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1 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)
eux supplémens achèveront de faire connaître dans quelles erreurs les hommes peuvent tomber, lorsque, oubliant les préceptes e
ir de dissiper les ténèbres ; et c’est en la prenant pour guide que l’ homme , reconnaissant à la fois son impuissance et son o
de l’ignorance : l’expérience l’instruit. Les arts sont inventés, les hommes se multiplient, la terre se peuple, les précipice
tus font place aux champs, aux hameaux, aux bourgades, aux villes ; l’ homme plie jusqu’aux métaux à son usage, et peu à peu i
toute la nature. « Mais, à mesure qu’on s’éloignait des origines, les hommes brouillaient les idées qu’ils avaient reçues de l
leurs ancêtres ; le sens humain abruti ne pouvait plus s’élever ; les hommes ne voulant plus adorer que ce qu’ils voyaient, l’
i universels, furent les premiers objets de l’adoration publique. Les hommes portèrent la peine de s’être soumis à leurs sens 
ession, s’enfoncer dans l’idolâtrie sans que rien put le retenir. « L’ homme , regardant comme divin tout ce qui était puissant
s’en fit un Dieu ; c’est de là que le crime eut des autels, et que l’ homme , troublé par ses remords, regarda la divinité com
ir fixé nos regards sur ces premières causes, considérons comment les hommes purent tomber dans une barbarie qui s’accrut sans
es premières familles se multiplièrent. La terre ne souriait plus à l’ homme  ; elle ne produisait plus d’elle-même. La nécessi
nt point vu ce jardin délicieux, séjour de l’innocence, où le premier homme avait été placé pendant les premières années de s
ient que des ronces : tels étaient les nouveaux domaines réservés à l’ homme . La nature entière semblait armée contre lui : pa
les ravir. Ce fut ainsi que s’établit le droit de propriété parmi des hommes que la crainte de périr de misère et de faim arma
ans, aurait pu long-temps conserver la paix, mais pressé par d’autres hommes que poursuivaient les mêmes besoins, et dont l’in
les vengeances, la cupidité, l’injustice, vinrent inonder la terre. L’ homme , alors tout entier à ses besoins, à ses passions,
mœurs plus douces. Revenons vers les lieux qu’habitèrent les premiers hommes . « La tradition du déluge universel, dit Bossuet
a tour de Babel, premier monument de l’orgueil et de la faiblesse des hommes . C’est là que se fit le partage des trois enfans
premiers auteurs des nations et des peuples s’est conservée parmi les hommes . Japhet, qui a peuplé la plus grande partie de l’
qui en est sorti. « Un peu après ce premier partage du monde, Nemrod, homme farouche et violent, devint le premier des conqué
is. Depuis ce temps, l’ambition s’est jouée sans bornes de la vie des hommes  ; ils en sont venus à ce point de s’entre-tuer sa
pour nous faire connaître quels furent les premiers établissemens des hommes , et comment ils oublièrent les préceptes qu’ils a
es, et qu’il peut éviter de s’égarer, quoique les premiers écrits des hommes soient perdus. L’historien Josèphe rapporte que l
ui nous a conservé le morceau de Bérose que nous allons donner. « Un homme , ou plutôt un monstre moitié homme et moitié pois
rose que nous allons donner. « Un homme, ou plutôt un monstre moitié homme et moitié poisson, sorti de la mer Érythréenne, p
abylone. Il avait deux têtes ; une supérieure, semblable à celle d’un homme , et une inférieure, semblable à celle d’un poisso
une inférieure, semblable à celle d’un poisson. Il avait des pieds d’ homme , l’on apercevait une queue de poisson ; du reste,
son ; du reste, sa voix et sa parole étaient semblables à celles d’un homme  : on conserve encore son image. « Ce monstre, sel
ge. « Ce monstre, selon l’auteur chaldéen, demeurait le jour avec les hommes sans manger ; il leur donnait la connaissance des
ue cette eau et ces ténèbres renfermaient des animaux monstrueux, des hommes avec deux ailes, et d’autres avec quatre. On voya
x, des hommes avec deux ailes, et d’autres avec quatre. On voyait des hommes avec deux têtes, une d’homme, une de femme ; tous
et d’autres avec quatre. On voyait des hommes avec deux têtes, une d’ homme , une de femme ; tous les animaux enfin, et tous l
, de mêler avec de la terre le sang qui coulerait, et d’en former les hommes et les animaux ; après quoi il forma les astres,
qui régnait dans le monde au moment de la création. La formation de l’ homme est prise aussi de la narration de Moïse, lorsqu’
couper la tête. Bérose conclut ensuite que ce fut par ce moyen que l’ homme fut doué d’intelligence. Il est de même aisé de j
doué d’intelligence. Il est de même aisé de juger que la fiction des hommes à deux têtes, une d’homme et une de femme, est ti
t de même aisé de juger que la fiction des hommes à deux têtes, une d’ homme et une de femme, est tirée de l’histoire de Moïse
que, dans un temps qu’on ne saurait déterminer, il arriva par mer un homme qui donna aux Chaldéens quelques connaissances de
s. Il commença son histoire en disant : La première année, parut cet homme extraordinaire. Il est donc évident qu’ Oannès n
méconnu par les Phéniciens. Il rapporte ensuite l’histoire du premier homme et de la première femme. « Le premier père des h
oire du premier homme et de la première femme. « Le premier père des hommes se nommait Protogone, et la première mère Aéòn ;
uits des arbres étaient bons, et pouvaient servir à la nourriture des hommes . Les enfans de ces premiers parens du genre humai
nt comme le seul Dieu et le maître des cieux. Genus engendra d’autres hommes , qui furent nommés Lumière, Feu et Flamme. Ce fur
rcevoir sous cette enveloppe l’histoire défigurée de la création de l’ homme , peut-être même celle du fruit défendu ; et l’on
nimée et confuse ne pouvait être l’origine de toutes choses. Quelques hommes , parmi les Égyptiens, croyaient qu’il existait un
stait une intelligence suprême qui avait créé le monde, et que dans l’ homme il existait de même une intelligence supérieure a
plus grand prix à cette opinion, qui les élevait au-dessus des autres hommes , ils l’enveloppaient de mystères impénétrables. O
livres attribués à Hermès Trismégiste, ou trois fois grand. Selon cet homme si célèbre, « Dieu exista dans son unité solaire
définitions sublimes de la Divinité prouvent qu’il existait quelques hommes supérieurs à leurs siècles, et qui avaient recuei
eilli les lumières conservées par les anciennes traditions ; mais ces hommes étaient si rares, qu’ils ne pouvaient arrêter les
ogie, plus nous apercevrons que la plupart des dieux notaient que des hommes que leurs actions avaient illustrés, ou des êtres
magination, qu’ils savaient bien que les penchans et les passions des hommes leur serviraient d’appui. La vérité fut couverte
ue ce fut parmi les Orientaux, et surtout chez les Égyptiens, que les hommes les plus célèbres de l’Occident allèrent puiser l
rie a été celle des deux principes, l’un bon, et l’autre mauvais. Les hommes , ayant vu le monde rempli de biens et de maux, et
anciens Perses, a pleinement justifié Zoroastre, en prouvant que cet homme célèbre, bien loin d’avoir introduit l’idolâtrie
l employa tous ses efforts pour détruire cette absurde conception des hommes , et pour ramener les plus raisonnables à la conna
blanches, pour marquer les biens infinis dont il voulait combler les hommes  ; mais que Typhon son frère, auteur du mal, ayant
la divinité n’ayant pu s’effacer entièrement, il est probable que les hommes , faibles mais orgueilleux, ne commencèrent point
la terre entière, et à porter partout la fécondité, fit croire à des hommes ignorans et déjà corrompus qu’il n’y avait point
que lui, ou que du moins cet astre était le trône de la Divinité. Les hommes n’ayant pu s’élever jusqu’à l’idée d’une substanc
able ou utile au genre humain. Diodore de Sicile dit : « Les premiers hommes , frappés de la beauté de l’univers, de l’éclat et
fut en Égypte qu’il commença. On trouve dans Platon que les premiers hommes qui habitèrent la Grèce ne reconnaissaient point
m, de Tharé, et de Sarug. Progrès de l’idolâtrie. Les premiers hommes , en se séparant, tombèrent bientôt dans la barbar
ers, des fleuves, etc. ; l’on parvint enfin jusqu’à placer les grands hommes parmi les dieux. L’invention d’un art utile, la b
histoires, en leur prêtant les ornemens de la poésie. Les plus grands hommes de l’antiquité ont toujours regardé les anciens p
toiles sur la terre, pendant le jour, pour s’informer des actions des hommes et lui en rendre compte. Les fables d’ Ésope, de
e ne s’occupait qu’à faire du mal. Objet de la haine des dieux et des hommes , Jupiter la saisit par les cheveux, la précipita
ait jamais. Le poëte a voulu par cette fable représenter la pente des hommes vers le mal. Cette fille, dit-il, parcourt toute
ient point à peindre des chimères. Ils trouvaient dans la mémoire des hommes et dans l’histoire du monde des événemens étonnan
première attention à lui donner des idées justes sur la pente que les hommes ont vers le mal. Elle a besoin d’un flambeau qui
des temps les plus obscurs prouvent, jusqu’à l’évidence, que tous les hommes ont senti la nécessité d’un dieu suprême, ordonna
té rompu, on s’est précipité d’erreurs en erreurs ; l’imagination des hommes n’a pu suppléer à la sagesse éternelle. La vanité
ent entraîner par le goût du merveilleux, que l’on finit par ôter aux hommes célèbres tout le mérite qu’ils pouvaient avoir. P
et les belles actions n’avaient d’autres monumens que la mémoire des hommes , ou tout au plus quelques hiéroglyphes obscurs. L
es. Si l’on composait aujourd’hui l’histoire de la plupart des grands hommes d’après les seuls éloges de leurs panégyristes, o
ouvoir sur l’esprit humain. Il est facile d’en apercevoir la cause. L’ homme espère s’agrandir en croyant à tout ce qui est au
qui l’étonne. Le repos et le silence absolu ressemblent à la mort ; l’ homme s’en effraie, il a besoin de mouvement. Le specta
tiplia les divinités physiques et les fables astronomiques. Lorsqu’un homme plus éclairé que les autres voulait rectifier ces
sée sans que l’admiration ne lui paie un tribut. « Quel est donc cet homme étonnant (dit l’auteur du Voyage du jeune Anachar
res différentes. Cette idée du destin est le plus bel aveu que les hommes aient fait de la nécessité d’un dieu suprême et u
Le quatrième ordre contenait les vertus qui avaient formé les grands hommes , comme la fidélité, la concorde, le courage, la p
e accorder à la terre ! II n’est que trop nécessaire de le redire aux hommes  ; et, pour appuyer cette vérité sur une plus fort
nales du monde on veut chercher les véritables époques du bonheur des hommes , tous les souvenirs et tous les cœurs à la fois n
ns précédemment observé que le besoin du bonheur ne peut abandonner l’ homme . Ce fut même pour suppléer à son irréparable pert
étonne de voir Saturne occuper parmi les dieux et dans la mémoire des hommes un rang supérieur à celui de Janus, son bienfaite
dinaires. A Rome, elle avait un temple nommé Opertum, dans lequel les hommes n’étaient jamais admis ; et la fête des lavations
ne. Ceux qui le regardaient comme un dieu animé, ou comme l’un de ces hommes à qui des actions brillantes avaient mérité les h
. Ils le peignaient à la fois comme le maître absolu des dieux et des hommes , comme le principe de toute justice, et souvent c
oute justice, et souvent comme le plus faible et le plus coupable des hommes . Quelle idée avaient donc de la divinité ces Grec
r ne songea plus qu’à gouverner l’univers et à veiller au bonheur des hommes . Hésiode dit que Jupiter se maria sept fois. Ses
Terre. Ces princes, étant plus grands et plus robustes que les autres hommes , furent appelés Géans ; et depuis ce temps on a s
le Seigneur de la mort d’Holopherne, dit : Ce n’est point un de ces hommes puissans qui lui a ôté la vie ; ce ne sont point
ot nephilim, qui a été traduit par celui de géant, signifie aussi des hommes livrés à toutes sortes de débauches, des brigands
des scélérats. Cependant il est généralement reconnu qu’il y a eu des hommes d’une grandeur extraordinaire, et le passage de J
On représentait le plus ordinairement Jupiter sous la figure d’un homme majestueux avec de la barbe. Un trône lui servait
ont les deux coupes du bien et du mal, qu’il répand à son gré sur les hommes . Il ajoute que la foudre de Jupiter était composé
ris. On le nommait aussi Expiator, parce qu’il expiait les crimes des hommes . Tels sont les principaux surnoms de Jupiter.
ignifie souvenir du passé. Prométhée, voyant que Jupiter avait créé l’ homme , essaya de l’égaler en formant des statues avec d
aloux de ce que Jupiter s’attribuait à lui seul le droit de créer des hommes , se réunirent pour former une femme parfaite. Min
isant qu’elle est une copie altérée de l’histoire de la création de l’ homme , et de l’instant où il perdit le bonheur avec son
ourquoi les poëtes ont attribué à Prométhée une seconde création de l’ homme . Nous allons rapporter ce que les monumens ancien
’Antiquité expliquée par les figures, représente Prométhée formant un homme . On voit qu’il travaille avec un ciseau et un mai
erve, déesse de la sagesse et des arts. Cette première imitation de l’ homme étonna tellement, dans l’origine, que la fable pe
ce et plus convenable ; ce qui donna lieu de dire qu’il avait formé l’ homme avec l’aide de la déesse de la sagesse. On le pei
re. Ces deux explications doivent faire observer tout le prix que les hommes attachaient aux premières découvertes qui leur ét
ublions jamais que nous devons de la reconnaissance et des égards aux hommes laborieux qui consacrent une partie de leur vie à
ie à l’accroissement des sciences, et à se rendre vraiment utiles aux hommes . L’histoire n’a rien conservé sur Épyméthée, la f
lus solennelles, chargea Mercure d’y inviter tous les dieux, tous les hommes et tous les animaux. La nymphe Chéloné dédaigna d
mmense quantité de fourmis, qui sur-le-champ furent métamorphosées en hommes . Les Grecs, qui suivirent Achille à la guerre de
er, en l’honneur de Cérès, sur les bords de la mer, une fête dont les hommes étaient exclus, Hyménéus se travestit en femme, e
is lorsqu’il fut fini, ne pouvant supporter la vue des crimes que les hommes commettaient, elle remonta dans le ciel avec les
allèrent loger chez un certain Œnopéus ou Hyrieus : non-seulement cet homme les reçut très-bien ; mais, pour les régaler, il
es lui paraissait une vengeance de Diane, ou de la Lune, et celle des hommes une vengeance d’Apollon, ou du Soleil. L’histoire
ui fit dire qu’ils avaient été changés en pierres. Cependant quelques hommes plus dévoués leur donnèrent la sépulture, et, pou
pasteur et de roi étaient souvent synonymes. La fable peignit Apollon homme le pasteur des troupeaux d’Admète, et le fit rega
ëtes. Cette prétendue mort d’Adonis est une allégorie pour peindre un homme très-vain de son esprit, qui croyait être poëte,
L’histoire rapporte que ce roi Pyrénée chassa de son royaume tous les hommes instruits, tous les sages, et qu’il fit fermer le
aversa la mer Rouge. L’armée de Bacchus, composée d’un grand nombre d’ hommes et de femmes, passa par l’Arabie pour aller à la
la conquête des Indes. L’armée du législateur des Hébreux, composée d’ hommes , de femmes et d’enfans, fut obligée d’errer long-
voulu faire au dieu du vin. Bacchus, ayant réuni une immense armée d’ hommes et de femmes, partit pour la conquête des Indes.
de Jupiter, pour montrer que la sagesse n’a pas été inventée par les hommes , mais que son origine est céleste. Elle vient au
adresse contre les bêtes féroces : ensuite il s’en servit contre les hommes  ; il parvint à les subjuguer. La gloire et la for
monumens représentent ordinairement le dieu Mars sous la figure d’un homme très-fort, armé d’un casque, d’une pique et d’un
s vainqueur porte un trophée ; Mars Gradivus est dans l’attitude d’un homme qui marche à grands pas. La Victoire.
tête ; des lauriers et des myrtes l’environnent de toutes parts ; un homme marche en avant avec une lyre qu’il a l’air de to
n homme marche en avant avec une lyre qu’il a l’air de toucher ; deux hommes éclairent les lions avec des flambeaux ; la march
ce personnage allégorique, l’instant où la terre fut peuplée par les hommes et par les animaux. Il les disait fils de la Nuit
Dans leurs danses, elles se tenaient par la main, pour apprendre aux hommes qu’ils devaient s’unir par des bienfaits ; enfin
ité de l’art de forger les métaux se fit si bien reconnaître, que les hommes crurent devoir des autels à son inventeur. La fab
is, qu’il avait nommée régente de ses états ; il le regardait comme l’ homme le plus capable de la servir dans l’administratio
les pratiques des sacrifices et le culte des dieux, il forma quelques hommes dans la connaissance des principes astronomiques.
enaissans, ces besoins dont la privation cause la mort, portèrent les hommes à croire qu’il existait des dieux chargés d’y pré
tres. Les poëtes leur supposent un penchant qui les porte à aimer les hommes , et à les secourir dans les naufrages. Si nous en
, demeuraient sans travail. Personne n’osait troubler leur repos. Les hommes voulaient, par ce moyen, lui témoigner leur recon
de Céléno. La partie supérieure de son corps ressemblait à celle d’un homme , et la partie inférieure à celle d’un dauphin. Tr
oyance presque générale des anciens et des modernes, qu’il existe des hommes marins. La pente naturelle des Grecs vers le merv
iculté de résister, à leurs charmes et d’éviter leurs liens. Le saint homme Job dit dans un de ses livres : Je pleure mes ma
étaient si grands, que l’on regardait comme au-dessus du pouvoir des hommes de les prévoir et de s’en garantir. Éole, plus pr
ssance du vrai Dieu. La force, le nombre et l’adresse, assuraient à l’ homme l’empire de la terre ; il en jouissait sans recon
sacrifices plus nombreux il obtiendrait davantage. Ce fut ainsi que l’ homme étendit sans cesse le nombre des dieux du ciel, d
es êtres invisibles et supérieurs à la nature humaine ; mais quelques hommes s’étant distingués par la culture des champs, des
ient leur origine et le culte qu’on leur rendait qu’au besoin que les hommes avaient de leur secours. Démogorgon. Cette
iraient les appartenions. Le principal soin consistait à éloigner les hommes . Le maître de la maison, ses enfans et ses esclav
t fermées, et l’on allait jusqu’à couvrir d’un rideau les peintures d’ hommes et celles des animaux mâles. Le même voile qui no
t dépouillée par la force, et les terres resteraient incultes ; car l’ homme ne travaille que pour recueillir avec certitude.
différemment Pans, Égypans, ou Satyres. On les représentait comme des hommes d’une petite taille, et ressemblant beaucoup à de
ent une figure humaine jusqu’à la ceinture, pour représenter tous les hommes , et le reste de son corps représentait tous les a
dans la Lydie, fait par lui, le firent représenter sous la forme d’un homme ivre. Les plus graves auteurs disent que l’âne qu
de Téraphim. Les génies avaient aussi leur rang parmi ces dieux. Les hommes en avaient deux ; un bon, qui produisait tous les
me et récompense la vertu est aussi ancienne que le monde. Le premier homme la reçut de Dieu même, et la transmit à sa postér
iste entre le crime et la vertu se fit si fortement sentir à quelques hommes , plus sages que les autres, qu’ils cherchèrent à
poudre ou en cendres ; mais que l’âme, cette partie spirituelle de l’ homme , retournait dans le ciel. Les païens distinguaien
es lieux enchanteurs, elles retournaient sur la terre animer d’autres hommes , ou même des animaux. Avant de sortir des enfers,
écessité. C’étaient elles qui filaient les jours et les destinées des hommes . La plus jeune, nommée Clotho, tenait la quenouil
ité publique. (Fig. 51.) L’Espérance, cette dernière ressource des hommes contre les maux qui les accablent, fut bientôt di
du soir, et la nuit. Chacune de ces parties était représentée par un homme ou une femme suivant son nom masculin ou féminin.
assait du temple de la Vertu à celui de l’Honneur, pour apprendre aux hommes qu’ils ne pouvaient parvenir au véritable honneur
) Suite des divinités particulières. La Pâleur et la Peur. Les hommes frappés à la vue des événemens dont ils ne connai
e. Il blâmait les dieux de n’avoir pas mis une ouverture au cœur de l’ homme , pour laisser la possibilité de distinguer la vér
s la forme d’un serpent. On le représentait aussi sous la figure d’un homme . Sa statue, ouvrage de Thrasymède de Paros, était
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es moins instructifs. Variété et brièveté doit être la devise de tout homme qui écrit. Qui disserte ennuie, qui longuement di
isienne, je songeais comme Volney à la destinée des empires, quand un homme enveloppé d’un manteau me toucha l’épaule, et, d’
ent éclairé par une lampe d’argent, d’un petit temple à colonnades. L’ homme se retourna, et d’une voix douce et triste : « Je
stice aujourd’hui : c’est un des retours ordinaires des jugements des hommes . Leur faveur non plus que leur haine n’a de quoi
rrespondaient en latin ; leur Bible était Sénèque ; leurs saints, les hommes de Plutarque ; Zénon ou Épicure, leurs pères en m
iques, s’agitaient silencieusement des formes vagues et effrayantes d’ hommes et d’animaux. J’eus peur, je le confesse, et je s
ur éternel refrain : Tournez, tournez, fuseaux ; filez les jours des hommes . Au centre de la salle, j’avais dès mon entrée r
n grand mouvement. Je m’approchai et vis une tente à deux portes. Des hommes , deux à deux, portant qui l’épée, qui les balance
on lui montra le poing et le logea à la sentine. « Ah ! vous voici, l’ homme au Télémaque, grommelait-il entre ses dents. J’av
onstance comportait. J’acceptai ses compliments de l’air réservé d’un homme qui sent qu’on ne lui rend pas toute la justice q
urs codes comme une pratique religieuse, on est tenté de croire que l’ homme a d’instinct l’amour de la crasse et l’horreur de
ps qu’ils ne passent pas à manger et à dormir. Pourquoi faut-il que l’ homme seul, créé à l’image de Dieu, n’ait pu se résoudr
ues présentées sous la forme de commandements de Dieu. Exemple : — Un homme qui aura les symptômes de la lèpre sera conduit d
’est plus répandue sur toute la peau, le prêtre le déclarera pur. Cet homme lavera ses vêtements, et il sera pur. Dans tout l
our jamais, elle s’exile, elle fait place à l’hiver, soir ennemi. Les hommes partagent sa douleur. Quel désespoir pour les peu
s revient auprès de son bien-aimé, qui la vivifie de ses rayons ; les hommes se réjouissent, et la terre se gonfle d’amour sou
acchanales. (Orgies, Saturnales.) — Fêtes de Bacchus. Les initiés, hommes et femmes, se livraient aux mêmes transports frén
rtaines villes de province, un repas où l’on chante est une orgie. Un homme qui rentre, minuit passé, dans son logis, se livr
rûlé. Tous ont pu voir dans son cercueil nouveau le corps de ce grand homme  ; tous cependant ont assuré qu’ils avaient vu ses
montas botté sur son dos. Les Centaures étaient des monstres moitié hommes , moitié chevaux. On les croyait originaires de Th
ouvait éloquemment que deux natures aussi différentes que celles de l’ homme et du cheval ne peuvent cohérer et former une seu
e, une torche à la main, parcourt tout l’univers. A cette époque, les hommes , encore barbares, menaient une existence affamée,
lle était assise, elle suit le vieillard. « Tout en cheminant, le bon homme conte à sa compagne comment son fils est malade,
Charybde en Scylla », — et encore est elle si usée, si banale, qu’un homme qui se respecte n’ose plus l’employer sérieusemen
ut divinisé les passions, et même les appétits les plus grossiers des hommes , que Comus devint le type et la personnification
d’exagérer les crimes de leurs tyrans que les vertus de leurs grands hommes . Il se peut donc qu’ils aient prêté des cruautés
e l’essai”. Damoclès accepte. Aussitôt le maître fait installer notre homme sur un beau lit d’or, chargé de somptueux coussin
vre des mets les plus exquis. Damoclès s’estimait le plus heureux des hommes . Mais voilà qu’au milieu de ce splendide appareil
traditions byzantines. Il fut le père d’une école d’où sortirent des hommes illustres : Onatas, fils de Mycon ; Agéladas l’Ar
air moins épais, et que le roi Minos, jaloux de conserver un si grand homme , le retint de force dans ses États. Quoi qu’il en
hon haranguait l’armée ; il s’agissait d’une entreprise difficile. Un homme éternue. L’éloquence de ce présage, plus puissant
abuleux ancêtres par son extérieur redoutable. Il est biforme, moitié homme , moitié cheval, comme les Centaures. Il a la poit
inspirent de leurs volontés, dont ils sont les interprètes auprès des hommes  ; ils menacent, ils tonnent en leur nom ; ils son
siècle des Anaxagore, des Socrate, des Platon, des Aristote, que les hommes commencent à se connaître, et, trouvant en eux le
ique mystère de cette tradition antique a frappé les imaginations des hommes qui ont conservé pieusement le nom de la belle co
exercent par leur beauté ou par leur esprit quelque influence sur les hommes d’État. Aspasie, pour ne pas remonter plus haut,
anciens adoraient sous trois types différents le dieu qui guérit les hommes et entretient leur santé. Tous trois étaient conn
erveilleuses, qu’il rendit la Mort inquiète et Jupiter jaloux. Si les hommes , par ses soins, devenaient immortels, sur qui rég
ienfaiteur du genre humain, qui retomba sous l’empire de la Mort. Les hommes , reconnaissants, élevèrent des temples à Esculape
Lippe-Detmold ou de Lippe-Schauenbourg ne nous persuadera, si galant homme qu’il soit, qu’il a une étoile, parce qu’il ne pe
’aimait que la table et le plaisir, et Louis XVIII, qui n’était qu’un homme d’esprit, avaient parlé de leur étoile, les peupl
eur étoile, les peuples, qui attendent toujours de grandes choses des hommes qui ont une étoile, se seraient moqués d’eux. Mai
juge d’instinct que celui qui a allumé tant d’astres devait à de tels hommes d’en allumer un exprès pour eux. Quant à nous aut
es campagnes, des êtres équivoques, qui vivent familièrement avec les hommes , qui ont des hommes le langage et les manières, e
res équivoques, qui vivent familièrement avec les hommes, qui ont des hommes le langage et les manières, et qui pourtant ne so
es hommes le langage et les manières, et qui pourtant ne sont pas des hommes . Ce sont vos fils. Sous notre costume ils cachent
t sous les défilés de l’Argonne ? Et du général Mack et de ses 30,000 hommes , dirait-on qu’ils passèrent sous Ulm en 1805 ? No
 ? et ceux qui l’emploient ne prennent-ils pas le Pirée pour un nom d’ homme  ? Je ne hasarde ces questions qu’avec une grande
la pratique rigoureuse des vertus domestiques. A son autel immuable l’ homme sait que sa vie est attachée. L’affranchi y suspe
che. Un repas funèbre réunit toute la famille, les esclaves comme les hommes libres ; le défunt y tient la première place, en
sont infaillibles, la conscience. A l’ombre de l’autel domestique, l’ homme se serait étiolé. Dans l’enceinte même de la patr
; d’autres les reprendront avec le même succès. Tant qu’il y aura des hommes , le contraste de l’extrême grandeur et de l’extrê
le se recueillir et se reposer pour un nouvel enfantement. Aux grands hommes de guerre et de tribune succèdent les stratégiste
emandaient aux dieux. Trois déesses, trois sœurs, la dispensaient aux hommes  : Aglaé, la brillante ; Thalie, la florissante ;
mêmes sur l’autel des Grâces. Alcibiade, en son temps, fut un heureux homme . Les divines sœurs lui avaient souri au berceau.
, et un dragon dont les dents ensemencées produisaient des moissons d’ hommes tout armés. En Sicile, d’autres virent des géants
ants qui n’avaient qu’un œil au milieu du front et qui mangeaient des hommes tout crus. Dans une île régnait une déesse qui tu
ui tuait les naufragés ; dans une autre, une magicienne changeait les hommes en pourceaux. La mer aussi était remplie de chose
t, mais non l’aspiration. Hélicon. Les Grecs plaçaient loin des hommes sur les hautes cimes baignées d’air et de lumière
choix d’une verge de fer, longue, grosse, flexible, du poids de deux hommes , qu’il prit soin de forger lui-même, et qu’il man
les disloquait pour les étendre. Thésée extermina cet ogre. Quand les hommes de 89 accusaient leurs ennemis de vouloir étendre
et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes . Lynx envers nos pareils, c’est-à-dire pénétran
Lyncée est-elle antérieure ou postérieure à celle du lynx ? Est-ce l’ homme qui a donné son nom à l’animal, ou l’animal à l’h
lynx ? Est-ce l’homme qui a donné son nom à l’animal, ou l’animal à l’ homme  ? Question grave et importante que nous n’avons m
s ou démons, qu’ils appelaient génies. Ces génies naissaient avec les hommes , vivaient avec eux, partageaient leurs joies et l
es plus frivoles, à déserter l’enfer et à venir troubler le repos des hommes . De là des terreurs nocturnes, des sommeils agité
s était de censurer les œuvres d’autrui. Non content de critiquer les hommes , il mordait à belles dents les dieux ses confrère
? Neptune crée un taureau, Minerve bâtit une maison, Vulcain forge un homme . Momus, choisi pour arbitre, ne trouva qu’à glose
aindre : vous vous attelez à votre domicile, et vous voilà délivré. L’ homme , enfin, serait une œuvre passable, si l’ouvrier l
s à Jupiter, qui, prenant pitié d’un roi sans sujets, métamorphosa en hommes les fourmis de l’île et lui improvisa ainsi un pe
disons une âme petite, un petit caractère, comme nous disons un grand homme , une grande action. Les fortes races sont pour no
.) Myrmidon, synonyme de nain, est une qualification dont les petits hommes , qui sont généralement irascibles, s’offensent av
la Scandinavie. Les fantasques créations de l’imagination rêveuse des hommes du Nord se sont dissipées au souffle du bon sens
e beaux Narcisses, on les crible de traits qu’ils ne sentent pas. Les hommes n’ont pas honte d’en être jaloux, et les femmes n
défendre parce qu’elles craignent de révéler leur faible. Quant à ces hommes fortunés, heureux, confiants, épanouis dans leur
er, vous êtes plus jeunes que moi ; j’ai vécu dans mon temps avec des hommes plus braves que vous, qui ne dédaignaient pas mes
donner le temps de se familiariser. Oracles. Il semble que les hommes ne se croient pas assez malheureux, puisqu’ils pr
ble, frappons notre poitrine et répétons tous en chœur : Pourquoi les hommes sont-ils faibles et crédules ? ou plutôt : Pourqu
oi les hommes sont-ils faibles et crédules ? ou plutôt : Pourquoi les hommes sont-ils des hommes ? N’est-ce pas, en effet, une
ls faibles et crédules ? ou plutôt : Pourquoi les hommes sont-ils des hommes  ? N’est-ce pas, en effet, une chose bien humilian
st baigné. Racontons la légende de Midas. C’était au bon temps où les hommes et les dieux vivaient fraternellement sur la terr
reine des flots, avec Pélée, un simple mortel, c’est l’empire que les hommes sont appelés à exercer sur la mer. L’Europe et l’
iqua à un morceau d’argile pétri par ses mains. Cette argile, c’est l’ homme . Aucuns disent qu’après avoir fait son œuvre, il
du lion. Mais ceux-là sont des médisants qu’il ne faut pas croire. L’ homme formé, il fallait bien pourvoir à sa conservation
Il chargea donc Vulcain de créer une femme avec la même argile dont l’ homme était formé. A peine cette créature fut-elle sort
put boite paisiblement la coupe d’immortalité. Tranquille du côté des hommes , il songea à se venger de l’auteur de ses crainte
gnation : il ne s’abaissa pas à prier son tyran, il ne maudit pas les hommes qui le délaissaient, il repoussa sans haine et sa
à Hercule de le délivrer. On lit dans des légendes que ce furent les hommes qui dénoncèrent au dieu leur bienfaiteur après le
sir. Prométhée est un Titan, un demi-dieu ; — ils dominent les autres hommes par leur génie. Prométhée communique avec les die
ue avec les dieux ; — ils passent pour inspirés. Prométhée comble les hommes de bienfaits sans leur rien demander ; — ils sont
Selon d’autres, Prométhée est le Christ des païens, un rédempteur des hommes , qui se dévoue pour leur bonheur. Nous ne décider
se, il se révèle par des transformations plus marquées. Ainsi, dans l’ homme nous distinguons le passage de l’enfance à l’adol
res est d’une grandeur qui saisit l’imagination. Représentez-vous les hommes jetés sur la terre nouvelle encore et à peine rem
infirmités. Il voyageait monté sur un âne. — L’ivrognerie alourdit l’ homme , l’énerve et lui ôte toute activité. Enfin l’âne,
fut mis au rang des constellations, pour servir d’éternelle leçon aux hommes tentés de suivre l’exemple de son maître. Ceux qu
belle poitrine de la nymphe ; aussi le Grec, qui connaissait bien les hommes et leur fragilité, ne perdit pas son temps à endo
t que nous. Il y aura parmi eux des fripons et des honnêtes gens, des hommes d’esprit et des sots, ces derniers en très-grand
pper aux lois fatales de leur condition mortelle et en affranchir les hommes . Le premier avait essayé de dérober aux dieux l’a
erie du héros d’ Homère est restée célèbre. Aujourd’hui encore, si un homme politique, soit dépit, soit calcul, s’éloigne vol
géomètre. » Ce gros Cyclope était Léonard Euler, un des plus grands hommes du xviiie  siècle. On prétend que cette fable vie
3 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)
s mouvemens impétueux des passions devinrent leurs seuls guides, et l’ homme , ainsi dégradé, se précipita d’erreur en erreur :
la nécessité de chercher une protection plus puissante que celle des hommes , on espéra la trouver dans le ciel ; mais le vrai
purent suffire ; on crut ajouter à leur pouvoir en les multipliant. L’ homme , conservant tout son orgueil au milieu des maux q
la force réduisirent à se réunir contre elle ; la guerre naquit, et l’ homme ajouta ce fléau terrible aux maladies, aux besoin
toire, la cupidité, l’orgueil, l’ambition, reprenaient leur empire. L’ homme triomphant et courageux ne voulait plus rentrer d
Telle est la véritable origine des rois et des héros que la folie des hommes prétendit par la suite élever aux rangs des dieux
que la nôtre, pour bien tracer l’histoire des premiers momens où les hommes se civilisèrent et sentirent la nécessité d’obéir
uver un instant de repos. Ce fut ainsi que l’expérience conduisit les hommes à reconnaître que le crime punit celui qui le com
nt ce titre à personne, et se bornaient à louer la mémoire des grands hommes . Ici se présente une nouvelle carrière, et dispar
mbeaux rappellent, par des traditions suivies, le souvenir des grands hommes dont ils renferment les cendres. Des monumens hér
leur fit sentir la nécessité des bonnes lois, et celle d’inspirer aux hommes la crainte de la divinité. Malheureusement il éta
s historiens ont tant parlé. Selon Pausanias, Pélasgus fut le premier homme extraordinaire qui parut dans ce pays. Il surpass
homme extraordinaire qui parut dans ce pays. Il surpassait les autres hommes en grandeur, en force, en courage, en bonne mine
re composé de deux natures. La fable le représente aussi comme moitié homme et moitié serpent. L’origine de ce nom et de cett
ns nous occuper. Des héros. Les anciens peignaient souvent les hommes illustres comme des géans, ou du moins comme des
t souvent les hommes illustres comme des géans, ou du moins comme des hommes d’une taille extraordinaire. Homère et les autres
ëtes leur font employer des javelots que la force ordinaire de quatre hommes n’aurait pu lancer. Nous avons déjà dit que les É
ent les fils des dieux et des femmes mortelles, ou des déesses et des hommes  ; mais saint Augustin, dans ses recherches sur l’
tte déesse s’appelait héro, et son nom fut consacré pour désigner les hommes illustres par leur courage et leurs belles action
des dieux et des mortels, mais par la suite il fut accordé à tous les hommes célèbres. L’ancienne philosophie enseignait qu’ap
lèbres. L’ancienne philosophie enseignait qu’après la mort des grands hommes leurs âmes allaient habiter le séjour des dieux ;
de ces obscures divinités. Mais il n’en était pas de même des grands hommes , à qui des villes, des royaumes et des nations im
emens des serpens, inventa une flûte qui les imitait, et la donna aux hommes . Il ajoute que Minerve, après avoir dompté Pégase
sommeil Jupiter lui avait dicté les lois qu’il proposait. Ces grands hommes avaient très-bien senti que l’autorité d’un seul,
s Pandion premier. Rhadamanthe, frère de Minos, était regardé comme l’ homme le plus sage, le plus modeste et le plus sobre de
ar Dédale, et là ils devenaient la proie du Minotaure, monstre moitié homme et moitié taureau, enfanté par Pasiphaé, femme de
nt la récompense de celui qui remportait le prix de ces jeux. Taurus, homme cruel et superbe, fut le premier vainqueur ; il t
le fit enfermer avec son fils Icare dans le labyrinthe que cet habile homme avait lui-même construit. Celui-ci en démêla faci
d’ailleurs qu’il pourrait tirer un grand parti du génie de cet habile homme , fit proposer à Minos de venir traiter cette affa
dans lequel le fils de Thésée était peint comme le plus coupable des hommes , et la seule cause de sa mort. Thésée, pénétré d’
i habitait la forêt d’Aricie. Il se faisait nommer Virbius, deux fois homme , et publiait qu’Esculape l’avait ressuscité. Il p
des bras au corps, et les jambes parurent séparées comme celles d’un homme qui marche. Par la suite des temps, sa célébrité
s ouvrages. Toute la Grèce redoutait Minos ; elle s’étonna de voir un homme seul échapper à sa colère, et braver sa puissance
que de pareilles inventions étaient de véritables bienfaits pour les hommes , et qu’elles rendaient leurs auteurs immortels ;
rte citadelle, dont les avenues étaient si difficiles, que très-peu d’ hommes suffisaient pour la défendre. Cocalus en fit sa d
es et leur barbarie. Le premier, nommé Phalaris, faisait enfermer des hommes vivans dans un taureau d’airain ; on les brûlait
re surprit tellement, que l’on confondit, dans le premier moment, les hommes et les chevaux : on les peignit comme moitié homm
emier moment, les hommes et les chevaux : on les peignit comme moitié hommes et moitié chevaux. On leur donna le nom d’hippoce
lui. On a exagéré leurs exploits ; et, en les réunissant sur un seul homme , en lui attribuant toutes les grandes entreprises
en combler l’intervalle. Le véritable Hercule ne différait des autres hommes que par sa force, et ne ressemblait aux dieux des
, fils d’Orphée, qui présidait à ces mystères, lui représenta que les hommes n’y pouvaient être admis ; mais, pour ne pas refu
son royaume. Les Amazones, voisines des Scythes, ne souffraient aucun homme parmi elles ; tous les ans elles allaient visiter
e sa blessure. On représente ordinairement Hercule sous la forme d’un homme très-robuste, s’appuyant sur une massue, et les é
son fils sur le mont Pélion, et le remit entre les mains de Chiron, l’ homme le plus sage et le plus instruit de son temps. Ce
nger, et, voyant son pied déchaussé, il ne douta point qu’il ne fût l’ homme dont l’oracle l’avait menacé. Il prit le parti de
nt d’une absence du plus grand nombre de leurs époux pour égorger les hommes qui restaient. La seule Hypsipyle sauva la vie à
terre des dents de dragon ; elles devaient sur-le-champ produire des hommes armés, et Jason était forcé de les exterminer san
e joug. Le champ fut labouré, les dents de dragons furent semées, les hommes armés parurent ; Jason jeta une pierre au milieu
les honorèrent de même. On croyait qu’ils apparaissaient souvent aux hommes  ; on les représentait ordinairement à cheval, on
re comme d’Hercule, et que l’on a rassemblé dans l’histoire d’un seul homme les actions de plusieurs. Orphée était fils d’Œag
es. Cette définition, qui nous a été laissée par l’un des plus grands hommes de l’antiquité, prouve combien le génie lui-même,
ui fournirent les images avec lesquelles il peignit l’enfer. Ce grand homme regarda ce moyen comme le frein le plus puissant
ns, et les grands biens qu’il fit à la société, le rendirent l’un des hommes les plus justement célèbres. Ayant eu la douleur
rès s’être emparées de lui. Plutarque assure ce fait, et dit que les hommes le vengèrent en maltraitant leurs femmes. Quelque
. « D’après de longs préparatifs, l’armée, forte d’environ cent mille hommes , se rassembla au port d’Aulide, et près de douze
ientôt retenus par la honte et par la malheureuse facilité qu’ont les hommes de s’accoutumer à tout, excepté au repos et au bo
quelque matière précieuse. On y plaçait aussi les statues des grands hommes . On y voyait des dorures, des peintures, surtout
des offrandes, en se rappelant l’inquiétude si naturelle que porte l’ homme au fond de son cœur, et l’avidité avec laquelle i
blaient s’en rapprocher le plus. C’est ainsi que l’exemple d’un grand homme suffit souvent pour entraîner son siècle et l’écl
plan de la fameuse coupole de Saint-Pierre de Rome. On assure que cet homme extraordinaire, également grand peintre, grand ar
temples les plus célèbres dont la mémoire se soit conservée parmi les hommes . Le temple, ou plutôt la tour de Bélus, est, sans
s siècles des peuples entiers. Le pouvoir d’un roi, la curiosité d’un homme riche, l’indiscrétion, l’infidélité d’un prêtre,
secret ? Ces questions suffiront pour démontrer à nos lecteurs qu’un homme sage peut croire à la vérité de quelques oracles,
stacle assez puissant pour modérer l’inquiète et active curiosité des hommes sur l’avenir. Des prêtres succédèrent à cette fem
es d’airain. Dans cette enceinte paraît une caverne taillée de main d’ homme , ayant la forme d’un four. Là se voit un trou ass
prêtres alors servaient d’interprètes. Pausanias ajoute qu’un seul homme était entré dans cet antre sans en ressortir. C’é
ù était l’oracle de Mopsus. L’envoyé coucha dans le temple, et vit un homme qui lui dit : Noir. Il porta cette réponse, qui d
punir sans jugement. On leur donna pour juges deux prêtresses et deux hommes . Les deux prêtresses les condamnèrent, les deux h
resses et deux hommes. Les deux prêtresses les condamnèrent, les deux hommes furent d’un avis contraire, et ils furent absous.
ure des Sibylles tenait une espèce de milieu entre la divinité et les hommes . Le respect qu’on avait pour les vers sibyllins d
econds, appelés agonales, étaient des luttes ou des combats entre des hommes et quelquefois des animaux dressés à cet usage. I
ins. Tous ces faits ne peuvent être contestés ; mais l’origine de cet homme , le pays d’où il était sorti, le temps où il a vé
, dieu suprême des Scythes, soit qu’il eût su se faire passer pour un homme inspiré par les dieux, soit qu’il fût le premier
lé avec beaucoup de pompe et de magnificence. Telle fut la fin de cet homme , aussi extraordinaire à sa mort que pendant sa vi
, qui, pendant sa vie, avait eu une grande réputation de sagesse. Cet homme ayant eu la tête coupée, Odin la fit embaumer ; e
i portait à Mahomet les ordres du ciel, et montre la superstition des hommes qui leur obéissaient. Un autre trait de ressembla
Les chroniques islandaises peignent Odin comme le plus persuasif des hommes . Bien, disent-elles, ne pouvait résister à la for
rope. On remarque généralement que, sous les climats méridionaux, les hommes naissent avec des imaginations vives, fécondes et
haîne les esprits, ralentit l’imagination, réduit les passions ; et l’ homme , ne pouvant rien obtenir que par un travail pénib
otif de ce culte était la crainte d’un dieu irrité par les péchés des hommes , mais clément, exorable aux prières et au repenti
ndis que des délices sans nombre et sans fin devaient récompenser les hommes justes, religieux et vaillans. Tels sont les prin
les mêmes causes ont corrompu toutes les religions imaginées par les hommes . Ces peuples dégénérés commencèrent à croire qu’u
as, ce qui est grand, ce qui est petit. Il a fait le ciel, l’air et l’ homme qui doit toujours vivre ; et avant que le ciel et
ses doctrines, afin de consolider l’empire qu’il avait usurpé sur les hommes et sur leurs opinions. Il reste même encore aujou
s’était uni avec la terre pour produire les divinités subalternes, l’ homme et toutes les créatures. C’était là-dessus qu’éta
s dieux, le grand artisan des tromperies, l’opprobre des dieux et des hommes . Il est beau de sa figure, mais son esprit est mé
, se tiennent toujours sous le frêne ; elles dispensent les jours des hommes  ; chaque homme a la sienne, qui détermine la duré
ujours sous le frêne ; elles dispensent les jours des hommes ; chaque homme a la sienne, qui détermine la durée et les événem
ux morceaux de bois flottans, qu’ils prirent, et dont ils formèrent l’ homme et la femme. L’aîné des fils leur donna l’âme et
e la vue, à quoi il ajouta la beauté et des habillemens. C’est de cet homme , nommé Askus, et de cette femme, nommée Embla, qu
Askus, et de cette femme, nommée Embla, qu’est descendue la race des hommes , qui a eu la permission d’habiter la terre. » On
e ses flancs ; cette race des fils des dieux, ce déluge, dont un seul homme échappa avec sa famille, par le moyen d’une barqu
barque ; ce renouvellement des mondes qui suit le déluge ; ce premier homme , cette première femme, créés par les dieux, et qu
erre, le vol ou le chant des oiseaux, les mouvemens involontaires des hommes , les songes, les visions, comme des instructions
sur toutes les créatures, les Celtes regardaient comme impossible à l’ homme de rien changer au cours des choses et de résiste
t trois Vierges ou Fées, qui déterminaient tous les événemens. Chaque homme avait de plus une fée qui assistait au moment de
encore et plus dangereux ; ils croyaient que le terme de la vie d’un homme pouvait être recule si quelqu’un mourait pour lui
jugale. Nous allons à présent développer leurs dogmes sur l’état de l’ homme après la mort, et sur les dernières destinées de
ernières destinées de ce monde. Dogmes des Celtes sur l’état de l’ homme après la mort, et sur les dernières destinées de
religion, l’immortalité de l’âme et la punition ou la récompense des hommes , suivant qu’ils se conduisaient bien ou mal. Cett
il ouvrage, même avec les secours de la mécanique, qui manquaient aux hommes d’alors. Ce qui redouble l’étonnement, c’est que
urables que ceux des arts et de l’industrie. Dans tous les temps, les hommes ont cru que, pour mieux honorer la divinité, ils
mités publiques, ce sang paraissant trop vil, on fit couler celui des hommes . Cet usage barbare et presque universel remonte à
fices ; ils duraient neuf jours, et l’on immolait neuf victimes, soit hommes , soit animaux. Mais les sacrifices les plus solen
chair, que l’on distribuait à l’assemblée. Lorsque l’on immolait des hommes , ceux que l’on choisissait étaient couchés sur un
lus sainte. Ce bois, nommé le bois d’Odin, était rempli des corps des hommes et des animaux que l’on avait sacrifiés : on les
it presque général sur la terre. Les Gaulois ont offert longtemps des hommes à leur dieu suprême, Esus ou Teutat. Les premiers
ombien les nations ignorantes sont sujettes à tomber dans l’erreur. L’ homme naît environné de dangers et de maux ; si la prot
pectacle humiliant de la crédulité, de l’ignorance et de l’erreur des hommes  ; ce que nous avons rapporté suffit pour faire co
it pour faire connaître et sentir combien il était nécessaire que les hommes fussent guidés par des lumières supérieures à cel
de-Bretagne. Pendant l’enfance des états, comme pendant celle des hommes , les actions éclatantes sont rares, les arts et l
tie du continent de l’Europe ; mais ni la mémoire ni les monumens des hommes n’ont rien conservé qui puisse indiquer l’instant
s Gaules furent habitées avant elle. Il est naturel de penser que les hommes ne se hasardèrent à traverser les mers et à se fi
nations civilisées. La gloire d’un grand peuple éveille le génie de l’ homme sensible que la nature a doué d’une belle imagina
d’héroïsme, et les grandes actions réveillèrent le génie de quelques hommes . Ceux-ci vinrent remplacer les bardes, sous le no
opinion, les nuages étaient le séjour des âmes après le trépas ; les hommes vaillans et vertueux étaient reçus avec joie dans
ts, aux tempêtes : mais leur pouvoir ne s’étendait pas jusque sur les hommes . Jamais un héros ne pouvait entrer dans le palais
uelques présages lorsqu’elles ne se laissaient pas apercevoir. Chaque homme croyait avoir son ombre tutélaire qui le suivait
que l’histoire et les traditions ont conservé de plus certain sur ces hommes si célèbres. Des Druides. César et Tacit
orma d’abord qu’une seule famille et n’eut qu’une seule croyance. Les hommes , en se séparant, ont altéré la pureté de leur rel
stote, Phocion et beaucoup d’autres avant eux, les peignent comme les hommes les plus sages et les plus éclairés en matière de
ives de l’ordre, mais elles exerçaient leurs fonctions séparément des hommes . Leurs divinations les avaient rendues plus célèb
gui de chêne. Toute la doctrine des druides tendait à rendre les hommes sages, justes, vaillans et religieux. Les points
mais on regardait seulement comme entièrement condamnés à l’oubli des hommes ceux qui n’avaient illustré leur vie par aucune a
ar le feu. 10°. Dans les occasions extraordinaires il faut immoler un homme . On pourra prédire l’avenir selon que le corps to
t ce qui concernait la religion, et dont l’entrée était interdite aux hommes . Les Celtes et les Gaulois, dit M.  Mallet dans
citer à leur gré les orages et les tempêtes. L’inquiète curiosité des hommes place le pouvoir de lire dans l’avenir au-dessus
4 (1815) Leçons élémentaires sur la mythologie
ureurs d’Oreste, des emportemens d’Achille et de Clytemnestre, etc. L’ homme honnête rougiroit d’ignorer des choses d’un usage
a Mythologie est donc utile, je dis même nécessaire non-seulement à l’ homme de lettres, mais à toute personne qui se pique de
ête et du beau. On leur met sous les yeux le tableau des devoirs de l’ homme de bien et du citoyen vertueux. On s’est aussi at
té et à la crainte. L’ignorance, 1.ère cause de l’idolâtrie Les hommes méconnurent le vrai Dieu, et tournèrent leurs ado
les objets sensibles, comme le Soleil, la Lune, les Étoiles, etc. Les hommes , les animaux, les plantes elles-mêmes, ne tardère
ecte eut des demeures saintes ; Et, par ses désirs et ses craintes, L’ homme aveugle compta ses dieux. (Lamotte.) La corru
s dieux. (Lamotte.) La corruption, 2.e cause de l’idolâtrie. L’ homme , pour n’avoir point à rougir de ses excès honteux
3.e cause de l’idolâtrie. On a élevé au rang des Dieux une foule d’ hommes qui se sont rendus célèbres par des actions éclat
 : 1.° La Fable nous fait connoître de quel aveuglement est capable l’ homme livré à ses passions. 2.° Elle nous facilite l’in
ers sont des Satyres ou des Faunes, et les Bergères des Nymphes ; les hommes à cheval, des Centaures ; les vaisseaux, tantôt u
isième rang et Héros les demi-Dieux et les Héros. Ceux-ci étoient des hommes distingués que leur mérite avoit élevés au rang d
outes les qualités qui font un bon Roi. Il enseigna l’agriculture aux hommes  ; il leur apprit à fumer les terres ; et le temps
D. Qu’est-ce que l’Age d’argent ? R. L’Age d’argent est celui où les hommes commençant à déchoir de leur première innocence,
u’est-ce que l’Age d’airain ? R. L’Age d’airain est le temps, où, les hommes devenus plus méchans, on vit tous les vices rempl
D. Qu’est-ce que 1’Age de fer ? R. L’Age de fer est le temps où les hommes s’abandonnèrent à tous les excès les plus honteux
Saturne et de Cybèle, étoit considéré comme le père des Dieux et des hommes . Et Jupiter assis sur le trône des airs, Ce Dieu
ses qui contiennent le bien et le mal, qu’il répand à son gré sur les hommes . D. Qu’étoit-ce que l’Aigle de Jupiter ? R. Périp
nt Encelade, Briarée à cent bras, et Typhée ; ce dernier étoit moitié homme , moitié serpent ; sa tête atteignoit le ciel. Qui
se encor de le voir de ce sublime étage,               Dans celui des hommes venir, Si, dans les changemens où son humeur l’en
éthée, fils de Japet, l’un des Titans, ayant formé quelques statues d’ hommes , avoit dérobé le feu du ciel pour les animer. Ce
Jupiter s’attribuât exclusivement le droit et la gloire de créer les hommes  ; c’est pourquoi ils concoururent ensemble pour f
us, après la conquête des Indes, revint en Egypte, où il enseigna aux hommes l’agriculture, planta la vigne, et inventa la ven
s, couraient alors sur les montagnes, et mettoient en pièces tous les hommes qu’elles rencontroient. Ces Fêtes s’appeloient Or
 ? R. Les Tritons avoient la partie supérieure du corps semblable à l’ homme  ; et le reste, depuis la ceinture, ressembloit à
onduisoit les Ames devant leur Tribunal. L’Élisée étoit le séjour des hommes vertueux, et le Ténare ou le Tartare, le lieu des
toient trois, Clotho, Lachesis et Atropos ; elles filoient la vie des hommes . La première tenoit la quenouille, la seconde tou
aturne et de Cybèle, présidoit aux moissons ; elle avoit enseigné aux hommes l’agriculture.       Par mes soins, les champs d
de l’Erèbe et de la Nuit, étoit le Dieu du sommeil ; il endormoit les hommes avec une plante de pavots ; il présidoit aux song
ate ; c’est une Divinité allégorique, représentée sous la figure d’un homme ou d’une femme qui tient un doigt sur la bouche.
le est sans cesse occupée à semer le trouble et le désordre parmi les hommes . On la représente armée d’un flambeau, d’un serpe
Telle est l’impuissance où nous sommes, Toujours muets sur les grands hommes Dont nous sommes les vains échos. (Lamotte.)
auvais présage : ce qui a donné lieu d’attribuer deux Génies à chaque homme  ; l’un qui le portoit au bien, et l’autre au mal.
unique dans une tour d’airain, et l’empêcha de communiquer avec aucun homme . Jupiter pénétra dans la tour sous la forme d’une
u qu’il avoit fait à Neptune de lui bâtir un Temple avec des crânes d’ hommes . Il sépara les deux montagnes Calpé et Abyla ; fo
don servit à souhait les désirs de la Déesse. Bientôt on vit ce grand homme couvert d’un habit de femme, filer aux pieds d’Om
urir plusieurs tyrans : tels étoient Phalaris, qui faisoit brûler les hommes dans un taureau d’airain ; Scyrron, qui jetoit da
hésée a vaincu le Minotaure ? R. Le Minotaure étoit un monstre moitié homme , moitié taureau, né, selon les Poëtes, de Pasipha
et d’affranchir sa patrie de ce tribut honteux et cruel. Ce monstre, homme et taureau, qu’un fol amour fit naître, Qui du sa
vaux, ce qui a donné lieu aux Poëtes de feindre qu’ils étoient moitié homme et moitié cheval. D. Thésée ne descendit-il pas a
eux étoiles qui ne paroissent que l’une après l’autre. Jupiter fit l’ homme semblable A ces deux jumeaux que la Fable Plaça j
énigme. Œdipe l’expliqua. Il répondit au Sphinx, que son animal est l’ homme qui, dans son enfance, se traîne sur les pieds et
morales ? R. On entend des fictions faites à dessein d’instruire les hommes en les amusant. L’Apologue ou la Fable est le rem
   C’est une fleur qui doit donner son fruit, …………………………………………………… L’ homme n’eût point voulu d’un précepte sévère ; Pour le
est bien sous sa main ! Il l’amuse en enfant » mais pour en faire un homme . (Lamotte, L. 5. F. 3.) La Fable est une philoso
tées, qu’elles choquent moins l’amour propre, toujours ombrageux de l’ homme . Voici comme s’en explique notre Auteur : Tout p
à tous tant que nous sommes. Je me sers d’animaux pour instruire les hommes . (La Fontaine.) Et ailleurs : Les Fables ne son
défauts,       Et disciples des animaux,       En apprendre à devenir hommes . (Lamotte, L. 1. F. 2.) D. A quoi doit-on sur-to
dans la société ; faites pour charmer les ennuis et les fatigues de l’ homme auquel le sort les a réunis, et embellir les jour
re            De gens qui ne dépensent rien. ………………………………………………………… L’ homme lettré se tut………………………………… La guerre le vengea bi
peut lire ses devoirs dans la Fable de la Fourmi et de la Cigale ; L’ homme d’étude et de travail au contraire voit dans l’ex
 4. F. 14.) Laissons l’écorce, pour ne nous attacher qu’au solide. L’ homme tire tout son prix de l’ame et de ses qualités. D
onduite, remportent sur les richesses et la beauté. Tout le prix de l’ homme est dans son ame, et non dans son coffre ou dans
nde leurs premiers soins ; les bien pénétrer de tous les devoirs de l’ homme et du citoyen ; nourrir leurs jeunes cœurs de l’a
s ; ils n’aviliront pas, par d’indignes procédés, l’auguste qualité d’ homme que la main du suprême Créateur a imprimée sur le
ec le bon La Fontaine :       Je sais même sur ce fait, Bon nombre d’ hommes qui sont femmes. On ne peut donc trop s’attacher
nc trop s’attacher à connoître, à respecter la religion du secret ; l’ homme d’une probité délicate s’en fait un devoir sacré.
que nous devons être ; mais est-ce bien là ce que sont la plupart des hommes . A combien d’entre nous La Fontaine n’auroit-il p
et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tous, et rien aux autres hommes . On se voit d’un autre œil qu’on ne voit son proc
s défauts les plus nuisibles à la société, et les plus honteux pour l’ homme qui s’en rend coupable ? R. Ce sont la fourberie,
erie est le manque de bonne foi ; c’est un vice du cœur qui dégrade l’ homme , qui lui fait perdre l’estime de ses semblables,
méprisable est justement odieux à toutes les classes de la société. L’ homme qui en est entaché ne peut être assez hué, conspu
? R. Elle est à juste titre placée au rang des vices qui avilissent l’ homme . Celui qui fait un Dieu de son ventre est digne d
défaut de savoir-vivre qui nous rend indignes de la bonne société. L’ homme honnête et bien élevé fait volontiers le sacrific
alement détesté ; cependant il n’en est pas de plus répandu parmi les hommes . On méprise avec raison l’homme ingrat ; néanmoin
en est pas de plus répandu parmi les hommes. On méprise avec raison l’ homme ingrat ; néanmoins il se reproduit par-tout :   
on l’homme ingrat ; néanmoins il se reproduit par-tout :           L’ homme est ingrat, c’est son grand vice :        Comme u
Font., L. 2. F. 11.) Le bien ne reste jamais sans récompense. Si les hommes sont injustes, le ciel accorde toujours à la vert
t répandu chez la pauvre gente, dite raisonnable.    Qu’est-ce que l’ homme  ? Aristote répond :       C’est un animal raisonn
re vrai nom :       Orgueil et petitesse ensemble,       Voilà tout l’ homme , ce me semble. Est-ce donc là ce qu’on nomme rais
es choses. Les richesses sont un dépôt sacré mis entre les mains de l’ homme opulent, pour soulager l’indigent, et essuyer les
mit un jour son suisse à la porte, pour avoir introduit chez elle un homme distingué par ses lumières et sa vertu, mais qui
sept édifices ou monumens qui ont fait de tout temps l’admiration des hommes . D. Comment les nommez-vous ? R. Le Temple de Dia
solée ? R. On donne ce nom aux monumens élevés à la gloire des grands hommes , et aux représentations des tombeaux dans les pom
5 (1869) Petit cours de mythologie (12e éd.)
reille difficulté ne pouvait être surmontée que par l’expérience d’un homme versé dans l’enseignement et éclairé par ces lumi
e de remonter jusqu’au berceau même de l’humanité. Dieu, en plaçant l’ homme sur la terre, s’était fait connaître à lui comme
mit d’abord fidèlement de génération en génération. Mais, lorsque les hommes se furent multipliés et que leur nombre, toujours
s causes produisirent des effets à peu près semblables. Le nombre des hommes s’accrut de nouveau avec une prodigieuse rapidité
et la connaissance du Créateur. Mais, quel que soit l’aveuglement des hommes , leur intelligence n’est jamais complétement étra
leur intelligence n’est jamais complétement étrangère à la vérité. L’ homme qui s’est abandonné à son sens propre et qui a né
tinctes. C’est ainsi que tout ce qui ne dépend pas de la volonté de l’ homme fut divinisé. Le premier objet du culte de l’homm
de la volonté de l’homme fut divinisé. Le premier objet du culte de l’ homme , abandonné à ses propres lumières, dut être le so
éléments qui paraissent avoir une puissance propre, indépendante de l’ homme , devinrent des divinités. Le mouvement de l’air,
dans la nature étant par ce moyen transformé en personnes divines, l’ homme donna des noms et attribua des aventures à ces di
et de conquêtes, apportés par des traditions confuses. L’histoire des hommes se trouva ainsi confondue avec l’histoire allégor
est pas tout ; on fut entraîné à faire l’apothéose ou déification des hommes qui s’étaient signalés par de grands exploits, pa
mords, tous les sentiments, en un mot, qui entraînent la volonté de l’ homme , qui règlent ou qui tourmentent son âme. Les remo
rologie, la physique, la botanique, etc. ; 4º à l’histoire réelle des hommes  ; 5º à l’histoire de l’âme humaine, qu’on appelle
u et de tous les faits qui s’y rapportent. Hercule est le symbole des hommes forts qui ont triomphé de la nature et des monstr
e des demi-dieux et des héros, qui sont placés entre les dieux et les hommes , et qui tiennent des uns et des autres par leur n
erne le monde, et que sa volonté règle la destinée des nations et des hommes . Elle nous enseigne aussi qu’il n’est pas inflexi
terre, et l’Amour, le plus beau des immortels, tyran des dieux et des hommes . La Terre ou Titéa produisit d’abord le Ciel, Ura
aru sur la terre. Les dieux firent d’abord paraître la race d’or. Ces hommes , gouvernés par Saturne, vivaient, comme des dieux
ce d’or. Jupiter fit paraître ensuite la race d’airain. C’étaient des hommes violents, pleins de vigueur, toujours en guerre.
moururent pas tous ; les plus illustres furent séparés du séjour des hommes , et relégués vers les extrémités de la terre, dan
ence a sagement mêlé dans la vie le plaisir et la douleur, pour que l’ homme ne s’amollît pas dans les langueurs de la volupté
r, pendant lequel la vertu fut cultivée sans le secours des lois. Les hommes obéissaient librement à ses règles gravées dans l
ois la chaleur brûla la terre, qui fut aussi glacée par le froid. Les hommes bâtirent des cabanes et tirèrent de la terre, par
la sévérité des lois eut à punir des crimes de tout genre. Une race d’ hommes née du sang des géants, dont la terre fut arrosée
ieux, mêla l’impiété à la corruption du genre humain. Origine de l’ homme . Voici maintenant comment la fable raconte l’o
l’homme. Voici maintenant comment la fable raconte l’origine de l’ homme et de la femme. Japet, l’un des Titans, eut, de s
e, et celui du second l’imprévoyance. L’industrieux Prométhée forma l’ homme du limon de la terre, mais ce n’était qu’une stat
maine. On voit dans ce récit la tradition altérée de la création de l’ homme . Suivant les livres saints, Dieu façonna le corps
ion de l’homme. Suivant les livres saints, Dieu façonna le corps de l’ homme avec le limon de la terre, et il y souffla son es
s des animaux, de sorte que, au lieu d’être fait à l’image de Dieu, l’ homme de l’idolâtrie le fut à l’image de la bête. Promé
uire l’ouvrage de Prométhée ; mais, pour balancer les avantages que l’ homme devait retirer de l’usage du feu, il ordonna à Vu
frelons, qui dévorent le miel des abeilles. Jupiter les a données à l’ homme pour doubler le poids de ses fatigues. » [Transla
ajoute que la crainte de ce mal fait tomber dans un pire, et que les hommes qui évitent de se marier parcourent l’âpre sentie
ologie raconte sur la création du monde et l’origine des dieux et des hommes . Il n’est pas facile de les concilier entre eux,
origine de la mythologie ? — Comment Dieu punit-il la dépravation des hommes  ? — Le déluge empêcha-t-il le retour des mêmes dé
Le déluge empêcha-t-il le retour des mêmes désordres ? — Pourquoi les hommes remplacèrent-ils la croyance du vrai Dieu par cel
ils la croyance du vrai Dieu par celle des faux dieux ? — Lorsque les hommes eurent perdu la connaissance du vrai Dieu, quel f
ace ? — Quelle est la troisième race ? — Par qui furent remplacés ces hommes cruels et violents qui formaient la troisième rac
ré cette tradition ? — Comment la fable raconte-t-elle l’origine de l’ homme  ? — Comment Prométhée ravit-il le feu céleste ? —
enté sous la forme d’un vieillard, parce que le Temps est ancien, les hommes , comme l’a dit un poëte, ne l’ont connu que vieux
son empire, et lui permit de régner en paix sur les dieux et sur les hommes . Hésiode raconte que Jupiter, avant d’épouser Ju
Il épousa d’abord Métis, qui surpassait en lumières les dieux et les hommes . Mais craignant d’être vaincu par les enfants qui
nt chêne. Déluge de Deucalion. Pendant ce séjour au milieu des hommes , Jupiter avait vu partout la corruption et le bri
impiété de Lycaon en donne la mesure ; il résolut donc d’anéantir les hommes , en exceptant toutefois Deucalion et Pyrrha sa fe
e tonnerre éclate, et des torrents de pluie inondent les plaines. Les hommes , effrayés, s’enfuient vainement sur les hauteurs.
mèrent en êtres vivants. Celles que jetait Deucalion produisirent des hommes , et celles que lança Pyrrha, des femmes. Cette ra
ver aux autres dieux, nous devons dire quelque chose du culte que les hommes lui rendaient et de la manière dont ils le représ
Baucis. — Quelle résolution prit Jupiter en voyant la corruption des hommes  ? — N’épargna-t-il pas deux vieillards ? — Que fi
ule ; mais Jupiter, usant de son privilége comme roi des dieux et des hommes , prit pour femmes plusieurs déesses et un grand n
yas une plus terrible vengeance. Après l’avoir vaincu en présence des hommes et des Muses, il lui fit lier les mains derrière
s d’un corps de cheval terminé par le buste, les bras et la tête d’un homme . — Le Capricorne. Ce signe est occupé par la chèv
e bien d’autres grimaces ici-bas ; toutefois elle ne défigure que les hommes  : la leçon donnée par Minerve n’a pas été perdue
s flèches, qu’il essaya sur les animaux avant d’en percer le cœur des hommes . Cupidon était un dieu puissant et impitoyable. N
rès parcourut la terre avec Bacchus, dieu de la vigne, enseignant aux hommes l’art d’ensemencer la terre et de faire du pain.
Érésichton finit par se dévorer lui-même. Cette fable représente les hommes avides qui, au lieu de cultiver la terre, se hâte
ête des Indes. Accompagné du fidèle Silène et suivi d’une multitude d’ hommes et de femmes armés de thyrses, et qui faisaient r
s’appelaient Bacchanales, et étaient le signal de tous les excès. Les hommes et les femmes se barbouillaient de lie, et, revêt
in, présidait aux bornes des champs. On le représente avec une tête d’ homme , mais sans pieds et sans mains, pour marquer son
gnifiquement enharnachés, pour remercier Neptune d’avoir fait don aux hommes de « ce fier et fougueux animal » [Buffon] . Q
et dansaient autour de lui. Nérée était renommé par sa sagesse ; les hommes le consultaient utilement, et il leur annonçait l
laucus et Mélicerte. Triton était fils de Neptune et d’Amphitrite. Homme et poisson, son corps, surmonté d’une figure huma
hideux, abhorrés même des immortels, espaces vides et sans bornes. Un homme tombé dans cet abîme roulerait un an entier sans
à la main, et agitait l’urne fatale qui renfermait les destinées des hommes  : auprès de lui étaient Éaque et Rhadamanthe. Éaq
de Thémis. Ces trois sœurs présidaient à la naissance et à la vie des hommes . La plus jeune d’entre elles, Clotho, tenait la q
nard à la ceinture. La Renommée publie les crimes et les exploits des hommes . Messagère indifférente de la vérité et de l’erre
annoncé qu’elle serait l’épouse d’un monstre, tyran des dieux et des hommes , et avait ordonné qu’elle fût exposée sur un roch
lle est l’histoire de ce héros, qu’on représente sous les traits d’un homme robuste ; il tient à la main la redoutable massue
, oncle d’Andromède, voulut s’opposer à l’hymen de Persée : entouré d’ hommes armés, il pénétra dans le palais et tenta d’enlev
llis avec empressement par les femmes qui venaient d’égorger tous les hommes , et se trouvaient maîtresses du pays. Les héros v
rée pour recevoir l’espèce humaine, Brahmâ tira d’abord de sa tête un homme nommé Brahman, auquel il donna les Védas, livres
livres sacrés, où la vérité était déposée ; de Brahman naquirent les hommes destinés à entretenir la religion sur la terre ;
rier pour défendre le prêtre ; puis de sa cuisse il tira un troisième homme , laboureur et commerçant, pour nourrir le prêtre
l’agriculture, et les enrichir par le commerce ; enfin, un quatrième homme sortit de son pied pour être le père des artisans
la retraite du géant, le tua, et rapporta les livres sacrés parmi les hommes . Les dieux ayant inventé un breuvage qui donnait
er ensuite sur la terre, dans la personne de Rama, pour instruire les hommes et leur enseigner l’agriculture. Deux fois il par
t lui qu’il rencontrait dans ses combats en faveur de la terre et des hommes , sous la forme de ces génies malfaisants ou de ce
es lois qui firent cesser l’état de barbarie, et ils enseignèrent aux hommes l’art de cultiver la terre. Après avoir civilisé
s Scandinaves et des Gaulois. Origine des dieux, du monde et des hommes . Les Scandinaves, peuple guerrier sorti d’Asie
evinrent les dieux, et prirent possession du ciel ; puis ils firent l’ homme et la femme pour peupler la terre. Toutefois, leu
ya déesse de l’amour ; Eyra, qui veille sur la santé des dieux et des hommes . Le conseil des dieux se tenait sous le frêne Ygd
s de l’antiquité. 18. Arbre indien, né du sang de Kaiomorts, premier homme formé par Ormuzd et tué par Ahriman. Cet arbre my
6 (1850) Précis élémentaire de mythologie
grecs mythos et logos, qui signifient discours fabuleux. 2. Tous les hommes reçurent d’abord la connaissance du vrai Dieu et
x reptiles : tout était Dieu excepté Dieu même ! 4. Les passions des hommes et leur ignorance furent les grandes causes de to
oiles, l’abîme des eaux, le soleil, la lune : voilà les dieux que les hommes ont cru les arbitres du monde. De la déification
la déification des éléments et des grandes merveilles de la nature, l’ homme en vint à se déifier lui-même. Un père, plongé da
été trop tôt ravi ; il commença à adorer comme dieu Celui qui, comme homme , était mort auparavant, et il établit parmi ses s
alla jusqu’à adorer les plus vils animaux et les êtres sans raison. L’ homme adora ceux qui lui étaient utiles pour mériter de
ce qu’elle nous fait connaître toutes les erreurs dans lesquelles les hommes sont tombés en suivant leurs passions, et nous mo
u’est-ce que la mythologie ? 2. Quelle était la croyance des premiers hommes  ? 3. A quelle époque cette croyance s’est-elle al
été les causes de cette altération ? Quelles sont les créatures que l’ homme a d’abord adorées ? Comment s’est-il déifié lui-m
leuve des enfers. On regardait la Nuit comme la mère des dieux et des hommes . On lui rendait un culte solennel, et l’on immola
re qu’il s’éloigna de son berceau. Boileau peint ainsi le bonheur des hommes dans l’âge d’or : Tous les plaisirs couraient au
d’une femme robuste avec une couronne de chêne, pour rappeler que les hommes s’étaient autrefois nourris du fruit de cet arbre
res. A Rome on faisait ces fêtes dans un temple secret (opertum). Les hommes ne pouvaient jamais y entrer. Il y avait encore d
que les Grecs regardaient comme l’arbitre souverain des dieux et des hommes , était, comme nous l’avons déjà dit, fils de Cybè
têtes, accourut plus redoutable que tous les autres. Il était moitié homme et moitié serpent, et sa tête atteignait le ciel.
ométhée, fils de Japet, un des Titans, s’avisa de faire des statues d’ hommes avec du limon, et de dérober au char du soleil un
que les poëtes lui font faire sur la terre pour éprouver la vertu des hommes , Jupiter ne manifeste guère sa puissance que par
le tyran de cette contrée, ne sachant s’il recevait dans sa maison un homme ou un dieu, résolut de l’éprouver. Il l’invita à
irent ce que le dieu leur avait ordonné. Aussitôt une nouvelle race d’ hommes s’éleva derrière eux, et le genre humain fut reno
e Pandore et l’histoire de Prométhée nous rappellent la création de l’ homme et de la femme et leur chute après avoir joui des
nds dieux qui ont voix délibérative au ciel, le père des dieux et des hommes , le créateur de l’humanité, le chef de toutes les
e chêne lui était consacré, parce qu’on disait qu’il avait appris aux hommes à se nourrir de glands. Ses trois grands oracles
de Trophonius. 14. On le représente ordinairement sous la figure d’un homme majestueux assis sur un trône d’or ou d’ivoire, a
vinités infernales. 4. Dans ses voyages, la bonne déesse enseigna aux hommes l’art de cultiver la terre, et mérita d’être ador
usique et de la poésie, et pensaient que ces arts avaient inspiré aux hommes les premières leçons de morale et répandu dans le
ar la voix, Eût instruit les humains, eût enseigné les lois, Tous les hommes suivaient la grossière nature, Dispersés dans les
rsyas était un envieux. Apollon, après l’avoir vaincu en présence des hommes et des Muses, lui fit lier les mains derrière le
nait à la main sa lyre d’or dont les sons charmaient les dieux et les hommes . — Quand il est pris pour le dieu du soleil, il a
terminées à l’avantage des colons, et qui ont abouti à la défaite des hommes de mer, représentés ici par Neptune. 3. Les Grecs
thyrses et des tambours, et, partout où il passait, il enseignait aux hommes à labourer la terre et à cultiver la vigne. Ce de
d’or. 6. Les fêtes de Bacchus s’appelaient orgies ou Bacchanales. Les hommes et les femmes se barbouillaient de lie et insulta
prévoyait tous les maux que cet enfant devait faire aux dieux et aux hommes . Mais sa mère le cacha dans les forêts, où il se
ités représentaient les deux mers, l’Océan et la Méditerranée que les hommes divinisèrent et qu’ils dirent naître du Ciel (Ura
es Harpies. 3. Les Tritons étaient des monstres qui ressemblaient à l’ homme par la partie supérieure de leur corps et pour le
a nymphe Naïs. C’était un célèbre pêcheur spécialement vénéré par les hommes de cet art. On le représentait avec une barbe tou
epuis la ceinture jusqu’aux pieds. On l’avait ainsi représenté moitié homme et moitié animal, pour faire comprendre que l’uni
divinité champêtre, parce qu’ils supposaient qu’il avait enseigné aux hommes l’agriculture. Il donna naissance aux Faunes, div
ce qu’elles étaient célébrées dans les mêmes lieux. On suspendait des hommes de laine et de cire, comme des victimes expiatoir
r ces vains simulacres tous les châtiments mérités par les crimes des hommes . 2. Les Pénates étaient les dieux protecteurs des
s provinces et tous les lieux particuliers avaient leur génie. Chaque homme aussi avait le sien, et comme nous sommes enclins
s sommes enclins tout à la fois au bien et au mal, on admettait que l’ homme avait deux génies, l’un bon et l’autre mauvais. L
enius ou le Génie ? Sur qui s’étendait sa protection ? Combien chaque homme avait-il de Génies ? Que leur offrait-il le jour
yeux pour qu’il frappât plus sûrement ; à Vulcain, qui avait forgé un homme , il dit qu’il eût dû lui ménager une fenêtre au c
bizarre le masque levé, parce que la raillerie démasque les vices des hommes , et une marotte à la main en signe de folie. 5. L
l’âge d’or et qu’elle en avait été ensuite bannie par les crimes des hommes . Elle était remontée au ciel, où elle forme maint
. C’est une de ces mille allégories qui font allusion à la chute de l’ homme , d’abord heureux et innocent, et aux progrès cont
Des Biens. 1. Les biens sont toujours le fruit de la vertu, et les hommes n’en possèdent de véritables qu’à la condition qu
ur ses autels. 5. La Liberté, le plus noble don que Dieu ait fait à l’ homme , n’était guère connue que de nom chez les anciens
ait une déesse malfaisante qui ne prenait plaisir qu’à tourmenter les hommes . Jupiter, son père, irrité de tous les maux qu’el
malédiction portée par Dieu contre la terre après la chute du premier homme . Cette touchante fiction des Prières, qui remplis
rières, qui remplissent partout une mission réparatrice, prouve que l’ homme conserva toujours l’espérance, et que dans sa plu
le était sans cesse occupée à semer le trouble et la guerre parmi les hommes . Hésiode dit qu’elle était fille de la Nuit. Vi
iment rien, ni dans la nature matérielle, ni dans les affections de l’ homme , ni dans les sentiments de son cœur, qui ne fût c
ivinité n’a point vu renverser ses idoles, car elle a toujours vu les hommes encenser ses statues et s’agenouiller devant ses
ux. Chapitre I. Caractère des temps héroïques. 1. Lorsque les hommes eurent perdu les croyances primitives, leurs mœur
ées virent aussi se multiplier dans leur sein les bêtes féroces, et l’ homme eut à se défendre contre les animaux sauvages, au
nsi bouleversée par les plus épouvantables fléaux, il se rencontra un homme robuste et bien intentionné qui consentit à mettr
faits, et en fit un dieu. Telle fut l’origine des héros et des grands hommes dont la fable a célébré les actions. 3. Nous rédu
rs de Troie, Orphée, le premier chantre du monde, en un mot, tous les hommes les plus distingués répondirent à son appel. On d
on d’or ? Qui était à la tête de l’expédition ? Quels sont les grands hommes qui en firent partie ? D’où vint à cette expéditi
ton caractère. Si tu choisis ma route, tu brilleras entre les grands hommes par tes exploits et tes vertus. Je ne t’abuserai
travaux que les dieux répandent le bonheur et l’éclat sur la vie des hommes . Si tu veux que ton corps devienne robuste et vig
vait fait vœu d’élever à Neptune son père un temple avec des crânes d’ hommes . La lutte fut terrible parce que toutes les fois
Anthée, le peuple des Pygmées qui lui obéissait et qui se composait d’ hommes de deux pieds de haut, osa défier le fils de Jupi
éprisable en soufflant dans son cœur les plus violentes passions. Cet homme extraordinaire, qui avait remporté de si éclatant
son aïeul portait celui d’Alcée. On le représente sous la figure d’un homme robuste, les épaules couvertes de la peau du lion
ous ses exploits fut le meurtre du Minotaure. Ce monstre était moitié homme et moitié taureau. Il avait reçu le jour de Pasip
thes en Thessalie, et combattit avec lui les Centaures. C’étaient des hommes célèbres par leur habileté dans l’art de l’équita
serait pas ainsi, et nulle puissance ne pouvait d’ailleurs faire d’un homme un immortel. Seulement dans le conseil des dieux
On lui donna le surnom d’Hipponoüs parce qu’il apprit le premier aux hommes à conduire les chevaux en les tenant par la bride
uissance magique exercée par la musique et la poésie sur les premiers hommes . Questionnaire. 1. De qui Orphée était-il fi
le mot de son énigme. Œdipe le trouva, et dit que cet animal était l’ homme qui, dans son enfance, se traîne sur ses pieds et
s enthousiasmèrent le courage des Grecs qui se levèrent comme un seul homme pour entreprendre le plus grand événement des tem
soixante-quatre vaisseaux, montés par une armée de près de cent mille hommes . Les îles de Crète et de Rhodes et leurs colonies
ion se développa pendant tous les temps héroïques, et tous les grands hommes qui parurent alors le favorisèrent de toute la pu
tragédies ; les orateurs y prononçaient leurs harangues ; les grands hommes y jouissaient de leur gloire ; Thémistocle y reçu
s livres saints, s’était mise très-souvent en rapport direct avec les hommes . Or les prêtres et les prêtresses des idoles expl
a science de l’avenir, et il vécut au delà de la durée de cinq âges d’ homme . Amphiaraüs était le fils d’Apollon et d’Hypermne
. Les philosophes, les guerriers, les littérateurs et tous les grands hommes ambitionnèrent l’honneur d’y être reçus. Ces myst
mystères ne renfermant, a notre avis, que les doctrines révélées à l’ homme par Dieu, devaient contribuer aux progrès de la c
e qui explique comment Cicéron a pu, n accord avec Platon et tous les hommes les plus instruits de la Grèce, en faire un si ma
es ? Quels prix y étaient décernés ? Qui les présidait ? Quels grands hommes y furent couronnés ? 4. Quel était le dieu renomm
l’origine. Ils connurent l’unité de Dieu et sa trinité, la chute de l’ homme , la promesse d’un rédempteur et l’immortalité de
ologie indienne semble ici une réminiscence du dogme de la chute de l’ homme et de la promesse d’un futur rédempteur. Mais, au
tinguent ici-bas différents degrés dans la réhabilitation de tous les hommes , et fondent sur celle différence l’inégalité nati
es animaux infirmes, tandis qu’ils n’ont que de l’indifférence pour l’ homme qui souffre, parce qu’ils le croient toujours cri
e, au mois de-juin, sur un chariot immense traîné par une multitude d’ hommes , de femmes, d’enfants, et l’on voit des milliers
sme, ils font consister la perfection dans l’absorption complète de l’ homme en Dieu. Ils veulent qu’on se retire dans une sol
a terre, et prétendent sérieusement que quand Brahma voulut créer les hommes , il tira les brahmines de sa tête, les xathryas d
ons ou d’incarnations de la Divinité, pour instruire et améliorer les hommes et les êtres créés. Leur doctrine, mêlée de panth
lumières dans tout l’Orient sur la nature de Dieu et la destinée de l’ homme . Daniel avait convaincu d’imposture les prêtres d
ent l’armée céleste, et qui sont comme les anges gardiens de tous les hommes . Ahrimann de son côté a pareillement sous lui sep
ts de ténèbres et de mensonge. Il est l’auteur de la chute du premier homme et de la première femme, et depuis que le péché e
ière entre ce monde-ci et l’autre. C’est là qu’Ormuzd attend tous les hommes jour les juger. Quand une âme est trouvée juste p
rgé du commandement de ses armées. La sagesse et la force de ces deux hommes n’empêchèrent pas Typhon, le frère d’Osiris, de t
déifièrent l’un et l’autre la nature et ses merveilles, l’esprit de l’ homme et ses œuvres, ce qui établit de nombreuses resse
lancolique et sombre de ceux qui n’étaient plus. On savait que chaque homme a son génie tutélaire qui l’accompagne partout, e
s membres et ses entrailles palpitantes. 9. « En Gaule, c’étaient les hommes qui présidaient à ces superstitions barbares ; il
r ou en foin un immense colosse à figure humaine, on le remplissait d’ hommes vivants, on le plaçait sur un bûcher, un prêtre y
un mot, à toutes les parties du monde sensible. Mais les passions des hommes et l’imagination des poëtes ne tardèrent pas à ob
s se tiennent toujours sous le frêne ; elles dispensent les jours des hommes  ; chaque homme a la sienne qui détermine la durée
ujours sous le frêne ; elles dispensent les jours des hommes ; chaque homme a la sienne qui détermine la durée et les événeme
er. On raconte que, pendant qu’il dormait, il se forma de sa sueur un homme et une femme, desquels est descendue la race des
x morceaux de bois flottants, qu’ils prirent, et dont ils formèrent l’ homme et la femme. L’aîné des fils leur donna l’âme et
la vue, à quoi il ajouta la beauté et des habillements. C’est de cet homme , nommé Askus, et de cette femme, nommée Embla, qu
Askus, et de cette femme, nommée Embla, qu’est descendue la race des hommes qui a eu la permission d’habiter la terre. » [Tra
, fille de Chrysès, 144. Chrysès, prêtre d’Apollon, 144. Chute de l’ homme , connue des Perses, 174 ; — des Scandinaves, 195.
habite l’enfer, 68, 95. Disque, 156. Divinité communiquant avec les hommes , 158, 166. Doctrines des mystères païens, 159. —
’un faune, 77. Fenris, loup, 195. Fervers, 174. Feu, adoré par les hommes , 8, 178 ; feu sacré entretenu par les Vestales, 1
Homère, poëte grec, auteur de l’Iliade et de l’Odyssée, 26, 86, 150. Homme , énigme du Sphinx, 138. Honneur, son temple, 89.
. de l’enfer Scandinave, 195. Musique, sa puissance sur les premiers hommes , 135. Mycènes, v. ; sa fondation, 129. Mystères
odalire, fils d’Esculape, 142. Poésie, sa puissance sur les premiers hommes , 135. Poissons, const., 34. Pollux, 106, 125 et
ommée, div., 101. Reproche, nom de Momus, 84. Révélation, éclaire l’ homme sur sa destinée, 166. Rhadamanthe, juge des enfe
de l’histoire ancienne, p. 112. 7. Dans la formule de ce serment les hommes disaient Ædepol, c’est-à-dire per ædem Pollucis,
7 (1812) Manuel mythologique de la jeunesse
laissèrent plus juger des choses que par les sens. Bientôt on vit les hommes adorer le soleil et la lune, parce qu’aucun autre
nes adorèrent ceux de leurs rois, de leurs guerriers, de leurs grands hommes , qui avoient paru s’élever au-dessus de l’humanit
’insecte eut des demeures saintes Et par ses desirs et ses craintes L’ homme aveugle compta ses dieux. ( La Motte.) D. A quoi
ers sont des satyres, ou des faunes ; les bergères, des nymphes ; les hommes à cheval, des centaures ; les vaisseaux, tantôt d
nommés, parce qu’ils étoient nés d’un dieu et d’une mortelle, ou d’un homme et d’une déesse, tels que Hercule, Castor et Poll
. D. Comment se comporta Saturne dans le Latium ? R. Il enseigna aux hommes l’agriculture, et fit fleurir les arts et la vert
r. Voici la description que Boileau nous a donnée de ce siècle où les hommes furent si heureux : Touts les plaisirs couroient
ppela l’âge d’argent,  l’âge d’airain, et l’âge de fer, parce que les hommes se sont toujours pervertis de plus en plus. D. Qu
maîtres servoient à table leurs esclaves, pour marquer que touts les hommes étoient égaux, et que touts les biens étoient com
isible possesseur de l’empire du monde ? R. Il s’appliqua à former l’ homme . Prométhée, petit-fils du Ciel, ayant voulu imite
ayant voulu imiter Jupiter, fit avec de la terre, quelques statues d’ hommes , et, pour les animer, monta au ciel, par le secou
ieux, indignés que Jupiter prétendit avoir seul le droit de créer des hommes , firent fabriquer une femme par Vulcain ; et, pou
étoit le chêne, parce que Jupiter, à l’exemple de Saturne, apprit aux hommes à se nourrir de gland. On prétend que les chênes
ne et de Cybèle. Elle étoit la déesse des moissons. Elle enseigna aux hommes l’agriculture, en parcourant l’univers, pour cher
eille, La nymphe hésite sur le choix. Par-tout l’abondance circule, L’ homme n’est heureux que l’été : L’infatigable pauvreté
me de trompette. Il avoit la partie supérieure du corps semblable à l’ homme , et le reste semblable à un poisson. La plupart d
r se retirer des mains qui le retenoient ; de là vient qu’on dit d’un homme qui joue toute sorte de personnages : c’est un Pr
nsuite les dévoroient. L’oracle leur avoit prédit que, dès qu’un seul homme passeroit sans être arrêté par le charme de leurs
t, nouveau Palémon, Je suis au même rang que Protée et Triton. Je fus homme autrefois : toujours ami de l’onde, Assis sur un
ses états. Il obtint de son père que les fourmis fussent changées en hommes , et appela ses nouveaux sujets Myrmidons. D’autre
souvent elles volent au séjour des vivants, planent sur la tête de l’ homme coupable, et, portant dans son sein leurs flambea
s se nommoient Clotho, Lachésis et Atropos. Elles filoient la vie des hommes . Clotho tenoit la quenouille, Lachésis tournoit l
rcourut toute la terre, et fit la conquête des Indes avec une armée d’ hommes et de femmes qui, au lieu d’armes, portoient des
hyrses et des tambours. Il alla ensuite en Égypte, où il enseigna aux hommes l’agriculture, planta la vigne, et fut adoré comm
d’âne. Apollon ne veut pas qu’une oreille si dure De l’oreille de l’ homme ait encor la figure : Couverte d’un poil gris on
villes et les lieux particuliers avoient leur génie tutélaire. Chaque homme avoit aussi son génie ; quelques-uns même prétend
homme avoit aussi son génie ; quelques-uns même prétendoient que les hommes en avoient deux, un bon, qui les portoit au bien,
étoient des divinités champêtres, qu’on représentoit comme de petits hommes fort velus, avec des cornes et des oreilles de ch
plus sanglantes railleries. Neptune avoit fait un taureau, Vulcain un homme , et Minerve une maison. Momus reprocha à Neptune
e cet animal, pour qu’il frappât plus sûrement. Il auroit voulu que l’ homme de Vulcain eût une petite fenêtre au cœur, pour q
toit avec de grandes ailes de chauve-souris toutes noires. Mais sur l’ homme assoupi Morphée est descendu ; Sa paupière est f
lence. Cette divinité allégorique est représentée sous la figure d’un homme ou d’une femme qui tient un doigt sur la bouche.
du ciel, dans l’âge d’or, pour habiter la terre. Mais les crimes des hommes la formèrent de quitter successivement les villes
laquelle on attribuoit les guerres et les querelles qui divisent les hommes . Jupiter l’exila du ciel, parce qu’elle ne cessoi
ncesse dans une tour d’airain, et lui donna des gardes, afin qu’aucun homme ne pût en approcher. Mais Jupiter, changé en plui
x hérissés de serpents. De leurs seuls regards elles pétrifioient les hommes . Persée, favorisé des dieux, obtint, pour cette e
œu qu’il avoit fait, de bâtir un temple à son père, avec des crânes d’ hommes . Hercule le terrassa trois fois, mais en vain : c
laisse la constance ;          Et tu serois la volupté,          Si l’ homme avoit son innocence. Le même, à Jupiter.      
, avoit fait forger un taureau d’airain, dans lequel il enfermoit des hommes tout vivants, pour les y brûler à petit feu. Il p
’étoit-ce que le Minotaure ? R. Le Minotaure étoit un monstre moitié homme et moitié taureau, né, selon les poëtes, de Pasip
t la consoler de l’infidélité de son amant, et l’épousa. Ce monstre, homme et taureau, qu’un fol amour fit naître, Qui du sa
 ; semer dans ce champ les dents d’un dragon d’où devoient naître des hommes armés qu’il falloit exterminer jusqu’au dernier ;
ingénieux du pouvoir de l’éloquence et de la poésie, sur les premiers hommes épars dans les bois. D. Faites-nous connoître Ari
ssalie, un grand déluge inonda toute la terre, et fit périr touts les hommes  ; Deucalion et Pyrrha furent sauvés dans une barq
que les pierres, parce que la terre est la mère commune de touts les hommes . Ils en ramassèrent donc, et les jetèrent derrièr
les jetèrent derrière eux. Celles que jeta Deucalion se changèrent en hommes , et celles de Pyrrha en femmes. Pyrame et This
, lui dit sa sœur, que je ne vous aime pas :            En voyant les hommes , hélas !            Il m’en souvient bien davanta
oi de Scyros, étoit si légère à la course, qu’il étoit impossible aux hommes les plus agiles et les plus vigoureux de l’attein
ez heureux pour la deviner. Il dit au monstre, que son animal étoit l’ homme lui-même qui, dans son enfance, se traîne sur les
, quand il parloit. Le même poëte ajoute qu’ il vécut trois siècles d’ homme . Idoménée. D. Raconteé l’histoire d’Idoméné
t ces bords : Je les trouvai déserts, tout avoit fui l’orage. Un seul homme alarmé parcouroit le rivage ; Il sembloit de ses
ite a donné lieu à une espèce de proverbe : quand on veut parler d’un homme mal fait, lâche et insolent, on dit : c’est un Th
pt édifices ou monuments, qui ont fait en tout temps l’admiration des hommes . D. Quels sont ces monuments ? R. Ce sont les mu
se, que les vaisseaux passoient a la voile entre ses jambes, et qu’un homme pouvoit à peine embrasser un de ses pouces. On di
tte variété de sentiments, il n’y ait quelque point fixe ou touts les hommes viennent se réunir. » On attribue à Thalès, plus
end à le devenir ; de plus constant, l’espérance, qui reste seule à l’ homme , quand il a tout perdu ; de meilleur, la vertu, s
res de touche servent à éprouver l’or, de même l’or répandu parmi les hommes , étoit la pierre de touche des gens de bien et de
étoient particulières, puisqu’elles vous sont communes avec touts les hommes  » Cléobule. D. Quand vécut Cléobule ? R
rs employés dans l’apologue ? R. Ce sont des animaux, des dieux, des hommes , des arbres, etc. Le Fabuliste peut aussi personn
énagé dans l’instruction, et l’esprit est exercé par l’allégorie. Les hommes n’aimant point les préceptes directs, on ne doit
lette, qui font qu’on est tenté de s’écrier à chaque instant : le bon homme  ! » D. Voulez-vous nous dire quels sont les plus
touts tant que nous sommes : Je me sers d’animaux pour instruire les hommes . Et La Motte s’exprime ainsi :       Nous pouvo
éfauts,       Et, disciples des animaux,       En apprendre à devenir hommes . Ainsi, le paresseux peut lire ses devoirs dans
ent         Vouloit emporter l’avantage ;         Prétendoit que tout homme sage         Étoit tenu de l’honorer. C’étoit tou
oit que tout homme sage         Étoit tenu de l’honorer. C’étoit tout homme sot : car pourquoi révérer         Des biens dépo
affaire         De gens qui ne dépensent rien !         Je ne sais d’ homme nécessaire, Que celui dont le luxe épand beaucoup
ts remplis d’impertinence         Eurent le sort qu’ils méritoient. L’ homme lettré se tut : il avoit trop à dire. La guerre l
es et bien élevés : on étend son esprit et ses connoissances avec les hommes spirituels et savants. Les jeunes gens doivent do
sur eux l’autorité de la mère. Celui qui honore sa mère, est comme un homme qui amasse un trésor : celui qui honore son père,
el apologue de La Fontaine, intitulé le Vieillard et les trois Jeunes Hommes . R. Le voici.            Un octogénaire plantoi
ion est le besoin de touts ; elle est nécessaire aux femmes comme aux hommes . L’éducation des personnes du sexe, dit l’ auteur
n les femmes influent en bien ou en mal sur la société. Cependant les hommes , autant par dédain que par supériorité, condamnoi
mnées, et qui ont si souvent excité les plaintes et les reproches des hommes sages et des bons législateurs. Ce sexe que nous
ps négligé l’éducation des filles : l’on n’a d’attention que pour les hommes  ; et, comme si les femmes étoient une espèce à pa
rement par les alliances ; qu’elles font le bonheur ou le malheur des hommes , qui toujours sentent le besoin de les avoir rais
ieillesse, Mme de Lambert dit encore : « On ne travaille que pour les hommes  ; mais pour les femmes, dans touts les âges, on l
ssées… Chacun perd en avançant dans l’âge, et les femmes plus que les hommes . Comme tout leur mérite consiste en agréments ext
tion leur est également nécessaire sous ce double rapport. Quel est l’ homme qui pourra ne point préférer une compagne instrui
ence des mœurs. Une femme vertueuse est le plus grand des biens qu’un homme puisse obtenir sur la terre. Elle embellit pour l
femme vicieuse est au contraire le plus grand de touts les maux qu’un homme ait à redouter. Une femme vicieuse est l’opprobre
ation, à orner l’éloquence de ses enfants, qui devinrent de si grands hommes . » L’étude de la grammaire est un peu aride ; ma
ire dit : Être riche n’est rien ; le tout est d’être heureux. Or, l’ homme qui n’a que de la richesse, sans esprit, sans tal
sque Jupiter prit le soin D’assigner aux Vertus leur rang auprès de l’ homme ,       Celle qui méritoit la pomme, La Modestie,
dames ;          Et je sais même, sur ce fait,          Bon nombre d’ hommes qui sont femmes. (Liv. 8, fab. 6.) Une personne
’est le fourbe, à mon avis. (Liv. 3, fab. 7.) La fourberie dégrade l’ homme , lui fait perdre l’estime de ses semblables, et l
pas, même quand il dit la vérité. La fourberie est souvent fatale à l’ homme qui l’emploie. La Fontaine a dit : La ruse la mi
s-tu bien ? Je crois l’avoir près d’ici rencontrée. Lors une d’or à l’ homme étant montrée, Il répondit : je n’y demande rien.
et taupes envers nous, Nous nous pardonnons tout, et, rien aux autres hommes . On se voit d’un autre œil, qu’on ne voit son pro
telligence ; vertu consolatrice, que le souverain Être a accordée à l’ homme pour le dédommager des suites funestes d’une rais
anger à sa décision, Est d’un fat ignorant la marque la plus sûre : L’ homme éclairé suspend l’éloge et la censure ; Il sait q
           Tout marquis veut avoir des pages. (Livre 1, fab. 3.) Les hommes hauts et vains sont semblables aux épis de blé :
s qu’il immole au soin de la grandeur. ( Madame Deshoulières.) « Un homme livré à l’ambition se laisse-t-il rebuter par les
, Le poison est caché même sous leurs bienfaits, La gloire d’un grand homme est pour eux un supplice, Et pour lui, tôt ou tar
de l’avarice deux fables. Voici la première : Le Trésor et les deux hommes . Un homme n’ayant plus ni crédit ni ressource,   
e deux fables. Voici la première : Le Trésor et les deux hommes. Un homme n’ayant plus ni crédit ni ressource,             
la somme plut au sire, Tandis que le galant à grands pas se retire, L’ homme au trésor arrive, et trouve son argent           
de corde je manquerai. Le lacs étoit tout prêt, il n’y manquoit qu’un homme Celui-ci se l’attache, et se pend bien et beau.  
onstante                 Se mit alors en l’esprit          De voir un homme se pendre :                 Et celui qui se pendi
mettre somme sur somme. Quel avantage ils ont que n’ait pas un autre homme . Diogène là-bas est aussi riche qu’eux ; Et l’av
t aussi riche qu’eux ; Et l’avare ici-haut, comme lui vit en gueux. L’ homme au trésor caché qu’ Ésope nous propose,          
rien dire. Notre avare, un beau jour, ne trouva que le nid. Voilà mon homme aux pleurs : il gémit, il soupire,            Il
pproche de plus près de Dieu, qui fait lever son soleil sur touts les hommes . Tel repousse aujourd’hui la misère importune Qu
Dieu, qui voit tout, le verra ; Je le prîrai qu’il vous la rende. L’ homme bienfaisant doit répandre ses grâces dans le secr
ui sont nées vives et colères doivent s’appliquer encore plus que les hommes à corriger ce défaut. La nature leur a donné là d
cessaire. Les Latins les nommoient douteux, pour cette affaire. Notre homme s’étoit donc à la pluie attendu. Bon manteau bien
ue l’on se croit propre à tout, que l’on se mêle de tout. On dit d’un homme qu’il fait le suffisant, qu’il fait l’important,
-même et le mépris des autres. Gresset a dépeint son méchant comme un homme qui ne parle que le langage de l’ironie. ………………
le goût du travail en même temps que celui de la lecture ? R. Oui. L’ homme est né pour le travail Le travail est le noble so
outien de notre indépendance ; c’est le seul bien que l’injustice des hommes et l’inconstance de la fortune ne sauroient nous
8 (1883) Mythologie élémentaire (9e éd.)
ité chrétienne, figure si sublime, si grave, si digne de Dieu et de l’ homme , en opposition avec les égarements honteux de la
urent été chassés du paradis terrestre, après leur désobéissance, les hommes allèrent se corrompant de plus en plus. Ils oubli
es langues, à la tour de Babel. Ce fut le signal de la dispersion des hommes et de leur partage en peuples et en nations. Dès
nie malfaisant. Vint ensuite le culte de la nature, dans laquelle les hommes crurent trouver l’image de Dieu. Alors on adora l
s. 3. Progrès de l’idolâtrie. Formation des fables. Lorsque les hommes , asservis à l’empire des sens, eurent perdu l’idé
ines eurent leurs Nymphes, leurs Faunes, leurs naïades. On déifia les hommes qui se distinguèrent par leur courage, leur force
nt son trône avec le dieu fugitif. Celui-ci s’occupa de civiliser les hommes , encore sauvages. Il leur donna des lois, leur ap
 ; car les poëtes, dans les tableaux qu’ils en font, représentent les hommes plus heureux encore par l’innocence et la vertu q
un juge environné N’effrayait point le crime à ses pieds prosterné. L’ homme simple en ses mœurs, simple dans sa droiture, Pou
Numa Pompilius lui bâtit un temple, dont l’entrée était interdite aux hommes . On y conservait le Palladium de Troie, ou statue
ltéré de la révolte des mauvais anges contre Dieu, et de la folie des hommes construisant la tour de Babel. On y a trouvé auss
formes que l’on appelle métamorphoses : il voulait éprouver ainsi les hommes , qui s’étaient promptement corrompus : l’âge d’or
s son séjour en Arcadie et en Phrygie, convaincu de la méchanceté des hommes , résolut, de l’avis des dieux, de les détruire pa
nés ; la foudre éclate dans les airs, avec des torrents de pluie. Les hommes , épouvantés, s’enfuient sur les montagnes, et l’e
onc l’ordre divin. Les pierres lancées par Deucalion produisaient des hommes , et celles que jetait Pyrrha, des femmes. Selon q
tique. 25. Fable de Prométhée et d’Épiméthée. La corruption des hommes provient, selon la mythologie, de la cause suivan
ifie prévoyant) et Épiméthée (imprévoyant). Le premier ayant formé un homme du limon de la terre, Minerve, frappée de la beau
encore, dans cette fable, la tradition défigurée de la création de l’ homme , avec cette différence, que l’homme, dans la Genè
ion défigurée de la création de l’homme, avec cette différence, que l’ homme , dans la Genèse, est fait à l’image de Dieu, et c
es flèches mortelles au serpent Python. Sa taille surpasse celle de l’ homme  ; son attitude annonce le sentiment divin qui l’a
ntaures étaient des monstres ayant la tête, les bras et le buste d’un homme , terminé par le corps et les jambes d’un cheval.
cyprès, et les essaya sur les animaux, avant d’en percer le cœur des hommes . Les poëtes racontent qu’il se blessa lui-même, e
culture. Elle parcourut la terre, comme on va le voir, enseignant aux hommes l’art d’ensemencer les champs et de faire du pain
ncore. On le disait fils de Cérès, parce que l’agriculture est pour l’ homme un trésor inépuisable. On connaît la charmante fa
oductions de la terre, qui seules peuvent satisfaire les besoins de l’ homme  : la fable d’Erisichthon le prouve. C’était un Th
mot thesmophore, législatrice, parce qu’elle avait donné des lois aux hommes en les civilisant par l’agriculture ; ses autres
héros pacifique, accompagné de son fidèle Silène et d’une multitude d’ hommes et de femmes armés de thyrses, et qui faisaient r
indre qu’au bout de la carrière ; emblème sensible de la vie, que les hommes se transmettent de génération en génération, dans
auteurs voient dans Vulcain, Tubalcaïn, de la Genèse, le premier des hommes qui, avant le déluge, exerça l’art de travailler
rieures qui présidaient aux diverses parties de ce vaste domaine de l’ homme , aux prés, aux fleurs, aux fruits, aux saisons, a
n, sans exception, n’échappe à son attention et à ses soins. Mais les hommes , effrayés du détail immense où il fallait que la
re respecter les limites des champs. On le représente avec une tête d’ homme , mais sans pieds et sans mains, comme emblème de
On donnait ce nom aux jeunes filles issues du sang des dieux et des hommes . Elles conservaient leur jeunesse, mais elles pou
né aux méchants, et les Champs-Élysées, séjour de délices réservé aux hommes vertueux. Si l’on en croit le poëte Hésiode, dont
dans d’autres corps, elles revenaient à la vie et s’unissaient à des hommes ou à des animaux. C’est ce qu’on appelait la méte
point d’hymnes en son honneur. En Italie, on lui sacrifia d’abord des hommes , puis, quand les mœurs se furent adoucies, des ta
pler son royaume. Jupiter exauça la prière de son fils, et changea en hommes toutes les fourmis d’un vieux chêne : de là le no
upiter et de Thémis. Elles présidaient à la naissance et à la vie des hommes . Clotho, la plus jeune, tenait une quenouille cha
s, qui transportaient les morts au delà d’un lac, dans un lieu où les hommes vertueux recevaient une sépulture honorable, tand
es dans le Tartare. 88. Sisyphe. Le Tartare est peuplé de ces hommes affreux qui, après avoir désolé la terre par leur
er dans une fournaise ardente. Bientôt dévoré de remords, détesté des hommes , il implora Jupiter, qui, touché de son repentir,
inconnue. Une lumière pure et douce se répand autour du corps de ces hommes justes et les environne de ses rayons comme d’un
fond de l’âme je ne sais quelle sérénité. C’est d’elle seule que les hommes bienheureux sont nourris… Une jeunesse éternelle,
oie, qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes » 44. Questionnaire. 88. Quels sont les pr
nsecte eut ses demeures saintes ; Et par ses désirs et ses craintes L’ homme aveugle compta ses dieux. [La Motte] Comme il se
ssent de longs regrets ! ( Racine fils.) L’Honneur est figuré par un homme tenant une pique de la main droite et de l’autre
ère, présomptueuse, parcourt la terre d’un pied léger en blessant les hommes et les dieux ; les humbles Prières la suivent pou
Jupiter les exauce, et son juste courroux S’appesantit bientôt sur l’ homme impitoyable. ( Voltaire.) 96. La Justice. — 
u. 97. L’Espérance. L’Espérance, cette dernière consolation des hommes dans les maux qui les affligent, fut bientôt divi
nciens héros. Les héros49 étaient, selon les idées des païens, des hommes nés soit d’un mortel et d’une déesse, soit d’un d
principalement la Grèce, en la délivrant des monstres de tout genre, hommes et animaux, qui la désolaient dans ces siècles de
inrent un culte et des autels. C’est que, à ces époques reculées, les hommes plongés dans la vie des sens n’admiraient que la
veut s’opposer à son hymen. Il entre dans le palais avec une troupe d’ hommes armés, pour enlever Andromède ; mais Persée s’arm
. Ils avaient la tête, les ailes et le bec de fer. Ils dévoraient les hommes et les animaux, et ils étaient si nombreux, que,
inua de parcourir la terre pour la purger des monstres de tout genre, hommes et animaux qui la désolaient. Il prit part à l’ex
ides, et fondèrent plusieurs royaumes. Mais la vie et les forces d’un homme ne paraissant pas suffisantes pour tous les trava
rée et amplifiée de l’autre. On représente Hercule sous la forme d’un homme robuste, s’appuyant sur une massue et portant sur
unes filles, que devait dévorer le Minotaure, monstre affreux, moitié homme et moitié taureau. Thésée, voulant affranchir sa
vaste champ ; y semer les dents d’un dragon d’où naîtraient autant d’ hommes armés, qu’il fallait exterminer jusqu’au dernier 
ont disparu, en ne laissant que de faibles traces dans la mémoire des hommes  ; et voilà que tous les détails du siége et de la
le part avec son fils Anubis, étrange divinité, ayant avec un corps d’ homme une tête de chien et toute la sagacité de cet ani
s divinités de l’Égypte. Les Egyptiens adoraient non-seulement des hommes déifiés, mais encore certaines plantes et presque
ntrée dans l’un de ces animaux, qui lui avaient servi à enseigner aux hommes l’agriculture, et qu’après vingt ans elle passait
Leur réputation comme sages et comme savants était si grande, que les hommes les plus illustres de l’Egypte et de la Grèce ven
ivas, arbre mystérieux qu’avait produit le sang de Kaiomorts, premier homme formé par Ormuzd et tué par Ahriman. Cet arbre se
sa place accoutumée. 4° Un autre géant, nommé Hiranga, corrompait les hommes par son impiété orgueilleuse. Vichnou prit la for
suite habiter la terre, à deux époques différentes, pour défendre les hommes , les éclairer et les rendre heureux. 6° La premiè
ianisme d’établir cette loi divine de l’amour, qui doit unir tous les hommes entre eux sans aucune exception. Le culte des Ind
imèrent ensuite deux troncs d’arbre dont ils firent Askur, le premier homme , et Embra, la première femme, qui ont donné naiss
e, le dieu de la concorde, le conciliateur des querelles, le juge des hommes et des rois. À la tête des douze grandes déesses
omme emblème de la terre, elle recueille les dépouilles mortelles des hommes , tandis qu’Odin les reçoit dans les palais célest
omme celle des autres peuples, deux demeures distinctes destinées aux hommes qui ont quitté la vie. La première s’appelle Valh
bords solitaires de l’Océan, dans les lieux incultes où la main de l’ homme n’avait pas pénétré. Leurs prêtres s’appelaient d
tendre à trouver dans la Mythologie, qui est née de l’imagination dei hommes , cette unité d’opinion qui n’appartient qu’à la v
sion. Les anciens croyaient que c’était le dieu Pan qui inspirait aux hommes ce sentiment. La plus célèbre terreur panique est
même s’appelait, en grec, Hera. Ce nom fut consacré pour désigner les hommes illustres par leur courage et leurs belles action
couleur et du corps aux pensées. ( Brébeuf.) 63. Cet animal est l’ homme . Dans l’enfance il marche sur les pieds et les ma
9 (1847) Nouvelle mythologie du jeune âge
érailles. Ainsi, dans ces siècles d’ignorance, on regardait comme des hommes extraordinaires, divins, ceux qui inventaient des
us éclairé, la poésie contribua encore à donner cours à la fable. Les hommes aiment naturellement le merveilleux ; tout ce qui
rs furent des satyres ou des faunes ; les bergères, des nymphes ; les hommes à cheval, des centaures ; les vaisseaux, tantôt u
lesquels on mettait un peu de sel. Depuis que Bacchus eut appris aux hommes la manière de faire du vin, on en offrit en sacri
’huile et le miel. La matière des sacrifices changea à mesure que les hommes changèrent d’alimens. Quand ils eurent commencé à
ent se les rendre favorables par des sacrifices humains. Il y eut des hommes assez superstitieux, assez insensés, pour s’offri
ieux, il manquait à l’univers un être plus parfait. Prométhée forma l’ homme avec un peu de terre qu’il détrempa dons l’eau ;
lieu que tous les autres animaux ont la tête penchée vers la terre, l’ homme seul la lève vers le ciel. Aussitôt que l’univers
saient les fonctions pour rappeler le souvenir de la liberté dont les hommes jouissaient du temps de Saturne, où tous étaient
ppelait Opertum, c’est-à-dire, lieu caché ; il n’était pas permis aux hommes d’y entrer. On nommait aussi la déesse Cybèle Ves
ppelée la déesse des blés et des moissons, parce qu’elle enseigna aux hommes l’art de l’agriculture. Ce fut à Triptolème, fils
elles pleines de lait, comme pour marquer qu’elle est la nourrice des hommes . Une troupe de paysans lui rend hommage : les uns
ns la suite, on lui donna une forme humaine, c’est-à-dire, une tête d’ homme placée sur une borne pyramidale, sans bras et san
on, pour mettre un frein plus puissant que les lois à la cupidité des hommes , qui, brillant du désir de s’agrandir, avaient be
ita les Géans contre l’usurpateur. Ces enfans de la terre étaient des hommes d’une grandeur et d’une force prodigieuse. Ils en
éthée, fils de Japhet, l’un des Titans, ayant fait quelques statues d’ hommes , déroba le feu du ciel pour les animer. Cette har
t avec douleur que Jupiter voulait s’attribuer le droit de former les hommes  ; c’est pourquoi, de concert entre eux, ils formè
ouverte imprudemment, tous les maux qui affligent et tourmentent les hommes , sortirent de la boîte fatale et se répandirent s
eule espérance ; mais cette ressource n’est pas infaillible : car les hommes sont souvent trompés dans leurs désirs. Telle fut
ont les deux coupes du bien et du mal, qu’il répand à son gré sur les hommes . Virgile décrit ainsi la foudre dans son Enéide :
Xercès entra dans la Grèce avec une armée de plus de deux millions d’ hommes , lorsqu’on célébrait les jeux Olympiques, et qu’a
’ayant demandé à un Arcadien quel prix on réservait au vainqueur, cet homme lui répondit qu’on le couronnait d’olivier, et qu
nse, s’écria : Ah ! Mardonnius, en quel pays nous as-tu amenés ? Les hommes ici ne combattent pas pour les biens, mais seulem
huile pour le rendre plus glissant ; et il se tenait si ferme que des hommes qui prenaient leur secousse, et qui le heurtaient
une accorde quelquefois, ne sont pas de longue durée. Au moment où l’ homme commence, La vieillesse vient l’avertir Qu’il est
eferme ; le bras de Milon s’y trouva pris, et tons les efforts de cet homme autrefois si fameux ne purent le dégager, dans ce
les anciens monumens, Mars était représenté sous la figure d’un grand homme , armé d’un casque, d’une pique et d’un bouclier ;
rs devant Ulysse, Lui servant de guide et d’appui ; Au lieu que par l’ homme conduite, Elle ne va plus qu’à sa suite, Elle se
où se trouvent douze signes ou assemblages d’étoiles qui figurent des hommes ou des animaux. Voici à quel trait de la fable ch
li le Zodiaque et les autres parties du ciel, par des métamorphoses d’ hommes , de femmes et de différens animaux. On appelle au
ter, Neptune et Mercure étant en voyage, allèrent loger chez Œnopeus, homme fort pauvre, qui les reçut très-bien ; il tua le
avait, et le leur donna à manger. Jupiter, charmé du bon cœur de cet homme , l’assura qu’il était prêt à lui accorder ce qu’i
eur de la pluie. Selon quelques poètes, ce chasseur était un très-bel homme  ; il avait une taille si avantageuse qu’on en ava
secret, et ne pouvant parler de peur d’encourir la colère du roi, cet homme fit un trou dans la terre, et s’y enterra. Quelqu
affreux, que le sénat les supprima l’an de Rome 568. On y voyait des hommes travestis en satyres, en silènes, etc. Ces fêtes
and, Bacchus voulut parcourir le monde. Il leva une puissante armée d’ hommes et de femmes, puis il partit pour la conquête des
iva. Icarius y invita les pasteurs du territoire d’Athènes ; mais ces hommes rustiques burent le nectar avec si peu de modérat
ssaient en d’autres corps, selon la doctrine de la métempsichose, les hommes qui avaient fait leur temps dans les Champs-Elysé
qui nous attachent les uns aux autres ; qu’il doit y avoir entre les hommes une circulation de bienfaits, et que, par le moye
sant sur sa physionomie douce et perfide tout le mal qu’il ferait aux hommes , engagea sa mère à l’abandonner. Vénus, pour le s
les autres poissons, et un certain penchant qui les porte à aimer les hommes . Cette fable d’un personnage qui n’a jamais exist
nymphe Céléno. La partie supérieure de son corps avait la figure d’un homme , et le bas finissait en une grande queue double r
issant les secrets des dieux fut assez téméraire pour les révéler aux hommes . Pour le punir, Jupiter le condamna à perdre la v
er ainsi dans sa comédie : « Jupiter m’a ainsi maltraité en haine des hommes  ; car lorsque j’étais jeune garçon, je le menaçai
s dit filles de la Nécessité. Elles filent ensemble les destinées des hommes . La plus jeune, nommée Clotho tient la quenouille
es, ministres du destin, exécutent ses ordres ; elles distribuent aux hommes le bien et le mal.            Clotho, par un des
dait comme enfant de la Nuit chaque chose nuisible et pernicieuse à l’ homme . Quelques auteurs font naître Uranus (le Ciel), e
  La véritable royauté        Réduite à l’empire suprême        Que l’ homme exerce sur lui-même        Dans une sage obscurit
restriction ; ils ont consenti à ce que leur âme passât du corps d’un homme dans celui d’un animal, et de celui-ci dans un ar
le reste du corps, représente assez bien l’univers, où l’on voit les hommes réunis avec les animaux. On lui fait tenir à la m
ette erreur fatale, qui dura jusqu’au jour, leur coûta plus de 10,000  hommes . D’autres disent que les Grecs ayant fait retenti
perdu son époux, s’enferma seule, et mourut sans avoir parlé à aucun homme . Les Latins la déifièrent : elle devint la patron
omaines célébraient ces fêtes durant la nuit, et il était défendu aux hommes d’approcher du lieu où se célébraient les mystère
iques se prenaient parmi les grands dieux, quelquefois même parmi les hommes déifiés. Une des lois des douze Tables ordonnait
qui avaient mal vécu erraient vagabonds, se plaisant à épouvanter les hommes . Ces âmes portaient le nom de Lémures, mot qui, s
Lémures, mot qui, suivant l’ancienne latinité, signifiait l’âme de l’ homme séparée du corps après la mort. Les païens regard
és du ciel, de la mer ou des enfers, selon le penchant de chacun : un homme de guerre se mettait sous la protection de Mars ;
s de cette fête était de suspendre dans les rues de petites figures d’ hommes , faite de cire ou de laine, et de prier les dieux
démons, aux Lares, aux Lémures et aux Pénates. On croyait que chaque homme avait deux génies, l’un heureux et l’autre malheu
vérée chez les anciens, qui croyaient que les événemens de la vie des hommes étaient son ouvrage, et qu’elle dispensait à son
plonge dans la bassesse et dans la misère. Malgré ses injustices, les hommes de toutes les classes lui adressaient leurs vœux 
pour maîtriser la fougue des passions, l’autre pour mesurer parmi les hommes , les peines les récompenses et l’égalité. Non ce
onies du culte, et tout ce qui maintient l’ordre et la paix parmi les hommes . Astrée Astrée, fille de Jupiter et de T
e confond avec sa mère la déesse de la justice. Elle habita parmi les hommes tant que dura l’âge d’or ; mais les crimes l’en a
a Nuit, s’occupait uniquement à examiner les actions des dieux et des hommes , et à les reprendre librement : cela le fit regar
oir pas mis les cornes de son taureau devant les yeux ; il critiqua l’ homme de Vulcain, qui aurait dû, disait-il, faire au cœ
les Egyptiens, et Sigalion chez les Grecs. Sa figure représentait un homme qui a le doigt sur la bouche. Ovide nous apprend
l’abondance à l’empire, l’Honneur est représenté sous la figure d’un homme tenant une pique de la main droite, et la corne d
ait rien au-delà. Cristophe Colomb et Améric Vespuse ont détrompé les hommes de ces préjugés, qui avaient leur source dans l’i
rival était le plus fort, se changea en serpent, en taureau, enfin en homme ayant une tête de bœuf ; mais Hercule lui arracha
rmina Phalaris, roi de Sicile. Ce prince barbare faisait enfermer des hommes tout vivans dans un taureau d’airain rougi au feu
. Il poursuivit et tua le brigand Scyron jusque sur ses rochers : cet homme jetait les passans dans la mer. Procuste reçut au
fut la victoire que Thésée remporta sur le Minotaure, monstre moitié homme et moitié taureau. Minos, roi de Crète, le tenait
Crète, le tenait renfermé dans le labyrinthe construit par Dédale, l’ homme le plus industrieux de son temps, et qui inventa
e transporta en Italie, et lui donna le nom de Virbius, c’est-à-dire, homme pour la deuxième fois. Thésée dont la prudence ég
e à cet acte barbare, chargea un soldat d’exposer son fils ; mais cet homme , touché de compassion pour cette tendre victime,
u du front. Arrivé près de la Toscane, Ulysse envoya à terre quelques hommes de son équipage. Circé, fameuse magicienne, qui f
10 (1864) Mythologie épurée à l’usage des maisons d’éducation pour les deux sexes (nouv. éd.)
ntrant dans quel épouvantable chaos d’absurdités et d’extravagances l’ homme tombe inévitablement quand il oublie son Créateur
ppelés l’âge d’argent, l’âge d’airain, et l’âge de fer, parce que les hommes s’éloignaient de plus en plus de leur innocence e
iarée, avaient cent bras et cinquante têtes ; d’autres étaient moitié homme et moitié serpent. Pour escalader le ciel, ils en
it son échanson. Prométhée, fils de Japet, ayant formé des statues d’ hommes avec de la terre délayée, les anima au moyen du f
Dieux, jaloux du droit exclusif que s’attribuait Jupiter de créer des hommes , se réunirent pour former une femme que chacun d’
oite. La corruption se répandait de plus en plus sur la terre, et les hommes attirèrent sur eux par leurs crimes la colère du
face du globe et couvrirent jusqu’aux plus hautes montagnes. Tous les hommes périrent : Deucalion et sa femme Pyrrha furent se
x époux obéirent, et les pierres lancées par Deucalion devenaient des hommes , tandis que celles que jetait Pyrrha se métamorph
oire de Prométhée. — Qu’était-ce que Pandore ? — Par quels crimes les hommes excitèrent-ils la colère de Jupiter ? — Comment l
soleil qu’après l’avoir tenu pendant plusieurs années exilé parmi les hommes . Le Dieu proscrit alla chercher un refuge chez Ad
la conquête de l’Inde, qu’il envahit à la tête d’une armée composée d’ hommes et de femmes armés seulement de thyrses22, de cym
cymbales et de tambours. Il vint ensuite en Égypte, où il apprit aux hommes à cultiver la terre, et leur enseigna l’art de fa
re s’y livra encore à son penchant favori : ayant rencontré parmi les hommes Apollon, proscrit comme lui, qui gardait les trou
eux serpents. C’est un symbole de paix et d’union. Mercure apprit aux hommes à faire des échanges et à se servir pour le comme
d’amitié échangea-t-il avec Apollon ? — Quels arts enseigna-t-il aux hommes  ? — Quelles missions principales accomplit-il par
remarquer par son adresse et son industrie ; le premier il apprit aux hommes à forger le fer, et devint lui-même un très-habil
ée, etc. On représente Vulcain sous les traits repoussants d’un petit homme contrefait, noirci par la fumée de la forge, à la
esse qui l’emporta. Après avoir formé le cheval, Neptune enseigna aux hommes l’art de dompter cet animal et de le dresser aux
erve, et quelle en fut l’issue ? — Quel art Neptune enseigna-t-il aux hommes  ? — Comment célébrait-on ses fêtes, et quelle pui
es et des plus utiles découvertes ; ce fut elle qui fît connaître aux hommes l’écriture, la peinture, l’usage des chiffres et
u’à féconder le sein de la terre ; ce fut encore lui qui enseigna aux hommes l’art de l’attaque et de la défense, et qui soumi
e, et quelles étaient ses attributions ? — Quel art enseigna-t-il aux hommes  ? — A quel sujet fut-il traduit par Neptune devan
eux dragons, au moyen duquel il parcourut la terre en instruisant les hommes des secrets de l’agriculture. Plus tard, Triptolè
tion des poëtes en avait peuplé le ciel, la terre et les eaux. Chaque homme avait même sa divinité particulière. On divise ce
plus loin quand on avait un mauvais voisin ; Vulcain lui présenta un homme , et Momus s’écria qu’on aurait dû lui mettre une
t contre les animaux une adresse qui devait plus tard être fatale aux hommes . Il épousa Psyché à l’insu de sa mère. Lorsque Vé
ait habile dans le métier de la guerre, et c’est lui qui enseigna aux hommes l’art de ranger une armée en bataille. Ayant acco
les dames romaines l’honoraient sous le nom de la bonne Déesse. Aucun homme n’était admis aux cérémonies qui se célébraient d
ain, fils de Faune, était le Dieu des bois et des forêts. A Rome, les hommes seuls pouvaient prendre part au culte rendu à Syl
onné son nom aux nombreuses divinités maritimes qui ont le corps d’un homme terminé depuis la ceinture en forme de poisson, e
 ? Génies. Les Génies étaient des divinités attachées à chaque homme , qui le suivaient depuis sa naissance jusqu’à sa
es Génies noirs : les premiers, esprits bienfaiteurs, inspiraient aux hommes toutes leurs bonnes résolutions et ne les excitai
ne les excitaient qu’au bien ; les autres les poussaient au mal. Les hommes étaient donc bons ou mauvais, suivant qu’ils obéi
, lieux de délices où régnait un printemps éternel, où les ombres des hommes justes jouissaient d’un bonheur parfait ; et le T
du Phlégéthon et d’une triple enceinte de murailles, où les mânes des hommes coupables souffraient d’horribles tourments. Les
t le fuseau ; et Atropos, la plus âgée, mettait fin à la carrière des hommes en coupant le fil avec ses ciseaux. La Nuit.
ence qui règne dans ces lieux ; il est en outre chargé d’endormir les hommes en les touchant avec une fleur de pavot. C’est lu
un sablier. Les Mânes. Les anciens nommaient ainsi les âmes des hommes qui étaient morts, et les divinités qui présidaie
globe de la terre, et dans ses mains l’urne qui contient le sort des hommes . Questions. Qu’est-ce que le Destin ? — Comm
e. La Fortune, fille de Jupiter, avait le pouvoir de dispenser aux hommes le bien et le mal, l’opulence et la misère, les s
ur la terre sous l’âge d’or, et qui, chassée enfin par les crimes des hommes , alla habiter dans le ciel cette partie du Zodiaq
emi-Dieux étaient des héros issus d’un Dieu et d’une mortelle, ou des hommes célèbres à qui leurs exploits ou leurs vertus ava
mêlées de beaucoup de fictions, et l’on a souvent attribué à un seul homme des faits qui appartenaient à plusieurs. Questi
était infecté de harpies ou d’oiseaux monstrueux, qui déchiraient les hommes de leurs ongles crochus et de leurs bras de fer,
e Thésée, ce fut la destruction du Minotaure de Crète, monstre moitié homme et moitié taureau. Minos, vainqueur des Athéniens
eussent atteint précisément sa longueur ; Phalaris, qui enfermait les hommes dans un taureau d’airain qu’il faisait rougir sur
nt d’un culte particulier ; chez les Romains il était d’usage que les hommes jurassent par le temple de Pollux, œdepol, et les
t les sema sur la terre. Ces dents donnèrent aussitôt naissance à des hommes armés qui combattirent les uns contre les autres,
ssance, et ordonna à un de ses serviteurs de lui arracher la vie. Cet homme , ému de pitié, se contenta d’exposer l’enfant sur
ans ce royaume. En y arrivant, il rencontra dans un passage étroit un homme qui lui ordonna fièrement de lui céder le pas ; l
résenté pour résoudre cette difficulté, répondit : « Cet animal est l’ homme , qui, dans son enfance, se traîne sur les pieds e
s efféminés s’épuisaient en efforts superflus pour tendre cet arc, un homme inconnu et de peu d’apparence se présente au conc
ns un temple qu’un monument gigantesque au moyen duquel l’orgueil des hommes pensait rendre un nouveau déluge impossible. Un r
curules ; en combats de diverses espèces dans lesquels figuraient des hommes et des animaux, et en jeux scéniques, ou représen
par leur beauté, les plus étonnants qui fussent sortis de la main des hommes . Ces monuments étaient : les murs et les jardins
litique et de philosophie. — On nomma les sept sages de la Grèce sept hommes qui vécurent dans le même temps et qui se disting
abdiqua par sa propre volonté. Il disait : Qu’il est difficile d’être homme de bien ! — Ne dites pas à tout le monde ce que v
ie, était le fils de l’historien Evagoras. Il était considéré comme l’ homme le plus fort et le plus beau de sou temps ; il pa
i avaient le corps d’un cheval, avec le cou, la tête et les bras d’un homme  ; ils se servaient fort adroitement de la massue
des voyageurs modernes ont prouvé qu’il n’a pas été creusé de main d’ homme , comme on l’avait cru longtemps. 93. Rhodes est
11 (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)
laissèrent plus juger des choses que par les sens. Bientôt on vit les hommes adorer le Soleil et la Lune, parce qu’aucun autre
nes adorèrent ceux de leurs rois, de leurs guerriers, de leurs grands hommes , qui avoient paru s’élever au-dessus de l’humanit
secte eut des demeures saintes ; Et par ses desirs et ses craintes. L’ homme aveugle compta ses dieux. Lamotte. Les Grecs,
, Trompette d’Achille et d’Hector, Par qui de l’heureux siècle d’or L’ homme entend le langage aimable. Et voit, dans la varié
estins, nos passions même. En êtres réels et vivans. Ce n’est plus l’ homme qui, pour plaire, Etale ses dons ingénus ; Ce son
re, et dans ses mains une urne dans laquelle est renfermé le sort des hommes . On croyoit ses arrêts irrévocables : son pouvoir
e Destin. On prétend encore qu’il avoit un livre où les destinées des hommes étoient écrites. Le Destin marque ici l’instant
la poésie, et parce qu’il est plus agréable de peindre le bonheur des hommes , que les maux dont ils ont été la proie. Cet âge
l’agriculture ; la terre devenant moins féconde à proportion que les hommes s’écartoient de leur première innocence : Pourqu
tte. L’Age d’airain est le tems qui suivit le règne de Saturne : les hommes , devenus méchans, virent tous les vices remplacer
or, tous les dieux habitoient la terre, et contribuoient à rendre les hommes heureux, en leur donnant des exemples de vertus :
cet Age radieux, Qui vit la terre honorée De la présence des Dieux, L’ homme instruit par l’habitude, Marchant avec certitude
’agréables mensonges : Mais, sous tes saintes loix, croirai-je Que l’ homme ait eu le privilège De fixer jadis ses plaisirs ?
terre avec Saturne ; et on, lui attribue souvent le bonheur dont les hommes jouissoient pendant l’Age d’or : Et si l’aimable
, fils de Saturne et de Cybèle, étoit appelé le Père des Dieux et des Hommes . Il fut élevé secrettement, dans l’isle de Crète,
r, n’ayant plus d’ennemis à com battre, s’occupa du soin de créer des hommes . Prométhée, fils de Japet et de Climène, voulant
des cieux je me suis rendu maître ;               C’est par moi que l’ homme va naître,          C’est à moi seul qu’il devra
dieux indignés que Jupiter prétendît seul avoir le droit de créer des hommes , firent fabriquer, par Vulcain, une femme qu’ils
eurs ? Et que, tout fiers que nous sommes, Nous naissons tous foibles hommes , Tributaires des douleurs ? Rousseau. L’Espéran
Passe encore de le voir de ce sublime étage,         Dans celui des hommes venir, ……………………………………………… ………………………………………………. Si,
r un aigle. Le chêne lui étoit consacré, parce qu’il avoit appris aux hommes à se nourrir de gland. Les Egyptiens l’appelloien
lte plus particulier. On le nommoit communément le Père et le Roi des Hommes et des Dieux, le Souverain de l’Univers, le maîtr
toient : Le Colosse de Rhodes : statue d’airain, qui représentoit un homme d’une grandeur prodigieuse, placée debout sur deu
e mausolées que l’on donne aux monumens élevés à la gloire des grands hommes , et aux représentations des tombeaux dans les pom
’, fit la conquête de l’Inde, et revint en Egypte, où il enseigna aux hommes l’agriculture : Du fameux bord de l’Inde, où tou
s, couroient alors sur les montagnes, et mettoient en pièces tous les hommes qu’elles rencontroient. Elles étoient habillées d
nner ses moissons, Ni les vœux des humains, ni l’ordre des saisons. L’ homme semble y goûter dans une paix profonde, Tout ce q
ses pieds. Les poëtes, en la faisant sortir du cerveau du maître des hommes et des dieux, ont prétendu tracer un emblème de l
eux, ont prétendu tracer un emblème de la raison qui a été donnée à l’ homme pour le conduire. De la vertu qui nous conserve,
s devant Ulysse, Lui servant de guide ou d’appui ; Au lieu que, par l’ homme conduite, Elle ne va plus qu’à sa suite, Et se pr
tté la terre, on prétend que le Ciel envoya Minerve habiter parmi les hommes , afin qu’elle les dédommageât de la perte qu’ils
pies. Les Tritons avoient la partie supérieure du corps semblable à l’ homme  ; et le reste, depuis la ceinture, ressembloit à
x. Lamotte. L’empire de Pluton contenoit l’Elysée, ou le séjour des hommes vertueux ; et le Ténare ou le Tartare, lieu desti
hef de ces juges : il tenoit une urne dans laquelle les destinées des hommes étoient renfermées. Eaque, fils de Jupiter et d’E
r la peste, obtint que les fourmis de son royaume fussent changées en hommes , et les appela Myrmidons : ils suivirent Achille
rois judicieux, équitables ; et on les crut dignes de juger tous les hommes  :             Sous l’heureux ministère Du vieux
ho, Lachésis, et Atropos, filles de l’Enfer et de la Nuit. La vie des hommes , dont elles filent la trame, est entre leurs main
t d’exécuter les arrêts que le Ciel prononce pour punir la malice des hommes  : Dieux souverains des demeures profondes Que le
dans le royaume de Pluton les Champs Elysées, qui sont le séjour des hommes vertueux. Le bonheur que l’on y goûte est parfait
Rousseau. La beauté de ce séjour ne suffiroit point pour rendre les hommes heureux, s’ils portoient encore au-dedans d’eux-m
aturne et de Cybèle, présidoit aux moissons : elle avoit enseigné aux hommes l’agriculture. Les poëtes la confondent quelquefo
que comme le principal ministre du Sommeil, et chargé d’endormir les hommes en les touchant avec une plante de pavots, ensuit
te avec des aîles de chauves-souris. Les songes que l’on envoyoit aux hommes , passoient par deux portes différentes ; l’une de
allion, est une divinité allégorique, réprésentée sous la figure d’un homme ou d’une femme qui tient un doigt sur la bouche.
ciel par Jupiter, est venue exciter encore plus de troubles parmi les hommes , qu’elle n’en causoit parmi les dieux. On la repr
elle est l’impuissance où nous sommes ; Toujours muets sur les grands hommes , Dont nous sommes les vains échos. Lamotte. Nar
qui lui étoit propre, et que l’on appeloit Génie. Il naissoit avec l’ homme , et périssoit avec lui. On distinguoit deux sorte
auvais présage : ce qui a donné lieu d’attribuer deux Génies à chaque homme  ; l’un qui le portoit au bien, et l’autre au mal.
frères de ce nom, si bien unis, qu’ils sembloient ne faire qu’un seul homme . Hercule signala sa force et son adresse, en nett
u qu’il avoit fait à Neptune de lui bâtir un temple avec des crânes d’ hommes . Hercule s’appercevant qu’il le terrassoit en vai
du sang du Minotaure. Racine. Le Minotaure étoit un monstre moitié homme et moitié taureau, que les poëtes feignent avoir
t d’affranchir sa patrie de ce tribut honteux et cruel : Ce monstre, homme et taureau, qu’un fol amour fit naître, Qui du sa
aux ; ce qui a donné lieu aux poëtes de feindre qu’ils étoient moitié homme et moitié cheval. Les Lapithes habitoient la Thes
ter y consentit, à condition qu’ils rendroient de grands services aux hommes , et qu’ils passeroient alternativement un jour au
ternativement un jour au ciel, et un jour aux enfers : Jupiter fit l’ homme semblable A ces deux jumeaux que la Fable Plaça j
des agneaux blancs. On leur rendoit à Rome un culte particulier. Les hommes juroient par le temple de Pollux : et les femmes,
stère. P. Corneille. Œdipe répondit au Sphinx, que son animal est l’ homme , qui dans l’enfance se traîne sur les pieds et su
e fit vivre trois cens ans ; ce que les poëtes appellent trois âges d’ hommes  ; et, quand ils offrent à quelqu’un des vœux pour
ix mille Grecs. Les Troyens avoient perdu six cens soixante-dix mille hommes avant la prise de leur ville. La flotte des vainq
de sa mère, Tourmenté, déchiré de ce crime odieux, Egalement haï des hommes et des dieux, Il en traînoit par-tout l’idée épou
nt ces bords. Je les trouvai déserts, tout avoit fui l’orage. Un seul homme alarmé parcouroit le rivage : Il sembloit de ses
principes que l’Auteur de la Nature a gravés dans le cœur de tous les hommes . Table des noms et des matières propre à serv
— — Et le roi Midas, ibid. — Fait vivre Nestor pendant trois âges d’ hommes , 172 Apollon est volé par Mercure, 71 — Lieux f
qui y préside, 70 — La déesse qui y préside, 51 Elysée, séjour des hommes vertueux après leur mort, 109-110 — Il est sous
Fortune (la), 117 Foudre, (la) de Jupiter, 36 Fourmis, changées en hommes , 107 Fraude, (la) honorée comme une divinité, 11
e Junon, et partage l’empire du monde avec ses frères, 28 — Crée des hommes , 31 — Et leur envoie la sagesse, 61 — Se rend m
is, 116 Lucine, nom donné à Junon, 39 Lune, (la) est adorée par les hommes , 9 — Différens noms qu’on lui donne, 17 — — Voy
usiris, 133 Lycaon, changé en loup, 171 — Emblème de la cruauté des hommes , 196 Lycomède, roi de Scyros, 174 Lycurgue, pun
un préent (je chacun d’eux, 32 — Emblème des maux qui affligent les hommes , 32-33 Panique, (terreur) 123 Paon, consacré à
49-54 — Comment on la représente, 54 Urne qui renferme le sort des hommes , 17-18 — Des trois Juges aux enfers, 107 V
eur rend les honneurs divins, 11 Victoire de Jupiter, 30-62 Vie des hommes , filée par les Parques, 107 Vierge, (la) un des
12 (1823) Mythologie des dames
, l’arc-en-ciel, étaient produits par la volonté d’êtres auxquels ces hommes donnèrent une figure, une voix, des passions. Les
déesse de la sagesse, il en sema les dents qui firent naître autant d’ hommes armés. Le héros ayant jeté une pierre au milieu d
lébrèrent leur mariage, ils y firent inviter tous les dieux, tous les hommes , et même les animaux. Tous les êtres accoururent,
blia auprès de lui tous les honneurs de l’Olympe, et les hommages des hommes . Du bruit de ses amours Paphos est alarmée. On d
ruit de cet amour que le Mystère devait dérober à la connaissance des hommes , mais que la joie d’Anchise divulgua. Énée, proté
ur qu’inspiré un jeune héros, mais le Destin, maître des dieux et des hommes , avait décidé que le fils de Vénus irait fonder l
à Cumes. Il vit les tourments des ames criminelles, et le séjour des hommes vertueux : là, il jouit des embrassements de son
auté, et l’éloquence ont besoin de leurs secours. Socrate, voyant un homme qui prodiguait ses bienfaits sans distinction, lu
s, et pénétra ces secrets qui composent l’art de prolonger la vie des hommes . Il fut le conducteur des Muses ; et aucun poëte
ait les délicieuses nuits de l’Été, où les Zéphirs rafraîchissent les hommes , et où la rosée désaltère la terre. Il mêlait aus
les d’un si mauvais juge conservassent la figure de celles des autres hommes , les allongea, les couvrit de poil, et les rendit
Lorsqu’il mariait sa voix au son de cet instrument, il enchantait les hommes et les dieux, suspendait le cours des fleuves les
e voûte de nuages d’or, offrait le plus beau spectacle que l’œil de l’ homme puisse admirer. « Certes, dit alors Eugène, on do
ans, de tout ce qu’elle avait de plus précieux : il fut brûlé par un homme obscur, nommé Érostrate, et qui voulut par ce moy
ns l’Olympe des anciens, on trouve le type de tous les caractères des hommes  ; et ce n’est pas là que la morale nous invite à
e faire des miracles, de changer de forme à son gré, et de rendre les hommes invisibles. Toutes ses attributions le rendirent
dre comme le maître des dieux ; elle prolongeait à son gré la vie des hommes , et en les dirigeant dans leurs actions, elle les
accordé à celle des deux divinités qui ferait le meilleur présent aux hommes . Neptune frappa la terre de son trident, et fit n
der l’hospitalité à Atlas, roi de Mauritanie, qui surpassait tous les hommes par l’énormité de sa taille ; mais Atlas, craigna
toute l’Asie à la tête d’une armée composée d’autant de femmes que d’ hommes  : les uns et les autres, agités d’une fureur divi
taient échevelées, et vêtues de peaux de biches et de panthères ; les hommes portaient des couronnes de lierre ou de feuilles
e du vin et la manière de l’extraire de la vigne. Par-tout il vit les hommes lui dresser des autels sur son passage. Ce dieu m
. Prométhée, fils de Japet un des Titans, avait formé les premiers hommes , et les avait animés avec le feu qu’il avait déro
affreux. Tous les poëtes n’ont pas présenté un si triste tableau des hommes de Prométhée ; quelques uns lui attribuent la for
méthée ; quelques uns lui attribuent la formation de la compagne de l’ homme . Voici comment s’exprime à ce sujet un de nos poë
Osons tout : repeuplons ce globe désolé. » Il projette, exécute, et l’ homme est modelé. D’abord, pour affermir l’édifice fra
les appas dont il orna Pandore ; Pandore, être enchanteur, d’après l’ homme imité ; Être semblable à l’homme, avec lui contra
Pandore, être enchanteur, d’après l’homme imité ; Être semblable à l’ homme , avec lui contrasté ; Portrait ingénieux plus bri
remier qui éleva un temple à cette déesse : il n’était pas permis aux hommes de pénétrer dans le sanctuaire où l’on gardait le
ercule. Nous avons vu déjà la plupart des qualités et des défauts des hommes personnifiés dans les divinités du paganisme : He
du fleuve Thermodoon ; de tuer Géryon, géant qui avait trois corps d’ hommes réunis, de manière qu’on lui voyait six bras, six
on rival un combat célèbre. Achéloüs prit en combattant la forme d’un homme , d’un serpent, et d’un taureau : sous cette derni
l’épouse d’Hercule. Furieux de ne pouvoir atteindre ce monstre moitié homme et moitié cheval, et qu’aucun mortel ne pouvait a
et Juventas chez les Romains : elle avait la faculté de rajeunir les hommes … Nos anciens preux connaissaient la Fontaine de J
i avait la même faculté ; mais la source s’est tarie à mesure que les hommes ont cherché la réalité des choses : on ne sait mê
accompagne Énée, et lui fait parcourir ces espaces si peu connus des hommes . Voilà qu’au jour naissant mugissent les campagn
s Centaures dont la partie supérieure du corps ressemble à celle de l’ homme , tandis que leur dos et leurs pieds sont ceux d’u
s de la Nuit. On les voit sans cesse occupées à filer la destinée des hommes  : Clotho, la plus jeune des trois, préside au mom
monde. Ce dieu a la partie supérieure du corps semblable à celle d’un homme , et l’autre pareille à celle d’un dauphin. Quelqu
poëtes désignent particulièrement sous ce nom ceux qui étaient moitié hommes et moitié poissons. Pausanias, qui avait vu le si
chagrin. Ils ont des nageoires au-dessous des ouïes, et des narines d’ homme  ; l’ouverture de la bouche fort large, avec des d
sa puissance à mesure qu’elle se serait approchée des habitations des hommes  ; mais il n’en fut point ainsi ; et le verger d’u
« La plume orne l’oiseau ; la toison la brebis ; « La barbe sied à l’ homme et lui donne son prix, « L’œil que je porte au fr
l’image effrayante lorsque nous avons suivi Énée dans les Enfers. Cet homme impie, ayant mangé tout ce qu’il possédait, fut o
des oreilles de bouc ; le reste de leur corps conserve la figure de l’ homme  : on les appelle aussi Satyres et Sylvains. Les h
l’Océan et de Téthys. On les voyait ordinairement sous la forme d’un homme à moitié couché, le coude appuyé sur une urne, et
s effets, Rend ivre l’imprudent qui la boit à longs traits : Comme un homme enivré du nectar de la treille, Il chancelle, il
fleuves, sur les coteaux des montagnes ; les murs des habitations des hommes ne l’arrêtaient point ; elle pénétrait dans les v
hospitaliers. Je ne sais quoi me plaît dans leurs humbles foyers : L’ homme pouvait les voir, les prier à toute heure ; Ils a
leurs jardins. Il était représenté en forme de terme avec une tête d’ homme et des oreilles de chèvre, ou des cornes de bouc,
à troubler le sommeil, et à répandre la frayeur dans les demeures des hommes . C’était dans le mois de février qu’on faisait de
ignifiait, chez les Romains, rendre muet. Enfin, si de la demeure des hommes on pénétrait dans les étables et dans les écuries
s Romains, comme une des divinités de l’Agriculture. Mais examinons l’ homme lui-même au milieu de tant de divinités de toute
. De là vint la Chiromanchie, ou l’art de connaître les destinées des hommes par l’inspection de la main. La Métoposcopie, pou
était point assez pour les anciens peuples d’examiner les traits de l’ homme pour connaître ses destinées ; ils cherchèrent de
s filles de Minée. 28. Delille, l’Imagination. 29. Colardeau, les hommes de Prométhée. 30. Virgile, Énéide, trad. de De
13 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I
it comme un ouvrage d’imagination fait par un seul poëte, par un seul homme  ; mais la vérité, premier principe de toutes chos
rapis, ayant un boisseau sur la tête pour marquer qu’elle nourrit les hommes et qu’elle fait tout avec mesure. La Vérité, fill
s, quelque chose de triste et de plaintif, ou sur le sort, ou sur les hommes , ou sur la vie ; et c’est ainsi que, sans avoir l
sse qui s’allient bien rarement avec les démonstrations véhémentes. L’ homme mélancolique n’est jamais à l’extérieur un homme
ations véhémentes. L’homme mélancolique n’est jamais à l’extérieur un homme ardent ; sans doute il sent avec énergie, mais se
es de jeunes femmes, et qui nourrissoient des tigres pour dévorer des hommes  !… mais cette délicatesse de langage et d’express
impie. Dicéarque, qui éleva un autel à l’Injustice, auroit pu être un homme religieux. Dans l’antiquité, la morale relâchée d
Pluton. Prométhée, fils de Japet et frère d’Epiméthée, ayant fait des hommes de terre et d’eau, les anima du feu céleste qu’il
et voilà, suivant la fable, l’origine des bagues. Prométhée forma les hommes prudens et ingénieux ; Epiméthée, son frère, qui
ingénieux ; Epiméthée, son frère, qui l’aida dans ce travail, fit les hommes imprudens et stupides. Les Dieux, choqués de ce q
choqués de ce que Jupiter prétendoit avoir seul le droit de créer les hommes , formèrent une belle femme, nommée Pandore, à laq
leurs mœurs, furent sauvés du déluge. On verra sur la formation de l’ homme , dans l’histoire de Cura, une autre fable beaucou
vorce. Jupiter, maître du ciel et de la terre, n’avoit point créé les hommes , aussi n’y avoit-il rien de paternel ni même de p
i poëme de Claudien 11. On croyoit que le cheveu fatal coupé à chaque homme au moment de la mort, étoit consacré à Proserpine
es Parques avec des couronnes pour désigner leur pouvoir sur tous les hommes  ; celle de Clotho étoit formée de sept étoiles, l
ertu la plus pure. Tout ce que les remords peuvent obtenir tant que l’ homme existe, c’est le pardon ; ils ne méritent jamais
ècle d’argent, produisirent les mânes ou esprits souterrains ; et les hommes de l’âge de fer, les esprits malfaisans. Ce fut O
es parts et la cérémonie étoit finie. Les Larves étoient les ames des hommes vicieux, condamnés après leur mort à errer long-t
Incubes ou Ephialtes, démons malfaisans, s’efforçoient d’étouffer les hommes durant leur sommeil. Les Empuses étoient des spec
éprouva tant d’infortunes, que son nom passa en proverbe pour dire un homme malheureux. On appela, jalémies de son nom, plusi
lon d’autres, de la Nuit. Elle punissoit l’orgueil et fin justice des hommes . Elle présidoit à l’oreille droite et souvent on
ui attribue l’art de broder et de filer ; c’est elle qui enseigna aux hommes l’usage des chars et celui de l’olivier. C’étoit
et des autres Dieux ; on fit même des pæans pour illustrer les grands hommes . Bacchus fut surnommé Narthécophore, c’est-à-dire
e et dans la mollesse ; elles alloient aux spectacles, au cirque. Les hommes avoient la liberté d’entrer le jour chez elles et
dans l’enceinte de la ville, honneur rarement accordé aux plus grands hommes . Une statue fut déférée à la vestale Suffetia pou
furieuses, les poursuivirent et massacrèrent impitoyablement tous les hommes , maris ou non. Elles élurent alors Hypsipile pour
de la beauté, qu’ils la célébrèrent et la couronnèrent même dans les hommes . Nirée, roi de Naxos, fils de Charopus et d’Aglaï
sur les paupières duquel siégent les Grâces. Callicrate, le plus bel homme non-seulement de Sparte, mais de la Grèce, fut tu
es fêtes en l’honneur de Minerve, mais le prix étoit pour le plus bel homme . Le vainqueur étoit mené en triomphe la tête cein
de Vénus un vase rempli de parfums, ce qui le rendit le plus beau des hommes . Il fut passionnément aimé de Sapho qu’il abandon
norme, le corps couvert de plumes hérissées, des mains et des pieds d’ hommes et des oreilles d’ours. Elles se jetoient avec au
ée, roi d’Athènes, ou de Saturne et d’Entoria. Il fut bienfaiteur des hommes , et les Romains le mirent au rang des Dieux. Ce f
ylle qui vivoit chez les Germains, du temps de Vespasien. Séparée des hommes et de toute société, elle habitoit une tour isolé
re de cette distinction : Virginia, de famille patricienne, épousa un homme du peuple, nommé Volumnius. Les matrones patricie
le épousa, et dont il eut un fils qu’il nomma aussi Panope. Parmi les hommes , Hippolyte, fils de Thésée ; Phrixus, fils d’Atha
tis, fut changé en fleuve. Elien nous a conservé les noms de quelques hommes célèbres par leur chasteté : le joueur de lyre, A
étude. Cura (dit Hygin ), ayant vu de l’argile, s’avisa d’en faire l’ homme , ensuite elle pria Jupiter d’animer son ouvrage,
’ouvrage, Saturne jugea ce différend en faveur de la Terre, puisque l’ homme a été fait de terre (ex humo) ; mais il ordonna q
x humo) ; mais il ordonna que la Déesse de l’inquiétude posséderoit l’ homme tant qu’il vivroit, qu’après sa mort son corps re
se informe, surmontée tantôt d’une tête de femme, tantôt d’une tête d’ homme . Mithras, ancienne divinité des Perses, qui adoro
tre affreux qui habitoit une caverne du Parnasse, et qui dévoroit les hommes et les animaux. L’Oracle avoit ordonné de lui exp
e Pandore. Deucalion étoit fils de Prométhée. Jupiter, pour punir les hommes de leurs crimes, submergea la terre et ne sauva d
s jetèrent par derrière eux ; celles que Deucalion jeta formèrent des hommes , et celles de Pyrrha des femmes. 20. Qu’il ne fa
, peu après le coucher du soleil. 24. Les Centaures, monstres moitié hommes et moitié chevaux, naquirent d’Ixion et de la Nue
mesure longue des anciens, étoit environ de la longueur du bras d’un homme , depuis le coude jusqu’au bout des doigts. 31. L
Dieu ou Déesse. On donnoit le nom d’Indigètes (Dieux Indigètes), aux hommes illustres qu’on honoroit comme des Dieux, après l
solemnelles, ordonna à Mercure d’y inviter tous les Dieux et tous les hommes . Tous s’y rendirent, excepté la nymphe Chéloné qu
14 (1845) Mythologie de la jeunesse
grande partie, une altération des vérités que Dieu révéla au premier homme , et de certains faits primordiaux de l’histoire t
es étoiles, les animaux de l’air, de la terre et des mers, et enfin l’ homme . On vit d’abord fleurir l’innocence et la justice
[Fig. 7]. [Fig. 7] À cet âge heureux succéda l’âge d’argent, où l’ homme , déchu, de sa pureté, fut condamné à se vêtir, à
]. [Fig. 8] [Fig. 9] Jupiter, voyant la corruption générale des hommes , résolut de les exterminer par un déluge universe
main périt tout entier, à l’exception de Deucalion, le plus juste des hommes , et de Pyrrha, la plus vertueuse des femmes. Ils
e ces paroles, comprit qu’il s’agissait de la terre, mère commune des hommes , et des pierres de la terre, qui sont comme les o
is avait ordonné. [Fig. 10] Les pierres de Deucalion devinrent des hommes , et celles de Pyrrha furent changées en femmes [F
out à fait tranquille. Prométhée, fils du Titan Japet, ayant formé un homme du limon de la terre, monta au ciel par le secour
ec douleur que Jupiter voulait s’attribuer seul le droit de créer des hommes . De concert entre eux, ils formèrent une femme à
du genre humain. Elle voyagea longtemps avec Bacchus, enseignant aux hommes l’art d’ensemencer la terre. Inconsolable de la p
Indes, accompagné de son père nourricier, et suivi d’une multitude d’ hommes et de femmes, portant, au lieu d’armes, des thyrs
t prédit qu’elle serait l’épouse d’un monstre, tyran des dieux et des hommes , et avait ordonné qu’elle fût exposée sur un roch
nom de Génie au dieu qui veillait sur la vie et la conduite de chaque homme . Le Génie présidait aussi à la naissance. Les sta
tiquer les œuvres d’autrui. Neptune ayant fait un taureau, Vulcain un homme , et Minerve une maison, Momus fut choisi pour jug
nt, ou des épaules, afin de donner des coups plus violents. Quant à l’ homme , il aurait dû avoir une petite fenêtre au cœur, p
divinités étaient ordinairement représentées sous la forme de petits hommes très velus, avec des cornes et des pieds de boucs
tée au fond de la boîte de Pandore, c’est-à-dire au fond du cœur de l’ homme , qu’elle accompagne jusqu’au tombeau. Communément
tribut qu’ils payaient à Minos, en tuant le Minotaure, monstre moitié homme , moitié taureau [Fig. 92], et trouva l’issue du L
avec une lettre par laquelle il priait ce roi de tirer vengeance d’un homme qui avait voulu attenter à l’honneur de sa fille.
dans les déserts, dévoré de soucis, et fuyant tout commerce avec les hommes . [Fig. 96] Cadmus. — Œdipe. — Guerre de Thè
onstre, dont il sema les dents à terre par le conseil de Minerve. Des hommes armés en sortirent, qui se battirent et s’entre-t
ens de ces paroles. Œdipe y réussit, et répondit que cet animal est l’ homme , qui, dans son enfance, se traîne sur ses pieds e
nt sans religion, sans lois, et sans aucun commerce avec le reste des hommes . Prenant avec lui douze de ses compagnons, il des
fait, reprit sa sœur, que je ne vous suis pas :         En voyant les hommes , hélas !         Il m’en souvient bien davantage.
son père que toutes les fourmis d’un vieux chêne fussent changées en hommes , et appela ses nouveaux sujets Myrmidons 43. Cet
doute plus de son malheur, et, dans la colère qui l’anime contre les hommes , elle maudit les présents qu’elle leur a faits en
os n’avait point commencé. 4. L’âge d’or, l’innocence primitive de l’ homme , sa dégradation, le déluge universel, sont encore
sa puissance, il est aussi infini dans sa bonté, et les prières de l’ homme peuvent le fléchir. Les païens, au contraire, fai
e Prométhée est visiblement une tradition altérée de la création de l’ homme . Suivant les livres saints, Dieu forma le corps d
ation de l’homme. Suivant les livres saints, Dieu forma le corps de l’ homme du limon de la terre et y souffla son esprit pour
mes diverses, à la curiosité ou à la raison faible et imparfaite de l’ homme . 17. La fable de Glaucus indique les progrès de
syché, comme l’indique son nom, c’est l’âme humaine, c’est le premier homme , qui, voulant tout connaître, porte la main à l’a
ur tendait. Chez les Égyptiens, le sphinx, représenté avec une tête d’ homme ou de femme, unie à un corps de lion, était le sy
fable de Pyrénée nous enseigne que la présomption expose souvent les hommes au ridicule. La Fontaine a dit : Ne forçons poin
s ne ferions rien avec grâce. 43. Cette métamorphose de fourmis en hommes signifie que, l’île d’Égine ayant été presque ent
Grecs donnaient aux fourmis, on imagina la métamorphose de fourmis en hommes . 44. Aura, veni  : Viens, aura. En latin, aura
légorie de ce qu’on appelle communément le faible d’une place ou d’un homme . 47. Érésichthon est le prodigue qui dévore tout
15 (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549
terrompue de faits chronologiques, une histoire, enfin, régulière des hommes et des événemens dont la mythologie s’est graduel
eine à savoir ce qu’elle doit conserver ou élaguer. Ce Dieu fut-il un homme , un héros, une pensée physique, métaphysique ou m
aphysiques ; peuple sans liaison politique et tolérant par essence, l’ homme d’Athènes ou de Sparte reçut facilement les culte
pour Calligénie, ou la grande génératrice et la mère nourricière des hommes , elle devint Cybèle, ou Cybébée, et alors elle fu
la Phrygie. Si l’on retombe dans les légendes qui n’aperçoivent qu’un homme dans Atys, on le voit vers l’an 1657 avant J.-C.,
l’aspect de ce fait imprévu retranchèrent à ce génie son caractère d’ homme  ; mais aussitôt après cette mutilation on vit sor
que les villes étaient sous sa protection, et qu’elle nourrissait les hommes avec les fruits de l’arbre dont elle portait une
e nommé Opertum, où l’on offrait des sacrifices mystérieux, et où les hommes n’étaient point admis. Les prêtres de Cybèle étai
des Corybantes, ne cherchant à s’élever qu’au rang de simples Génies hommes . On a supposé que de cent Dactyles idéens étaient
thère. Rhée, appelée aussi par Orphée Protogone, ou fille du premier homme , nous le répétons, ainsi que Cybèle et ainsi que
de mai, célébraient les Argées en jetant dans le Tibre des figures d’ hommes faites en jonc, pour expier la coutume barbare qu
t plus généralement sous le nom du centaure Chiron, monstre à buste d’ homme , porté sur un corps et des jambes de cheval. En v
d’Arcadie, descendit du ciel sur la terre pour ajouter au bonheur des hommes . Plus tard, à la fin du règne de Saturne, arriva
e d’airain et d’âge de fer, afin d’exprimer que la dégénérescence des hommes a été en proportion de la diminution de valeur de
t donc la personnalisation de la vie et de l’art agricole inspiré aux hommes par le Ciel, inspiration représentée par un être
eurs. L’un, appelé Picus, est un volatile aérien destiné à porter aux hommes les paroles des Dieux ; l’autre, sous le nom de F
et développe la germination ; puis un troisième est Evandre : c’est l’ homme bienfaiteur des hommes, dont nous retrouverons pl
ation ; puis un troisième est Evandre : c’est l’homme bienfaiteur des hommes , dont nous retrouverons plus loin des synonymes d
suite il est Saturne, planète ou feu divin, éclairant, échauffant les hommes dont il a été le bienfaiteur, et leur annonçant r
ète, Jupiter l’engendreur et le conservateur du monde, il console les hommes en leur promettant le bonheur. Saturne, par consé
manière à représenter une masse, ayant une tête de singe, un torse d’ homme et une queue de cochon. Ces pierres, connues auss
s ; Panoptès, qui voit tout ; Pater et Propatôs, Patroos, ou père des hommes  ; Pélorien, ou de pelorius qui institua les pelor
de Saturne qu’il faut accorder cet honneur, et admettre que ce grand homme divinisé arriva à la célébrité plutôt par ses cri
l’illuminante. D'un autre côté, Diodore a voulu ne reconnaître qu’un homme et savant astronome dans Hypérion. Cependant il p
eillard radoteur. En réalité que signifie-t-il ? Peut-être un premier homme , peut-être un Adam, peut-être même ce Japhet de l
de ce fameux titan, elles ont toutes un même type et représentent un homme portant un globe sur ses épaules. Passant mainten
les Dieux, grace à la vive douleur que lui inspiraient les crimes des hommes . Mythe symbolique facile à expliquer, en ne voyan
ce démêlé, elle descendit des cieux sur la terre, et resta auprès des hommes pendant tout le siècle d’argent ; alors elle les
els. On avait placé au nombre des demi-Dieux ou Semones, ou Divi, les hommes que l’on croyait avoir mérité la déification, soi
Olympe organisé par Jupiter étaient censés manger et boire comme les hommes  ; seulement ils avaient pour nourriture l’ambrosi
s que sur le traversin des Dieux de l’Olympe, ainsi que sur celui des hommes , la vengeance, presque toujours, disparaissait de
averne immense appelée Typhonium. C'était une réunion des formes de l’ homme à celles des bêtes sauvages les plus ignobles ; c
efforts symboliques du mal contre le bien. Aloé était un assez brave homme , quoique issu des Titans et de la Terre ; il avai
rre. Ce qui nous prouve que chez les Dieux d’autrefois comme chez les hommes de tous les siècles, l’ingratitude exerça toujour
Il prend donc une boule d’argile, la pétrit, lui donne la forme d’un homme , consulte Minerve, dont il possède toute la prote
la jeune fille ; celle-ci, alors, se réfugia auprès d’Epiméthée. Cet homme , résultat des travaux de Prométhée, trop jeune en
t en même temps des défauts les plus graves, donnée pour compagne à l’ homme , afin de modérer ses qualités et rabattre son org
est un personnage allégorique, complexe, offrant l’emblème du premier homme  ; c’est en même temps la haute intelligence perso
regarder comme une allégorie représentant d’abord un Adam, un premier homme , un homme de génie, faisant le premier l’applicat
omme une allégorie représentant d’abord un Adam, un premier homme, un homme de génie, faisant le premier l’application du feu
x péris dans le déluge qui eut lieu sous son règne. Seul, d’entre les hommes , il échappa, dans une barque ou arche appelée Lar
emaille, il arriva que les pierres jetées par Deucalion devinrent des hommes , et celles de Pyrrha des femmes. Ces deux personn
légende du pays dit qu’après l’inondation, il ne s’échappa qu’un seul homme et une femme, qui repeuplèrent la terre en jetant
médecine et fils d’Apollon ; car il se permettait de ressusciter les hommes  ; aussi le foudroya-t-il, comme nous le verrons e
ique du fanfaron vaniteux et impudent, ainsi que de l’ingratitude des hommes envers la divinité ; on le représente toujours at
igner quelques individus, aussitôt ils étaient tués en secret par des hommes cachés, afin de faire croire qu’ils avaient été f
incrédule soldat un impie forcené, Euripide au contraire, en fait un homme riche, sans faste, sans orgueil, sobre et modéré,
effet de son éloquence, il obtint du dieu courroucé que le bon, que l’ homme par excellence, serait simplement métamorphosé en
pour son fruit qui passait pour avoir été la nourriture des premiers hommes . Jupiter récompensa encore Capricorne, fils d’Egi
du Péloponèse, en Élide, près de l’Alphée aujourd’hui Longanico ; les hommes seuls y combattaient, et pour la gloire seulement
. Cependant quelques-unes y ayant remporté des prix sous des habits d’ hommes , les barrières leur furent ensuite également ouve
un seul coup de ces gants, porté sur la tête, suffisait pour tuer un homme  ; aussi souvent c’était un combat à mort ; ainsi
p de poing et le mangea le même jour ; malheureusement comme tous les hommes , il finit par vieillir, et pourtant à peine croya
monstrueux sur le mont Olympe ; celui qui d’un seul coup assommait un homme , et auquel une seule main suffisait pour arrêter
nt les fruits dans la Grèce et en Italie, avaient servi à nourrir les hommes . Les prêtres de ce dieu étaient de puissans fonct
es Géans ses enfans. Depuis, Jupiter lui ordonna de ne parler que des hommes . On la représentait comme une déesse énorme, ayan
ta au milieu de nous. Depuis, elle n’est occupée qu’à semer parmi les hommes la dissension et la haine. D'un autre côté, pour
ou des exilés à Sicyone, Alcyonie, Alexandros ou donnant secours aux hommes , Ammonia ou femme de Jupiter Ammon à Elis, Anétis
om de mariage, ou en grec Teleios Gamos, signifiant union légale de l’ homme et de la femme. Ce mariage se célébra, suivant Di
x baisers. Aucun Dieu ne pouvait expliquer ce mystère : il fallait un homme , un devin pour prononcer : ils convinrent d’appel
e pauvre Tirésias, en lui accordant de vivre six, sept ou onze âges d’ hommes , que l’on a quelquefois pris pour autant de siècl
istées, dans lesquelles les femmes de Lesbos, des Parrhasiens, et les hommes chez les Éléens, se disputaient le prix de la bea
œil tout rond au milieu du front. Les poètes les ont peints comme des hommes féroces et antropophages, aussi, en parlant d’Uly
e que l’on supposait qu’elles écrasaient le blé comme il écrasait les hommes  ; Molos, fils de Démonice, fille d’Agenor, célébr
lébrait en son honneur, tous les ans, des fêtes durant lesquelles des hommes , privés de tous vêtemens, couraient chez les femm
e culte du Soleil ; on pourrait aussi à la rigueur, le prendre pour l’ homme qui, après avoir satisfait ses passions, a le cœu
. C'était le fils ou de Neptune et d’Euryale, fille de Minos, ou d’un homme fort pauvre appelé Œnopeus, ou Œnopium, ou Hyrié,
e particulier, surtout à Carrhe en Mésopotamie. Dans cette ville, les hommes lui sacrifiaient en habits de femmes, et les femm
hommes lui sacrifiaient en habits de femmes, et les femmes vêtues en hommes . Les Grecs et les Romains représentaient la Lune
 ; alors ce n’est qu’une femme ordinaire, frappant de ses flèches les hommes et les animaux, empoisonnant les voyageurs et fai
ion ou aux trois phases de la lune, ou aux trois grandes époques de l’ homme , savoir la naissance ; la vie et la mort. De Délo
rendre les oracles ne devait jamais avoir de communications avec les hommes  ; Didymœus ou le jumeau de Diane, ou le dispensat
l’histoire si propre à conserver le souvenir des héros et des grands hommes  ; elle avait également une couronne de laurier, t
re de Pégase, d’Echidna enfin, qui ne ressemblait ni aux dieux ni aux hommes , qui avait la moitié du corps d’une belle nymphe
Vénus, devint une expiation à la mode ; Phorbas, chef des Phlégyens, homme cruel et violent, fut tué aussi par Apollon : il
n, la balance dont Astrée s’était servie sur la terre pour purger les hommes avant qu’elle retournât au ciel ; ensuite il vena
e étaient une suite d’images représentant les différens passages de l’ homme à travers les planètes avant d’arriver dans celle
plus jeune et le plus brillant des Dieux, on le représentait comme un homme de vingt-cinq à trente ans. Quelquefois on lui do
te un voile blanc, surmonté d’une étoile ; le mauvais augure était un homme à l’aspect sévère et au regard sinistre, sa tuniq
, tant par le luxe et le fanatisme qui l’entourait que par les grands hommes qu’il rattachait. Ce Dieu fut encore honoré d’une
mme les rayons du soleil donnent de la chaleur aux esprits vitaux des hommes et des plantes, on en avait fait le dieu des poèt
près des monts Pélion ou Ossa en Thessalie, et qui avaient un buste d’ homme et le corps et les jambes de chevaux ou de bœufs,
o ou la guérisseuse, fille de ce médecin, Alexânor ou qui secourt les hommes , son petit-fils et fils de Machaon, Evâmérion ou
lle qui imposa des noms à tous les objets de la nature, et apprit aux hommes à raisonner. On la représentait plongée dans la m
squée ou portant un casque en Arcadie, Catanensis ou de Catane. Aucun homme , sous peine de mort, ne pouvait toucher ou regard
ce nom, dont le temple de Cérès que l’on y voyait était interdit aux hommes , Herbifera ou qui porte l’herbe, Lanigera ou lana
la terre, et que les Grecs supposaient l’intelligence qui apprit aux hommes à cultiver la terre, à semer et récolter les grai
insectes que Jupiter, à la prière d’Eaque, métamorphosa plus tard en hommes connus sous le nom de Myrmidons. Philomèle ou le
ure. L'explication la plus simple de ce mythe présente Jasion comme l’ homme de la santé uni à Cérès, ou le travail, et donnan
élée ou Triptolème. Cérès en propageant ainsi l’agriculture, fixe les hommes au sol, crée la famille, enfante les alliances, a
nymphe Beuthésicyme, qu’il avait eue d’Amphitrite. Arrivé à l’âge d’ homme , Eumolpe s’unit à une fille de Beuthésicyme et en
lors de l’enlèvement de Proserpine ; tellement que les femmes et les hommes , pour mieux s’identifier avec les malheurs de la
ar être mis à mort ou privé des yeux, au moins, était la punition des hommes imprudens qui voulaient y prendre part. Elles ava
Cérès, qui duraient trois jours, en chassant, le troisième jour, les hommes et tous les animaux mâles du temple, et en s’y re
oissons ou bien au contraire, comme celui qui devait avoir montré aux hommes à fouir la terre, des béliers entourés de guirlan
allégorique de la terre productive, mais n’accordant sa fertilité à l’ homme que lorsqu’il la lui demande par le travail. Diff
ntages de la famille et les douceurs de la maternité ; elle compare l’ homme et la femme aux deux arbres sous lesquels ils se
vec un chien à ses pieds, et l’hiver par Hercule ou par un vieillard, homme ou femme couché dans une grotte, enveloppé dans d
le d’une ceinture mystérieuse qui devait fasciner et les dieux et les hommes . On a supposé que sur cette ceinture on voyait l’
i, pour se venger, leur inspira une passion désordonnée pour tous les hommes qu’elles voyaient ; la dernière fut mourir en Egy
ant une passion désordonnée, qui les jetait dans les bras de tous les hommes qu’elles rencontraient. A la fin elles furent cha
ans une même nuit tous ces maris adultères, ainsi que tous les autres hommes . Dès-lors, seules maîtresses de l’île, elles élur
fatal à toutes les femmes qui osèrent l’essayer, et un petit nombre d’ hommes vigoureux purent seuls y résister. Aussi la plupa
on père, qui la lui promit, mais Alcidamas ébloui par les offres d’un homme plus riche, se rétracta. Cependant Ctésylle ayant
était fait initier à ces mystères dont les prêtres passaient pour les hommes les plus infâmes ; Perfica présidait aux plaisirs
té grecque et romaine qui, indignée des vices et de la corruption des hommes , avait quitté la terre en même temps que Némésis.
ir au Chaos pour enfanter les Dieux, même avant la création, puis les hommes et les animaux ; il le met donc au nombre des pri
Amour ; il devint un sentiment tendre et céleste et même précieux aux hommes sages ; dès lors, on lui reconnut un père, une mè
evêtu d’ailes dorées, s’était uni au Chaos, d’où il était résulté les hommes et les femmes ; il n’y avait donc point de race h
’une borne en pierre, terminée à sa partie supérieure, par un buste d’ homme avec des cornes de bouc, des oreilles de chèvre e
ns une tour d’airain pour qu’elle ne pût avoir aucun rapport avec les hommes . Mais Jupiter déjoua toutes les précautions [ILLI
ar un divorce public. Mais Cithéron roi de Béotie, qui passait pour l’ homme le plus sage de son temps, consulté par Jupiter t
s le temple de la fortune Virile pour la prier de cacher aux yeux des hommes leurs défauts corporels ; Viscata ou Viscosa ou l
défauts corporels ; Viscata ou Viscosa ou la poisseuse, attachant les hommes comme de la glu ; Volucris ou la volage ou aux ai
nçait la foudre, donnait l’esprit de prophétie, protégeait la vie des hommes et leur procurait quand elle le voulait le bonheu
ieilles fables, on trouve ce législateur dépeint sous les traits d’un homme dragon, pour indiquer la liaison qui existe entre
d’Arcas et le confia à Maïa qui le nourrit de son lait. Lorsqu’il fut homme , il se livra à la chasse, sa passion dominante ;
de chêne pour perpétuer la mémoire de ce qu’il avait fait quitter aux hommes le gland pour les fruits et le blé. On y plaçait
er des oreilles d’ânes. Ils conclurent qu’il serait plus heureux pour homme de ne jamais naître ou de mourir immédiatement ap
ous deux rendaient des oracles, savoir : Fauna aux femmes, Faunus aux hommes  ; d’où vint le nom des oracles Fatidiques, Fatuel
e d’Arcadie. Faunus passait pour avoir eu de Fauna Dryas, ennemie des hommes et déesse de la pudeur, à laquelle aucun homme ne
na Dryas, ennemie des hommes et déesse de la pudeur, à laquelle aucun homme ne pouvait offrir le moindre sacrifice ; Eurymédo
unus, avec lequel souvent on le confond. Il avait aussi le buste d’un homme et les jambes d’une chèvre, il avait comme Pan la
mmé le Cyprien. Cyrnus, fils de Jupiter et de Cyrno, fut le premier homme aux yeux des habitans de Thérapné, qui prirent de
on père que les Fourmis, appelées en grec Myrmex, fussent changées en hommes , Ce qui repeupla l’île d’Enopie ou Egine de nouve
vaient que de chair vivantes, et épouvantaient par leurs ravages, les hommes et les animaux, oiseaux que l’on croyait nés de S
e Chrysaor, et de Callirhoé. Il passait pour le plus fort de tous les hommes , et avait pour garder ses troupeaux Eurytion, chi
in, le géant Cacus, personnage ayant beaucoup de rapport avec Typhon, homme monstrueux, à demi satyre et qui vomissait des fl
, tue à coups de massue le roi, son fils Molion et quatre-vingt-seize hommes , puis il fait alliance avec Iphitus. Malheureusem
damie, mère de Bunus ; Antianire, dont le nom signifiait qui hait les hommes , fille de Mênéchus, et mère des deux argonautes,
u particulier du foyer. On croyait que ces lares étaient les ames des hommes vertueux sur la terre, qui intercédaient les Dieu
rappelle qu’il inventa la lyre. Mais quand on lui mettait un corps d’ homme avec une tête de chien ou d’épervier et un caducé
s cheveux hérissés de serpens, et que leurs seuls regards tuaient les hommes , ou, selon Pindare, les pétrifiaient. Virgile, ap
il le tue, puis il sème ses dents sur la terre Soudain, des masses d’ hommes armés ou Spartes surgissent du sol et s’avancent
s, OEdipe se présenta et interpréta l’énigme proposée en disant que l’ homme dans son enfance, son adolescence et la vieilless
mais Etéocle les rejette ; il a même la perfidie d’envoyer cinquante hommes choisis pour assassiner Tydée. Cette troupe se pl
nt ses conférences inutiles, il revint au camp et fut attaqué par les hommes appostés sur sa route. Il les défit tous, excepté
on contre Thèbes. Ce cheval, dont les pieds ressemblaient à ceux de l’ homme , avait en outre le don de la parole. Asope, étai
t pour fils d’Éole et d’Aurore, était représenté sous les traits d’un homme âgé, avec une queue de serpent, des cheveux blanc
es d’amazones ; car nous l’avons vu, elles en avaient chassé tous les hommes , et massacré leurs maris. Alors chaque Argonaute
els il devait se frotter, une pierre qu’il devait jeter au milieu des hommes armés qui naîtraient des dents du dragon, puis de
au milieu des guerriers armés qui voulaient l’assaillir. Aussitôt ces hommes , nés des dents qu’il avait semées, tournèrent leu
rmé d’une conque marine qui lui servait de trompette. Il était moitié homme et moitié poisson. On le voyait souvent se promen
ui ne rit jamais ; Agésandros et Agésilas et Agète ou qui emporte les hommes , d’après les Ioniens ; Altor ou qui nourrit ; Ame
urne de laquelle il faisait découler quelques gouttes de nectar sur l’ homme favorisé, qu’il fallait, d’après l’ordre du desti
nom de Vejou. Dans le Latium, on immolait d’abord en son honneur des hommes  ; mais les mœurs s’étant adoucies, on ne lui sacr
mme Lune ou Hécate, de fée bienfaisante, engraissant les bœufs et les hommes  ; elle réunissait donc sur elle comme on le voit,
ystérieux, ou permis aux femmes seules : tel qu’à Mégalopolis, où les hommes ne pouvaient entrer qu’une fois l’an dans le sanc
ui d’abord était une femme appelée Cenis, que Neptune métamorphosa en homme , après en avoir abusé ; Eriphyle, qui trahit son
mille ans, et, que ce temps révolu, elle revenait dans le corps de l’ homme  ; puis enfin, qu’après avoir expié ses fautes dan
Minos I, Eaque et Rhadamanthe, lesquels passaient pour avoir été les hommes les plus justes de leur temps. Déjà nous connaiss
ent, était considérée par les anciens, comme la mère des dieux et des hommes , ou comme le principe de tous les êtres. Elle hab
isinage, et Vulcain d’avoir oublié de mettre une fenêtre au cœur de l’ homme  ; et, pour que personne ne fût jaloux dans l’Olym
habitaient le même palais que leur père. Morphée prenait la forme des hommes  ; Icèle ou Phobétor, celle des animaux ; c’était
s, placé par Virgile aux portes des enfers, était représenté comme un homme accablé de fatigue, se soutenant à peine et montr
et de la mort, leurs arrêts étaient irrévocables ; non seulement les hommes , mais tout ce qui avait une existence ou qui se m
, étaient sous leur dépendance. Comme Némésis, elles dispensaient aux hommes les biens et les maux, et poursuivaient les coupa
rois, et pour évoquer les esprits ; elle présidait à la naissance des hommes  ; elle tenait une quenouille descendant du ciel j
consistait à graver sur le fer et l’airain, les destinées de tous les hommes , en caractères ineffaçables, que ni la foudre de
comme né de son alliance avec Éétès. C'était Hécate qui envoyait aux hommes , pour les effrayer, les Larves, les Lémures et Em
même elles volaient au séjour des vivans, planaient sur la tête de l’ homme coupable, et portaient dans son sein leurs flambe
crées ; l’impie y était sur-le-champ frappé de quelque fléau ; mais l’ homme injustement poursuivi, était sûr d’y trouver un a
les Euménédies, à la célébration desquelles l’on n’admettait que les hommes libres et vertueux. Pendant ces fêtes, on immolai
uve-souris ; Patamnée, autre démon, se prenant corps à corps avec les hommes . Déjà nous connaissons la plupart des grands coup
yse, l’adapta au pied de son élève, et le rendit le plus vaillant des hommes en le nourrissant avec de la moelle de lion et d’
; dans ce péril extrême, il fit vœu de sacrifier à Neptune le premier homme qui s’offrirait à ses regards lorsqu’il aurait mi
le pied sur la terre de Crète. En arrivant dans ses états, le premier homme qu’il rencontra fut son fils ; Idoménée néanmoins
a sur la côte des Lestrigons, dont le géant Antiphate était roi : ces hommes sauvages, qui se nourrissaient de chair humaine,
grecque ; Épipole, jeune héroïne qui suivit les Grecs sous un habit d’ homme , et que Palamède eut la cruauté de faire lapider
par Euryale ; Mémas, compagnon de Paris ; Memnon, chef de vingt mille hommes envoyés au secours de Priam par Teutame, roi de S
r toujours près d’elle ce vaillant héros ; mais ô triste destinée des hommes  ! c’est au moment où les liens paraissent le plus
et pour emblème la Vierge portant un épis. On le représentait par un homme tout nu, buvant dans une tasse et ayant auprès de
rs et Immortels de l’Arcadie. Catius ou Cautius, dieu qui rendait les hommes fins et circonspects. Cerus Manus ou le dieu bon
cis et inquiétudes, à laquelle on attribue la formation du corps de l’ homme que Jupiter ensuite anima. On la point tenant l’o
Démon, génie invisible qui, chez les Grecs, présidait aux actions des hommes , les éclairait de ses conseils et veillait sur le
de ses conseils et veillait sur leurs plus secrètes pensées ; chaque homme avait deux démons, l’un bon et l’autre mauvais. D
s, dont la statue à Olympie était couronnée d’olivier. Échétlée, ou l’ homme au manche, génie qui combattit pour les Athéniens
Génius était regardé comme le protecteur ou l’ange Gardien de chaque homme , qui, suivant les uns, avait un bon et mauvais gé
nt. Pyranistes, esprits follets des anciens, tenant le milieu entre l’ homme et la brute. Rédiculus, dieu du ridicule, auquel
rir les moyens, il avait créé les ames ; ensuite, il avait envoyé aux hommes , pour leur apprendre la vie civile, Osiris et Isi
’autorité et commanda sur l’Égypte jusqu’au moment où Haroéri, devenu homme , rassembla une armée et marcha contre Typhon et s
ont des émanations de l’accouplement de ces deux déités ennemies de l’ homme , de l’ordre et du bonheur. Nefté est plutôt une d
anchi par le soleil ; ils présidaient à l’horoscope et, suivant que l’ homme naissait sous tel ou tel décan, il était heureux
el ou tel décan, il était heureux ou malheureux. Le décan, génie de l’ homme venant de naître, était le décan qui montait sur
Tantôt, ce dieu est porté sur des jambes humaines, tantôt, sa tête d’ homme et quelquefois de femme, surpasse son corps roulé
l ne se passe rien dans le monde qu’un Mokisso ne s’en occupe. Chaque homme a son mokisso veillant à sa santé et à son bonheu
quillement dans une délicieuse paresse, sans s’occuper aucunement des hommes . Aussi ne lui rendent-ils aucun culte. Mourimo e
ux mouvemens des cieux et des saisons. Ils veillent également sur les hommes dont ils sont les anges gardiens. Asie. Ap
ontagne. Quand on voulait faire un sacrifice à ce dieu Androgyne, les hommes s’habillaient en femmes et les femmes en hommes.
e dieu Androgyne, les hommes s’habillaient en femmes et les femmes en hommes . Mammon ou Mammoun, dieu syrien célèbre par ses
Ce Dagon qui nous est inconnu était un dieu moitié poisson et moitié homme  ; il passait pour fils du ciel et de la Terre. Ce
lateur, civilisa les peuples des contrées de la Babylonie, apprit aux hommes les lettres, les sciences, les arts, l’agricultur
des fêtes. On le représente avec un corps de poisson, les pieds d’un homme et deux têtes, dont l’une est celle d’un poisson
t deux têtes, dont l’une est celle d’un poisson et l’autre celle d’un homme . Xisutrus, chef de la dixième génération, apprit
anisateur Phénicien et le grand inventeur. C'est lui qui enseigna aux hommes à se couvrir de la peau des bêtes, donna l’essor
à la civilisation dans la Phénicie. On le regardait comme le premier homme , et on le supposait issu de ces êtres qui tiennen
t, Brahmâ se mit en prière et Bhagavan lui apparut sous la forme d’un homme à mille têtes ; cette merveille transporte de joi
t toute alliance entre les castes et écrivit sur le front de tous les hommes ce qui devait leur arriver depuis leur naissance
u tact, de l’odorat, de l’organe central et interne, est le Manas, ou homme primitif parfait. Cependant il fut long-temps à d
s les pensées. Alors, sous la figure de Nara ou de Pourascha, ou de l’ homme , cette flamme intelligente et créatrice entra dan
me. Alors il effulmine les mondes et laisse le Mouni ou le Kavi, ou l’ homme sage, spectateur silencieux de ces grands combats
ux, Brâhmyahouta, ou l’offrande de l’hospitalité, ou le sacrifice des hommes  ; et le Prashita, ou Shraddha, ou offrandes desti
eaux. Dès-lors, Brahmâ devint le type du monde ou Macrocosme, et de l’ homme ou Microscome. Puis il fut appelé Porch ou Pourou
t de l’homme ou Microscome. Puis il fut appelé Porch ou Pouroucha, ou homme créé par l’homme-dieu. Par suite de cette naissan
dieux, les Daïtias, ou démons, ou mauvais génies, et les Manoucha, ou hommes , et en même temps il forma le ciel pour les dieux
fiée. Aux Indes, il passe pour le législateur par excellence, c’est l’ homme dans toutes ses phases et devenu civilisé ; c’est
l’homme dans toutes ses phases et devenu civilisé ; c’est le premier homme , le premier législateur, le premier patriarche do
ux. Aussi le regarde-t-on comme le bienfaiteur et le purificateur des hommes , l’irrigateur et le fertilisateur des terres et d
aisans, est habillé de jaune foncé, et est porté sur les épaules d’un homme . Aghni est le Vaçou dont l’empire s’étend sur la
es Banians, qui prohibe le mariage et s’oppose à tout rapport entre l’ homme et la femme. C'est lui qui a créé le monde ; il e
s faveurs. Mrithyou porte aussi les noms de Yama, ou le dompteur des hommes , de Shraddadéva, ou le dieu des holocaustes funèb
rs Indiens Comme Yama, il est le frère de Manou Vaivasvata ou premier homme , et alors il règne avec Bhârya, sa femme, sur le
u sous le septième Menou-Vaivaçouata, et eut pour objet de rendre aux hommes et aux Dévas, les quatre Védas, dérobés à Brahmâ
racingh, car ce géant ne pouvait être vaincu ni par un dieu ni par un homme , ni par un animal ; il l’étrangla sur le seuil du
ier, ou l’aigle, ou le fantastique Caroudha, brillant assemblage de l’ homme et de l’aigle ; tantôt Hanouman. La grande abeill
Dieux la faveur de n’être tué, ni par les Dieux eux-mêmes, ni par les hommes . Fier de ces prérogatives, il osa donc insulter V
, sa céleste demeure d’où il veille avec la belle Sita au bonheur des hommes . Ce Ravana son ennemi était, ainsi que son frère
airement un éventail à la main ou une lyre. Il est quelquefois moitié homme et moitié singe ; il a une chapelle dans toutes l
eux, et par conséquent à celle de tous les autres dieux ainsi que des hommes , des animaux et des êtres inanimés ; néanmoins, c
rait possesseur, le privilége de ne pouvoir être tué ni blessé par un homme , voulut combattre Içouara-Siva ; alors Içouara lu
Gotama, ou le pasteur des vaches ; Jaka, Narotama, ou le meilleur des hommes  ; Paouti Ziat, ou seigneur Paouti de Mougolistan 
olut d’aller prêcher sa doctrine par toute la terre, et de rendre les hommes meilleurs. Ni les pleurs de son épouse qu’il chér
nt naissance au monde vivant, que l’on a personnifié par l’image d’un homme ou d’un grand animal. Quant au reste du système,
ame universelle, autrement dit Adiboudha ou le grand Bouddha. Ce dieu homme mort, et monté au ciel tout en venant réhabiliter
éjour la lune. C'est lui qui apprit aux dieux que pour faire naître l’ homme , il fallait qu’un dieu et une déesse prissent la
descendu dans le corps de l’épouse du roi Mang-Kiaba, pour sauver les hommes des enfers. Lases, génies bienfaisans, formant n
ns. Prasrinpo et Prasrinmo, couple célèbre de singes, qui montra aux hommes l’art de procréer charnellement ; ce couple n’éta
n Dieu des cieux inférieurs ; il dispose arbitrairement de la vie des hommes  ; il a sous lui une espèce de trinité, composée d
ent et une lance ; l’autre, armée d’un glaive, appuie son pied sur un homme de petite stature comme pour l’écraser. Ninifo,
s courses sur l’eau et en répétant souvent le nom de Péroun. Phélo, homme célèbre, divinisé par suite de ses découvertes in
’une nature tellement élevée, qu’il ne peut recevoir les hommages des hommes , ni s’occuper de leurs intérêts. Ces Sectaires n’
i est aussi honoré que le Dalaï-Lama, au Thibet : il peut être choisi homme ou femme, sa consécration le rend saint ; mais il
u tonnerre et aux orages. C'est lui qui embrasa l’univers lorsque les hommes en furent venus à un tel état de perversité, qu’i
éparées des corps. Ce juge terrible ne peut être fléchi en faveur des hommes , que par Amida seul. Près de sa statue, sont cell
térieur à la nature. C'est lui qui est le sauveur et le médiateur des hommes , en faveur desquels il intercède auprès de Jemma
la noble mission qu’il avait à remplir, et lui aider à éloigner de l’ homme Ahriman, principe du mal, et les Devs, funestes e
erait si Ormuzd n’eût ouvert son cœur à la pitié, et n’eût envoyé aux hommes un sauveur nommé Sosigch, pour les préparer à la
ureau primordial, duquel nous verrons naître Kaïomorts, ou le premier homme . Il introduit les ames des justes dans le séjour
elle préside à la terre et à l’agriculture, elle donne du courage aux hommes et de douces chaleurs à la terre ; elle recueilli
t lui qui distribue aux purs l’eau de pûreté et donne des alimens aux hommes . Il a pour auxiliaires Tachter, Bad et Ardahfreoe
jeune homme. Dahman, Ised le béatificateur du peuple céleste et des hommes qui ont été justes sur la terre ; c’est lui qui e
ordj, d’où il veille sur le monde, purifie les provinces, protége les hommes contre les Devs, et s’oppose à Echem. C'est lui q
vie physique ; après Aboudad, il fit naître Kaïomorts, ou le premier homme . Cependant, Ahriman ne resta pas oisif, il donna
ire, il revint à la charge, et cette fois, il remporta la victoire. L' homme périt, et les ames se mirent à errer, exilées et
, la couvrir de désastres, de plaies et de douleur, et tourmenter les hommes . On le représente sous la forme d’un serpent à de
l, avait, suivant les Parses, donné naissance à Kaïomorts, le premier homme  ; cependant, celui qui parait avoir été le premie
, le premier homme ; cependant, celui qui parait avoir été le premier homme d’après cette religion, s’appelle Hom, et voici c
. Kaïomorts n’est plus un Dieu-homme, c’est simplement le premier homme sorti, assure-t-on, de l’épaule droite du taureau
le poursuivre, et le fit périr à trente ans. La semence de ce premier homme tomba sur la terre, où le soleil la purifia ; l’A
s Ahriman lui fit boire le lait d’une chèvre, ce qui rendit malades l’ homme et la femme, puis il leur présenta des fruits qu’
après être descendu du trône. On le regardait encore comme un premier homme . Ce fut à lui qu’Ormuzd confia le soin de répandr
u’Ormuzd confia le soin de répandre ses lois, d’améliorer le sort des hommes et de veiller sur eux. Pour exécuter les volontés
cents contrées et les rendit fertiles, en montrant l’agriculture aux hommes . Il fonda la ville de Ver, capitale de l’Iran, et
t avec Anandate et Anahid. Son image était placée sur un autel où des hommes étaient chargés d’entretenir un feu perpétuel. B
de, Gouerchasp se souilla en tuant un énorme serpent qui dévorait les hommes . Aussi fut-il placé dans les enfers, d’où Zoroast
. C'est le pur gardien du monde, veillant nuit et jour à la garde des hommes et éloignant de leurs demeures les noirs Devs. So
çoura, géant terrible qui n’employa son immortalité qu’à opprimer les hommes . Ganéça, indigné de sa conduite impie, arracha un
lut, disent-ils, que les chiens et les autres animaux aient précédé l’ homme , et que le chien fût le seul animal se soumettant
peuples lui succéda dans l’emploi difficile de juger les actions des hommes . Ouchsit, Dieu chargé chez les Iakoutes de prése
hargé chez les Iakoutes de présenter à l’être suprême les prières des hommes et d’exécuter les volontés du Dieu irrévélé. Il s
e aîné d’Ilmarénen. Après avoir créé le feu, il déroula en faveur des hommes toute la civilisation et fut un véritable Orphée 
ment des semailles pour savoir si les plantes viendraient à hauteur d’ homme . La personne qui le consultait devait se tenir de
Europe, c’est Alfra ou Alfader, ou le père universel, ayant donné aux hommes une ame qui doit vivre toujours, même après la di
sous le nom de Dises, nom commun à toutes les nymphes favorables à l’ homme . Les offrandes qu’on faisait aux Alfes bienfaisan
lement primordiale, à force de lécher la glace, fit naître le premier homme appelée Bure ou Boure, qui de son côté eut Bore p
x, Odin, Vilé et Vé ; aussi, pour avoir plus de droits au respect des hommes , les prêtres Scandinaves appelés Druides, prétend
Alors les trois fils de Bore firent surgir de leurs mains le premier homme appelé Aske ou Askour ; c’est-à-dire le frêne et
’air, aux saisons, aux orages. Il lançait la foudre et protégeait les hommes en écartant les mauvais génies et les géans. Il l
qui le rendit père de Karll, de sorte qu’il devint aussi la tige des hommes libres, et tint le milieu entre Aï, tige des escl
res, et tint le milieu entre Aï, tige des esclaves, et Eadit tige des hommes nobles. Si nous suivons la liste des Ases nous tr
e figure, la taille fine, les lèvres minces, l’esprit insinuant ; nul homme , nul dieu ne l’égale en science ; mais il n’use d
Gioll, que l’on passe sur un pont d’or. Les femmes, les enfans et les hommes morts de maladie, entrent seuls dans la demeure d
eligions du nord de l’Europe, comme appartenant aux dieux ennemis des hommes et du monde, les personnages qui suivent : Agnar
dans l’astronomie, et lui expliqua les divers noms sous les quels les hommes l’invoquaient, il lui dit même son nom véritable 
daient à toutes les sciences et à tous les arts, et les apprirent aux hommes . Parmi eux on cite : Modsigner, Dourenn, Daioun e
mettra à produire sans avoir été cultivée, et il en sera de même des hommes et des femmes. Mimir ou Mimis, géant célèbre, di
urs. Rhinthoussar ou Hrinthoussar, race des géans qui naquirent d’un homme et d’une femme, sortis du bras gauche d’Iimer, pe
sa place. Storiounkar, Dieu Lapon, et premier ministre de Thor. Les hommes , et principalement les animaux, se trouvent sous
ngue partaient des fils d’or et d’ambre avec lesquels il attirait les hommes qui semblaient le suivre volontairement. Onouava
prouvait que Pikollos était satisfait. On lui consacrait la tête d’un homme mort, et l’on brûlait du suif en son honneur. Po
uples primitifs de l’Irlande semble n’avoir adopté pour dieux que les hommes les plus habiles ou les plus courageux, ou les pl
s affaires humaines, souvent il apparaissait sous les traits d’un bel homme lorsqu’on l’invoquait, mais il fallait quatre prê
chargée. Totam est un génie bienfaisant, qui veille au bonheur de l’ homme . Suivant les Américains, chaque individu a son To
fiée aux baleines. Cependant Touparan exerce encore sur les cœurs des hommes une influence qui les porte à se déclarer la guer
tout par lui-même. Flacatékolototl était l’esprit méchant ennemi des hommes , ne descendant sur la terre toujours sous la figu
erre toujours sous la figure d’un hibou savant, que pour effrayer les hommes ou leur faire du mal. Miclantemcli, époux de Lan
e les douze grands dieux suivans : Ométeuchtli, qui veillait sur les hommes , écoutait leurs prières, réalisait leurs désirs,
r de la vie pénitentiaire ; c’était lui qui était chargé de punir les hommes , en leur envoyant soit la famine, la peste ou des
et inventer toutes les choses nécessaires au bonheur et à la vie des hommes  ; puis elle fut transportée aux cieux, où elle pr
s était doux et pastoral. Ils regardaient Mancocapac comme le premier homme  ; c’était donc le législateur et le premier sage
érile, et la rendit productive ; car sa présence la couvrit soudain d’ hommes , de femmes, de verdure, de riches moissons, de fl
e de Tetouba-Hamatou-Hatou. Enfin s’étant incarné sous la figure d’un homme , il se métamorphosa un jour en poussière. Les Mam
e gourmande son époux Tamagisanhach, lorsqu’il refuse de la pluie aux hommes . Tanatéa, déesse des îles Sandwich, est représen
oa-Taboa, lorsqu’ils la considèrent comme incarnée sous la forme d’un homme . Après la naissance de tous ces enfans, Tane et T
i, où elle l’adore comme un dieu. Les Ti bienfaisans, protecteurs des hommes , s’opposent toujours aux Ti malfaisans. Le Tiamaa
s’opposent toujours aux Ti malfaisans. Le Tiamaarataao est le premier homme , suivant les habitans des îles des Amis ; il naqu
ente le serpent Ahriman, étouffant le taureau primordial, dont sort l’ homme primitif. La pl. 21 en regard de la page 473 mont
16 (1807) Cours de mythologie (2e éd.)
e ses Héros, et des autres personnages célèbres de la Fable. Ce grand homme a célébré la prise de Troie dans son Iliade ; les
dans cette contrée, les lois, les arts et les mœurs, et civilisa les hommes presque sauvages. Son heureux siècle est appelé l
llards expirans. Je moissonne le chêne et l’herbe : Le ver rampant, l’ homme superbe, Subissent des destins égaux ; Et je conf
eux expirante ; Elle anima ce sang dans ses flancs renfermé. Ainsi d’ hommes nouveaux un peuple fut formé ; Peuple impie, alté
ur !         Ce n’est pas mettre à sa valeur         Des Dieux et des hommes le maître. — Et Junon ? — Tout autant ; sans déba
na leurs pieds. Homère. —  Rochefort 19. O mer, terrible mer, quel homme à ton aspect. Ne se sent pas saisi de crainte ét
mon enfance ! Mais alors je ne vis que ton espace immense : Combien l’ homme et ses arts t’agrandissent encor ! Là, le génie h
e font aveugle, mais il n’était pas né tel. Il discernait d’abord les hommes justes, et ne versait ses faveurs que sur eux. Ce
erd en vains efforts, N’attend rien que du Ciel, dernier secours de l’ homme . A Delphe, en Béotie, et loin des murs de Rome, O
berté franche et caustique. Neptune ayant fait un taureau, Vulcain un homme , et Minerve une maison, il censura leur ouvrage,
a paix est rétablie             Au sein du ménage hargneux.         L’ homme assourdi n’entend plus de tapage,         Et bonn
me de leur voix. Jamais l’agneau bêlant, jamais le loup sauvage, Ni l’ homme et ses clameurs, ni l’oiseau qui ramage, Ni l’Aqu
e Dieu choisit Morphée entre tous ses sujets ; Morphée imitateur de l’ homme et de ses traits. Nul ne sait mieux que lui prend
ussière éparse sous ses pas. Young. —  Colardeau 50.    Mais sur l’ homme assoupi Morphée est descendu. Sa paupière est fer
et la vaste Garonne, Redemandent en vain les enfans de leurs eaux. L’ homme faible et percé jusqu’au fond de ses os, Près d’u
de la vie est couverte de miel ; C’est l’enfant qui l’effleure, et l’ homme boit le fiel. Les grandes passions n’ouvriraient
int d’abîmes, On finirait ses jours, sans les noircir de crimes, Si l’ homme sur la terre était toujours enfant. Ah ! qu’il se
ns.    C’est sur tant de bienfaits que, des Dieux qu’on révère, De l’ homme , de la brute, on la nomma la mère. Mère tendre !
eille, La Nymphe hésite sur le choix. Par-tout l’abondance circule, L’ homme n’est heureux que l’été ; L’infatigable pauvreté
s dans les déserts, Esclaves des humains, se plurent dans nos fers. L’ homme ravit la laine à la brebis paisible, Le taureau l
ée de l’innocence de ces premiers temps, l’Immortelle resta parmi les hommes , tant qu’ils furent vertueux et justes. Mais voya
vrir son sein, répandre sans obstacles Tous les trésors qui rendent l’ homme heureux ; Des biens acquis par un travail facile,
herbages naissans ! Dans ces beaux jours vantés par nos ancêtres ; L’ homme étranger à des arts malfaisans, Vivait sans lois,
L’abbé Roman, d’Avignon 109.    O toi, mère des biens qui rendent l’ homme heureux, Fille de la raison et de la tempérance,
Chassée du Ciel, elle vint troubler la Terre. Ennemie du bonheur des hommes , elle éteignait leur raison pour les précipiter d
. Ces trois infernales Sœurs ourdissaient la trame de la vie des hommes , dont la destinée était dans leurs mains. Leur no
r, La bravèrent dans son empire. Elle trembla quand elle vit Ce grand homme qui réunit Les dons d’Orphée et ceux d’Alcide ; D
ables Dieux !       Vous vous jouez ainsi de notre attente ! Ainsi, l’ homme par vous abusé dans ses vœux, Croit lire vos bien
nt sourdement ces marbres imposteurs, Qui donnent trop souvent, à des hommes coupables,                Des éloges menteurs. I
mort, il y épousa la jeune Hébé. On le représente sous la figure d’un homme fort et robuste, armé d’une massue, et couvert de
ythes. Au-dessus des faiblesses de leur sexe, elles ne recevaient des hommes qu’une fois l’année. C’était à la naissance du pr
arnat de leur teint brille du sang des Dieux. En vain à les dompter l’ homme oserait prétendre, Lui-même de leur joug ne saura
ameux déluge qui a illustré son nom. Les Dieux irrités des crimes des hommes , engloutirent la terre sous les eaux : le genre h
sortant de leurs mains, furent métamorphosées, celles de Deucalion en hommes , et celles de Pyrrha en femmes. Deucalion et Pyr
a sage Thémis, Ils offrent d’humbles vœux, un cœur pur et soumis. Nul homme autant que lui, nulle femme autant qu’elle, Me fu
é règle ce que nous sommes, Et dans nous sauve au moins un modèle des hommes .    Il dit ; tous deux pleuraient. Le Ciel fut l
seuil religieux baise humblement la pierre. Si jamais, disent-ils, l’ homme a fléchi les Dieux, Si ses maux ont trouvé grace
nnés ; Et perdant par degrés leur rudesse première, Offrent déjà de l’ homme une image grossière. Tels dans un atelier vous po
plus durs élémens, Solides, durs encor, forment les ossemens. Ainsi d’ hommes sans nombre un seul homme est le père. Et de femm
durs encor, forment les ossemens. Ainsi d’hommes sans nombre un seul homme est le père. Et de femmes sans nombre une femme e
Cet audacieux Mortel affecta la puissance créatrice : il forma un homme avec de l’argile. Étant monté au Ciel, aidé de Mi
sons tout : repeuplons ce globe désolé ; » Il projette, exécute, et l’ homme est modelé. Colardeau 155.    Terre, éveille-t
monde animé : » Quels temples on va te construire !… » Faire penser l’ homme , l’instruire, » C’est plus que de l’avoir formé. 
orps pleins de vie ont tous une étincelle. C’est de là que sont nés l’ homme et les animaux, Peuple immense des Airs, de la Te
ométhée. Mon frère, lui disait ce frère tendre et cher, Crains pour l’ homme et pour toi les dons de Jupiter, Quand il parlait
qu’un Dieu plaça les brouillards, les nuages, La foudre, effroi de l’ homme , et l’empire des vents, Empire de discorde en pro
ant qui le forma peut-être Ait d’un germe divin développé son être, L’ homme naquit. Ainsi sous de savantes mains La glèbe s’é
esclave tributaire, Courba sou front servile, et regarda la Terre, L’ homme avec majesté lève un front gracieux, Et porte jus
isse la constance,           Et tu serais la volupté ;           Si l’ homme avait son innocence. Le même, à Jupiter.     
. Cadmus tua le monstre, et en ayant semé les dents, il en naquit des hommes tout armés, qui s’entremirent aussi tôt. Cinq seu
ntredit. Apollon ne veut pas qu’une oreille si dure De l’oreille de l’ homme ait encor la figure : Couverte d’un poil gris on
lle qui, vouée à cet être nouveau, Lui prodigue les soins qu’attend l’ homme au berceau. Quels tendres soins ! dort-il ? atten
dit sa sœur, que je ne vous suis pas :                 En voyant les hommes , hélas !                 Il m’en souvient bien da
tous les objets vains, frivoles et fantastiques, dont la plupart des hommes se bercent trop souvent.    Des mortels j’ai vu
Etendre en verts gradins son riche amphithéâtre ; Et la terre, par l’ homme apportée à grands frais, D’un sol enfant de l’art
N’est-ce donc qu’un charme trompeur ! Ah ! tels sont les plaisirs des hommes , Ce n’est qu’une agréable erreur ; Je n’embrasse
aîner des fers honteux ? Ose à la fin jouir de la lumière, Et deviens homme en devenant heureux. Mais ce bonheur, ce vain écl
restre, et dans ses mains l’Urne fatale, où était contenu le sort des hommes . Ses arrêts étaient irrévocables, et son pouvoir
escendis du Ciel, et règnes sur les Mondes : Toi qu’après la bonté, l’ homme chérit le mieux ; Toi qui naquis un jour du souri
tu donnas leur parure : Mais tu traitas en Roi le Roi de la Nature. L’ homme seul eut de toi ce front majestueux, Ce regard te
drit et l’enflamme, Et les grâces du corps, et la douceur de l’ame. L’ homme seul contemplait ces globes radieux : Sa compagne
pital si pur dans le règne du crime ; C’est Molé, du coup d’œil de l’ homme vertueux, Calmant d’un peuple ému les flots impét
ns un poignard, et Platon, Parlant et combattant, et mourant en grand homme , Et seul resté debout sur les débris de Rome. Le
     Dans l’ame tranquille du Sage         Il habite avec la vertu. L’ homme vraiment heureux pourra l’être sans cesse ; Aux c
ue se forment le courage, la vertu, le génie. Elle enfante les grands hommes .    Oui, Cloé, le malheur à l’homme est nécessai
génie. Elle enfante les grands hommes.    Oui, Cloé, le malheur à l’ homme est nécessaire. Par lui de la raison le flambeau
on image et ma douleur254. Espérance. Elle anime le cœur de l’ Homme  ; elle enflamme ses desirs, et lui plaît, même en
e ;             L’amour est le prix des bienfaits. Le besoin rendit l’ homme à l’homme nécessaire ; Et l’espoir du secours fut
      L’amour est le prix des bienfaits. Le besoin rendit l’homme à l’ homme nécessaire ; Et l’espoir du secours fut le Dieu t
t la parole, Du passé fugitif, du présent qui s’envole,             L’ homme fixa le souvenir. Aux Dieux, il emprunta le subli
s. Deshoulières 264. Liberté ou Indépendance. Nécessaire à l’ homme , elle entre comme la santé, dans les élémens du b
en loin De prôner ma recette aux dépens de la sienne. La Liberté de l’ homme est le premier besoin, Mais de l’homme sortant de
de la sienne. La Liberté de l’homme est le premier besoin, Mais de l’ homme sortant des mains de la Nature, Qui recueille ce
soin du lendemain, sans remords de la veille, Satisfait du présent, l’ homme en paix y sommeille,    Et comme il a vécu, dans
ain frappe la matière, Plus mon esprit rompt la barrière Qui sépare l’ homme des Dieux. De Laurès 267. Sur ma Vieillesse.
estructeur, par lequel les Dieux punissent quelquefois les crimes des hommes . On représente la Peste sous la forme d’une vieil
sa fureur, la Grèce lui sacrifiait des victimes humaines. Peste des hommes .    Du fond des bois un monstre destructeur, L’af
euse Peste, exerce son ravage : Les animaux échappent à sa rage, Et l’ homme , hélas ! épuise sa fureur. La mort la suit : le d
Instant affreux ! Sans soins, sans pleurs et sans derniers adieux, L’ homme succombe et termine sa vie. Marseille, ainsi dans
’êtres différens, Cher entr’eux tous à la bonté suprême, De Jupiter l’ homme reçut, dit-on, Un livre écrit par Minerve elle-mê
ncelle ; Ils portent dans leurs mains et la flamme et le fer. Un seul homme éloquent s’oppose à leur furie, Un seul a pu calm
un moment. Barthe 277. Génies. Ainsi que chaque lieu, chaque homme avait son Génie. Suivant même quelques mythologue
fond d’un puits, ou l’Intérêt l’a si long-temps dérobée aux yeux des hommes . Quoique ennemie de la Fable, la Vérité la recher
emprunte ses ornemens, et s’enveloppe de son voile, pour instruire l’ homme en l’amusant.           La Fable un jour voulut
ssible au Sommeil. Toujours éveillée, elle a les yeux ouverts sur les hommes , et s’occupe sans cesse de leurs besoins. On la r
e : Tu fis mon cœur pour le chagrin, Mais tu lui donnas le courage. L’ homme de bien verse des pleurs, Et dans l’infortune on
r, et ta folle sagesse, Dans un lâche repos, s’avilit et s’endort ! L’ homme est né pour agir. Ramper dans la paresse,        
dant de la chaîne éternelle,                Es sans activité.    Les hommes t’ont servi même avant ta naissance ; Ils t’ont c
citoyen, vous êtes méconnu. Titre cher et sacré qui fîtes les grands hommes ,                Qu’êtes-vous devenu ? Thomas 287
ont jamais séduit que des ames vulgaires. C’est elle qui transmet à l’ homme courageux, Le droit de s’opposer au criminel heur
qui enfante et crée l’héroïsme : l’Immortalité est la mère des grands hommes .    Oui, sans cesse exister ; oui, respirer sans
future              Vous élance au-delà du temps.    Quoi ! le Grand Homme , quoi ! le Sage, Qui des arts sur la Terre allume
n vêtement de poussière              Qu’elle se dégage à la mort.     Homme immortel, salut ! jamais ma lyre sainte          
rg. fr., ch. IV. 247. [Table des matières] Chênedollé. Le génie de l’ homme , poëme. 248. [Table des matières] J. B. Rousseau
de, ch. X. 271. [Table des matières] Villemain-Dabancour . Peste des hommes . 272. [Table des matières] Delille. Géorg., liv.
s. Sur la Vertu. 294. [Table des matières] Roucher. Immortalité de l’ homme . 295. [Table des matières] Lebrun. Ode à la post
17 (1847) Mythologie grecque et romaine, ou Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes (3e éd.)
iques et dieux Allégoriques. III. On appelait Héros ou Demi-Dieux les hommes nés d’un dieu et d’une mortelle, ou d’un mortel e
me Hercule, Pollux, Énée ; et ce nom s’étendit plus tard à de simples hommes qui avaient mérité par des actions d’éclat d’être
des sueurs de l’ouvrier. A ces deux âges succéda celui d’Airain. Les hommes devenus farouches respirèrent les batailles et re
e Tellus et Ops, parce qu’elle présidait à la terre, et procurait aux hommes protection, secours et richesses4. — On représent
robuste, chargée d’embonpoint. Sa couronne de chêne rappelle que les hommes se sont anciennement nourris du fruit de cet arbr
. Le commencement de son règne fut troublé par la révolte des Géants, hommes d’une grandeur colossale, dont quelques-uns avaie
nait sur la terre. Prométhée, fils de Japet, avait fait une statue d’ homme , et lui avait communiqué le mouvement et la vie e
Ces pierres s’animèrent, prirent une figure humaine et devinrent des hommes  ; les cailloux lancés par la main de Pyrrha se ch
i était consacré, parce qu’à l’exemple de Saturne il avait appris aux hommes à se nourrir de glands. Ses oracles les plus célè
u cheval, un des plus beaux présents que les dieux aient pu faire aux hommes  ; mais en le créant, il enseigna aussi l’art de l
ans importance. Mais tous, tant le maître que les sujets, sont moitié hommes et moitié poissons, et sonnent également de la co
nir de tout divertissement et vivre dans une sobriété exemplaire. Les hommes ne pouvaient y assister. Pendant ces fêtes, qui d
contre les animaux qui l’avaient nourri, il apprit Part de percer les hommes de ses traits. — Les monuments de l’antiquité rep
monde offre d’agréable, de doux et d’attrayant. Elles dispensent aux hommes non-seulement l’amabilité, l’enjoûment, l’égalité
qui lui enseigna la danse et les exercices corporels. Avant lui, les hommes , armés seulement de bâtons ou de pierres, combatt
rageux, lui était consacré. — On représente Mars sous les traits d’un homme jeune encore, au regard farouche, à la démarche p
s, la fable dit vrai, puisque le génie et la science peuvent rendre l’ homme immortel. Mais cette même déesse, habituée à comb
s Indes. Il marchait, dans cette expédition, à la tête d’une troupe d’ hommes et de femmes qui n’avaient d’autres armes que des
, c’est-à-dire libre, parce que le vin, en épanouissant l’esprit de l’ homme , le dégage momentanément de tout souci, et le jet
s de toutes couleurs et de toutes qualités : d’or et de soie pour les hommes dont l’existence sera heureuse ; de laine et de c
. On croit communément que ce furent les Oréades qui détournèrent les hommes de l’anthropophagie, et leur apprirent à se nourr
n’avaient point de bornes déterminées ; tout était en commun, et les hommes ne connaissaient pas encore le tien et le mien. L
erre ou un tronc d’arbre ; dans la suite, on lui donna la figure d’un homme sans pieds et sans bras, que l’on plaçait sur une
olé. — On représente Priape sous la forme d’un Terme, avec une tête d’ homme , des cornes de bouc, des oreilles de chèvre, et u
, dans le langage ordinaire, se prend en mauvaise part, et désigne un homme versatile, inconstant, insaisissable, qui change
it toutes ses pensées, et le dirigeait dans toute sa conduite. Chaque homme avait deux Génies : l’un bon, qui l’exhortait au
9. Le Travail. Il est ordinairement représenté sous la figure d’un homme nerveux, plein de force, d’une haute taille et d’
sur un cercueil. Laissons, en effet,       Laissons au vulgaire des hommes Redouter de la mort les piéges imprévus :       E
e et fils de Japet. Doué d’un génie supérieur, il réussit à former un homme avec le limon de la terre, et il communiqua la vi
’humanité, qui rendit aux mortels d’éminents services. Avant lui, les hommes , stupides et bruts, ne savaient ni penser ni rais
dont les arbres, chargés de pommes d’or, faisaient la convoitise des hommes et des dieux. Un dragon à sept têtes, préposé à l
la lyre et à chanter. Confié ensuite au centaure Chiron, il devint l’ homme le plus vaillant et le plus fameux de son siècle.
deux agneaux blancs, et l’on jurait par leur temple ; le serment des hommes était Ædépol, et celui des femmes Æcastor. — On r
quefois sous la forme d’un serpent ; plus souvent sous la figure d’un homme pensif, couvert d’un manteau, et tenant à la main
deux cordes. Sa voix, unie aux sons de cet instrument, enchantait les hommes et les dieux : la nature entière était sensible à
ensuite les épaules, la poitrine et les bras nerveux de ces nouveaux hommes  : enfin il voit grandir insensiblement cette étra
pas connue. Ce qui est certain, c’est qu’il vécut plus de six âges d’ homme , c’est-à-dire environ deux cents ans. Il était av
t de jeunes filles pour servir de pâture au Minotaure, monstre moitié homme et moitié taureau, enfermé dans le labyrinthe. Th
it : « Va, et fais mourir cet enfant. » Quoique dévoué à son roi, cet homme recula devant une injonction si odieuse, et senti
tra dans un chemin étroit quatre personnes, parmi lesquelles était un homme âgé, assis sur un char, qui lui enjoignit arrogam
avait la tête, le visage et les mains d’une jeune fille, la voix d’un homme , le corps d’un chien, la queue d’un serpent, les
écouta l’énigme et répondit sans hésitation « que cet animal était l’ homme , qui, dans son enfance, marche à la fois sur ses
hébains furent affligés d’une peste qui attaquait indistinctement les hommes et les animaux, et qui résistait aux ressources d
x réunis la défendraient. Il avait pour emblème, sur son bouclier, un homme désarmé tenant à la main un flambeau, avec cette
’amour ; Pasiphaé sa femme, mit au monde le Minotaure, monstre moitié homme et moitié taureau, qui se nourrissait de chair hu
Ganymède unissait tous les dons extérieurs : c’était le plus beau des hommes , et ses mœurs ne déparaient point sa figure. Fuya
éussi à s’en faire aimer, lorsque Agamemnon, chef suprême de l’armée, homme capricieux et fier, abusant de son pouvoir, envoy
e d’Ulysse. Quand il reparut devant Nausicaa, ce n’était plus le même homme . A un naufragé repoussant et livide avait succédé
ntre vous qui l’aura ployé, sera mon époux. » Pénélope savait à quels hommes efféminés elle proposait ce défi : ils l’acceptèr
et n’en vint à bout ; l’arc rebelle résista à leurs mains débiles. Un homme mal vêtu, d’un extérieur peu imposant, perce la f
, et le désigna pour son successeur au trône. Mais Turnus n’était pas homme à se départir facilement de ses droits sur Lavini
ait que nulle femme ne survécut à cette redoutable épreuve ; quelques hommes y résistèrent : tel fut le poète Nicostrate. Les
parfums, dont il n’eut qu’à faire usage pour devenir le plus beau des hommes . Toutes les dames de Mitylène cherchèrent à le ca
le se répandit dans toute la Grèce ; Épiménide y fut regardé comme un homme chéri du ciel, et on vint le consulter comme un o
ient enfin, et ne revenaient plus. Mais il était décrété que quand un homme aurait passé devant les Sirènes sans se précipite
orne du pied par lequel il était tenu. D’un seul coup il assommait un homme  ; d’une main il arrêtait un chariot attelé de six
ui au moyen d’un breuvage empoisonné. Mais les Sarmates n’étaient pas hommes à se laisser gouverner par une reine homicide de
s enfers. Delille. § 20. Les Oracles. Les réponses faites aux hommes par les dieux, s’appelaient oracles. On donnait a
e victorieux au-dessus de la condition humaine : « Ce n’était plus un homme , dit-il, c’était un dieu. » b) Jeux Pythiques
il ne put ramener son frère, ni se garantir de sa méchanceté. Typhon, homme injuste et violent, jaloux de la puissance d’Osir
me un des dieux de Tenter. — On représente Anubis sous la figure d’un homme à tête de chien (ou plutôt de chacal), vêtu d’une
quer qu’il ne faut parler des dieux qu’avec circonspection, puisque l’ homme ne les peut jamais connaître qu’imparfaitement.
e la métempsycose, ou transmigration des âmes dans différents corps d’ hommes et de bêtes ; 3° sur l’utilité qu’on retire de pl
t dans une espèce de voirie appelée tartare ; s’il s’était conduit en homme de bien, un batelier le transportait au delà de c
é ; dans les Géants qui escaladent le ciel, on reconnaît les fils des hommes élevant, avec une folle audace, la tour de Babel 
élevant, avec une folle audace, la tour de Babel ; la formation de l’ homme par Prométhée est une imitation de la Genèse ; le
rent leurs princes, leurs législateurs, leurs guerriers, leurs grands hommes , ceux même qui s’étaient acquis une célébrité hon
s, les Grecs, les Romains, et à quel degré d’égarement peut arriver l’ homme , abandonné à ses seules et faibles lumières. Sans
ieux boiteux, aveugles, matériels, se battant entre eux ou contre les hommes  ; des dieux pauvres, exilés du ciel et obligés d’
18 (1800) Cours de mythologie pp. -360
et des autres Personnages célèbres de la Fable. Homère Ce grand homme a célébré la prise de Troie dans son Iliade ; les
dans cette contrée, les lois, les arts et les mœurs, et civilisa les hommes presque sauvages. Son heureux siècle est appelé l
ce sang tiède encor, elle anima les flots ; Et delà, nous dit-on, des hommes sont éclos, Hommes profanateurs, altérés de rapin
, elle anima les flots ; Et delà, nous dit-on, des hommes sont éclos, Hommes profanateurs, altérés de rapine, Et ne démentant
ur !         Ce n’est pas mettre à sa valeur         Des Dieux et des hommes le maître. — Et Junon ? — Tout autant ; sans déba
e font aveugle, mais il n’étoit pas né tel. Il discernoit d’abord les hommes justes, et ne versoit ses faveurs que sur eux. Ce
te aussi-tôt s’écria :                Monsieur, faites que mon pauvre homme                Souffre le moins qu’il se pourra42
berté franche et caustique. Neptune ayant fait un taureau, Vulcain un homme , et Minerve une maison, il censura leur ouvrage,
a paix est rétablie             Au sein du ménage hargneux.         L’ homme assourdi n’entend plus de tapage,         Et bonn
ssière éparse sous ses pas. Young. —  Colardeau 52.     Mais sur l’ homme assoupi Morphée est descendu. Sa paupière est fer
e et la vaste Garonne, Redemandent envain les enfans de leurs eaux. L’ homme foible et percé jusqu’au fond de ses os, Près d’u
de la vie est couverte de miel ; C’est l’enfant qui l’effleure, et l’ homme boit le fiel. Les grandes passions n’ouvriroient
int d’abîmes, On finiroit ses jours, sans les noircir de crimes, Si l’ homme sur la terre étoit toujours enfant. Ah ! qu’il se
s.     C’est sur tant de bienfaits que, des Dieux qu’on révère, De l’ homme , de la brute, on la nomma la Mère. Mère tendre !
eille, La Nymphe hésite sur le choix. Par-tout l’abondance circule, L’ homme n’est heureux que l’été ; L’infatigable pauvreté
s dans les déserts, Esclaves des humains, se plurent dans nos fers. L’ homme ravit la laine à la brebis paisible, Le taureau l
ée de l’innocence de ces premiers temps, l’Immortelle resta parmi les hommes , tant qu’ils furent vertueux et justes. Mais voya
vrir son sein, répandre sans obstacles Tous les trésors qui rendent l’ homme heureux ; Des biens acquis par un travail facile,
herbages naissans ! Dans ces beaux jours vantés par nos ancêtres ; L’ homme étranger à des arts malfaisans, Vivoit sans lois,
s !. Roman, d’Avignon 107.     O toi, mère des biens qui rendent l’ homme heureux, Fille de la raison et de la tempérance,
Chassée du Ciel, elle vint troubler la Terre. Ennemie du bonheur des hommes , elle éteignoit leur raison pour les précipiter d
. Ces trois infernales Sœurs ourdissoient la trame de la vie des hommes , dont la destinée étoit dans leurs mains. Leur no
r, La Bravèrent dans son empire. Elle trembla quand elle vit Ce grand homme qui réunit Les dons d’Orphée et ceux d’Alcide ;
s Dieux !           Vous vous jouez ainsi de notre attente ! Ainsi, l’ homme par vous abusé dans ses vœux, Croit lire vos bien
nt sourdement ces marbres imposteurs, Qui donnent trop souvent, à des hommes coupables,                    Des éloges menteurs
rt, il y épousa la jeune Hébé.   On le représente sous la figure d’un homme fort et robuste, armé d’une massue, et couvert de
ythes. Au-dessus des foiblesses de leur sexe, elles ne recevoient des hommes qu’une fois l’année. C’étoit à la naissance du pr
carnat de leur teint brille du sang des Dieux. Envain à les dompter l’ homme oseroit prétendre, Lui-même de leur joug ne saur
ameux déluge qui a illustré son nom. Les Dieux irrités des crimes des hommes , engloutirent la terre sous les eaux : le genre h
sortant de leurs mains, furent métamorphosées, celles de Deucalion en hommes , et celles de Pyrrha en femmes. Deucalion à Pyrr
règle ce que nous sommes ; Et dans nous sauve au moins un modèle des hommes .     Il dit ; tous deux pleuroient : le Ciel fut
uil avec respect baise humblement la pierre. Si jamais, dirent-ils, l’ homme a fléchi les Dieux Si ses maux ont trouvé grace d
nnés ; Et perdant par degrés leur rudesse première, Offrent déjà de l’ homme une image grossière. Tels on voit quelquefois, co
plus durs élémens Forment sans s’amollir les divers ossemens. Ainsi d’ hommes sans nombre une femme est la mère… Nés des caillo
Cet audacieux Mortel affecta la puissance créatrice : il forma un homme avec de l’argile. Etant monté au Ciel, aidé de Mi
Osons tout : repeuplons ce globedésolé » ; Il projette, exécute, et l’ homme est modelé. Colardeau 153.     Terre, éveille-
monde animé : « Quels temples on va te construire !… « Faire penser l’ homme , l’instruire, « C’est plus que de l’avoir formé »
orps pleins de vie ont tous une étincelle. C’est de-fà que sont nés l’ homme et les animaux, Peuple immense des Airs, de la Te
ométhée. Mon frère, lui disoit ce frère tendre et cher, Crains pour l’ homme et pour toi les dons de Jupiter, Quand il parloit
qu’un Dieu plaça les brouillards, les nuages, La foudre, effroi de l’ homme , et l’Empire des vents, Empire de discorde en pro
ant qui le forma peut-être Ait d’un germe divin développé son être, L’ homme naquit. Ainsi sous de savantes mains La glèbe s’é
esclave tributaire, Courba sou front servile, et regarda la Terre, L’ homme avec majesté lève un front gracieux, Et porte jus
isse la constance,           Et tu serois la volupté ;           Si l’ homme avoit son innocence194. Le même, à Jupiter.
. Cadmus tua le monstre, et en ayant semé les dents, il en naquit des hommes tout armés, qui s’entremirent aussi tôt. Cinq seu
i dit sa Sœur, que je ne vous suis pas.                 En voyant les hommes , hélas !                 Il m’en souvient bien da
tous les objets vains, frivoles et fantastiques, dont la plûpart des hommes se bercent trop souvent.     Des mortels j’ai vu
’est-ce donc qu’un charme trompeur ! Ah ! tels sont les plaisirs des hommes , Ce n’est qu’une agréable erreur ; Je n’embrasse
îner des fers honteux ? Ose à la fin jouir de la lumière, Et, deviens homme en devenant heureux. Mais ce bonheur, ce vain écl
restre, et dans ses mains l’Urne fatale, où étoit contenu le sort des hommes . Ses arrêts étoient irrévocables, et son pouvoir
escendis du Ciel, et régnes sur les Mondes : Toi qu’après la bonté, l’ homme chérit le mieux ; Toi qui naquis un jour du souri
tu donnas leur parure : Mais tu traitas en Roi le Roi de la Nature. L’ homme seul eut de toi ce front majestueux, Ce regard te
drit et l’enflamme, Et les grâces du corps, et la douceur de l’ame. L’ homme seul contemploit ces globes radieux : Sa compagne
pital si pur dans le régne du crime ; C’est Molé, du coup-d’œil de l’ homme vertueux, Calmant d’un peuple ému les flots impét
ns un poignard, et Platon, Parlant et combattant, et mourant en grand homme , Et seul resté debout sur les débris de Rome. De
ns l’ame tranquille du Sage                Il habite avec la vertu. L’ homme vraiment heureux pourra l’être sans cesse ; Aux c
ue se forment le courage, la vertu, le génie. Elle enfante les grands hommes .     Oui, Cloé, le malheur à l’homme est nécessa
génie. Elle enfante les grands hommes.     Oui, Cloé, le malheur à l’ homme est nécessaire. Par lui de la raison le flambeau
on image et ma douleur266. Espérance. Elle anime le cœur de l’ Homme  ; elle enflamme ses désirs, et lui plaît, même en
e ;             L’amour est le prix des bienfaits. Le besoin rendit l’ homme à l’homme nécessaire ; Et l’espoir du secours fut
      L’amour est le prix des bienfaits. Le besoin rendit l’homme à l’ homme nécessaire ; Et l’espoir du secours fut le Dieu t
t la parole, Du passé fugitif, du présent qui s’envole,             L’ homme fixa le souvenir. Aux Dieux, il emprunta le subli
. Deshoulières 278. Liberté ou Indépendance Nécessaire à l’ homme , elle entre comme la santé, dans les élémens du b
en loin De prôner ma recette aux dépens de la sienne. La Liberté de l’ homme est le premier besoin, Mais de l’homme sortant de
de la sienne. La Liberté de l’homme est le premier besoin, Mais de l’ homme sortant des mains de la Nature, Qui recueille ce
soin du lendemain, sans remords de la veille, Satisfait du présent, l’ homme en paix y sommeille, Et comme il a vécu, dans le
ain frappe la matière, Plus mon esprit rompt la barrière Qui sépare l’ homme des Dieux. de Laurès 282. Sur ma Vieillesse .
estructeur, par lequel les Dieux punissent quelquefois les crimes des hommes . On représente la Peste sous la forme d’une vieil
euse Peste, exerce son ravage : Les animaux échappent à sa rage, Et l’ homme , hélas ! épuise sa fureur. La mort la suit : le d
Instant affreux ! Sans soins, sans pleurs et sans derniers adieux, L’ homme succombe et termine sa vie. Marseille, ainsi dans
’êtres différens, Cher entr’eux tous à la bonté Suprême, De Jupiter l’ homme reçut, dit-on, Un livre écrit par Minerve elle-mê
se en déchira les pages. Aubert 289. Réflexions.                  Homme , vante moins ta Raison ; Vois l’inutilité de ce p
ncelle ; Ils portent dans leurs mains et la flamme et le fer. Un seul homme éloquent s’oppose à leur furie, Un seul a pu calm
nt qu’un. Drobecq 293. Génies. Ainsi que chaque lieu, chaque homme avoit son Génie. Suivant même quelques mythologue
fond d’un puits, ou l’Intérêt l’a si long-temps dérobée aux yeux des hommes . Quoique ennemie de la Fable, la Vérité la recher
emprunte ses ornemens, et s’enveloppe de son voile, pour instruire l’ homme en l’amusant.           La Fable un jour voulut
ssible au sommeil. Toujours éveillée, elle a les yeux ouverts sur les hommes , et s’occupe sans cesse de leurs besoins. On la r
e : Tu fis mon cœur pour le chagrin, Mais tu lui donnas le courage. L’ homme de bien verse des pleurs, Et dans l’infortune on
r, et ta folle sagesse, Dans un lâche repos, s’avilit et s’endort ! L’ homme est né pour agir. Ramper dans la paresse,        
de la chaîne éternelle,                    Es sans activité.     Les hommes t’ont servi même avant ta naissance ; Ils t’ont c
citoyen, vous êtes méconnu. Titre cher et sacré qui fîtes les grands hommes ,                    Qu’êtes-vous devenu ? Thomas
ont jamais séduit que des ames vulgaires. C’est elle qui transmet à l’ homme courageux, Le droit de s’opposer au criminel heur
qui enfante et crée l’héroïsme : l’Immortalité est la Mère des Grands Hommes .     Oui, sans cesse exister ; oui, respirer san
uture              Vous élance au-delà du temps.     Quoi ! le Grand Homme , quoi ! le Sage, Qui des arts sur la Terre allume
sière, C’est d’un vêtement de poussière Qu’elle se dégage à la mort. Homme immortel, salut ! jamais ma lyre sainte          
e. ch. X. 286. [Table des matières] Villemain d’Abancour . Peste des hommes . 287. [Table des matières] Delille. Géorgiques.
Sur la Vertu. 310. [Table des matières] Roucher. L’Immortalité de l’ homme . ode. 311. [Table des matières] Lebrun. Ode à la
19 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II
ingénieux écrivains2 : qu’est-ce que des Dieux qui n’ont pas fait l’ homme  ? Œdipe étoit fils de Layus3, roi de Thèbes, et
hercher et devina cette énigme qu’il expliqua ainsi. Cet animal est l’ homme , qui dans son enfance rampe et se traîne à l’aide
dération sont les plus beaux présens que les Dieux puissent faire aux hommes  ». Amphiaras. Amphiaras étoit fils d’A
nas et Amphoterus, qui étoient encore enfans, devinssent en un moment hommes faits, pour venger la mort de leur père, ce qu’il
commandant de mener là son fils lorsqu’il auroit acquis la force d’un homme , et s’il pouvoit lever la pierre, de le lui envoy
, Prince violent et de mauvaise foi, passa toute sa vie à tromper les hommes et les Dieux. Il bâtit les murs de Troye. Apollon
ette pièce, Hercule avant de mourir dit : « Jupiter me prédit que nul homme vivant ne termineroit ma destinée, mais que ce se
ela d’abord Acropates, c’est-à-dire, ennemies et altérées du sang des hommes . Les Grecs les nommèrent Amazones. On donne à ce
e, et la troisième aux environs d’Éphès. Elles ne souffroient point d’ hommes avec elles du moins à demeure, elles n’en recevoi
Autonoë, de laquelle il eut le malheureux Actéon. Aristée apprît aux hommes l’art de la chasse, à élever des troupeaux et des
Les femmes de cette île avoient massacré tous leurs maris et tous les hommes  ; leur reine Hypsipile avoit seule sauvé son père
t les dents d’un dragon, qui produiroient à l’instant une multitude d’ hommes armés, qu’il falloit exterminer tous18. Enfin, on
leur fête, les Romains envoyoient tous les ans, vers leur temple, un homme couvert d’un bonnet comme le leur, monté sur un c
Romains leur élevèrent un temple par lequel on juroit, le serment des hommes étoit Adopol par le temple de Pollux, et celui de
lène : et pour donner une idée de sa beauté, il la fait louer par des hommes que les passions ne peuvent abuser, ce sont des s
tone, il y jeta les fondemens d’une ville, et lui donna le nom de cet homme illustre. Chalcénor. L’oracle ayant ordonn
ssadeurs, Cotys Roi de Thrace, de lui envoyer une colonie de ce pays, hommes , femmes et enfans35. Ce trait n’est vraisemblable
s idées si ingénieuses et si justes, ont attribué à tous leurs grands hommes le goût qui rapproche le plus de la nature, celui
isseau qu’il porte sur la tête, exprime que la Providence nourrit les hommes et qu’elle fait tout avec mesure. L’Occasion.
autre fille de Jupiter, qui, chassée du ciel, ne songe qu’à nuire aux hommes . Les Prières cherchent à réparer les maux qu’elle
la calomnie par un tableau à jamais célèbre. A droite étoit assis un homme à grandes oreilles comme Midas, cet homme tendoit
re. A droite étoit assis un homme à grandes oreilles comme Midas, cet homme tendoit la main à la calomnie qui s’avançoit ; il
us effrayant lorsqu’on n’en connoît pas la nature. Le Vice. Un homme aveugle et nud, coiffé avec des couleuvres, porta
ient la Mort, pâle, livide, d’une taille gigantesque, planant sur les hommes avec de grandes ailes noires, grinçant les dents,
udeur est le don le plus rare des cieux, Fleur brillante, l’amour des hommes et des dieux, Le plus riche ornement de la plus r
urent appelés Académies du nom d’Académus. 24. Nom qu’on donnoit aux hommes illustres qu’on honoroit comme des Dieux, après l
mais être un tort. 39. O soutien du monde, ornement des Dieux et des hommes , adorable Vertu tu formes mes plaisirs. Tu me ras
nous attendons avec saisissement la tempête. » 52. Ocnus étoit un homme pauvre et laborieux qui avoit une femme paresseus
donnent quatre yeux et quelquefois davantage à la représentation des hommes de génie et à ceux qui se sont illustrés par quel
20 (1874) Ristretto analitico del dizionario della favola. Volume I pp. -332
rtaine quantité d’impossible melée à de telles réalités. V. Hugo. — L’ homme qui rit — Vol. 1. E così che il tempo passa e l
le, par le théâtre, par les fêtes qui sont des jeux et des combats, l’ homme évoque de sa nature tout ce qu’elle à de beau, de
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