éclat de leurs
yeux
. L’incarnat de leur teint brille du sang des Dieu
l’homme a fléchi les Dieux Si ses maux ont trouvé grace devant leurs
yeux
, O Thémis, apprends-nous quelle vertu féconde, De
De nouveaux habitans peut repeupler le monde. Jette sur l’Univers des
yeux
compatissans, La Déesse, propice à leurs vœux inn
tis, Ignorant les dangers où court son petit fils, Eût ouvert à leurs
yeux
la carrière du Monde, Ils partent ; et déjà, loin
ne voit plus les Cieux. Tout couvert de clarté, la nuit couvroit ses
yeux
. Ah ! qu’il voudroit, plus sage et bien moins tém
, autour de lui semée ; Il est enveloppé d’une épaisse fumée ; Et ses
yeux
, dans l’amas de ces noirs tourbillons, Ne suivent
Sœurs, frappez, qu’il meure sous nos coups ! Chacune fond sur lui, l’
œil
ardent de courroux ; Il tremble, il se repent de
né Priam, au pied de l’autel qu’il embrassoit. Énée à Didon. Mes
yeux
ont vu Pyrrhus au milieu des bourreaux, Insulter
Prince Troyen. Beau et bien fait dans sa jeunesse, il charma les
yeux
de Vénus. Cette Déesse l’épousa secrètement, et e
rois fois l’ombre légère échappe de ses bras. Non loin de là ses
yeux
, découvrent un bocage Dont le souffle des vents a
’Ida voit ses forêts à ses pieds descendues. De leurs débris formé, l’
œil
fixe, menaçant, Un cheval monstrueux s’élève ; et
flots pressés, S’élance, humide encor des pleurs qu’il a versés, Son
œil
sur chaque objet librement se promène. Il sourit,
ds, deux dragons furieux Se présentent : la foudre étincelle en leurs
yeux
. Sous leurs bonds convulsifs en temps égaux pres
me toi, revêtus de la robe sacrée. Le couple affreux s’élance ; et, l’
œil
rouge de sang, Sur sa double victime il s’enlace
embarrassées Appellent, mais envain, un secours fraternel : Sur leurs
yeux
déjà pèse un sommeil éternel ; Et toi, Vieillard
te avec furie. Comme, affranchi du mord, vole un coursier fougueux, L’
œil
fier, et de ses crins battant ses flancs poudreux
tère de sa naissance. Odieux à la nature, à lui-même, il se crève les
yeux
de désespoir, s’exile de sa patrie, et va s’enfon
gère, Je me croyois encor au trône de mon père, Et toux ceux qu’à mes
yeux
le sort venoit offrir, Me sembloient mes sujets,
rvoit mon visage ; Il me tendit les bras, il voulut me parler, De ses
yeux
expirans je vis des pleurs couler ; Moi-même en
i loin de sa bouche. Tel est l’avare entouré d’or : C’est des
yeux
seuls qu’il boit, qu’il mange… Pauvre insensé ! p
la symétrie, Où les sillons, remplis de végétaux divers, Offrent à l’
œil
charmé des tapis toujours verts. On y voit sourci
r l’enhardissoit. Mais voici qu’à pas lents, S’avance une lionne, aux
yeux
étincelans, D’un carnage récent la gueule ensangl
ût dans l’onde à longs traits éteint sa soif ardente, Elle tourne ses
yeux
sur les replis mouvans Du voile qui frémit, soule
idelle à la foi que sa bouche a jurée, Revient, cherche Pyrame et des
yeux
et du cœur. Elle reconnoit l’arbre et non pas sa
qui t’appelle. » L’amant, à ce doux nom, soulève avec effort Ses
yeux
déjà couverts des ombres de la mort, La voit, sou
combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu’il verra sa fille, à ses
yeux
présentée, Contrainte d’avouer tant de forfaits d
De son maintien la noblesse et l’aisance A tous les
yeux
peignoient la volupté ; Son regard fi
semble toucher les Cieux, Circé pâle, interdite, et la mort dans les
yeux
Pleuroit sa funeste aventure. Là ses
a mort dans les yeux Pleuroit sa funeste aventure. Là ses
yeux
errans sur les flots D’Ulysse fugitif sembloient
e mon ame, Que la pitié retarde un peu tes pas : Tourne un moment tes
yeux
sur ces climats, Et si ce n’est pour partager ma
e mon ame, Que la pitié retarde un peu tes pas : Tourne un moment tes
yeux
sur ces climats, Et si ce n’est pour partager ma
ns les tendres objets de ses soins les plus doux ;. Ses enfans, à nos
yeux
, font revivre leur mère. Aimable et digne Epouse
lle, Elle n’est point morte… elle dort182. Young , les
yeux
fixés sur trois Mausolées où reposent les cendres
ure se tait dans sa marche tranquille : L’oreille écoute en vain !… l’
œil
ne voit plus !… tout dort ! Tout semble anéanti…
où règne un sombre deuil ; Il appelle Andromaque, il la cherche de l’
œil
: Andromaque est absente, et son fils avec elle.
sse, Cependant, Andromaque, en proie à la tristesse, Tremblante, et l’
œil
en pleurs, embrasse le Héros, Et lui tient ce dis
s, tu vas périr ! et mes funestes soins Ont avancé l’instant dont mes
yeux
sont témoins. Ton père, Hector lui-même, et sa gl
, T’arrachent une vie à peine commencée : Hector toujours présent aux
yeux
d’un assassin, Hector conduit les coups et te per
a voix de la clémence. Hélas ! ta mort s’apprête, et bientôt sous mes
yeux
, Précipité du haut de ces murs odieux, Tes membre
nt ce rivage, Ces bords ensanglantés, théâtre du carnage. Hélas ! ton
œil
tremblant à peine s’ouvre au jour, Que le fer enn
couronnée ; L’autel étinceloit des flambeaux d’Hyménée ; Polifonte, l’
œil
fixe, et d’un front inhumain, Présentoit à Mérope
la hache préparée. Les éclairs sont moins prompts ; je l’ai vu de mes
yeux
, Je l’ai vu qui frappoit ce monstre audacieux. Me
confondus le flux impétueux Roule, et dérobe Egiste et la Reine à mes
yeux
. Parmi les combattans je vole ensanglantée ; J’i
oi pensai-je ? Ah ! Dieux ! L’ingrate ! On la verroit triompher à mes
yeux
? C’est trop de patience en de si rudes peines. A
blonde chevelure aux vents abandonnée, D’un nuage de pleurs ses beaux
yeux
obscurcis, Et demandant Thésée aux flots sourds à
es garde pour la plus belle, Et barricade son trésor. J’approche, son
œil
étincelle, Il saisit son arc menaçant : Mais je t
jesté lève un front gracieux, Et porte jusqu’au Ciel sa pensée et ses
yeux
. Ovide.— Saint-Ange 193. Castor et Pollux
Un serpent que les fleurs réceloient sur ses pas : La mort ferma ses
yeux
; les Nymphes, ses compagnes De leurs cris doulou
s que l’hymen attendoit aux autels, Des fils mis aux bûchers sous les
yeux
paternels, Victimes que le Styx, dans ces prisons
pelle sa victime. Adieu ; déjà je sens dans un nuage épais, Nager mes
yeux
éteints et fermés pour jamais. Adieu, mon cher Or
aime. Avidement penché vers ces bords trop flatteurs, Il admire ses
yeux
embellis par ses pleurs, Ces longs cheveux flotta
ait ce qu’il voit ; mais, ce qu’il voit l’enflamme Et l’erreur de ses
yeux
a passé dans son ame. Insensé ! que fais-tu ? Que
terrompt son ivresse, Il ne sauroit quitter son onde enchanteresse, L’
œil
chargé de langueur, où brille encor l’espoir, Il
? Elle hésite, s’arrête ; Soudain, s’arme de l’eau qui coule sous ses
yeux
, La jette avec fureur au Chasseur odieux, Et lui
a légéreté. Mais, à peine des eaux le miroir argenté Eût offert à ses
yeux
sa nouvelle figure, Ses longs bois, ses longs pie
ux : Il chancelle, il frémit, tombe sur ses genoux, Et les larmes aux
yeux
, semble demander grace. Mais envain : les chasseu
is un canal pur qui coule entre des fleurs. Sous le miroir des eaux l’
œil
distingue l’arène ; Leur cours égal et doux sembl
t meurtrière A porté tout-à-coup le trépas dans son sein, Je vois ses
yeux
éteints languir sous sa paupière, Et la Mort qui
dans leurs tendres accens… Pour la triste Vénus, interdite, égarée, L’
œil
sombre, les pieds nus, pâle et défigurée, Elle re
ours consternés en répandent des larmes. Hymen est sans flambeau, les
yeux
baignés de pleurs, Il renverse à ses pieds sa cou
fit pas moins : tous deux s’agenouillèrent ; A ce signe d’abord leurs
yeux
se dessillèrent. Jupiter leur parut avec ses noir
ent un vain et triste office. Je ne pleurerois point celle-ci, ni ses
yeux
Ne troubleroient non plus de leurs larmes ces lie
te parle, ô Soleil ! pour la dernière fois. Pour la dernière fois mon
œil
voit ta lumière. O Mort ! ô Mort ! approche et fe
re, et le menton prolixe, Un large nez de bourgeons diapré, De petits
yeux
, un crâne fort serré, Le pied rentrant, la jambe
air qui s’épure, Le Ciel allumant ses flambeaux, Tout l’horizon que l’
œil
mesure, Offrent aux yeux de la peinture Des contr
e ?… Elle approche… Elle voit l’objet de son amour, Céyx mourant… les
yeux
encor fixés sur elle… Dieux injustes
de nos cités poursuivent le prestige, Sais-tu si ton enfant, loin des
yeux
maternels, Reçoit les tendres soins que sa foible
ton heure dernière, Quel appui soutiendra ton esprit abattu, Si d’un
œil
consterné, parcourant ta carrière, Tu n’y vois ri
grâce ; Et l’Amour en secret l’entraîne sur sa trace. Mais plus, d’un
œil
avide, elle voit ses attraits, Plus sa fatale err
changea en araignée. Arachné, dont la gloire attiroit tous les
yeux
, Devoit tout à son art, et rien à ses aïeux. Un o
e ? Veut-elle l’emporter ? Que ne vient-elle ici ? N’ose-t-elle à mes
yeux
paraître ?… La voici, Reprend Pallas, qui change
e, Et l’histoire des Dieux en longs fils se déploie… L’envie aux
yeux
perçansr envain regarde, observe, Elle ne peut bl
ts tous lescrimes des Dieux. L’ouvrage, l’ouvrière est coupable à ses
yeux
Et sa main, d’un fuseau., lui frappe le visage. S
e cette Reine altière. Quoi ! dit-elle, osez-vous préférer à mes
yeux
, Aux Dieux que vous voyez, vos invisibles Dieux ?
pt filles et sept fils, doux gages de l’amour, Dans leurs fils, à mes
yeux
, vont renaître à leur tour. Et, n’ai-je pas sujet
s ; Je cours, avec ma Sœur, punir ces attentats. Soudain, voilant aux
yeux
Apollon et Diane, Un nuage descend sur la cité pr
nsensible. Ses muscles, ses cheveux n’ont plus rien de flexible ; Son
œil
, sans mouvement, regarde et ne voit pas ; Son vis
bile ; Elle reste sans voix ; l’excès de ses douleurs A tari dans ses
yeux
la source de ses pleurs. Dorat 223. Dryope.
croit saisir ses cheveux, Saisit le verd naissant qui l’ombrage à mes
yeux
. Son fils, pressant le sein de sa mère chérie, Ap
croit se sent déjà pressée ; Elle monte, se glisse, et me fermant les
yeux
, Dispense votre main de ce devoir pieux. Ell
s haut-bois. Cette ombre, destinée à de plus noirs offices, Cache aux
yeux
du Soleil ses cruels sacrifices, Et les vœux cri
236. Dieu ! Quel tableau ! qu’il est vaste et sublime ! De mon
œil
enchanté rien ne borne l’essor. Ici l
chant le fond des précipices. Pour changer de plaisir je détourne mes
yeux
; Je fixe avec respect ce bois religieux,238 Don
enci. Un immense Vallon, bordé par des montagnes, Déroboit à mes
yeux
le terme des campagnes. Cybèle à pleines mains y
ssin revêtu de mousse. Les arbres courbés à l’entour, La dérobent à l’
œil
du jour : Un buisson fleuri l’environne, La tubér
Sont les trompettes de sa gloire. Le front morne, les
yeux
baissés, Le vaincu se dérobe et veut, loin de la
st de ces bords le gardien vigilant ; Caron, blanc de vieillesse et l’
œil
étincellant, Traîne en restes usés ses vêtemens s
sourire des Dieux, Beauté, je te salue. Hélas ! d’épais nuages A mes
yeux
presque éteints dérobent tes ouvrages. Voilà que
’Aurore ; Tout renaît : pour moi seul, rien ne renaît encore ; Et mes
yeux
, à travers de confuses vapeurs, Ont à peine entre
: Il chantoit ! et tes dons, tes chef-d’œuvres divers, Eclipsés à ses
yeux
, revivoient dans ses vers. Hélas ! je ne puis pas
Sur trois régnes divers tu répands tes bienfaits. Tantôt, loin de nos
yeux
dans les flancs de la terre, En rubis enflammés t
i rend la beauté si touchante Sembloit encor l’embellir à nos
yeux
. Sur le clavier lorsque sa main brillante
e ton désir, Tu jouissois ; ton ame étoit contente, Et de tes
yeux
couloient des larmes de plaisir. Quand sa bouche
bat, l’espoir les encourage, Et le prix seul frappe leurs
yeux
. Le Pilote hardi, cherchant de nouveaux mond
L’espoir est l’art des matelots. La gloire ouvre à mes
yeux
les fastes de l’histoire : Que d’exploits éclatan
en main, il maîtrisoit Athènes, L’avenir s’offroit à ses
yeux
. Sans ce puissant moteur, digne objet de leurs ve
er orageuse, Tout reconnoît tes lois. Le Ciel mit sur nos
yeux
le sceau de l’ignorance, De nos obscurs destins n
Fortune. On la représente ailée, aveugle, ou un bandeau sur les
yeux
; au sein de la richesse, de l’honneur et du plai
nue, Qu’un monde obscur, sans Printemps, sans beaux jours, Et que des
yeux
éclipsés pour toujours. Gresset 271. Envie.
use du bonheur d’autrui. On la reconnoît à sa maigreur hideuse, à ses
yeux
caves et louches, à son visage livide et ridé, et
point l’orgueil de leurs prodiges, Où rien ne trompe et n’éblouit les
yeux
, Où tout est vrai, simple, et fait pour les Dieux
é, le cœur épris, Je ne cherche en toi que toi-même ; Toi seule à mes
yeux
fais ton prix. Latouche 275. S’il est un M
Et, plus que les tyrans, farouche et despotique ; Non, tu n’es à mes
yeux
que le sage pouvoir, De faire en tous les temps c
us mes pas la terre s’ouvre ! Quels objets ! quel abyme affreux ! Mon
œil
effrayé vous découvre, Noir Tartare, terribles fe
ns la canicule, on étoit bien fourré, Plus l’oreille étoit dure, et l’
œil
mal éclairé, Plus on déraisonnoit dans sa triste
ryades, Mais il faut avoir des jarrets. J’aime leurs
yeux
, leur taille et leurs couleurs vermeilles, Leurs
ants harmonieux, leur sourire enchanteur ; Mais il faudroit avoir des
yeux
et des oreilles : On doit s’aller cacher quand on
le est représentée pâle, maigre, décharnée, les cheveux hérissés, les
yeux
enfoncés, les lèvres livides et la peau ridée. Co
ec effroi, tous ces voluptueux, Pâles, défigurés, et la mort dans les
yeux
, Périssant de misère au sein de l’opulence, Détes
orte… O surprise ! ô terreur ! Près d’un corps tout sanglant, à leurs
yeux
se présente Une femme égarée, et de sang dégoûtan
aignez-vous plus que moi d’outrager la nature ? Quelle horreur, à mes
yeux
, semble vous glacer tous ? Tigres ! de tels festi
ens Etouffent l’animal qui s’engraisse de glands. Le coursier, l’
œil
éteint et l’oreille baissée, Distilant lentement
des affreux ; Mais si le mal accroît ses accès douloureux, Alors, son
œil
s’enflamme, il gémit, son haleine De ses flancs p
: Leurs flancs sont décharnés ; une morne tristesse De leurs stupides
yeux
éteint le mouvement ; Et leur front affaissé tomb
i son flambeau semble-t-il quelquefois pâlir ou même s’éteindre à ses
yeux
. A la Raison que je veux avoir. Ra
sse et les charmes. C’est par degrés, c’est lentement Que des
yeux
délicats s’ouvrent à la lumière, Viens donc, et s
des Touchent aux derniers points de ce vaste Univers, Dévoilent à nos
yeux
l’immensité des airs, Et fertilise
ù vole en frémissant cette troupe rebelle ? Dans leurs
yeux
la rage étincelle ; Ils portent dans leurs mains
je le crois, d’éternels ennemis. Oui, répond le Génie, oui ; mais tes
yeux
surpris A mes lois le verront sou
triangle physique, Qui divisant les sept rayons du jour, Peint à vos
yeux
, d’un coloris magique, Tous les objets qui s’offr
ortant du fond d’un puits, ou l’Intérêt l’a si long-temps dérobée aux
yeux
des hommes. Quoique ennemie de la Fable, la Vérit
els. Dans ce commun effroi, du sein de la poussière, Un Grec leva les
yeux
sur cette Idole altière : Le premier, immobile, i
nie, à ces apprêts sinistres, Muette, se prosterne, en détournant les
yeux
. De quoi lui sert, hélas ! dans ce jour odieux, Q
bienfaisante, inaccessible au sommeil. Toujours éveillée, elle a les
yeux
ouverts sur les hommes, et s’occupe sans cesse de
colonies, Un arbre qu’il connut dès ses plus jeunes ans, Frappe ses
yeux
. Soudain, avec des cris perçans. Il s’élance, il
te d’une jeune Dame. 183. [Table des matières] Colardeau. Young, les
yeux
fixés sur trois Mausolées. 184. [Table des matiè
rre, C’est Jupiter armé pour effrayer la terre. Un orage terrible aux
yeux
des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
beaux dons de la terre et des cieux ? L’antiquité nous mit devant les
yeux
De ce torrent la source emblématique, En nous pei
à son gré sur le monde. Son front est chargé de sombres images ; ses
yeux
, menaçants brillent sous de noirs sourcils, son m
n’osa la lui refuser. Junon la donna à garder à Argus, qui avoit cent
yeux
, dont cinquante étoient toujours ouverts quand le
son de sa flûte, et le tua. Junon le changea en paon, et attacha les
yeux
d’Argus à la queue de cet oiseau, qu’elle prit so
isseaux de la Grèce ; » Soldats, chefs, matelots, tout périt sous ses
yeux
: » Pourquoi ? pour quelques torts d’un jeune fur
ez ses os sous sa peau transparente. Ses cheveux hérissés cachent son
œil
éteint, La rouille est sur ses dents, la pâleur s
e : Elle arrive dans l’ombre au palais de l’impie. Le sommeil sur ses
yeux
épanchoit ses pavots. Tandis qu’il est plongé dan
: Le même char qui l’entraîna A travers la flamme et la cendre, A tes
yeux
charmés va descendre Du sommet brillant de l’Etna
heureux Par les seuls bienfaits de sa mère ! Belle Proserpine, à tes
yeux
Déjà la moisson est tombée, Sous la faucille reco
s marchent aussitôt aux portes des Enfers. Là gît la sombre Envie à l’
œil
timide et louche, Versant sur des lauriers les po
ersant sur des lauriers les poisons de sa bouche ; Le jour blesse ses
yeux
dans l’ombre étincelants : Triste amante des mort
trônes, de tombeaux, d’esclaves, entourée ; La tendre Hypocrisie aux
yeux
pleins de douceur, (Le ciel est dans ses yeux, l’
a tendre Hypocrisie aux yeux pleins de douceur, (Le ciel est dans ses
yeux
, l’enfer est dans son cœur) ; Le Faux-Zèle étalan
elles étoit si grand, qu’on n’osoit presque les nommer, ni jeter les
yeux
sur leurs temples. Ces temples, très-nombreux dan
de. D’un poil déjà blanchi mélangeant sa noirceur, Sa barbe étale aux
yeux
son inculte épaisseur ; Un nœud lie à son cou sa
vieux front de leurs sillons arides ; Mais, à sa verte audace, à son
œil
plein de feu, On reconnoît d’abord la vieillesse
e Epouvante. Plus près du dieu, l’intrépide Valeur, Le glaive haut, L’
œil
fier, l’ame rassise, Porte en touts lieux la mort
ons étoient les Cyclopes, ainsi appelés, parce qu’ils n’avoient qu’un
œil
au milieu du front. Vénus D. Racontez l’
s la figure d’un enfant nu, avec un sourire malin, un bandeau sur les
yeux
, un arc à la main et quelquefois un flambeau. Il
ix pour vous si glorieux ; Qu’armé de son tonnerre il se montre à vos
yeux
; Que par le Styx il jure de descendre Avec tout
vre avec ses doigts de rose ; là, elle s’arrête sur un nuage, et d’un
œil
impatient elle attend le char de son père. Bientô
ûlante du soleil. Redoutable fils de Latone, Tu cesses de blesser nos
yeux
: Vertumne ramène Pomone, Et mille fruits délicie
le dieu de la raillerie et du badinage. Rien ne trouvoit grâce à ses
yeux
, et les dieux mêmes étoient l’objet de ses plus s
cha à Neptune de n’avoir point placé les cornes du taureau devant les
yeux
de cet animal, pour qu’il frappât plus sûrement.
ésente ordinairement avec une balance à la main et un bandeau sur les
yeux
. Quelques-uns la représentent tenant une épée à l
e monstre ouvre à la fois d’innombrables oreilles, Par d’innombrables
yeux
surveille l’univers, Et par autant de voix fait r
n vieux palais aux confins des trois mondes. Là, sur touts les pays l’
œil
se porte à la fois ; Là, de touts les humains l’o
pports incertains, Entourent la déesse en nouveautés féconde ; Et ses
yeux
sont ouverts sur touts les coins du monde. ( Ovid
e énorme, Ou plutôt ce monstre difforme, Tout couvert d’oreilles et d’
yeux
, Dont la voix ressemble au tonnerre, Et qui des p
te dans les cieux ? C’est l’inconstante Renommée, Qui, sans cessé les
yeux
ouverts, Fait sa revue accoutumée Dans touts les
te. Némésis vous observe, et frémit des blasphèmes Dont rougit à vos
yeux
l’aimable vérité. N’attirez point sur vous, trop
de vous-mêmes, Sa terrible équité. C’est elle dont les
yeux
certains, inévitables, Percent touts les replis d
s d’un vieux spectre féminin, ayant la tête ceinte de couleuvres, les
yeux
louches et enfoncés, un teint livide, une horribl
ffreuse maigreur a desséché son sein. Le fiel rouille ses dents ; son
œil
est faux et louche ; Le venin de son cœur distill
se nuit… ( Ovide, trad. de Saintange.) Là, gît la sombre Envie, à l’
œil
timide et louche, Versant sur des lauriers les po
ersant sur des lauriers les poisons de sa bouche ; Le jour blesse ses
yeux
dans l’ombre étincelant ; Triste amante des morts
achée avec des bandelettes sanglantes. Elle a la bouche écumante, les
yeux
abattus ; elle grince des dents, et distille de s
combats, courant de rang en rang, les cheveux épars, le feu dans les
yeux
, et faisant retentir dans les airs son fouet ensa
oient Méduse, Euryale et Sthénée. Elles n’avoient à elles trois qu’un
œil
et une dent dont elles se servoient tour à tour.
le avoit un visage majestueux et plein de dignité, la pudeur dans les
yeux
, la modestie dans touts ses gestes, et la robe bl
x cheveux tomboient en tresses ondoyantes. Là, sont la jeune Opis aux
yeux
pleins de douceur, Et Clio toujours fière, et Bér
c le sujet de sa plainte ? Qu’on amène mon fils, qu’il paroisse à mes
yeux
; Mon fils a droit d’entrer dans le palais des di
our dans l’ombre de ces lieux, Se couvre d’un nuage, et se dérobe aux
yeux
. Déjà le chien brûlant dont l’Inde est dévorée, V
e des immortels m’amène devant vous : Daignez… — Le dieu, roulant des
yeux
pleins de courroux, A peine de ses sens dompte la
Un serpent que les fleurs recéloient sous ses pas. La mort ferma ses
yeux
, les nymphes ses compagnes, De leurs cris doulour
ges que l’hymen attendoit aux autels, Les fils mis au bûcher sous les
yeux
paternels, Victimes que le Styx, dans ses prisons
ppelle sa victime. Adieu ; déjà je sens dans un nuage épais Nager mes
yeux
éteints et fermés pour jamais. Adieu, mon cher Or
Ariane tremblante, Craint que le sort ne trompe son attente ; Les
yeux
au labyrinthe, et les mains vers les oiseaux Au s
, Tandis que de son vol il hâte les apprêts, Des pleurs mouillent ses
yeux
; et ses mains paternelles, Ses mains tremblent d
uit l’oiseau novice encor A régler les écarts de son premier essor, L’
œil
tourné sur son fils, d’un vol hardi, mais sage, D
onducteur du soc, la main sur sa charrue, Le pasteur, immobile et les
yeux
vers la nue, En voyant ces mortels voyager dans l
u’on voyoit autrefois Pleins d’une ardeur si noble obéir à sa voix, L’
œil
morne maintenant et la tête baissée, Sembloient s
llons une montagne humide : L’onde approche, se brise, et vomit à nos
yeux
, Parmi des flots d’écume, un monstre furieux. Son
nglantes. J’arrive, je l’appelle ; et me tendant la main, Il ouvre un
œil
mourant qu’il referme soudain : « Le ciel, dit-il
Triste objet où des dieux triomphe la colère, Et que méconnoîtroit l’
œil
même de son père. ( Racine.) D. Quelle fut la fi
un dragon furieux » Conservoit du dieu Mars le dépôt précieux. » Ses
yeux
étinceloient d’une affreuse lumière » Jamais le d
ue nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux
yeux
; Et, par les traits divers des figures tracées,
au ; Et, donnant aux mortels un spectacle nouveau, Il le fait à leurs
yeux
sans périls et sans crainte, Naviguer sur les mer
heureux prince, saisi horreur à la vue de ses forfaits, s’arracha les
yeux
, et s’exila lui-même. Jocaste, son épouse et sa m
commencent enfin ce combat plein d’horreur. D’un geste menaçant, d’un
œil
brûlant de rage, Dans le sein l’un de l’autre ils
e placée d’elle-même sur l’autel. On dit qu’elle rouloit toujours les
yeux
, et remuoit de temps en temps la lance qu’elle te
ine ! de ce grand jour faut-il troubler les charmes, Et rouvrir à vos
yeux
la source de nos larmes ; Vous raconter la nuit,
rendre ; Vos ordres, sans détours, pouvoient se faire entendre ; D’un
œil
aussi content, d’un cœur aussi soumis, Que j’acce
onné. Si pourtant ce respect, si cette obéissance, Paroît digne à vos
yeux
d’une autre récompense ; Si d’une mère en pleurs
ce doux nom de père ; C’est moi qui, si long-temps le plaisir de vos
yeux
, Vous ai fait de ce nom remercier les dieux, Et p
in N’a pas, en le traçant, arrêté votre main ? Pourquoi feindre à nos
yeux
une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs
ortera sur ma fille une main criminelle ! Déchirera son sein, et d’un
œil
curieux, Dans son cœur palpitant consultera les d
rai-je ? ah ! monstre furieux, Quel spectacle oses-tu présenter à mes
yeux
? Je ne souffre que trop ; monstre cruel, arrête
r à mes yeux ? Je ne souffre que trop ; monstre cruel, arrête ! A mes
yeux
effrayés dérobe cette tête. Oh ! ma mère ! épargn
un léger repas suspendoit ses douleurs. Il se détourne, il voit, les
yeux
baignés de pleurs, Ce roi jadis heureux, ce vieil
lante, » De racheter de vous ces restes mutilés, » Traînés devant mes
yeux
sous nos murs désolés ; » Voilà le seul espoir, l
malheur commun moi-même enveloppé, » Mourant avant le temps, loin des
yeux
de mon père, » Je teindrai de mon sang cette terr
s, tiens, voilà le coup que je t’ai réservé. Mais que vois-je ? à mes
yeux
Hermione l’embrasser ! Elle vient l’arracher au c
Que d’imprécations ! que de cris et de larmes ! Lorsqu’en ouvrant les
yeux
, je vis fuir mes vaisseaux Que loin de moi les ve
nce dans un lieu écarté, elle lui sauta au visage, et lui arracha les
yeux
: L’infortuné Priam, dans ses tendres alarmes, P
e Troie, qu’il l’enivra. Puis, aidé de ses compagnons, il lui creva l’
œil
avec un pieu. Le Cyclope, se sentant blessé, pous
pompes triomphales, Trésors, enfants, grandeurs, tout périt sous ses
yeux
, Et le glaive détruit ce qu’épargnent les feux…
remparts. Son antique palais forcé de toutes parts, L’ennemi sous ses
yeux
, d’une armure impuissante Ce vieillard charge en
» Toi qui d’un sang chéri souilles mes cheveux blancs, » Qui sous les
yeux
d’un père égorges ses enfants ; » Toi, fils d’Ach
ant que de partir, elle avala les cendres d’Hector. Ayant arraché les
yeux
à Polymnestor, roi de Thrace, elle fut poursuivie
tombe… La mort d’Hector n’a point désarmé le vainqueur ; Tournez les
yeux
, voyez un spectacle d’horreur ! Voyez après son c
le sol ensanglanté : Ulysse, Ulysse même en est épouvanté. Achille, l’
œil
terrible et la main menaçante, Presse, à coups re
et, bravant touts les dieux, De son sang qui ruisselle il enivre ses
yeux
. D. Que devint Andromaque, femme d’Hector ? R.
fut pour tout un peuple une nuit éternelle : Figure-toi Pyrrhus, les
yeux
étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brû
que mon cœur se déguise. Ta foi dans mon malheur s’est montrée à mes
yeux
; Mais j’ai cru qu’à mon tour tu me connoissois m
’Ida voit ses forêts à ses pieds descendues. De leurs débris formé, l’
œil
fixe, menaçant, Un cheval monstrueux s’élève ; et
flots pressés, S’élance, humide encor des pleurs qu’il a versés ; Son
œil
sur chaque objet librement se promène. Il sourit,
ds, deux dragons furieux Se présentent : la foudre étincelle en leurs
yeux
. Sous leurs bonds convulsifs en temps égaux press
me toi, revêtus de la robe sacrée. Le couple affreux s’enlace ; et, l’
œil
rouge de sang, Sur sa double victime il s’élance
mbarrassées Appellent, mais en vain, un secours fraternel : Sur leurs
yeux
déjà pèse un sommeil éternel ; Et toi, vieillard
te avec furie. Comme, affranchi du mors, vole un coursier fougueux, L’
œil
fier, et de ses crins battant ses flancs poudreux
pâlissoit de son premier rayon : Didon, du haut des tours, jetant les
yeux
sur l’onde, Les voit voguer au gré du vent qui le
nière perfection. Avant que de l’achever entièrement, il l’exposa aux
yeux
du public, se tenant caché derrière une porte, d’
l profita de toutes les critiques judicieuses, persuadé que plusieurs
yeux
valent mieux qu’un seul. D. Faites-nous la descri
atrie, il la trouva déchirée par la guerre civile. Athènes tourna les
yeux
sur Solon, et le nomma archonte et souverain légi
tesse, le mena sur la citadelle d’Athènes, et l’invita à promener ses
yeux
sur touts les bâtiments de la ville. « Figurez-vo
là morfondue, Sans trouver un asile où pouvoir habiter. A ses
yeux
vient se présenter La Fable, richement tê
ntemplant les modèles qu’une société choisie offrira sans cesse à ses
yeux
, sentira son cœur s’échauffer d’une douce émulati
c. 9), ont un esprit qui n’ose penser, un cœur qui n’ose sentir, des
yeux
qui n’osent voir, des oreilles qui n’osent entend
’histoire, étudier la géographie et la chronologie, qui sont les deux
yeux
de l’histoire. « Je leur permettrois aussi, mais
ui Le reçoit à la grille, et se traîne avec lui. A peine a-t-il de l’
œil
parcouru son parterre, Et son nouveau kiosk, et s
us pardonnons tout, et, rien aux autres hommes. On se voit d’un autre
œil
, qu’on ne voit son prochain. Le fabric
ne doit pas être soupçonnée. L’honneur, dit Bossuet , ressemble à l’
œil
, qui ne sauroit souffrir la moindre impureté sans
lupart d’entr’eux n’ont pas eu le courage de fixer sur l’avenir leurs
yeux
éblouis par l’éclat qui environne le trône ; ils
, C’est Jupiter, armé pour foudroyer la terre. Un orage, terrible aux
yeux
des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
ue nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux
yeux
, Et par les traits divers de figures tracées Donn
n donnaient quatre. Sur quelques médailles il est présenté avec trois
yeux
. Les Libyens, qui l’adoraient sous le nom de Jupi
larcins, A la garde d’Argus livre l’infortunée : Ce monstre a de cent
yeux
la tête environnée ; Ses yeux toujours ouverts, a
vre l’infortunée : Ce monstre a de cent yeux la tête environnée ; Ses
yeux
toujours ouverts, assidus surveillants, Se fermen
ujours sa vue était en sentinelle. Même en tournant le dos, Argus a l’
œil
sur elle. Le jour, il lui permet d’errer sur le g
impitoyable Argus l’éloigne des bords du fleuve paternel, et ses cent
yeux
sont plus que jamais attentifs à surveiller la fi
r récompenser Argus de sa fidélité, la reine des dieux plaça les cent
yeux
de ce gardien sévère sur la queue de l’oiseau app
ses sans aucune espèce de parure, demeura quelque temps indécis ; ses
yeux
se portaient tour-à-tour sur chacune d’elle : enf
du soleil. Newton analysa l’essence de la lumière. Il découvre à mes
yeux
, par une main savante, De l’astre des saisons la
urs dont se peint la nature. Et confondus ensemble, ils éclairent nos
yeux
, Ils animent le monde, ils emplissent les cieux7.
amour. C’était un monstre de la figure la plus étrange : il avait les
yeux
au bout des pieds pour mieux éviter les précipice
la nue : Cythérée y montant disparaît a sa vue. C’est en vain que des
yeux
il la suit dans les airs ; Rien ne s’offre à ses
rc dont Apollon lui fit présent. Quelquefois il aime à se couvrir les
yeux
d’un bandeau, et à tenir un flambeau dans sa main
ur de l’âge, et fit périr sous ses traits le serpent Python Avec ces
yeux
perçants devant qui l’avenir, Le passé, le présen
a douleur ? Lui qui colore tout en perdit la couleur. Il disparut aux
yeux
. A la nature entière Une éclipse imprévue interdi
rs, dernier effort des dieux, « Doux supplice de l’âme, et délice des
yeux
; « Vous êtes de l’esprit souveraines arbitres ;
ste paraît froid, et les Nymphes rougissent. Quel courroux enflamma l’
œil
qui perce en tout lieu ! Le berger indigné cache
é, Méprisa le talent de la troupe admiré ; Et du dieu des Forêts, aux
yeux
des nymphes mornes, De leur noble guirlande il em
Un serpent que les fleurs recelaient sous ses pas : La Mort ferma ses
yeux
; les nymphes ses compagnes De leurs cris doulour
ges que l’Hymen attendait aux autels, Des fils mis au bûcher sous les
yeux
paternels, Victimes que le Styx, dans ses prisons
le sa victime. « Adieu ; déjà je sens dans un nuage épais « Nager mes
yeux
éteints et fermés pour jamais. « Adieu, mon cher
ier, et buvait de l’eau de la fontaine Castalie : alors on voyait ses
yeux
s’animer, ses cheveux se dresser, et un trembleme
itan et de la Terre. La douce clarté qu’amène sa présence prépare nos
yeux
à la lumière éclatante du soleil. Son front, couv
Fille du fol amour, que l’erreur a pour mère ! Ce qu’on voit par tes
yeux
cause assez d’embarras, Sans voir encor par eux c
ravers une voûte de nuages d’or, offrait le plus beau spectacle que l’
œil
de l’homme puisse admirer. « Certes, dit alors Eu
« N’ont rien de si terrible « Qu’un regard de mes
yeux
. « Les plus grands dieux du ciel, de la terre et
; c’étaient trois sœurs qui n’avaient à elles trois qu’une dent et un
œil
dont elles se servaient alternativement pour fair
le de l’Océan : comme le fils de Cérès, elle avait un bandeau sur les
yeux
; quelquefois elle est représentée, tenant une co
ses fourneaux ; il y appela les Cyclopes, géants qui n’avaient qu’un
œil
au milieu du front, et qui étaient fort habiles à
t s’entr’ouvre autour d’elle. Un arc demi-courbé, qui s’abaisse sur l’
œil
, Donne encore au regard plus d’audace et d’orguei
n pénètre par degrés : Déjà le sang circule en ruisseaux colorés, Les
yeux
s’ouvrant au jour, les lèvres au sourire ; Le cœu
eux la voûte abandonnée ? Là, dans les flancs du mont, bien loin de l’
œil
du jour, De l’infame Cacus fut l’infame séjour. D
es, Les cache en sa caverne ; et cependant sa main, Pour déguiser aux
yeux
les traces du larcin, Saisit par leurs longs crin
ante massue, Cherche du noir séjour la porte inaperçue. « Alors, les
yeux
troublés, sans courage, sans voix, L’affreux Cacu
up rompait la voûte immense, Et dans ses profondeurs découvrait à nos
yeux
Le Styx craint des mortels, abhorré par les dieux
, abhorré par les dieux, De ce royaume affreux, désolé, lamentable, L’
œil
verrait jusqu’au fond l’abyme redoutable ; Et dan
ntre ses bras nerveux ; Et, de leur creux profond faisant jaillir ses
yeux
, Du monstre à qui la voix, la lumière est ravie,
de l’allumer. Alcide, souriant au feu qui l’environne, En suit d’un
œil
serein le cours impétueux ; Et le bûcher p
proche ont tressailli les mânes. « Loin de ce bois sacré, loin de mes
yeux
, profanes ! « S’écria la prêtresse. Et toi qui su
ques traits de l’image de la Faim : Ses cheveux hérissés cachent son
œil
éteint. La rouille est sur ses dents, la pâleur s
: D’un poil déjà blanchi mélangeant sa noirceur, Sa barbe étale aux
yeux
son inculte épaisseur ; Un nœud lie à son cou sa
n vieux front de leurs sillons arides ; Mais à sa verte audace, à son
œil
plein de feu, On reconnaît d’abord la vieillesse
ant les plis de sa robe sanglante, Tisiphone bannit le sommeil de ses
yeux
: Jour et nuit, elle veille aux vengeances des di
raverse l’immense étendue des airs, et se présente devant Jupiter les
yeux
pleins de larmes. Le maître des dieux décida que
mpagne sa voix, Ou frémit sous l’archet, ou parle sous ses doigts : L’
œil
suit les plis mouvants de sa robe flottante ; L’o
t les goûts dont ils furent épris, Dans ce séjour de paix offrent aux
yeux
surpris Des ombres retraçant les scènes de la gue
onheur qui règne dans ces lieux Une scène plus douce attire encor les
yeux
. Plusieurs, couchés en paix sur l’épaisseur des h
uche fort large, avec des dents extrêmement fortes et serrées : leurs
yeux
, autant que j’ai pu le remarquer, sont verdâtres.
lée, laissaient loin derrière eux un vaste sillon dans la mer : leurs
yeux
étaient enflammés, et leurs bouches étaient fuman
dé et chagrin, sa voix menaçante, ses sourcils épais et pendants, ses
yeux
pleine d’un feu sombre et austère, tenaient en si
t Cyclope lui-même, faisait sa demeure. Ce monstre, qui n’avait qu’un
œil
, et qui se nourrissait de chair humaine, était fi
Ulysse, pour échapper à ce danger, enivra Polyphème, et lui creva son
œil
unique avec une perche dont le bout était brûlant
ison la brebis ; « La barbe sied à l’homme et lui donne son prix, « L’
œil
que je porte au front me rend-il si difforme ? «
rme : « S’il est unique, hé bien ! il en ressemble mieux « A ce grand
œil
du monde, unique dans les cieux. « Je dois le jou
l des fontaines… Quelquefois il veut fuir l’onde qui le retrace à ses
yeux
; Mais son amour aussitôt l’y ramène. Jeune inse
est rien de soi, Qui vient, s’éloigne, et revient avec toi. Ouvre les
yeux
. Ses yeux sont sans lumière ; Un voile épais a co
e soi, Qui vient, s’éloigne, et revient avec toi. Ouvre les yeux. Ses
yeux
sont sans lumière ; Un voile épais a couvert sa p
’amour éperdu, Languissamment sur la terre étendu, Ce fol amant, d’un
œil
insatiable, Fixe, à loisir, un fantôme agréable ;
ses eaux ? on devient furieux ; Ou le poids du sommeil appesantit les
yeux
. Si l’on se désaltère aux sources de Clitore, On
celle de Mars ; les sourcils sous celle de l’orgueilleuse Junon ; les
yeux
sous celle du dieu de Paphos ; les doigts sous ce
mitié qui nous lie. C’est ainsi, mon aimable amie, Que la candeur à l’
œil
serein Présente son cœur sur sa main ; Et prête à
s semblent se mettre d’elles-mêmes en action, et se passer sous leurs
yeux
. Ils connoissent les Auteurs que l’on cite, et vi
vinité tutélaire : La sagesse qui brille en lui, C’est Minerve dont l’
œil
l’éclaire, Et dont le bras lui sert d’appui. L’a
re, C’est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible aux
yeux
des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
and tout animer les parties. Le ciel reçut, en son vaste contour, Les
yeux
brillans de la nuit et du jour : L’air moins subt
Goûter en paix la céleste ambroisie, Loin d’une terre importune à nos
yeux
; Et chez le Ciel, père commun des dieux, Allons
l’Audace rébelle Accourt la Guerre au front d’airain ; La rage en ses
yeux
étincelle, Et le fer brille dans sa main ; Par le
Sous une montagne brûlante ; Jupiter l’a contraint de vomir à nos
yeux
Les restes enflammés de sa rage mourante.
beaux dons de la terre et des cieux ? L’antiquité nous mit devant les
yeux
De ce torrent la source emblématique, En nous pei
séjour Vous êtes sous ma garde, et Junon vous y laisse ; Mes
yeux
veilleront tour-à-tour Et vous observeron
Et vous observeront sans cesse. Quinault. Cet espion avoit cent
yeux
, dont cinquante étoient toujours ouverts, quand l
il lui contesta sa naissance. Phaéton lui répondit : Vos
yeux
sont fermés par l’envie ; Malgré vous
, que Protée lui avoit prédit : Le sort de Phaéton se découvre à mes
yeux
. Dieux ! je frémis ! que vois-je ?
lymnie, Terpsichore, et Uranie : Dans son rapide essor, Uranie à nos
yeux
Dévoile la nature et les secrets des dieux. Des
Polymnie a du geste enseigné le langage, Et l’art de s’exprimer des
yeux
et du visage. Terpsichore, excitée au bruit des
ées, Vos vertus étouffées N’éclaireront jamais les
yeux
de l’avenir. Vous arrosez le champ de ces nymphe
le noir Cocyte, L’Elysée où la paix habite, A son gré s’offrent à mes
yeux
. Sa voix enfante les miracles, Et pour triompher
e plus noble, et une expression propre à la douleur : Melpomène, les
yeux
en larmes, Des cris touchans vient me frapper. Qu
ans cesse en cet auguste livre Notre souvenir voit revivre Ce que nos
yeux
ont vu périr. Rousseau. Terpsicore préside à la
la scène appellent les graces ; Si la danse n’amuse et ne charme les
yeux
, L’ennui suit les plaisirs, et vole sur leurs tra
mortelle ; Nous la reconnoissons, c’est Diane, c’est elle ; Voilà ses
yeux
, ses traits, sa modeste fierté : Dans son air, da
ix pour vous si glorieux ; Qu’armé de son tonnerre il se montre à vos
yeux
; Que par le Styx il jure de
rcée, Telle qu’un bruit perçant, ou que les froids pavots, Impose aux
yeux
mortels ou ravit le repos. Lamotte. Vénus.
mmage ; Jamais Vénus, sortant du sein des mers, Ne fit voir à vos
yeux
un plus riche assemblage De graces e
rs couloient sans alarmes, Lorsqu’un jeune chasseur se présente â ses
yeux
: Elle croit voir son fils, il en a tous les char
On le représente sous la figure d’un enfant, avec un bandeau sur les
yeux
, un arc à la main, et quelquefois un flambeau. Il
au sanctuaire un pas audacieux, Quel spectacle funeste épouvante les
yeux
! Ce n’est plus des plaisirs la troupe aimable et
entir les suit, détestant leurs fureurs, Et baisse, en soupirant, ses
yeux
baignés de pleurs. Voltaire. Vulcain. On
te. II avoit sous ses ordres les Cyclopes, céans qui n’avoient qu’un
œil
au milieu du front. Les uns étoient enfans du Cie
eau. Ce dieu est représenté sous un air hideux et difforme, avec les
yeux
et le visage enflammés, et tenant un marteau à la
N’ont rien de si terrible Qu’un regard de mes
yeux
. Quinault. L’olivier étoit consacré à Minerve.
e tems en tems la lance dont elle étoit armée, et qu’elle rouloit les
yeux
. Les Athéniens avoient aussi un Palladium, qu’ils
e épouvante. Plus près du Dieu, l’intrépide valeur, Le glaive haut, l’
œil
fier, l’ame rassise, Porte en tous lieux la mort
des enfers, Neptune est roi de l’onde ; Nous regardons avec des
yeux
jaloux Jupiter, plus heureux que nous
e ? le Tartare s’ouvre ; Quels cris ! quels douloureux accens ! A mes
yeux
la flamme y découvre Mille supplices renaissans.
ave de Pluton, Va, tu changeras de langage, Quand tes
yeux
verront Alecton Qui veille en ce sombre r
Cocyte arrose de ses ondes ; Pâles tyrans de ces lieux abhorrés Que l’
œil
du jour n’a jamais éclairés ; Chaos, Erèbe, Eumén
upiter ; la Loi, et la Paix. On la représente avec un bandeau sur les
yeux
, tenant une balance d’une main, et de l’autre une
, et sonnant de la trompette. On prétend qu’elle est toute couverte d’
yeux
et d’oreilles, et qu’elle a cent bouches. Les poë
e énorme, Ou plutôt ce monstre difforme, Tout couvert d’oreilles et d’
yeux
. Dont la voix ressemble au tonnerre, Et qui des p
e dans les cieux ? C’est l’inconstante Renommée, Qui, sans cesse les
yeux
ouverts, Fait sa revue accoutumée Dans tous les c
e : Némésis vous observe, et frémit des blasphêmes Dont rougit à vos
yeux
l’aimable Vérité : N’attirez point sur vous, trop
-mêmes. Sa terrible équité. C’est elle dont les
yeux
, certains, inévitables, Percent tous les replis d
euse : un front ridé, un teint livide, un air sombre et sinistre, des
yeux
enfoncés, le regard inquiet, des vipères au lieu
rice lui sert de guide ; La malice au souris perfide, L’imposture aux
yeux
effrontés. De l’enfer filles inflexibles, Secouan
a les voûtes sombres D’un antre noir, séjour des tristes ombres, Où l’
œil
du monde est sans cesse éclipsé, Et que les vents
traînant une vie abattue, Ne s’entretient que du fiel qui le tue. Ses
yeux
cavés, troubles et clignotans, De feux obscurs so
la porte en tous lieux, Er que c’est fait de vous, s’il en frappe vos
yeux
. On dit que ce prodige est pire qu’un tonnerre ;
iadne tremblante Craint que le sort cruel ne trompe son attente ; Les
yeux
au labyrinthe, et les mains vers les cieux, Au se
les chevaux d’Hippolyte : L’onde approche, se brise, et vomit à nos
yeux
. Parmi des flots d’écume, un monstre furieux. ………
une plaie. J’arrive ; j’appelle ; et, me tendant la main, Il ouvre un
œil
mourant, qu’il referme soudain. Racine. Esculap
ble sillon. Aussi-tôt du sein de la terre Tes
yeux
verront de toutes parts Sortir des es
rrible une garde constante ; Jamais le doux sommeil n’approcha de ses
yeux
; Rien ne sauroit tromper sa fureur vigilante. R
au ; Et, donnant aux mortels un spectacle nouveau, Il le fait à leurs
yeux
, sans péril et sans crainte. Naviguer sur les mer
u roi de Corinthe. Jocaste se pendit de désespoir. Œdipe se creva les
yeux
, et se condamna à un exil éternel : Voilà donc l
Ils paroissent au milieu des deux armées : D’un geste menaçant, d’un
œil
brûlant de rage, Dans le sein l’un de l’autre ils
ois un nouveau peuple à Pile, Et qui, roi du troisième élevé sous ses
yeux
, Commande à des sujets dont il vit les aïeux. La
ie ; Et, pour le découvrir, il se rend à Scyros. Il étale aux
yeux
des princesses, Des ornemens et des riche
acée d’elle-même sur l’autel. On prétend qu’elle rouloit toujours les
yeux
, et remuoit de tems en tems la lance qu’elle teno
ar le récit du siège de Troie, et lui creva avec un gros pieu le seul
œil
qu’il avoit au milieu du front. Il dit à ses comp
morale et dans les dieux du Paganisme, doit servir à mettre sous les
yeux
les précipices affreux où l’on tombe quand on per
proposé par le Sphinx, 164 — Epouse sa mère, ibid. — Se crève les
yeux
, et s’exile, 165 — Après avoir partagé l’autorit
5 — Après avoir partagé l’autorité souveraine entre ses fils, 166 —
Œil
du monde, nom donné au Soleil, 110 Œnée, roi de
hes et grandes productions du génie, où se repose si délicieusement l’
œil
du spectateur, ne nous offrent pour la plupart qu
e leur inspirer le goût de l’honnête et du beau. On leur met sous les
yeux
le tableau des devoirs de l’homme de bien et du c
re, C’est Jupiter armé pour effrayer la terre. Un orage terrible, aux
yeux
des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
’Audace rebelle, Accourt la Guerre au front d’airain ; La rage en ses
yeux
étincelle, Et le fer brille dans sa main : Par le
ux Sous une montagne1 brûlante ; Jupiter l’a contraint de vomir à nos
yeux
Les restes enflammés de sa rage mourante. Jupiter
beaux dons de la terre et des cieux ? L’antiquité nous mit devant les
yeux
De ce torrent la source emblématique, En nous pei
e Paon. Elle en avoit toujours deux attelés à son char. Argus, à cent
yeux
, dont cinquante étoient sans cesse ouverts pour v
en avoit chargé. Alors Junon le métamorphosa en Paon, et répandit les
yeux
d’Argus sur la queue de cet animal, qu’elle prit
ix pour vous si glorieux ; Qu’armé de son tonnerre il se montre à vos
yeux
; Que par le Styx il jure
s la figure d’un enfant, avec un sourire malin, et un bandeau sur les
yeux
. Il tient un arc à la main et quelquefois un flam
it sous ses ordres du premier les Cyclopes, géans qui n’avoient qu’un
œil
au milieu du front. D. Où étoient les forges de V
n ? R. On représente Vulcain sous un air hideux et difforme, avec les
yeux
et le visage enflammés, et tenant un marteau à la
e ? le Tartare s’ouvre ; Quels cris ! quels douloureux accens ! A mes
yeux
la flamme y découvre Mille supplices renaissans.
est la Déesse de la Justice. On la représente avec un bandeau sur les
yeux
, tenant une balance d’une main, et de l’autre une
, et sonnant de la trompette. On prétend qu’elle est toute couverte d’
yeux
et d’oreilles, et qu’elle a cent bouches. Les Poë
e énorme, Ou plutôt ce monstre difforme, Tout couvert d’oreilles et d’
yeux
, Dont la voix ressemble au tonnerre, Et qui des p
tête dans les cieux ? C’est l’inconstante Renommée Qui sans cesse les
yeux
ouverts, Fait sa revue accoutumée Dans tous les c
te. Némésis vous observe, et frémit des blasphêmes Dont rougit à vos
yeux
l’aimable Vérité. N’attirez pas sur vous, trop ép
vous-mêmes, Sa terrible équité. C’est elle dont les
yeux
certains, inévitables, Percent tous les replis de
deuse, un front ridé, un teint livide, un air sombre et sinistre, des
yeux
enfoncés, le regard inquiet des vipères au lieu d
rice lui sert de guide ; La Malice au souris perfide, L’imposture aux
yeux
effrontés, De l’Enfer filles inflexibles, Secouan
temps sous les lois d’Omphale ? R. Non ; il ne tarda pas de jeter les
yeux
sur Déjanire, que le fleuve Achéloüs vouloit épou
adne tremblante, Craint que le sort cruel ne trompe son attente ; Les
yeux
au labyrinthe et les mains vers les cieux, Au sec
a les chevaux d’Hyppolite. L’onde approche, se brise, et vomit à nos
yeux
Parmi des flots d’écume un monstre furieux. ……………
ne plaie. J’arrive ; je l’appelle, et me tendant la main, Il ouvre un
œil
mourant qu’il referme soudain. (Racine.) Esculap
eau : Et donnant aux mortels un spectacle nouveau, Il le fait à leurs
yeux
, sans péril et sans crainte, Naviguer sur les mer
ue nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux
yeux
; Et, par les traits divers des figures tracées,
t épousé sa mère. Celle-ci se pendit de désespoir. Œdipe se creva les
yeux
, et se condamna à un exil perpétuel. Voilà donc
ils paraissent au milieu des deux armées : D’un geste menaçant, d’un
œil
brûlant de rage, Dans le sein l’un de l’autre ils
ameux des Cyclopes, il vint à bout de l’enivrer, et lui creva le seul
œil
qu’il avoit au milieu du front. Pour échapper aux
, Et, pour le découvrir, il se rend à Scyros, Il étale aux
yeux
des Princesses Des ornemens et des ric
omme d’elle-même sur l’autel. On prétend qu’elle rouloit toujours les
yeux
, et remuoit de temps en temps la lance qu’elle te
lleurs quelquefois son enfance sommeille, Elle est auprès de toi tout
œil
et tout oreille. (Sanlec., Sat. 3.) Un bon exemp
icate et si précieuse, leur impose la loi d’avoir toujours devant les
yeux
les tristes et nombreux naufrages que tant de per
ssus de pareils discours : ils ne méritent que nos mépris. D. De quel
œil
devons-nous voir les défauts des autres ? R. Nous
ous pardonnons tous, et rien aux autres hommes. On se voit d’un autre
œil
qu’on ne voit son prochain. Le fabricateur
ge de l’or, et sa juste dispensation, est le seul éclat qu’il ait aux
yeux
du juste appréciateur des choses. Les richesses s
e, C’est Jupiter armé pour effrayer la terre ; Un orage terrible, aux
yeux
des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
peine ils se sont accrochés. Le hasard a rendu la nature parfaite. L’
œil
au-dessous du front se creusa sa retraite, Les br
semblables aux dieux, ils n’avaient, comme l’indique leur nom7, qu’un
œil
de forme circulaire au milieu du front. Questi
Sous une montagne brûlante : Jupiter l’a contraint de vomir à nos
yeux
Les restes enflammés de sa rage mourante :
Et les faibles mortels, vains jouets du trépas, Sont tous devant ses
yeux
comme s’ils n’étaient pas. Tragédie d’Esther.
straire à ses soupçons. Junon la fit surveiller par un gardien à cent
yeux
, nommé Argus ; Mercure l’ayant endormi et tué, Ju
l’ayant endormi et tué, Junon le métamorphosa en paon, et orna de ses
yeux
la queue de cet oiseau, qui lui fut dès lors cons
xprimés dans les vers suivants : Dans son rapide essor, Uranie à nos
yeux
Dévoile la nature et le secret des cieux, Des emp
. Polymnie a du geste enseigné le langage, Et l’art de s’exprimer des
yeux
et du visage. Terpsichore, excitée aux bruits des
couraient, revêtues de peaux d’animaux, la face barbouillée de lie, l’
œil
en feu, les cheveux épars, et vomissant des injur
t naître les fruits. On le peint sous les traits d’un jeune homme à l’
œil
serein, couronné de fleurs et portant des ailes d
main. Sa barbe est blanche et touffue, son front triste et ridé ; ses
yeux
noirs et perçants sont ombragés d’épais sourcils.
tte lumière n’est point semblable à la lumière sombre qui éclaire les
yeux
des misérables mortels, et qui n’est que ténèbres
pur cristal. Elle n’éblouit jamais ; au contraire, elle fortifie les
yeux
et porte dans le fond de l’âme je ne sais quelle
de Jupiter. Boiteuses, timides, elles marchent les mains jointes, les
yeux
baissés, à la suite d’Até, ou l’Injure. Celle-ci,
rain des dieux sont les filles sacrées. Humbles, le front baissé, les
yeux
baignés de pleurs, Leur voix triste et plaintive
x n’inclinent d’aucun côté. Quelquefois on lui met un bandeau sur les
yeux
, pour signifier l’impartialité rigoureuse qui con
ayant cent bouches et cent oreilles, avec de longues ailes garnies d’
yeux
en dessous. On la représente quelquefois plus sim
e monstre ouvre à la fois d’innombrables oreilles, Par d’innombrables
yeux
surveille l’univers, Et par autant de voix font r
e du jugement de Pâris et de la guerre de Troie. On la représente les
yeux
hagards, la tête entourée de serpents et un poign
L’Envie. L’Envie est représentée sous des traits hideux, avec des
yeux
caves et louches, un teint livide, une horrible m
goriques que le poëte place aux Enfers : Là gît la sombre Envie, à l’
œil
timide et louche, Versant sur des lauriers les po
ersant sur des lauriers les poisons de sa bouche ; Le jour blesse ses
yeux
dans l’ombre étincelants : Triste amante des mort
trônes, de tombeaux, d’esclaves entourée ; La tendre Hypocrisie, aux
yeux
pleins de douceur : Le ciel est dans ses yeux, l’
tendre Hypocrisie, aux yeux pleins de douceur : Le ciel est dans ses
yeux
, l’enfer est dans son cœur ; Le Faux Zèle, étalan
les Grées51, sœurs des Gorgones, et qui n’avaient, comme elles, qu’un
œil
et qu’une dent, qu’elles se prêtaient tour à tour
vertu de dérober aux regards celui qui le portait, Persée enleva cet
œil
et cette dent, et ne les rendit aux Grées que lor
nfailliblement pétrifié en les regardant, il s’avance à reculons, les
yeux
fixés sur son bouclier où il les voit comme dans
garde d’un dragon à cent têtes, dont le sommeil ne fermait jamais les
yeux
, Selon les uns, Hercule tua le monstre, et s’empa
ille, Médée.) Médée, en effet, punit son époux en égorgeant sous ses
yeux
les enfants qu’elle avait eus de lui. Après cette
re, Je me croyais encore au trône de mon père ; Et tous ceux qu’à mes
yeux
le sort venait offrir Me semblaient mes sujets et
vait mon visage : Il me tendit les bras, il voulut me parler ; De ses
yeux
expirants je vis des pleurs couler : Moi-même en
fortunée se pendit de désespoir. Œdipe, dans sa douleur, se creva les
yeux
; et chassé du trône par deux fils ingrats, il tr
commencent enfin ce combat plein d’horreur. D’un geste menaçant, d’un
œil
brûlant de rage, Dans le sein l’un de l’autre ils
us croyons être agréable à nos jeunes lecteurs, en mettant sous leurs
yeux
le tableau de la mort de Priam : Tout à coup de
« Toi qui d’un sang chéri souilles mes cheveux blancs, « Qui sous les
yeux
d’un père égorges ses enfants ! « Toi, fils d’Ach
dieu de bien des manières : quelquefois par un sceptre surmonté d’un
œil
, emblème du pouvoir et de la science. Dans ce sys
e leur sang odieux ; Trop au-dessous des lois, leurs jours sont à ses
yeux
Comme ceux du reptile ou des monstres immondes Qu
sépare pas. On représente Siva avec cinq têtes, quatre mains et trois
yeux
à sa tête principale. Il est monté tantôt sur le
hologues, ils étaient plus de cent. On croyait qu’ils n’avaient qu’un
œil
, parce qu’ils portaient des casques, au milieu de
de qui leur servait de visière. 7. En grec ; cuclos, cercle, et ôps,
œil
, vue. 8. D’après quelques poêtes, les Furies éta
ryale et Méduse. Eschyle dit qu’elles n’avaient, à elles trois, qu’un
œil
et qu’une dent, dont elles se servaient tour à to
ue nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux
yeux
; Et, par les traits divers de figures tracées, D
rre, C’est Jupiter armé pour effrayer la terre. Un orage terrible aux
yeux
des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
beaux dons de la terre et des cieux ? L’antiquité nous met devant les
yeux
De ce torrent la source emblématique, En nous pei
ent en vain ce triste office. Je ne pleurerais point celle-ci, ni ses
yeux
Ne troubleraient non plus de leurs larmes ces lie
s démarches de son époux, par Argus. C’était un espion qui avait cent
yeux
, dont cinquante veillaient pendant que les autres
a fidélité. L’impuissante déesse plaça sur la queue de cet oiseau les
yeux
qui avaient servi ses intérêts avec tant de vigil
er la divinité de son origine, s’en vint un jour près de son père les
yeux
baignés de larmes, solliciter de lui une, grâce.
tement unies ensemble que les poëtes ont dit qu’elles n’avaient qu’un
œil
et qu’une dent qu’elles se prêtaient tour à tour.
ait à ses côtés sur son char, le casque en tête, les cheveux épars, l’
œil
en feu et une torche ensanglantée à la main. On i
travaux. Les Cyclopes étaient des géants robustes qui n’avaient qu’un
œil
au milieu du front et qui savaient travailler l’o
un arc et un carquois rempli de flèches. Il avait un bandeau sur les
yeux
et quelquefois un doigt sur la bouche en signe de
llard austère et inexorable, avec une longue barbe fort négligée, des
yeux
noirs et perçants qui se cachent sous d’épais sou
s avec des habits noirs et ensanglantés, un air sombre et terrible, l’
œil
en feu, des ailes de chauve-souris, des serpents
ne, il le fit plonger dans l’eau jusqu’au cou, et fit placer sous ses
yeux
une branche d’arbre chargée des fruits les plus a
e il reprocha de n’avoir pas mis les cornes de son taureau devant les
yeux
pour qu’il frappât plus sûrement ; à Vulcain, qui
d’une jeune fille légèrement vêtue, à l’air noble et majestueux, aux
yeux
étincelants comme des astres. Elle tenait un livr
sévère. Elle tient d’une main une balance et de l’autre une épée. Ses
yeux
sont couverts d’un bandeau, et quelquefois elle a
vertu doit briller dans tous les traits et particulièrement dans les
yeux
et sur le front. 7. La Miséricorde eut un temple
ée. Némésis vous observe, et frémit des blasphèmes Dont rougit à vos
yeux
l’aimable Vérité, N’attirez pas sur vous, trop ép
is de vous-mêmes, Sa terrible équité. C’est elle dont les
yeux
certains, inévitables, Percent tous les replis de
ieille femme horriblement maigre, au front ridé, au teint livide, aux
yeux
louches et enfoncés, au regard inquiet, à l’air s
rice lui sert de guide ; La Malice au souris perfide, L’Imposture aux
yeux
effrontés, De l’Enfer filles inflexibles, Secouan
r une roue en signe de son instabilité. Elle avait un bandeau sur les
yeux
pour signifier qu’elle ne discerne ni la vertu, n
de la trompette. Les poëtes feignaient qu’elle était toute couverte d’
yeux
et d’oreilles, et qu’elle avait cent bouches pour
se énorme, Ou plutôt ce monstre difforme Tout couvert d’oreilles et d’
yeux
, Dont la voix ressemble, au tonnerre, Et qui des
te dans les cieux ? C’est l’inconstante Renommée, Qui sans cesse les
yeux
ouverts Fait sa revue accoutumée Dans tous les co
e un pénible sillon. Aussitôt du sein de la terre Tes
yeux
verront de toutes parts Sortir des escadr
rrible une garde constante ; Jamais le doux sommeil n’approche de ses
yeux
. Rien ne saurait tromper sa fureur vigilante. R
qui la consuma en quelques instants. Jason la vit s’évanouir sous ses
yeux
, sans pouvoir lui prêter aucun secours. Dans son
beauté, et n’avait d’ornements que ceux de la nature. Elle avait les
yeux
chastes, la figure modeste, son vêtement était d’
mblait le fruit de la mollesse. Elle se considérait elle-même, et ses
yeux
cherchaient partout des admirateurs : c’était la
ui dominait entièrement Egée son père. Cette marâtre vit d’un mauvais
œil
le jeune héros et résolut sa perte. Elle le rendi
’on voyait autrefois Pleins d’une ardeur si noble, obéir à sa voix, L’
œil
morne maintenant, et la tête baissée, Semblaient
llons une montagne humide : L’onde approche, se brise, et vomit à nos
yeux
, Parmi des flots d’écume, un monstre furieux. Son
nglantes. J’arrive, je l’appelle, et, me tendant la main, Il ouvre un
œil
mourant qu’il referme soudain. « Le ciel, dit-il,
riste objet où des dieux triomphent la colère, Et que méconnaîtrait l’
œil
même de son père. Racine , Phèdre, acte v. 9.
Un serpent que les fleurs recelaient sous ses pas. La mort ferma ses
yeux
, les nymphes ses compagnes De leurs cris douloure
e, ton amour nous a perdus tous deux. Adieu, l’enfer se rouvre et mes
yeux
s’obscurcissent ; Mes bras tendus vers toi déjà s
ue nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux
yeux
, Et par les traits divers de figures tracées, Don
es révélations le remplirent d’horreur pour lui-même, il se creva les
yeux
et s’exila de Thèbes, ayant pour guide sa chère A
de son jeune fils Polydore. Elle se vengea en lui faisant crever les
yeux
par des femmes troyennes pendant qu’elle extermin
it fils de Neptune, avait une taille élevée, un aspect hideux, et son
œil
placé au milieu de son front lançait la flamme, c
se profita de l’ivresse et du sommeil de ce monstre pour lui crever l’
œil
avec un pieu dont le bout avait été durci et roug
son berceau. Assis dans le calice de cette fleur, il porta ses quatre
yeux
autour de lui, et n’aperçut qu’une vaste étendue
ui lui rendent hommage. Rien de plus puissant, rien de plus noble aux
yeux
des Indiens. Sous son aspect menaçant et terrible
i leur paraissait nuisible sur la terre, étaient au contraire à leurs
yeux
le produit du mauvais principe. Au lieu de rester
touchant le samolus, la sélage et la verveine ? Quelle était à leurs
yeux
la plus précieuse de toutes les plantes ? 7. Quel
une s’étend jusqu’au neuvième monde ou aux enfers ; un aigle, dont l’
œil
perçant découvre tout, repose sur ses branches, u
s’étrangla. Œdipe, renonçant à voir la clarté du jour, s’arracha les
yeux
. Il avoit eu de Jocaste deux filles, la pieuse An
n, mais au moment où Thésée saisissoit la coupe fatale, Égée jeta les
yeux
sur son épée, aussitôt il renversa la coupe, ques
voir eu des intelligences avec ses enfans, auxquels il fit crever les
yeux
; mais Borée vengea l’innocence de ses petits-fil
et de ressusciter les morts ; et pour le prouver, elle reprit à leurs
yeux
sa forme naturelle ; et Médée alors étoit jeune e
mparer de ses richesses, Hécube, avec l’aide de ses femmes, creva les
yeux
de Polymnestor et fut métamorphosée en chienne. C
les forfaits de Clytemnestre, il cherche à se justifier à ses propres
yeux
en les retraçant tous, un moment après il se trou
nt à la fin il accepte la proposition ; Ajax vient, et comme il a les
yeux
fascinés par la Déesse, il ne voit qu’elle, quoiq
liphême, qui dévora plusieurs de ses compagnons, et auquel il creva l’
œil
unique qu’il avoit ainsi que tous les Cyclopes, a
à cet effet dans une campagne, tous se tournèrent vers l’orient, les
yeux
attachés sur la partie du ciel d’où le soleil dev
appent des traits de lumière. Les anciens l’ont peint quelquefois les
yeux
fixés sur l’arc-en-ciel qui promet un temps plus
taille gigantesque, tenant une trompette et ayant un nombre infini d’
yeux
, d’oreilles et de bouches. Quelle est cette Dées
e énorme, Ou plutôt ce monstre difforme, Tout couvert d’oreilles et d’
yeux
, Dont la voix ressemble au tonnerre, Et qui, des
te dans les cieux ? C’est l’inconstante renommée Qui, sans cesse les
yeux
ouverts, Fait sa revue accoutumée Dans tous les c
ant une baguette qu’elle étend vers un globe sur lequel elle fixe les
yeux
. Les Romains en avoient fait une divinité à laque
Dieux. Apelles l’avoit représenté sous la figure d’un jeune homme les
yeux
bandés et ayant des ailes, il étoit entouré de la
ie. Ce cortége lui convient assez bien, du moins en général, mais les
yeux
bandés offrent une idée fausse, parce que, d’aprè
; elle ne laisse voir que son beau visage. L’Envie. Elle a les
yeux
égarés, le teint livide, elle est coëffée de coul
a les voûtes sombres D’un antre noir, séjour des tristes ombres, Où l’
œil
du monde est sans cesse éclipsé, Et que les vents
raînant une vie abbattue, Ne s’entretient que du fiel qui le tue. Ses
yeux
cavés, troubles et clignottans, De feux obscurs s
s vers le ciel. Devant elle marchoit une figure hydeuse qui avoit les
yeux
perçans, c’étoit l’Envie. Deux autres femmes parl
rance. Les Grecs la peignoient sous la figure d’un enfant nu, les
yeux
bandés, monté sur âne. C’est une mauvaise allégor
igure d’un enfant, l’ignorance n’est ni un défaut ni un tort ; et les
yeux
bandés sont inutiles, puisqu’un enfant, dans le s
dente d’une main, une couleuvre et un poignard de l’autre. Elle a les
yeux
étincelans, la bouche écumante et les bras ensang
s cheveux en désordre, la tête rayonnante, couronnée de lauriers, les
yeux
élevés vers le ciel, tenant d’une main un verre a
compas rompu à ses pieds. L’Hypocrisie. Le ciel est dans ses
yeux
, l’enfer est dans son cœur. Voltaire. On la
de parler, succombant sous l’effort, Soupire, étend les bras, ferme l’
œil
et s’endort. La Paresse. Fille du Sommeil
. La Curiosité et le Secret. La grenouille à cause de ses gros
yeux
est son symbole. Un cachet et une clé désignent l
utre occasion, avoient sauvé l’armée. 55. Les Chinois donnent quatre
yeux
et quelquefois davantage à la représentation des
éveillé. Allons, bonhomme, secouez votre perruque et frottez-vous les
yeux
. N’entendez-vous pas les sifflets de nos chemins
Travaillaient avec Vulcain dans les forges de l’Etna. N’avaient qu’un
œil
, logé au milieu du front. — Le Lecteur : Une poig
lles de la douce purée septembrale. La froide Angleterre regarde d’un
œil
d’envie ces réjouissances où Bacchus ne l’a pas c
lumine le teint, leur rougit la lèvre et l’oreille, allume dans leurs
yeux
l’étincelle et dans leur esprit la flamme pétilla
entendre. Tu veux ébahir tes auditeurs et leur faire ouvrir de grands
yeux
, c’est bien, tu fais ton métier de poëte. Mais no
llant comme une larme (car les dieux ne pleurent point) glissa de ses
yeux
sur sa robe. « La fille et le père, cœurs charita
ni d’une imagination bien riche, j’en conviens ; mais cela parle aux
yeux
, cela est compris du peuple, qui aime les images
s étaient pris de vertige, et d’étranges visions passaient sous leurs
yeux
. Ils voyaient la sombre déesse s’avancer en traîn
t devenue jolie tout à fait et bonne à marier. Elle a bien un peu les
yeux
pers, mais avec un casque cela lui fait pas mal.
ù la guerre de Crimée était près d’éclater, le monde entier avait les
yeux
sur l’ambassadeur de Russie, M. de Kisseleff. On
er, anima ces représentations de la forme humaine ; il leur donna des
yeux
, il dégagea les bras du corps, il sépara les jamb
Fatal oracle d’Epidaure, Tu m’as dit : Les feuilles des bois A tes
yeux
jauniront encore, Mais c’est pour la dernière foi
nous n’avons pas d’étoile ni ne méritons d’en avoir ; cela saute aux
yeux
. Il est bien vrai qu’il nous arrive souvent de di
t lentement la douce souvenance et détachent le cœur en détachant les
yeux
. Aussi la moitié de la nation loge en garni et dé
lui donnent l’assaut. Le héros se réveille, d’une main se couvre les
yeux
et de l’autre jette sa peau de Némée sur la fourm
rairie éclairée des rayons de la lune, passent entrelacées sous leurs
yeux
discrets comme une éblouissante vision. Quant aux
tout armés. En Sicile, d’autres virent des géants qui n’avaient qu’un
œil
au milieu du front et qui mangeaient des hommes t
elles ne mangeaient pas. Phinée, roi de Thrace, avait fait crever les
yeux
à ses deux fils. Les dieux, pour le punir, lâchèr
elille s’exprime ainsi : Et moi, de l’Hélicon moderne Bélisaire, Ses
yeux
peut-être un jour guideront ma misère. Expliquo
, mais sa grande réputation de clairvoyance lui est restée. Avoir des
yeux
de lynx, c’est encore aujourd’hui avoir de bons y
estée. Avoir des yeux de lynx, c’est encore aujourd’hui avoir de bons
yeux
. Car tout ce que nous sommes, Lynx en
çante, mais n’est pas le plus clairvoyant des animaux. La taupe a les
yeux
fort petits, mais n’est ni aveugle, comme Virgile
elle bévue ! Un enfant aurait compris que leur place était devant les
yeux
. Quant à la maison, comment Minerve n’avait-elle
a Chaussée, et qui ne comprenait pas Shakspeare ? Je le vois d’ici, l’
œil
en feu, secouer sa perruque et crier aux novateur
ent un mystère expliqué par un autre mystère. Un orage terrible, aux
yeux
des matelots, C’est Neptune en courroux qui gourm
es salutaires. Cependant Jupiter, oisif au fond du ciel, suivait d’un
œil
jaloux et inquiet les progrès de la race humaine.
erchent la cause, les lois qu’ils découvrent, ils les voient avec les
yeux
du corps, ils les peignent, ils les désignent par
e ce qu’on a. Si nous disons d’un pauvre qui a faim et qui dévore des
yeux
un étalage de comestibles qu’il souffre le suppli
Les Cyclopes, originaires de Sicile, n’avaient, comme on sait, qu’un
œil
, mais un œil de géant, grand, dit Virgile , comme
, originaires de Sicile, n’avaient, comme on sait, qu’un œil, mais un
œil
de géant, grand, dit Virgile , comme un bouclier
es d’or, passaient pour être monopes, c’est-à-dire pour n’avoir qu’un
œil
. Néanmoins il ne faut rien affirmer. FIN. Ouvr
Ces témoignages de faveur donnés à ce Manuel ne m’ont point fermé les
yeux
sur ses défauts, que je reconnais et que j’avoue,
; et cette pensée, empoisonnant son existence, lui faisait voir d’un
œil
de jalousie la valeur que déployait Jupiter dans
ils abordèrent sur la cime du Parnasse, et furent sauvés ; mais leurs
yeux
ne voyaient de toutes parts que des tableaux de d
quelques-unes et les jeta religieusement derrière lui, en fermant les
yeux
. Ces pierres s’animèrent, prirent une figure huma
sa rivale, elle en confia la surveillance à un gardien qui avait cent
yeux
, dont cinquante veillaient, tandis que les autres
i regrettait toujours le fidèle espion tué par Mercure, prit ses cent
yeux
, les répandit sur la queue du paon et perpétua de
l’espace des airs, arrive au ciel, et se présente devant Jupiter. Les
yeux
pleins de larmes, les cheveux épars, la voix alté
— On représente Pluton avec un visage livide, des sourcils épais, des
yeux
rouges et un regard menaçant. Dans sa main droite
dépouiller de ce qu’il avait de terrestre. L’enfant croissait à vue d’
œil
, et d’une manière si prodigieuse que la curiosité
ses talents supérieurs et de sa majestueuse beauté, elle voyait d’un
œil
de jalousie les femmes qui se vantaient de l’égal
ssion qu’il inspire n’est pas durable, et il porte un bandeau sur les
yeux
, parce que l’amant ne voit point de défauts dans
lcain, étaient une race de géants anthropophages, qui n’avaient qu’un
œil
au milieu du front. Marié à Vénus, déesse de la b
ivait à la trahison du perfide athénien17. » Les larmes coulèrent des
yeux
de tous les assistants et la victoire lui fut déc
n. Sa brutalité croyait cette proie assurée, et déjà il marquait de l’
œil
sa première victime, lorsque soudain ces neuf sœu
enrouler le fil que lui a transmis sa sœur ; Atropos, la plus âgée, l’
œil
morne et attentif, considère leur travail, et, ma
laive d’une main et une balance de l’autre. Elle a un bandeau sur les
yeux
, pour marquer qu’elle ne doit voir ni le rang ni
n rocher. Mais plus il prenait de formes différentes pour tromper les
yeux
ou effrayer, plus il fallait le serrer fortement
r, le corps couvert d’écailles, et ne possédaient à elles trois qu’un
œil
, une corne et une dent, dont elles faisaient usag
t humain séjour ; On ne va qu’à tâtons sur la machine ronde. On a les
yeux
bouchés à la ville, à la cour. Plutus, la F
et par des gestes. — On représente la Fortune avec un bandeau sur les
yeux
, et une corne d’abondance à la main. Un de ses pi
La Renommée, divinité allégorique des Grecs et des Romains, a cent
yeux
continuellement ouverts et cent bouches infatigab
ides et bruts, ne savaient ni penser ni raisonner ; ils ouvraient les
yeux
et ne voyaient point, les oreilles et n’entendaie
à sept têtes, préposé à la garde de ces fruits, avait sans cesse les
yeux
ouverts à l’entrée du parc. Eurysthée ordonna à H
père. Peu satisfaite de cette première vengeance, Médée tua, sous les
yeux
mêmes de Jason, les deux enfants de cet infidèle
t marche à pas précipités vers la forêt. Quel spectacle s’offre à ses
yeux
! L’énorme serpent était couché sur les corps de
rême d’un peuple dévoué et soumis ; mais Junon n’envisageait pas d’un
œil
tranquille cette félicité. Déesse jalouse, pouvai
qui le dirigeait aussi sûrement qu’auraient pu le faire les meilleurs
yeux
. Les poètes anciens l’appellent le Devin par exce
e jeune Hippolyte, fils de l’amazone. Élevé loin de la cour, sous les
yeux
du sage Pitthée, son bisaïeul, Hippolyte ne s’occ
deux le char du roi, et en rejoignit si bien les deux portions, que l’
œil
n’y découvrait aucune jointure. Le char se rompit
; et, se jugeant indigne de voir la clarté du jour, il s’arracha les
yeux
avec la pointe de son épée. Chassé de Thèbes par
ait de s’emparer49. En peu d’années, cette capitale qui n’offrait à l’
œil
qu’un monceau de ruines, renaît plus grande et pl
lchas. Calchas couronne la victime, il invoque les dieux, marque de l’
œil
l’endroit où il doit frapper. Il frappe, tous ent
l avait de plus cher au monde. Il arrive ; à peine ose-t-il lever les
yeux
. Il voit son fils qui accourait à sa rencontre :
’endort. Aussitôt Ulysse, saisissant un pieu énorme, le plonge dans l’
œil
unique de Polyphème. Le géant blessé, crie, se lè
vient enfin au rivage de Corcyre, qu’il ne connaissait pas, et où ses
yeux
mourants ne découvraient ni habitants, ni habitat
blé de présents. Nausicaa lui fit naïvement un touchant adieu, et ses
yeux
suivirent longtemps la trace du navire sur les fl
jusqu’à moi. Peut-être que, jeté dans une île déserte, il tourne ses
yeux
vers Ithaque, et n’attend qu’un vent favorable qu
y ramène. Néanmoins, puisque l’État demande un maître, voilà sous vos
yeux
l’arc d’Ulysse. Cet arc ne peut être manié que pa
duit dans le palais, se précipite sur le meurtrier et lui arrache les
yeux
; elle allait lui ôter la vie, si les satellites,
se, s’étendait jusqu’à ses oreilles ; au milieu de son front ridé, un
œil
rond et unique dominait deux narines pendantes. T
be évanouie, baignée de sang. Revenue peu à peu à elle et ouvrant les
yeux
, elle se trouve enfermée dans un château solitair
ésie : elle le saisit, le coupe par morceaux, sans même détourner les
yeux
, et le fait cuire pour le repas du soir. Térée, q
ort l’a-t-elle assez changé pour le rendre méconnaissable ? Jetez les
yeux
sur moi, et vos doutes cesseront ; mais au lieu d
témoignage, et sur le seul rapport d’une marâtre, leur fit crever les
yeux
et les chassa du palais. Mais cette cruauté ne ta
n, et demanda à lui parler. Admise en sa présence, elle déroule à ses
yeux
neuf manuscrits, et lui dit : « Prince, je veux r
é sur les lèvres, et dont le vêtement est une peau de loup parsemée d’
yeux
et d’oreilles : emblèmes qui signifient qu’on doi
, les plumes du cou dorées, la queue blanche mêlée d’incarnat, et les
yeux
étincelants comme des étoiles. Quand il voit sa m
y versèrent à pleines mains les charmes de leur imagination. A leurs
yeux
, tout ce qui était naturel parut trop simple ; le
beaux dons de la terre et des cieux ? L’antiquité nous mit devant les
yeux
De ce torrent la source emblématique, En nous pei
sur sa conduite, elle mit auprès de lui Argus. Cet espion avait cent
yeux
; lorsque les uns étaient fermés par le sommeil,
ur la fidélité d’Argus, et, pour immortaliser sa mémoire, attacha ses
yeux
à la queue du paon, oiseau chéri de cette déesse.
r compagnons les Cyclopes, ainsi nommés, parce qu’ils n’avaient qu’un
œil
au milieu du front. Les Cyclopes, fils du Ciel et
’airain, traîné par des chevaux fougueux. Leurs crins hérissés, leurs
yeux
ardens, leur bouche écumante de sang, leurs narin
et faisaient froncer ses noirs sourcils. La Discorde et la Fureur, l’
œil
en feu, le front pâle et livide, armées d’un poig
sse chargées de chaînes. Le Désespoir, les Plaintes et la Misère, les
yeux
baignés de larmes, les membres déchirés et couver
elle tient une torche, et paraît, les cheveux épars, le feu dans les
yeux
, excitant les guerriers au carnage. Bellone avait
ur mère, ils pénétrèrent dans le palais de Niobé, et tuèrent sous ses
yeux
, à coups de flèches, ses fils, ses filles et son
re et le visage baigné de larmes, Clytie tournait continuellement ses
yeux
vers le soleil, et l’accompagnait de ses regards
ta dans le Pô, fleuve d’Italie. Le sort de Phaéton se découvre à mes
yeux
; Dieux ! Je frémis ! que vois-je ? ô dieux
nner les ondes. Ils abordent ensemble, ils s’élancent des mers, Leurs
yeux
, rouges de sang, lancent d’affreux éclairs, Et le
t s’altérer ; « Il souffre ! S’il allait pleurer ! « Non, ses
yeux
s’ouvrent, il soupire, « Et s’éveille pour me
a princesse, il voulut lui rendre visite ; mais son teint basané, ses
yeux
verdâtres, sa chevelure humide, sa barbe limoneus
mbre de Neptune se présenta au souvenir d’Amphitrite, et ternit à ses
yeux
tout l’éclat de sa cour. L’émissaire s’en aperçut
alée, laissaient loin derrière eux un vaste sillon dans la mer, leurs
yeux
étaient enflammés et leurs bouches fumantes ; le
dé et chagrin, sa voix menaçante, ses sourcils épais et pendans ; ses
yeux
pleins d’un feu sombre et austère tenaient en sil
baigner, et elle devint affreuse. Scylla méconnaissable à ses propres
yeux
, eut horreur d’elle-même, et dans son désespoir e
rent. On peint ce dieu avec un visage livide, des sourcils épais, des
yeux
rouges et un regard menaçant ; dans sa main droit
que, esclave de Pluton, Va, tu changeras de langage Quand tes
yeux
verront Alecton Qui veille en ce sombre rivag
e ? le Tartare s’ouvre ! Quels cris ! quels douloureux accens ! A mes
yeux
la flamme y découvre Mille supplices renaissans.
, le fait asseoir à sa table. Ivre de nectar, le prince osa lever les
yeux
sur Junon, et lui déclarer son amour. Jupiter fit
tits dieux avec qui j’habite, Compagnons de ma pauvreté, Vous, dont l’
œil
voit avec bonté Mon fauteuil, mes chenets d’ermit
et de l’eau dans la gauche, quelquefois on lui met un bandeau sur les
yeux
: faut-il s’étonner si l’aveugle déesse met l’esc
rs. Némésis vous observe, et frémit des blasphèmes Dont rougit à vos
yeux
l’aimable vérité : N’attirez point sur vous, trop
is de vous-même, Sa terrible équité. C’est elle dont les
yeux
certains, inévitables, Percent tous les replis de
lance et de l’autre une épée. D’autres lui ont mis un bandeau sur les
yeux
, lui ont bouché les oreilles, et l’ont peinte san
blâma Neptune de n’avoir pas mis les cornes de son taureau devant les
yeux
; il critiqua l’homme de Vulcain, qui aurait dû,
les îles Gorgades, voisines du Cap-Vert, et n’avaient, dit-on, qu’un
œil
, une dent et une corne, qu’elles se prêtaient tou
au ; Et, donnant aux mortels un spectacle nouveau, Il le fait à leurs
yeux
, sans périls et sans crainte, Naviguer sur les me
usé sa propre mère. Pénétré de douleur, l’infortuné roi s’arracha les
yeux
et s’exila lui-même, laissant le royaume à ses de
oi à la noblesse troyenne. Pâris s’y rendit, Sa bonne mine attira les
yeux
de toute la cour, son adresse â manier les chevau
ix ; Ulysse qu’il réservait pour le dernier, l’enivra, et lui creva l’
œil
qu’il avait au milieu du front. Arrivé près de la
ait pas moins : tous deux s’agenouillèrent ; A ce signe d’abord leurs
yeux
se dessillèrent. Jupiter leur parut avec ces noir
ent un vain et triste office : Je ne pleurerai point celle-ci, ni ses
yeux
Ne troubleraient non plus de leurs larmes ces lie
fidente et sa messagère. Elle avait encore pour espion Argus aux cent
yeux
; après que Mercure l’eut tué, Junon, pour récomp
ser Argus de ses services, le métamorphosa en paon, et voulut que ses
yeux
restassent empreints sur le plumage de cet oiseau
une conque recourbée qui leur servait de trompette. Ils offraient aux
yeux
l’aspect d’un homme-poisson [Fig. 30]. [Fig. 30
ieu. Celle-ci était accroupie au pied du trône de Pluton, pâle et les
yeux
fermés, couverte d’un voile, et tenant une faux à
assise sur un char traîné par des colombes [Fig. 55], quelquefois les
yeux
baissés et les pieds posés sur une écaille de tor
travaux étaient les Cyclopes, géants monstrueux, qui n’avaient qu’un
œil
au milieu du front. On lui attribuait tous les ou
li de flèches ardentes [Fig. 66], quelquefois avec un bandeau sur les
yeux
et une torche à la main. [Fig. 66] Il épousa P
lantées, et qu’il aurait fallu qu’elles fussent placées plus près des
yeux
, pour frapper plus sûrement, ou des épaules, afin
. On la représentait avec une balance à la main et un bandeau sur les
yeux
[Fig. 78]. [Fig. 78] Astrée, sa fille, descen
ains. On la représentait chauve, aveugle, ou ayant un bandeau sur les
yeux
, debout, avec des ailes aux pieds, l’un posé sur
it ses faveurs qu’aux justes ; mais, plus tard, Jupiter lui creva les
yeux
, et les richesses de vinrent indifféremment le pa
r laquelle était écrit : À la plus belle. On la représentait avec des
yeux
hagards et enflammés, la tête entourée de serpent
irgile a représenté la Renommée comme un monstre ailé, qui a autant d’
yeux
, d’oreilles, de bouches et de langues que de plum
[Fig. 97] [Fig. 98] Dans l’excès de sa douleur, il s’arracha les
yeux
, et s’exila de Thèbes. Il alla dans l’Attique ave
il l’enfonce, à l’aide des plus intrépides de ses compagnons, dans l’
œil
unique que Polyphème avait au milieu du front. Le
du plus haut des cieux, Le suit, autant qu’il peut, de la voix et des
yeux
. Va par là, lui dit-il, reviens, détourne, arrête
ns sa douleur, elle se jeta à terre, renonçant à tout aliment, et les
yeux
tournés vers l’astre qu’elle aimait. Apollon, par
xtrémité occidentale de la Libye. Elles n’avaient à elles trois qu’un
œil
dont elles se servaient tour à tour. Toutes trois
aises, ne le fussent point (par les raisons qu’on vient de dire), aux
yeux
des Grecs et des Romains ; mais, en général, les
perçant avec distraction les feuilles du myrte ; tandis qu’elle a les
yeux
fixés sur le char d’Hippolyte qu’on aperçoit dans
a même les persécuteurs des premiers Chrétiens ; on a beau fermer les
yeux
à la clarté du soleil, alors on ne distingue pas
u de Timanthe, Agamemnon voile son visage pour dérober ses larmes aux
yeux
des Grecs, qui les trouveroient d’autant plus ine
; jalouse de Jupiter, elle le faisoit épier par Argus qui avoit cent
yeux
. Mercure endormit cet espion avec sa flûte et ens
cet espion avec sa flûte et ensuite lui coupa la tête. Junon mit les
yeux
d’Argus sur la queue du paon, oiseau qui lui fut
ouvoit manquer de sortir une race toute divine. Cette action fut, aux
yeux
des Romains, le plus grand crime qu’eut commis ce
es de serpent, ses langues étoient noires, le feu étinceloit dans ses
yeux
; il sortoit de toutes ses bouches des voix diffé
aider dans ses travaux par les Cyclopes, monstres qui n’avoient qu’un
œil
au milieu du front. On avoit coutume, dans les sa
’un enfant auquel elle donna le nom de Cœculus, parce qu’il avoit les
yeux
fort petits. Par la suite, Cœculus ne vécut que d
tagnes qui jettent du feu. Les Cyclopes, monstres qui n’avoient qu’un
œil
au milieu du front, étoient les forgerons de Vulc
mêlées d’or, un arc, un carquois, un flambeau, et un bandeau sur les
yeux
. Tantôt il est peint sous la figure d’un enfant,
Artémise, guidée par la rage, entra dans sa chambre et lui creva les
yeux
; ensuite elle alla à Leucade, se précipita du ha
génor, roi de Phénicie, en punition de ce qu’il avoit fait crever les
yeux
à ses deux fils, sur une fausse accusation de leu
sciences et des arts, les Muses eurent la barbarie de lui crever les
yeux
, de lui ôter sa belle voix, et de lui faire oubli
ns les forêts pour observer sa conduite. Un matin Céphale, jetant les
yeux
sur un buisson, vit des branches s’agiter et ploy
ter n’osa la lui refuser, Junon la mit sous la garde d’Argus aux cent
yeux
: celui-ci l’emmena dans un bois près de Mycènes
a main droite et le doigt index vers son visage, pour montrer que les
yeux
, le front et le visage doivent offrir l’expressio
ès sa mort, fut révéré des bergers comme un Dieu. 36. Junon mit les
yeux
d’Argus sur la queue de sou paon oiseau qui lui e
hes de Jupiter, elle employait un espion, nommé Argus, qui avait cent
yeux
, dont cinquante veillaient tandis que les autres
teur et le tua. Junon désolée le transforma en paon, et jeta ses cent
yeux
à l’extrémité des plumes de cet oiseau, qu’elle p
pes, ses ouvriers, géants d’une force prodigieuse qui n’avaient qu’un
œil
au milieu du front. Les plus célèbres de ces habi
enant une balance d’une main et un glaive de l’autre ; elle a sur les
yeux
un bandeau qui indique qu’elle ne doit se laisser
aureau, Momus trouva que les cornes auraient dû être placées près des
yeux
, pour que leurs coups fussent mieux dirigés ; Min
mmortalité. On représente Cupidon sous la forme d’un enfant ailé, les
yeux
couverts d’un bandeau et les épaules chargées d’u
e avec un visage ridé et chagrin, des sourcils épais et pendants, des
yeux
pleins d’un feu sombre et austère, gourmandant de
vais Génie, au contraire, se reconnaissait à son front chagrin, à son
œil
menaçant, et au fouet dont il était armé. Quest
oracles. On représente la Fortune aveugle ou avec un bandeau sur les
yeux
; elle est debout ; un de ses pieds est en l’air,
des mauvaises nouvelles, de la vérité ou du mensonge. Elle avait cent
yeux
et cent bouches, ne devait jamais s’arrêter ni jo
a Discorde avec des serpents au lieu de cheveux, un teint livide, des
yeux
égarés, la bouche écumante, les mains ensanglanté
eprésentée sous les traits les plus hideux, avec un teint livide, des
yeux
hagards et enfoncés, un front ridé, des joues cre
armés de griffes de lion et de défenses de sanglier, n’avaient qu’un
œil
, dont ils se servaient tour à tour pour pétrifier
t la Phocide. En proie au plus violent désespoir, Œdipe s’arracha les
yeux
et se bannit de la Béotie. Guidé par sa fille Ant
fforts des ennemis, si les destins ne lui eussent été contraires. Les
yeux
du monde entier étaient fixés sur cette guerre, à
férocité de Polyphème qu’en enivrant ce monstre et en lui crevant son
œil
unique. Il visita ensuite le séjour d’Eole, et ce
r le penchant naturel des Grecs à poétiser tout ce qui frappait leurs
yeux
. On comprend également la peur que les vents insp
urce au pied de l’Hélicon. 18. Dans son rapide essor, Uranie à nos
yeux
Dévoile la nature et les secrets des cieux. Des
Polymnie a du geste enseigné le langage, Et l’art de s’exprimer des
yeux
et du visage. Terpsichore, excitée au bruit des
essayons d’arriver à dégager en partie l’obscurité qui la couvre aux
yeux
des gens du monde, et ne laissons pas aux savans
un visage exprimant un air majestueux, prudent et dissimulé, avec des
yeux
creux et étincelans d’un feu sombre, ayant habitu
eux coupes versant le bien et le mal ; son front est soucieux, et ses
yeux
menaçans brillent sous de noirs sourcils ; son me
orme, ayant cent bouches, cent oreilles et de longues ailes garnies d’
yeux
en dessous. Elle avait un culte chez les Athénien
soin de son enfance ; Samos soutenait que la déesse avait ouvert les
yeux
sur le fleuve Imbrasus ; mais tout cela est fort
rangea du côté de Jupiter. Alors, dans sa colère, Junon lui jeta aux
yeux
quelques gouttes d’eau et l’aveugla. Mais l’époux
à la main, et qui lui servait de baguette magique en suppléant à ses
yeux
. Il était fils d’Evère et de la nymphe Chariclo,
divers par leurs cris. Tirésias était donc un savant pour lequel les
yeux
du corps étaient censés ne pas être indispensable
vola de la forge dans son sein : ce Cæculus était un brigand dont les
yeux
brûlés par les flammes avaient été considérableme
x avait foudroyé. On représente les Cyclopes comme des géans ayant un
œil
tout rond au milieu du front. Les poètes les ont
prêtresse portait sa statue en procession, personne n’osait lever les
yeux
sur elle, de peur d’encourir sa vengeance, Phrarn
s qui restèrent toujours sous sa protection, à la prier de fermer les
yeux
sur leurs folies, en allant lui porter des offran
perça de ses flèches sur le mont Philoé, et le timide Actéon dont les
yeux
seuls furent coupables. Cette jeune nympe Calisto
le descendait de son char, et un nuage épais dérobait son absence aux
yeux
des mortels. Les Grecs ayant confondu le culte de
nous le verrons, représentaient ce dieu par un sceptre surmonté d’un
œil
, ou par un cercle radieux dont le disque était fo
ureusement Orphée ne put commander à son impatience ; il détourna les
yeux
; et aussitôt son épouse lui fut ravie pour toujo
lui pour gendre, l’enivra et, profitant de son ivresse, lui creva les
yeux
et le laissa sur les bords de la mer. Orion s’éta
laissa mourir de faim, couchée sur la terre, les cheveux épars et les
yeux
continuellement tournés vers le soleil. A la fin
s écharpes, des ceintures et autres amulettes consacrées, passant aux
yeux
du vulgaire pour autant de préservatifs puissans
la pensée, la méditation, la conception. Pour la rendre sensible aux
yeux
du vulgaire, la Théogonie grecque la personnifia
danger où elle le voit lui arrache un cri, et sa perte certaine à ses
yeux
lui fait exhaler des plaintes de désespoir. Aussi
ui commande de célébrer en son honneur d’illustres mystères, hors des
yeux
du vulgaire, au fond du sanctuaire d’un temple où
dénonciation comme la raillerie sont des crimes impardonnables à ses
yeux
, résida tour-à-tour sans aventures remarquables s
atif de lumière et d’obscurité, étourdis par un bruit effroyable, les
yeux
frappés de la vue de fantômes hideux ; puis enfin
ssance pouvaient seules y assister ; car être mis à mort ou privé des
yeux
, au moins, était la punition des hommes imprudens
blessure d’Uranus, lorsqu’il fut mutilé par Saturne, son fils. A nos
yeux
, elle sera donc une Titanide, nous la prendrons à
ri d’admiration : sa taille divine, son maintien noble et décent, ses
yeux
bleus aux sourcils d’ébène, ses blonds cheveux fl
t attérée, sa bouche entr'ouverte ne peut articuler un son, ses beaux
yeux
contractés n’ont point de larmes à laisser échapp
coups. Bientôt malheureusement un sanglier, les crins hérissés et les
yeux
étincelans, s’élance et vient à lui ; le chasseur
, le sein découvert, le front couronné de roses, la langueur dans les
yeux
et la volupté sur les lèvres. Plus habituellement
ceinture ; son front est calme et serein ; sa tête est élevée, et ses
yeux
fixés vers le ciel ; quelquefois même elle porte
même elle porte un globe dans une main. L'Amour est à ses pieds, les
yeux
couverts d’un bandeau et portant un carquois remp
s étaient si licencieux que l’on prenait grand soin de les cacher aux
yeux
du public. Alcibiade, que la licence n’effrayait
ui peut signifier Amour pour Amour ; aussitôt Cupidon grandit à vue d’
œil
. Cependant quelquefois on regarde Antéros comme u
riles et ne purent protéger Psyché. Son père, sa mère, le peuple, les
yeux
noyés de larmes, la conduisent jusqu’au pied du r
après avoir considéré ces lieux déserts, elle plonge avec effroi ses
yeux
sur les abymes qui l’environnent et croit à chaqu
son amant ressentait les feux qui l’embrasaient. Puis elle ferma les
yeux
et se livra au sommeil du matin. A son réveil, el
Là, elle voit pourtant son amant, saisie d’admiration elle dévore des
yeux
ses traits enchanteurs ; mais elle n’est pas sati
résentait sous les traits d’une belle femme, aux longs regards et aux
yeux
languissans, aux lèvres humides et aux joues colo
ésentait sous les traits d’une jeune enfant, ayant un bandeau sur les
yeux
et se tenant auprès de la folie, qui lui sert de
ontrait comme un enfant aux formes un peu grandes, à l’air riant, à l’
œil
malin, se balançant sur ses ailes, l’épaule charg
ses mains la tête d’Eurysthée, son persécuteur, et de lui crever les
yeux
avec son fuseau. Elle était alors à Athènes où el
Phénix, Atymne et Phinée. Elle s’appela Europe, à cause de ses grands
yeux
, ou peut-être à cause de son grand front. Au moye
-fils, d’avoir voulu la déshonorer ; alors Phinée leur fit crever les
yeux
, mais lui-même pour punition de sa trop grande cr
. Aussitôt Junon confie cette belle génisse en garde à Argus aux cent
yeux
. Le chef de l’Olympe fut d’abord incertain sur le
urnomma Panopte ou qui voit tout. Il était fils d’Arestor, avait cent
yeux
dont cinquante restaient ouverts, quand les cinqu
our dormir ; selon d’autres mythologues, il n’y avait que deux de ces
yeux
qui se fermaient à la fois. Junon, après sa mort,
e ces yeux qui se fermaient à la fois. Junon, après sa mort, prit ses
yeux
et les répandit sur la queue du paon son oiseau f
ncore de nos jours un espion ou un gardien assidu et vigilant, et ses
yeux
sont l’image parfaite de la jalousie et d’une act
blica ou Publique sur le mont Quirinal ; Respiciens ou regardant d’un
œil
propice et favorable ; Sénilis ou des vieillards
vril, dans le temple de la fortune Virile pour la prier de cacher aux
yeux
des hommes leurs défauts corporels ; Viscata ou V
ive dans la tête de Jupiter, sur le mont Cœlius à Rome ; Cœsia ou aux
yeux
bleus ; Catuliana ou à l’étendard de Catulus, Cec
rynthe ; Giganlophontès ou qui combattit les Géans ; Glaucopis ou aux
yeux
bleus ; Gorgone, Gorgonie, Gorgonienne, Gorgophon
letis ou du temple que lui avait consacré Lycurgue, après avoir eu un
œil
crevé, dans une émeute, par Léandre ; Oxiderce ou
avoir eu un œil crevé, dans une émeute, par Léandre ; Oxiderce ou aux
yeux
perçans ; Pallas ou Minerve guerrière ; Pallenis
st encore une déesse multiple ; ainsi Pausanias en fait une fille aux
yeux
bleus, inventrice des ouvrages de laine, née de N
air est méditatif et grave ; dans les plus belles statues, elle a les
yeux
légèrement baissés, marque de réflexion ; ses che
évanouie. Enfin, revenue à sa connaissance, elle ouvre avec peine ses
yeux
fatigués de pleurer, et lui dit avec l’accent de
ez être sensible à mon amour, je vous guérirai. Erigone, baissant les
yeux
en rougissant, soupira, promit et tint sa promess
s aussi jeune et aussi beau qu’Apollon, avec ou sans barbe, ayant les
yeux
noirs, les cheveux blonds et ondoyant sur ses épa
rien. Cyrnus, fils de Jupiter et de Cyrno, fut le premier homme aux
yeux
des habitans de Thérapné, qui prirent de lui le n
e, grande, belle, majestueuse, et, cependant, avec la pudeur dans les
yeux
et la modestie dans les gestes, vint simplement l
ier, et va présenter les restes de ce redoutable animal à Mycènes aux
yeux
d’Eurysthée. 2° L'Hydre de Lerne était un monstre
rre ou de Typhoé et d’Echidna, dragon terrible à cent têtes, dont les
yeux
étaient sans cesse ouverts. Hercule, sur la deman
er, Mercure le soupçonna de l’avoir dénoncé : alors il reparaît à ses
yeux
sous la forme d’un paysan, lui promet deux bœufs
on ayant métamorphosé Io en génisse et ayant ordonné à Argus aux cent
yeux
de la garder, Mercure endormit ce gardien incommo
de leurs sœurs. Pour obtenir leur secret, Persée leur enleva le seul
œil
et la seule dent qui leur restassent, et ne les l
que les regardait, il tire son glaive de diamant, et sans quitter les
yeux
de dessus l’égide protectrice, il tranche d’un se
pour remplacer la blancheur éclatante de sa peau. Elle voulut que ses
yeux
pétrifiassent quiconque en recevait un regard. Lo
icences possibles ; car, disait-on, elle mettait, avant de boire, ses
yeux
dans un sac ; ce qui, peut-être, signifie que l’i
sans le connaître, et qu’ayant appris son parricide, il se creva les
yeux
pour se punir et se mit à traîner une vie errante
ncestueux de Jocaste sa mère. Aussitôt, de désespoir il s’arrache les
yeux
et se bannit de Thèbes ou, du moins, ses fils pro
n, les rives de la Colchide, but de leur expédition, parurent à leurs
yeux
, et ils abordèrent sous les murs d’Aea, pendant l
ar Rhœtus, qui lui enfonça un tison dans la bouche ; Exade, creva les
yeux
au centaure Crynée ; Halèze, tué par un centaure
les, une bouche d’une grandeur extraordinaire, des dents longues, des
yeux
bleus, des mains en forme de griffes et des nageo
e nombre dépassait plus de trois mille, étaient représentées avec des
yeux
bleus et une peau de même couleur, avec des cheve
me qu’on offrait aux manes, qu’à l’instant où cette victime avait les
yeux
fixés vers la terre, puis en brûlant l’animal tou
ure d’un vieillard robuste, triste, le front ridé, les regards et les
yeux
perçans, ayant une barbe blanche et touffue, desc
il critiqua Neptune de n’avoir pas mis les cornes du taureau sur ses
yeux
ou sur ses épaules Minerve, de n’avoir pas rendu
ge rapide, et portant à la main une tige de pavots dont il touche les
yeux
des mortels. Quant aux autres songes, ses frères
ée. On représentait la Discorde, compagne fidèle de Bellone, avec des
yeux
hagards, le teint livide, la tête couronnée de se
armures et de drapeaux rouges, coiffé d’une peau de tigre, marchant l’
œil
en dessous et regardant derrière lui, tenant d’un
narchie, que l’on peut représenter par une femme en fureur, ayant les
yeux
couverts d’un bandeau, les cheveux épars et les v
un tison enflammé qui était sur l’autel, et se préparait à crever les
yeux
de la prêtresse, lorsqu’Oreste paraît, lui expliq
it suivante, Priam paraît dans sa ente, et lui demande les larmes aux
yeux
, [ILLISIBLE]es restes inanimés de son fils ; à la
ère appelée Clytie ; mais Amyntor, pour l’en punir lui fit crever les
yeux
. Phénix, voulut d’abord se venger par un parricid
age dévora. Lui-même n’échappa qu’en crevant avec un tison enflammé l’
œil
unique de ce monstre, qui venait, pour se réjouir
sque de sa vie, chercher et sauver le Palladium ; malheureusement ses
yeux
s’étant arrêtés sur l’effigie redoutable, il devi
airement la colonne du nilomètre. Sur la deuxième corniche, sont deux
yeux
d’une forme singulière. Sa coiffure est composée
eva ; dès-lors aussi, il fut le soleil des soleils, le Adhyakscha, ou
œil
suprême brillant dans l’éther, et le Parame Vioma
gardien. On le représente avec quatre bras, ayant un bandeau sur les
yeux
et un croc à la main, habilllé de rouge, et monté
rofonde, défendue par l’eau, le feu et les griffes de dragons, dont l’
œil
brille comme une fournaise. Il est habituellement
la femme. C'est lui qui a créé le monde ; il est toute lumière et nul
œil
ne peut supporter sa vue ; aussi ne peut-il être
Le mariage eut lieu ; cependant ils furent obligés de vivre sous les
yeux
du tyran, qui ne manquait pas de mettre à mort to
ont élevées et vides, répandant des bénédictions sur les mortels. Ses
yeux
ressemblent à des fleurs de lotos, son visage bri
aka-Bhouconda ou Brahmâ le servit sans relâche et fit passer dans les
yeux
du jeune enfant le fluide resplendissant qu’il la
ou qui porte la lune sur la tête ; Trilotchana, ou le dieu aux trois
yeux
; Tripourandaga, ou l’habitant des trois villes :
la terre et l’enfer ; Vamadeva, ou le dieu nain ; Viroubakcha, ou aux
yeux
hideux ; Vioma-Gécha, ou le seigneur du ciel. Si
l’année et Içania. On donne à Siva cinq têtes, quatre mains et trois
yeux
à sa tête principale. Il est porté sur le taureau
ichnou, qui fit alors sortir instantanément du front d’Içouara, par l’
œil
que l’on voit briller au milieu de cette partie d
a, ayant huit visages, seize mains noires comme du charbon, de grands
yeux
, des défenses de sanglier pour dents, un éléphant
Mounis qu’il avait tués. On le représente de couleur bleue avec trois
yeux
et deux dents semblables à des défenses de sangli
é sur un éléphant, ou couvert d’une tête d’éléphant où brillent trois
yeux
, et de laquelle jaillissent des flammes violentes
auche, et ses enfans devant lui. Tsangan-dara-eke, fille née par les
yeux
de Choutchi-Boddiçatoa, est une déesse protectric
à côté de sa sœur, sur un trône porté par quatre lions. Elle a trois
yeux
dont l’un est au milieu du front, un autre dans l
primordial. A lui seul, il récapitule tout le règne végétal. Il a un
œil
d’or, c’est le roi des astres ; c’est lui qui a c
i qui l’invoquent comme favorable à la pêche. Son idole en bois a des
yeux
de verre, la tête surmontée de grandes cornes, le
, Maximus, avec une colonne sur laquelle était une escarboucle nommée
œil
de Pennin. Maroun ou Marunus, dieu tutélaire qui
Sandwich, est représentée la figure tatouée, les narines laides, les
yeux
peu sensibles, la bouche grande, la tête entourée
ce de Jupiter, lorsque celui-ci lui fit la malice de ne montrer à ses
yeux
qu’un tronc d’arbre, au lieu de Platée. La pl. 11
la fille de Cérès sera enlevée par Pluton, et sera dérobée à tous les
yeux
par le dieu qui règne dans les entrailles de la t
Jupiter. Semblables d’ailleurs aux autres dieux, ils n’avaient qu’un
œil
qui s’ouvrait comme un large cercle au milieu de
fit pas moins : tous deux s’agenouillèrent : A ce signe d’abord leurs
yeux
se dessillèrent. Jupiter et Mercure, résolus de
e. Io fut livrée à Junon, qui la fit surveiller par un gardien à cent
yeux
, Argus, prince argien, de la race d’Inachus. Merc
n le métamorphosa en paon, et cet oiseau, dont la queue est semée des
yeux
d’Argus, lui fut consacré. Poursuivie par un taon
e mélange exquis des plus aimables choses, Ni ce charme secret dont l’
œil
est enchanté, Ni la grâce, plus belle encore que
elle Quand l’adroit giboyeur a, d’une main cruelle, Fait mourir à ses
yeux
l’objet de ses amours ; Elle passe à gémir et les
e Charon sous la forme d’un vieillard robuste, à la longue barbe, aux
yeux
noirs et perçants, ombragés d’épais sourcils. Il
t de Pâris et le principe de la guerre de Troie. On la représente les
yeux
hagards, la tête entourée de serpents et un poign
t une déesse énorme, aux cent bouches, toute couverte d’oreilles et d’
yeux
, avec des ailes immenses et une trompette, emblèm
front, pour montrer que c’est principalement sur le visage, dans les
yeux
et sur le front, que la pudeur doit paraître. La
s, sœurs des Gorgones, qui n’avaient entre elles qu’une dent et qu’un
œil
, qu’elles se passaient tour à tour. Grâce au casq
râce au casque de Pluton, qui le rendait invisible, Persée déroba cet
œil
et cette dent, et ne consentit à les rendre que s
leurs crimes involontaires. Jocaste se pendit, et Œdipe se creva les
yeux
: mais il devait survivre pour être témoin et vic
uraient eu le même sort, si Ulysse n’eût enivré le Cyclope, crevé son
œil
unique, et s’ils ne fussent sortis de la caverne
e de la création. « On donne à Siva cinq têtes, quatre mains et trois
yeux
à sa tête principale. Il est porté sur le taureau
oleil Osiris, et la lune Isis. Osiris, disaient-ils, signifie plein d’
yeux
, très-clairvoyant ; Isis signifiait l’antique, pa
a proscrire. Prenez garde, disait-il aux Israélites, qu’élevant vos
yeux
vers le ciel, et y voyant le soleil, la lune et t
t un deuil général ; on en tirait les plus tristes présages, tous les
yeux
cherchaient attentivement la cause de ce malheur
e combat par les flèches d’Apollon et d’Hercule qui lui crevèrent les
yeux
. Eurytus ayant osé combattre Hercule fut tué par
fois un enfant et une pierre. Cependant les Titans, qui voyaient d’un
œil
jaloux la grandeur de Saturne, se révoltèrent con
contentement excitait sa vengeance ; le refus d’une fleur était à ses
yeux
une offense assez grave pour attirer sa haine et
n’osa la refuser. Junon la mit sous la garde d’Argus, qui avait cent
yeux
. Cet espion de la déesse ne pouvait être surpris,
pion de la déesse ne pouvait être surpris, parce que cinquante de ses
yeux
restaient ouverts pendant que l’autre moitié se l
n, pour récompenser Argus, le métamorphosa en paon, et voulut que ses
yeux
restassent empreints sur son plumage. Cet oiseau
s de Jupiter, qu’elle ne pouvait oublier, ne songea plus à fuir ; ses
yeux
se fixèrent sur le jeune prince, qui s’apprêtait
ppelait Parthenia, parce qu’elle était vierge ; Cæsia, à cause de ses
yeux
bleus ; Tritonia, à cause du lac Triton, dont une
imita point le berger du mont Ida. Fidèle aux règles, de son art, ses
yeux
ne se laissèrent point éblouir. Une seule beauté
urope. Procris le reçut d’elle, et le plus grand prix qu’il eut à ses
yeux
, fut le pouvoir de le donner à Céphale. Jupiter f
s des Cyclopes sur leurs enclumes. La fable les peignait avec un seul
œil
au milieu du front. On peut croire qu’ils portaie
se garantir du feu, et qu’une seule ouverture placée à la hauteur des
yeux
leur laissait voir leurs ouvrages. Vulcain eut pl
s, entrouvrant la terre d’un coup de son sceptre, disparut à tous les
yeux
, emportant avec lui la fille de Cérès. Nous avons
le des deux côtés, ayant une épée nue à la main et un bandeau sur les
yeux
; elle est assise sur un bloc de pierre, prête à
s monumens héroïques et des cérémonies annuelles remettent devant les
yeux
l’histoire de ceux dont ils perpétuent la mémoire
éclairs. Eschyle , en peignant les filles de Phorcus, dit qu’un seul
œil
et une seule dent leur servaient tour à tour : ce
cie. Telle est, dit-il, l’explication de la dent, de la corne et de l’
œil
que les Gorgones se prêtaient mutuellement. Ces v
ure avant Dédale. Leurs statues, extrêmement grossières, étaient sans
yeux
, sans bras et sans jambes. On voit encore de ces
a ; mais, avant de la saisir, il tira son épée, et la fit briller aux
yeux
du roi. Dans l’instant même Égée reconnut Thésée,
Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs, en plaçant sous leurs
yeux
ce que l’auteur du Voyage d’Anacharsis a écrit su
uence pour fils de Neptune, fut choisi pour pilote ; Lyncée, dont les
yeux
étaient très-perçans, découvrait les écueils ; et
des dangers dont ses enfans le menaçaient, en leur faisant crever les
yeux
. Cette exécution barbare eut lieu. Borée, leur on
r venger ses neveux ; il vainquit Phinée, et lui fit aussi crever les
yeux
. Les Argonautes arrivèrent depuis cette punition
trouvée ; mais l’illusion ne dura qu’un instant : elle disparut à ses
yeux
; il se retourna vainement pour la revoir ; le dé
ant de soumission et de larmes, reprend enfin ses armes : on voit ses
yeux
étinceler de fureur ; il s’élance au plus fort du
violente. Œdipe, à ce que rapportent quelques auteurs, s’arracha les
yeux
, et mourut dans l’Attique, où Thésée lui avait ac
er à tout, excepté au repos et au bonheur. « Toute la terre avait les
yeux
fixés sur les campagnes de Troie, sur ces lieux o
une s’étend jusqu’au neuvième monde, ou les enfers ; un aigle, dont l’
œil
perçant découvre tout, repose sur ses branches, u
ouche au ciel et à la terre ; le feu sortira de ses naseaux et de ses
yeux
; il dévorera le soleil, et le grand dragon qui l
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