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1 (1800) Cours de mythologie pp. -360
qui les dore : Je vois Iris sur le trône des Airs. L’Amour enfin, ce feu qui nous dévore, C’est un Enfant qui régit l’Univ
Cahos tout-à-coup les portes s’ébranlèrent : Des soleils allumés les feux étincelèrent : Tu naquis ; l’Eternel te prescrivi
es Immortels ; Que l’Enfer prépare à leurs crimes Sous ces monts, des feux éternels ! C’en est fait, les Titans tombent dan
e tendresse vaine, Enlevons Proserpine, et terminons ma peine, De mes feux méprisés c’est l’unique secours.     Mais déjà l
re aux Titans redoutable. Au souffle mugissant d’Eole infatigable, Le feu d’ardens brasiers croît ou se ralentit. Sur les m
       Qu’on admire sur ton visage,                 Pour inspirer un feu constant                 Il ne suffit pas d’être
tes, Vous-mêmes guidez mes travaux ; Versez sur ces rimes ingrates Un feu vainqueur de mes rivaux ; Et que mes chants toujo
les vagues émues ; La foudre étincelante éclate dans les nues ; Et le feu des éclairs, et l’abîme des flots, Montroient par
, les cheveux et la bouche hérisssés de glaçons, ou auprès d’un grand feu .     L’Hiver, heureux vieillard, qui chemine ave
s tranchans Atteignant les forêts jusques à leurs racines, Rivaux des feux du Ciel, les couvrent de ruines. Le chêne des Hiv
os caractères ; Un rien commande à vos penchans, Vous prenez pour des feux ardens Les bluettes les plus légères. La nouveaut
surchargent cette Belle. Le diamant, dans l’or pur incrusté, Mêle ses feux à la pourpre immortelle. Sa noble écharpe, à repl
rachné. Vesta, Fille de Saturne et d’Ops. Elle présidoit au Feu sacré ou éternel, image de celui des Astres, et g
otectrice, Vierge auguste, Vesta, sois-nous toujours propice, Que ces feux animés par ton souffle immortel, Sans s’éteindre
urbée Du moissonneur laborieux. Ici les gerbes dispersées Couvrent le feu de nos guérêts ; Plus loin, leurs meules entassée
r ; Comme un hibou, souvent il se dérobe au jour ; Tantôt les yeux en feu , c’est un lion superbe ; Tantôt, humble serpent i
nt promener autour de son Autel : ils terminoient leur hommage par un feu de paille qu’ils traversoient en sautant.     Qu
ondance.     Abrège ta course, Amant de Thétis ; Soleil, amortis Tes feux dans leur source. L’excès des chaleurs A brûlé no
 Et ton babil présomptueux ? Dès que le Dieu du jour nous a caché ses feux , Les astres de ta queue ont cessé de nous luire.
e. La rage est dans son cœur. L’implacable vipère D’un triple dard de feu presse, en sifflant, son sein. Sur des trônes bri
ins doit s’abreuver un Dieu. » La Discorde a parlé : l’Univers est en feu . Pétrone. —  Deguerle 112. Até. Déesse m
x sur nos têtes ! Le glaive des guerriers, le poignard des tyrans, Le feu de la discorde et celui des volcans, La peste inf
resse son bûcher, s’y étend, et prie son ami Philoctète d’y mettre le feu . Ainsi finit Alcide. Placé dans le Ciel après sa
ontrer, mon père, en tonnant sur ton fils. Mon courage étonné cède au feu qui me brûle ; Moi-même, hélas ! j’ai peine à rec
trices des bois, Entendez-moi, mes Sœurs, elle dit : et trois fois Le feu sacré reçut la liqueur pétillante ; Trois fois ja
à la contrainte. Moi-même quand Phébus, partageant l’horizon, De ses feux dévorans jaunira le gazon, A l’heure où les troup
glier énorme ; Serpent, il s’entrelace ; et lion, il rugit ; C’est un feu qui pétille, un torrent qui mugit : Mais plus il
grand cri, le saisit et l’enchaîne. Le vieillard de ses bras sort en feu dévorant, Il s’échappe en lion, il se roule en to
r cette pénible voie Pour briser des rameaux, et pour y recueillir Le feu que des cailloux mes mains faisoient jaillir. Des
ouloureux breuvage. Enfin cette caverne et mon arc destructeur, Et le feu , de la vie heureux conservateur, Ont soulagé du m
ance Qui, depuis si long-temps, accuse ton absence. » Achille voit le feu qui monte vers la nue ; Il frappe ses genoux, et
ironne, Lorsqu’au milieu du Ciel, des nuages épais Ont voilé d’autres feux , sans éclipser ses traits… Telle aux remparts Tro
rire enchanteur, De sentimens plus doux vient pénétrer le cœur. Si du feu des combats son œil brille et s’enflamme, La pude
mes des Troyens qu’excitent ses regards, S’enflamment sur ses pas des feux brillans de Mars…     Pleines d’un feu guerrier
S’enflamment sur ses pas des feux brillans de Mars…     Pleines d’un feu guerrier ces beautés magnanimes Alloient offrir à
mes, Si Théano plus sage, et plaignant leur valeur, N’eût calmé de ce feu la bouillante chaleur. Quel transport vous saisit
marécageux et l’algue limoneuse Croissoient sur les autels privés des feux sacrés. Dès que leurs pieds du temple ont touché
evenir fatal ; « De ces Dieux détestés bravons la tyrannie, « Sans le feu de l’audace il n’est point de génie. « Osons tout
 Viens donner une ame nouvelle « Aux mortels à l’erreur soumis : « Du feu du Ciel qu’une étincelle « Pénètre les sens endor
thon et Pyroïs, Eoüs et Phlégon, impatiens hennissent ; Ils soufflent feux sur feux dans les airs qui blanchissent ; Ils he
yroïs, Eoüs et Phlégon, impatiens hennissent ; Ils soufflent feux sur feux dans les airs qui blanchissent ; Ils heurtent la
pent, par le froid jusqu’alors engourdi, Echauffé tout-à-coup par les feux du midi, S’anime, et reprenant son naturel funest
le et périt, Et l’aride moisson, qu’un seul jour a dorée, Alimente le feu dont elle est dévorée. Que dis-je ? tout s’embrâs
t. Sur le sommet des monts les forêts se consument. L’Etna double ses feux des feux du firmament. L’Ida, forme dans l’air un
sommet des monts les forêts se consument. L’Etna double ses feux des feux du firmament. L’Ida, forme dans l’air un vaste em
 !     Phaéton, aussi loin qu’il porte ses regards Voit l’Univers en feu fumer de toutes parts. Il ne respire plus qu’une
lons, Ne suivent plus du char les écarts vagabonds. Alors, du ciel en feu , l’effroyable incendie Noircit les habitans des c
es canaux ; Le Pénée au loin fume ; et l’amoureux Alphée Par d’autres feux alors sent son onde échauffée. Le Tage en flots
eptune, sur les flots, élevant son trident, Trois fois ose braver les feux du Ciel ardent, Et trois fois suffoqué se replong
lesairs d’un sillon lumineux, Tombe, ou semble tomber un des célestes feux . L’Eridan, loin des bords que l’eau du Nil fécond
jaloux lui disputer de rage. J’ai vu la Reine en pleurs ; j’ai vu le feu sacré S’éteindre par le sang de Priam massacré,
hautes destinées : Il périt, et cet or dont brillent ses lambris, Des feux et du vainqueur est la proie ou le prix. De la fi
refois Redouta la puissance et respecta les lois. Il voit sa ville en feu , Pergame anéantie, Il perd en une nuit la couronn
, Peuple immense des Airs, de la Terre et des Eaux. Cette vigueur, ce feu dont la source est divine, Dans ces êtres pesans
ense tombeau ; Et l’Autel même où fume une flamme sacrée, Fournit les feux vengeurs dont Troie est dévorée. Pétrone. —  Deg
rédiction de l’Oracle. Il enleva Hélène à Ménélas, et alluma ainsi le feu de cette longue et cruelle guerre qui embrasa Tro
ur la verdure ; C’est méchanceté toute pure, Je me sens toujours même feu . Mais cette jeunesse si vaine Ne veut pas voir qu
nt ; Elle se frappe, tombe, et meurt sur son amant. Sensibles à leurs feux , les Nymphes les plaignirent ; Et les fruits du m
oulant punir Prométhée du sacrilége qu’il avoit commis en dérobant le feu du Ciel, envoya Pandore sur la terre avec la boît
à peine sorti de sa première année, Et de qui la beauté ressemble au feu riant D’un Astre qui se lève et blanchit l’Orient
J’ai vu de ce grand Roi le peuple massacré, Thèbes, sa capitale, aux feux abandonnée ; Et ma mère, à son char, en esclave t
e, Aux crins de ce coursier, sa main cherche un apui ; Les Thyades en feu vont, viennent devant lui : Impuissant écuyer, ve
t le séjour : L’une au milieu du Globe, infertile, brûlante, Sous les feux du midi sans cesse étincelante, Sans verdure, san
air, matière invisible et fluide subtil, Moins léger cependant que le feu volatil, Mais plus léger que l’onde, environne ce
ental régna sur l’Arabie ; Les bords où le Soleil éteint ses derniers feux , Echurent à Zéphyre ; et l’Auster orageux. Du Mid
      Que le Ciel, que la Terre et l’Onde           Brillent de mille feux divers, C’est l’ordre du Maître du Monde,        
. Envain mille beautés s’efforçoient de lui plaire, Il dédaigna leurs feux  ; et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur
n S’exhalent dans les airs les parfums du matin ; Comme à l’aspect du feu l’on voit fondre la cire, Tel Narcisse s’affaisse
lles : Tel qu’on voit aux rayons d’un oblique Soleil Se peindre, d’un feu rouge, un nuage vermeil, Ou briller au matin la p
e, Nos hôtes agréront les soins qui leur sont dûs, Quelques restes de feu sous la cendre épandus, D’un souffle haletant par
                       Le tonnerre gronde,                         Le feu des éclairs                         Embrase le Mo
us confondrez, Eglé, vos lèvres sur sa bouche ; N’en doute point ; le feu de ce chaste baiser, Se glissant dans ton cœur, d
ois, par les plus doux aveux, Cette amante eût voulu lui déclarer ses feux  ; Mais, sa voix s’y refuse, et son cœur en soupir
sent l’amour et ses peines amères ; Là, son cœur brûle encor, miné de feux secrets ; Une affreuse maigreur dessèche ses attr
re ; Comme l’éclat des Cieux que l’Aurore a fait naître, Aux premiers feux du jour se dissipe soudain.     La pitié de Pall
hinx. La Chimère, aussi monstrueuse que sa mère, vomissoit sans cesse feu et flamme : elle ravagea long-temps la Lycie. Bel
uirent avec l’Univers.             Eux seuls ont pu rendre inutile Le feu du Ciel et l’effort des Autans ;             Ils
espace, Leurs chars semblent voler aussi prompts que les vents, Et le feu qui jaillit de leurs essieux brûlans, Des Héros d
Voltaire 252.     Adieu, je vais dans ce pays D’où ne revint point feu mon père : Pour jamais adieu, mes Amis, Qui ne me
spectre hideux ; Enfer, reçois-le dans ton gouffre, Engloutis dans un feu de souffre, Ce persécuteur odieux.     Ici Prope
ierre ; Tu donnes en secret leurs couleurs aux métaux, Au diamant ses feux , et leur lustre aux crystaux. Au sein d’Antiparos
lammée. Elle s’ouvre une issue, et du sommet tremblant En colonnes de feu s’élance au même instant. Des foudres souterrains
ois, pour s’échapper, retournent sur leur trace ; Par-tout la mort en feu les repousse et les chasse.     On voit, loin du
 ? De cendres, de cailloux une pluie enflammée Couvre tout le pays de feux et de fumée. Dans son hameau brûlant le triste la
ines, De ces lieux désolés ont accru les ruines.     Alors parmi les feux , les laves, les tombeaux, La Famine apparoît, et
rribles scènes ! Des torrens sulfureux, de brûlantes arènes, Tous les feux des Enfers, tous les fléaux des Cieux, En un vast
s je conserve encor les dons du premier âge, La gaîté de l’esprit, le feu de la santé, Et les foibles attraits qui firent m
byme affreux ! Mon œil effrayé vous découvre, Noir Tartare, terribles feux  : Que de Pâris, que de Narcisses En proie aux pl
ent regarder cette maison funeste, Ils pensent voir sur eux tomber le feu céleste ; Et le Peuple effrayé de l’horreur de so
u loin que des plaines désertes.     Là, l’automne exhalait tous les feux de l’été, De l’air qu’on respiroit souilla la pur
aux et les monstres sauvages. Mais quelle affreuse mort ! d’abord des feux brûlant Couroient de veine en veine, et desséchoi
Dans la terre avec eux on enfouit leurs laines : Envain l’onde et le feu pénétroient leur toison, Rien n’en pouvoit dompte
Son corps se desséchoit, et ses chairs enflammées » Par d’invisibles feux , périssoient consumées. Virgile. ― Delille 287.
de Démosthène. Grecs fameux, des Romains ne soyez pas jaloux ? A vos feux s’alluma le feu de leur génie,                 Et
recs fameux, des Romains ne soyez pas jaloux ? A vos feux s’alluma le feu de leur génie,                 Et la docte Ausoni
yons éternels,                Nous approche de Dieu lui-même, Et d’un feu créateur échauffe les Mortels. Hélas ! de ce beau
i-même, Et d’un feu créateur échauffe les Mortels. Hélas ! de ce beau feu la Nature est avare ; Le Temps avec effort l’arra
c effort l’arrache de ses mains.                Mais ceux qu’anime un feu si rare » Suffisent pour guider les fragiles huma
encore ; On dit que la Colère incessamment nourrit                Le feu sacré qui te dévore. Vous êtes, je le crois, d’ét
es saphyrs ; Et sa riche chevelure Est le jouet des Zéphyrs : Ce beau feu qui l’environne Tient de sa vivacité ; Et tout l’
et d’équité, Les passions et les vapeurs du vice N’étouffoient pas le feu de la Gaîté ; Et vous savez qu’à sa douce clarté,
beauté ne fut plus naturelle.               Avec moins de rapidité Le feu du Ciel tonne, éclate, disperse… La terreur, à l’
le a mis sa main sanglante. Dans Madrid, dans Lisbonne, il allume ces feux , Ces bûchers solemnels, où des Juifs malheureux,
a fertilité l’eau circule en tout lieu ; Les germes sont féconds ; le feu nourrit les mondes,                    Et tout no
ds ; le feu nourrit les mondes,                    Et tout nourrit le feu .     Et toi qui te connois, dont l’ame est immor
    Comme l’encens qui s’évapore, Et des Dieux parfume l’autel, Le feu sacré qui me dévore Brûle ce que j’ai de mortel.
2 (1807) Cours de mythologie (2e éd.)
qui les dore : Je vois Iris sur le trône des Airs. L’Amour enfin, ce feu qui nous dévore, C’est un Enfant qui régit l’Univ
Cahos tout-à-coup les portes s’ébranlèrent : Des soleils allumés les feux étincelèrent : Tu naquis ; l’Eternel te prescrivi
olennelles, Nous éprouverions que ce Dieu Est encor pour nous tout de feu .    Mais abandonnons le langage Que les Muses no
it que, livrant aux vents ses longs crins vagabonds Superbe, l’œil en feu , les narines fumantes, Beau d’orgueil et d’amour,
    Que l’Enfer prépare à leurs crimes            Sous ces monts, des feux éternels ! C’en est fait, les Titans tombent dans
e tendresse vaine, Enlevons Proserpine, et terminons ma peine, De mes feux méprisés c’est l’unique secours.     Mais déjà la
re aux Titans redoutable. Au souffle mugissant d’Éole infatigable, Le feu d’ardens brasiers croît ou se ralentit. Sur les m
ens           Qu’on admire sur ton visage,           Pour inspirer un feu constant           Il ne suffit pas d’être belle,
tes, Vous-mêmes guidez mes travaux ; Versez sur ces rimes ingrates Un feu vainqueur de mes rivaux ; Et que mes chants toujo
les vagues émues ; La foudre étincelante éclate dans les nues ; Et le feu des éclairs, et l’abîme des flots, Montraient par
e, les cheveux et la bouche hérissés de glaçons, ou auprès d’un grand feu .    L’Hiver, heureux vieillard, qui chemine avec
s tranchans Atteignant les forêts jusques à leurs racines, Rivaux des feux du Ciel, les couvrent de ruines. Le chêne, des Hi
cine, on choisit dans Voltaire. Tantôt un bon roman charme le coin du feu  ; Hélas ! et quelquefois un bel esprit du lieu Ti
surchargent cette belle. Le diamant, dans l’or pur incrusté, Mêle ses feux à la pourpre immortelle. Sa noble écharpe, à repl
nge 76. Vesta, Fille de Saturne et d’Ops. Elle présidait au Feu sacré ou éternel, image de celui des astres, et g
Terre et Vesta, l’une et l’autre est la même : L’une et l’autre a son feu , ses foyers éternels. L’une a sa place au centre,
urbée Du moissonneur laborieux. Ici les gerbes dispersées Couvrent le feu de nos guérêts ; Plus loin, leurs meules entassée
r ; Comme un hibou, souvent il se dérobe au jour ; Tantôt les yeux en feu , c’est un lion superbe ; Tantôt, humble serpent i
nt promener autour de son Autel : ils terminaient leur hommage par un feu de paille qu’ils traversaient en sautant.    Que
bondance.    Abrège ta course, Amant de Thétis ; Soleil, amortis Tes feux dans leur source. L’excès des chaleurs A brûlé no
 Et ton babil présomptueux ? Dès que le Dieu du jour nous a caché ses feux , Les astres de ta queue ont cessé de nous luire.
e. La rage est dans son cœur. L’implacable vipère D’un triple dard de feu presse, en sifflant, son sein. Sur des trônes bri
ins doit s’abreuver un Dieu. » La Discorde a parlé : l’Univers est en feu . Pétrone. —  Deguerle 116. Guerre civile de la
x sur nos têtes : Le glaive des guerriers, le poignard des tyrans, Le feu de la discorde et celui des volcans, La peste inf
ux. La Furie à leurs yeux, d’une main tournoyante, Roule en cercle de feu sa torche flamboyante, Et triomphant des maux que
resse son bûcher, s’y étend, et prie son ami Philoctète d’y mettre le feu . Ainsi finit Alcide. Placé dans le Ciel après sa
monstre horrible à voir, fier de sa taille immense, Devait au Dieu du feu sa funeste naissance, Et son gosier brûlant, tel
lant, tel qu’un volcan affreux, Vomissait par torrens d’intarissables feux . Un Dieu vengeur, un Dieu sauva notre patrie. Rev
s épais ses plus noirs tourbillons. En vain l’affreux Cacus lance ses feux dans l’ombre ; A travers l’incendie, à travers la
Son sein velu, ses yeux farouches et mourans, Son front pâle, et ces feux dans sa gorge expirans… Virgile. —  Delille 134.
ontrer, mon père, en tonnant sur ton fils. Mon courage étonné cède au feu qui me brûle ; Moi-même, hélas ! j’ai peine à rec
trices des bois, Entendez-moi, mes Sœurs, elle dit : et trois fois Le feu sacré reçut la liqueur pétillante ; Trois fois ja
à la contrainte. Moi-même quand Phébus, partageant l’horizon, De ses feux dévorans jaunira le gazon, A l’heure où les troup
glier énorme ; Serpent, il s’entrelace ; et lion, il rugit ; C’est un feu qui pétille, un torrent qui mugit : Mais plus il
grand cri, le saisit et l’enchaîne. Le vieillard de ses bras sort en feu dévorant, Il s’échappe en lion, il se roule en to
r cette pénible voie Pour briser des rameaux, et pour y recueillir Le feu que des cailloux mes mains faisaient jaillir. Des
ouloureux breuvage. Enfin cette caverne et mon arc destructeur, Et le feu , de la vie heureux conservateur, Ont soulagé du m
ance Qui, depuis si long-temps, accuse ton absence. » Achille voit le feu qui monte vers la nue ; Il frappe ses genoux, et
as ; Je brûle pour Didon : sa vertu magnanime N’a que trop mérité mes feux et mon estime. Je ne sais si mon cœur se flatte e
ironne, Lorsqu’au milieu du Ciel, des nuages épais Ont voilé d’autres feux , sans éclipser ses traits… Telle aux remparts Tro
rire enchanteur, De sentimens plus doux vient pénétrer le cœur. Si du feu des combats son œil brille et s’enflamme, La pude
mes des Troyens qu’excitent ses regards, S’enflamment sur ses pas des feux brillans de Mars…    Pleines d’un feu guerrier c
S’enflamment sur ses pas des feux brillans de Mars…    Pleines d’un feu guerrier ces beautés magnanimes Allaient offrir à
mes, Si Théano plus sage, et plaignant leur valeur, N’eût calmé de ce feu la bouillante chaleur. « Quel transport vous sais
mon où croissait l’herbe marécageuse, Avait sur les autels éteint les feux sacrés. Dès que leurs pieds du temple ont touché
evenir fatal ; » De ces Dieux détestés bravons la tyrannie, » Sans le feu de l’audace il n’est point de génie. » Osons tout
 Viens donner une ame nouvelle » Aux mortels à l’erreur soumis : » Du feu du Ciel qu’une étincelle » Pénètre les sens endor
thon et Pyroïs, Eoüs et Phlégon, impatiens hennissent ; Ils soufflent feux sur feux dans les airs qui blanchissent ; Du fils
yroïs, Eoüs et Phlégon, impatiens hennissent ; Ils soufflent feux sur feux dans les airs qui blanchissent ; Du fils de sa Cl
pent, par le froid jusqu’alors engourdi, Échauffé tout-à-coup par les feux du midi, S’anime, et reprenant son naturel funest
le et périt : Et l’aride moisson, qu’un seul jour a dorée Alimente le feu dont elle est dévorée. Que dis-je ? tout s’embras
t. Sur le sommet des monts les forêts se consument. L’Ætna double ses feux des feux du firmament. L’Ida, forme dans l’air un
sommet des monts les forêts se consument. L’Ætna double ses feux des feux du firmament. L’Ida, forme dans l’air un vaste em
s.    Phaëton, aussi loin qu’il porte ses regards, Voit l’Univers en feu fumer de toutes parts. Il ne respire plus qu’une
e Répandit sur son teint la couleur de l’ébène ; Trop près du char de feu , la Lybie en ce temps Vit en sables déserts se de
ges canaux. Le Pénée au loin fume ; et l’amoureux Alphée Par d’autres feux alors sent son onde échauffée. Le Tage en flots b
Neptune sur les flots élevant son trident, Trois fois ose braver les feux du ciel ardent, Et trois fois suffoqué se replong
ever au Ciel, abandonne son guide. Trop voisin du Soleil, un océan de feux De la cire amollit les liens onctueux. Déjà la pl
r, tout périt sous ses yeux, Et le glaive détruit ce qu’épargnent les feux ….    Reine ! peut-être aussi desirez-vous connaî
, Peuple immense des Airs, de la Terre et des Eaux. Cette vigueur, ce feu dont la source est divine, Dans ces êtres pesans
ense tombeau ; Et l’autel même où fume une flamme sacrée, Fournit les feux vengeurs dont Troie est dévorée. Pétrone. —  Deg
rédiction de l’Oracle. Il enleva Hélène à Ménélas, et alluma ainsi le feu de cette longue et cruelle guerre qui embrasa Tro
ur la verdure ; C’est méchanceté toute pure, Je me sens toujours même feu . Mais cette jeunesse si vaine Ne veut pas voir qu
oulant punir Prométhée du sacrilége qu’il avait commis en dérobant le feu du Ciel, envoya Pandore sur la terre avec la boît
à peine sorti de sa première année, Et de qui la beauté ressemble au feu riant D’un astre qui se lève et blanchit l’Orient
J’ai vu de ce grand Roi le peuple massacré, Thèbes, sa capitale, aux feux abandonnée ; Et ma mère, à son char, en esclave t
, Aux crins de ce coursier, sa main cherche un appui ; Les Thyades en feu vont, viennent devant lui : Impuissant écuyer, ve
t le séjour : L’une au milieu du globe, infertile, brûlante, Sous les feux du midi sans cesse étincelante, Sans verdure, san
air, matière invisible et fluide subtil, Moins léger cependant que le feu volatil, Mais plus léger que l’onde, environne ce
ental régna sur l’Arabie ; Les bords où le Soleil éteint ses derniers feux , Echurent à Zéphyre, et l’Auster orageux Du Midi
      Que le Ciel, que la Terre et l’Onde           Brillent de mille feux divers,           C’est l’ordre du Maître du Mond
En vain mille beautés s’efforçaient de lui plaire, Il dédaigna leurs feux  ; et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur
n S’exhalent dans les airs les parfums du matin ; Comme à l’aspect du feu l’on voit fondre la cire, Tel Narcisse s’affaisse
d’elles. Tel qu’on voit sur le soir un nuage vermeil Se peindre d’un feu rouge aux rayons du soleil, Ou briller au matin l
e, Nos hôtes agréront les soins qui leur sont dûs, Quelques restes de feu sous la cendre épandus, D’un souffle haletant par
us confondrez, Eglé, vos lèvres sur sa bouche ; N’en doute point ; le feu de ce chaste baiser, Se glissant dans ton cœur, d
ître. Tel le pourpre douteux que l’aurore a fait naître, Aux premiers feux du jour se dissipe soudain. La pitié de Pallas a
ver, Mon tronc perde sa feuille, ou tombe sous le fer ! Dévoré par le feu , qu’il soit réduit en çendre ! Prenez soin de mon
hinx. La Chimère, aussi monstrueuse que sa mère, vomissait sans cesse feu et flamme : elle ravagea long-temps la Lycie. Bel
espace, Leurs chars semblent voler aussi prompts que les vents, Et le feu qui jaillit de leurs essieux brûlans, Des héros d
fler cent aiguillons affreux ; La Chimère, lançant des tourbillons de feux  ; Briarée aux cent bras, levant sa tête impie ; E
Voltaire 239.    Adieu, je vais dans ce pays D’où ne revint point feu mon père : Pour jamais adieu, mes Amis, Qui ne me
spectre hideux ; Enfer, reçois-le dans ton gouffre, Engloutis dans un feu de souffre, Ce persécuteur odieux.    Ici Proper
ierre ; Tu donnes en secret leurs couleurs aux métaux, Au diamant ses feux , et leur lustre aux cristaux. Au sein d’Antiparos
Se roule, et tes torrens s’échappent à grand bruit. Mille langues de feu se croisent dans la nuit. O ravage ! ô terreur !
s je conserve encor les dons du premier âge, La gaîté de l’esprit, le feu de la santé, Et les faibles attraits qui firent m
urs. Un triste égarement a comblé ses misères ; Mais, semblable à ces feux , ces lampes funéraires Qui veillent dans la tombe
ns un soir d’été, quand la nuit indolente Mêle une ombre douteuse aux feux mourans du jour, Le voyageur sensible et qui conn
bîme affreux ! Mon œil effrayé vous découvre, Noir Tartare, terribles feux  : Que de Pâris, que de Narcisses En proie aux plu
ent regarder cette maison funeste, Ils pensent voir sur eux tomber le feu céleste ; Et le peuple effrayé de l’horreur de so
au loin que des plaines désertes.    Là, l’automne exhalait tous les feux de l’été, De l’air qu’on respirait souilla la pur
aux et les monstres sauvages. Mais quelle affreuse mort ! d’abord des feux brûlans Couraient de veine en veine, et desséchai
Dans la terre avec eux on enfouit leurs laines : En vain l’onde et le feu pénétraient leur toison, Rien n’en pouvait dompte
; Son corps se desséchait, et ses chairs enflammées, Par d’invisibles feux , périssaient consumées. Virgile. ― Delille 272.
de Démosthène. Grecs fameux, des Romains ne soyez pas jaloux ? A vos feux s’alluma le feu de leur génie,              Et la
recs fameux, des Romains ne soyez pas jaloux ? A vos feux s’alluma le feu de leur génie,              Et la docte Ausonie C
s rayons éternels,            Nous approche de Dieu lui-même, Et d’un feu créateur échauffe les Mortels. Hélas ! de ce beau
i-même, Et d’un feu créateur échauffe les Mortels. Hélas ! de ce beau feu la Nature est avare ; Le Temps avec effort l’arra
avec effort l’arrache de ses mains.            Mais ceux qu’anime un feu si rare, Suffisent pour guider les fragiles humai
es saphyrs ; Et sa riche chevelure Est le jouet des Zéphyrs : Ce beau feu qui l’environne Tient de sa vivacité ; Et tout l’
et d’équité, Les passions et les vapeurs du vice N’étouffaient pas le feu de la Gaîté ; Et vous savez qu’à sa douce clarté,
beauté ne fut plus naturelle.               Avec moins de rapidité Le feu du Ciel tonne, éclate, disperse… La terreur, à l’
a fertilité l’eau circule en tout lieu ; Les germes sont féconds ; le feu nourrit les mondes,                Et tout nourri
éconds ; le feu nourrit les mondes,                Et tout nourrit le feu .    Et toi qui te connais, dont l’ame est immort
s…    Comme l’encens qui s’évapore, Et des Dieux parfume l’autel, Le feu sacré qui me dévore Brûle ce que j’ai de mortel.
3 (1823) Mythologie des dames
savants en physique, ne connaissaient que quatre éléments, l’air, le feu , la terre, et l’eau. Étudions aujourd’hui les div
er, en faisant passer son char sur un pont d’airain et en lançant des feux de toute part, le maître des dieux le frappa du v
n, dieu de la lumière et des beaux arts, brûlait pour Vénus des mêmes feux que Mars. Ce dieu, qui connaissait aussi la médec
ceinture à Junon, et celle-ci trouva dans le cœur de Jupiter tous les feux des premiers jours de leur hymen. Le culte de Vén
 ; et aucun poëte ou musicien ne pouvait espérer d’être animé par les feux du génie, s’il n’avait invoqué Apollon. Il eut au
tincelant, traîné par quatre chevaux dont les nazeaux vomissaient des feux , il marquait la durée des jours, le cours des sai
e repos de l’Hiver pendant lequel la folâtre jeunesse danse auprès du feu . Enfin il représentait les forêts sombres qui cou
ug, et du harnois, La perle aux diamants se mélange avec choix, Et du feu des rubis l’émeraude enrichie Répété au loin du d
l’image réfléchie18. Quatre chevaux le conduisent, et vomissent des feux de leurs narines : ce sont Éthon, Pyroïs, Éoüs, e
En vain mille beautés s’efforçaient de lui plaire, Il dédaigna leurs feux  ; et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur
se montrant reproduire le monde ? Ame de l’univers, source immense de feu , Ah ! sois toujours son roi, si tu n’es plus son
ëte ! Verse encor, verse-moi cette flamme secrète, Le plus pur de tes feux , le plus beau de tes dons ; Encore une étincelle,
tincelle, encor quelques rayons, Et que mes derniers vers, pleins des feux du jeune âge, De ton couchant pompeux soient la b
ut-à-coup un faisceau pétillant S’allume, et dans les airs s’élève un feu brillant Que trois fois, dans sa vive et folâtre
ncipalement de ceux qui emploient les métaux rendus malléables par le feu . Vulcain. On dit que Junon, dès qu’elle eût
Titans, avait formé les premiers hommes, et les avait animés avec le feu qu’il avait dérobé du ciel. Le maître des dieux c
devenir fatal, « De ces dieux détestés bravons la tyrannie. « Sans le feu de l’audace il n’est point de génie ; « Osons tou
: Il traverse des airs le fluide azuré ; Au foyer du soleil saisit le feu sacré, S’enfuit, se précipite aux antres du Cauca
mbarrassé, Sur eux-mêmes resta timidement baissé29. Nous avons vu le feu , sous la figure d’Apollon et sous celle de Vulcai
um. Ce temple était desservi par six vierges chargées d’entretenir le feu sacré : elles le gardaient tour-à-tour ; et celle
s vestales ne devaient pas moins redouter d’allumer dans leur cœur le feu de l’amour que de laisser éteindre sur l’autel ce
se. Quinze d’entre elles, dans l’espace de onze cents ans que dura le feu de Vesta, furent enterrées vivantes pour avoir do
monstre horrible à voir, fier de sa taille immense, Devait au dieu du feu sa funeste naissance ; Et, tel qu’un noir volcan,
volcan, de son gosier affreux Des brasiers paternels il vomissait les feux . Un dieu vengeur, un dieu sauva notre patrie. Rev
s épais ses plus noirs tourbillons. En vain l’affreux Cacus lance ses feux dans l’ombre ; A travers l’incendie, à travers la
ue ; mais à peine avait-il fait les premières libations, et allumé le feu sacré, que le venin de l’hydre de Lerne se répand
rdonna à son fidèle ami Philoctète de l’allumer. Alcide, souriant au feu qui l’environne, En suit d’un œil serein le cours
de leurs sillons arides ; Mais à sa verte audace, à son œil plein de feu , On reconnaît d’abord la vieillesse d’un dieu34.
né à tourner toujours sur une roue ; Titye qui brûla pour Latone d’un feu profane et audacieux, et dont un vautour cruel dé
travers des sentiers de lave et de bitume, Sur un sol crevassé par le feu des volcans, Déjà du lac Palique il franchit les
pour le dieu Mars : elle connut les fureurs les plus humiliantes des feux de l’amour ; et ses deux filles, Phèdre et Ariane
des plus belles tragédies de Racine, nous voyons Phèdre, brûlant d’un feu incestueux, redouter plus que le trépas l’apparit
voix menaçante, ses sourcils épais et pendants, ses yeux pleine d’un feu sombre et austère, tenaient en silence les fiers
ns l’Iliade : « Vulcain allume toutes ses fournaises ; il répand ses feux dans le champ de bataille, et consume tous les mo
Vulcain les poursuivent et les étouffent ; le Fleuve même est tout en feu , et dans cet état, il s’écrie : “Vulcain, il n’y
lever par gros bouillons, et égaler par leur mouvement la violence du feu qui les agite ; on voit de même les eaux du Xanth
un autel, et un petit bûcher, auquel un des propriétaires mettait le feu . Bientôt on répandait sur le brasier du vin et de
e leurs fonctions étaient de garder la maison, et l’on entretenait du feu devant elles. On immolait aux Dieux lares un porc
4 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I
re d’Epiméthée, ayant fait des hommes de terre et d’eau, les anima du feu céleste qu’il tira du soleil et qu’il cacha dans
ites de Pélée, elle prit mille formes différentes, elle se changea en feu , en eau ; elle prit successivement la figure de t
s, Dieux des enfers, sortez de ce séjour ! » Aussitôt on allumoit des feux de toutes parts et la cérémonie étoit finie. Les
ésentoit ces fantômes malheureux sous des figures hideuses. La vue du feu consoloit les mânes, c’est pourquoi les anciens r
ang des jeunes gens et des enfans, elles avoient le visage luisant de feux , l’un de leurs pieds étoit de fer, l’autre d’âne,
eut-être parce que cette plante étoit révérée comme ayant renfermé le feu du ciel dérobé par Prométhée. Quelques auteurs di
on barbare, étoient exclues de cette fête. Vesta. Déesse du feu , fille de Saturne et de Rhéa. Les prêtresses de s
marier qu’au bout de trente ans de profession. Elles entretenoient le feu sacré. Si la négligence d’une vestale laissoit ét
ent le feu sacré. Si la négligence d’une vestale laissoit éteindre ce feu , la vestale étoit punie, non de mort, mais sévère
vœu de virginité, elle étoit enterrée vive. On ne pouvoit rallumer le feu sacré qu’aux rayons du soleil réunis au fond d’un
eil. Ce n’étoit pas seulement dans les temples que l’on conservoit le feu sacré de Vesta, mais encore à la porte de chaque
it sans testament, son bien restoit à la maison. Outre l’entretien du feu , sacré les vestales étoient chargées des vœux de
ns la plus enracinée et la plus puissante de toutes. La négligence du feu sacré devenoit un présage funeste pour les affair
événemens que la fortune avoit placés à-peu-près dans le temps où le feu s’étoit éteint, établirent à cet égard un préjugé
ans un crible, depuis les bords du Tibre jusqu’au temple de Vesta. Le feu sacré s’éteignit par l’imprudence d’Emillie, qui
ie, responsable de l’événement, fut accusée ; car on supposoit que le feu sacré ne pouvoit s’éteindre que lorsque la vestal
rtare. Il avoit cent têtes de serpent, ses langues étoient noires, le feu étinceloit dans ses yeux ; il sortoit de toutes s
il d’une beauté singulière, mais lâche et efféminé. Vulcain, Dieu du feu , étoit fils de Jupiter et de Junon ; et selon que
oit coutume, dans les sacrifices de Vulcain, de faire consumer par le feu toute la victime, ne réservant rien pour le festi
se voyant, par sa laideur, la risée de tout le monde, se jeta dans le feu du mont Etna. Ericthonius fut un autre fils de Vu
dont le sommet est ouvert et dont il sort presque continuellement du feu et de la fumée. C’est de cette île, qui sans dout
l’on a donné le nom de volcans à toutes les montagnes qui jettent du feu . Les Cyclopes, monstres qui n’avoient qu’un œil a
fié. Phaéton monta sur ce char, ne put conduire les coursiers, mit le feu à la terre et fut foudroyé par Jupiter. Ses sœurs
, ancienne divinité des Perses, qui adoroient en elle le Soleil ou le feu . Il y a dans la Mythologie grecque et romaine plu
nstre Égis, vaincu par Minerve. Ce monstre, né de la terre, vomissoit feu et flamme avec des tourbillons d’une épaisse et n
aux Fées d’autres êtres fabuleux, habitans des airs, de la terre, du feu et des eaux : les Sylphes, les Gnomes, les Salama
5 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)
ainsi le soleil, les astres, qui se faisaient sentir de si loin ; le feu , les élémens, dont les effets étaient si universe
des cieux. Genus engendra d’autres hommes, qui furent nommés Lumière, Feu et Flamme. Ce furent eux qui trouvèrent l’usage d
ommés Lumière, Feu et Flamme. Ce furent eux qui trouvèrent l’usage du feu , en frottant deux morceaux de bois l’un contre l’
forme que nous lui votons. Par le mouvement de l’air, les parties du feu s’élevèrent et donnèrent au soleil, à la lune et
qu’un seul dieu, principe de tous les êtres, et que s’ils honorent le feu et le soleil, c’est qu’ils le regardent comme l’i
e ceux dont ils recevaient quelque bien, comme le soleil, la lune, le feu . Depuis la découverte de l’Amérique, on a reconnu
bèle, de Proserpine, de Maïa, de Flore, de Faune, de Palès, etc. ; le feu , sous ceux de Vulcain, de Vesta ; l’eau de la mer
tinguer de la seconde Vesta, fille de Saturne, qui était la déesse du feu , et qui présidait à la virginité. Nous allons don
ous allons donner son histoire. Des vestales ; de Vesta, déesse du feu et de la virginité. Numa Pompilius éleva un a
e principal emploi des vestales consistait à entretenir sans cesse le feu sacré qui brûlait en l’honneur de Vesta. (Fig. 5.
l’honneur de Vesta. (Fig. 5.) Tous les ans, aux calendes de mars, ce feu se renouvelait aux rayons du soleil. On attach
du soleil. On attachait une telle importance à la conservation du feu sacré, que, lorsqu’il venait à s’éteindre, on int
t été soupçonnée, jeta son voile au milieu de la cendre sacrée, et le feu se ralluma sur-le-champ. On croit qu’Énée fut le
ompilius ne fit que les rétablir. L’opinion commune était qu’outre le feu sacré on conservait dans le temple de Testa le Pa
une inscription honorable. Il est certain que le culte de Vesta et du feu avait été apporté de Phrygie par Énée et par les
reçu de l’Orient. Les Chaldéens avaient une grande vénération pour le feu , qu’ils regardaient comme une divinité. Il existe
une ville consacrée à cet usage, que l’on nommait la ville d’Ur ou de feu . Les Perses étaient encore plus superstitieux sur
avaient des temples nommés Pyrées, uniquement destinés à conserver le feu sacré. Virgile fait remarquer le soin que prit É
Virgile fait remarquer le soin que prit Énée d’emporter avec lui le feu sacré, avant de quitter le palais de Priam son pè
e que le nom Vesta est le même que celui Esta, donné par les Grecs au feu . Le savant M.  Hyde nous apprend que ce fut ce no
qui porta le fameux Zoroastre à donner le titre d’Avesta, ou garde du feu , à celui de ses livres où il parle du culte du fe
vesta, ou garde du feu, à celui de ses livres où il parle du culte du feu . Jupiter. On s’effraie lorsqu’on veut appro
Sem, troisième fils de Noé, hérita du reste de l’Asie, où le culte du feu devint presque général, et où plusieurs villes fu
es de faire cette utile découverte. Leurs inscriptions portent que le feu prit dans la forêt du mont Ida, soit par le tonne
r le tonnerre, soit par quelque autre accident, et que la violence du feu mit en fusion une quantité considérable de fer et
ait composée de trois rayons de grêle, de trois de pluie, de trois de feu , de trois de vent. Il dit qu’il s’y mêlait de la
saient presque animées. Minerve, déesse de la sagesse, lui dit que le feu du ciel aurait seul le pouvoir de les animer : l’
ec l’aide de la déesse de la sagesse. On le peignit de même volant le feu du ciel, parce qu’il fut le premier qui établit d
s ou commentateurs de l’antiquité donnent une autre interprétation au feu céleste volé par Prométhée ; ils assurent que ce
que ce prince fut l’inventeur du fusil d’acier avec lequel on tire du feu des cailloux ; d’autres disent que Prométhée, pré
; d’autres disent que Prométhée, prévoyant qu’il ne trouverait pas de feu sur le Caucase, prit la précaution d’en emporter
a cinq à six pieds d’élévation : elle est remplie d’une moelle que le feu consume très-lentement, et sans jamais s’éteindre
e, très-connue des matelots, leur a souvent servi pour transporter du feu d’une île dans une autre. Ces deux explications d
nt de sa main droite un flambeau, et de sa gauche un voile couleur de feu , ou d’un jaune clair. Quoique les Romains eussent
près de Parrare, passait aussi pour avoir la propriété d’éteindre les feux de l’amour, lorsqu’on se baignait dans ses eaux.
tans, comme très-habile dans l’art de forger le fer et les métaux. Le feu , qu’il avait si habilement employé, lui fut consa
front. On peut croire qu’ils portaient un masque pour se garantir du feu , et qu’une seule ouverture placée à la hauteur de
) Les Romains, dans leurs traités les plus solennels, prenaient le feu vengeur pour témoin ; et les assemblées où l’on t
les rires de Cambyse, lorsqu’il conquit Memphis ; il la fit jeter au feu par mépris. Le lion était consacré à Vulcain, par
ommaient hydria. Les Perses ayant prétendu soutenir la prééminence du feu , leur grande divinité, les prêtres égyptiens acce
dans le ciel pour éclairer le monde, et former avec cette matière de feu le Soleil, qu’il donna pour époux à la terre. « I
d’olivier, de buis, de laurier et de romarin. Ils allumaient un grand feu de paille, autour duquel ils dansaient ; ensuite
premiers habitaient la terre, les seconds l’air, et les troisièmes le feu  ; mais il faut laisser aux contes de fées le plai
atrième. Le Phlégéton, ou le cinquième fleuve, roulait des torrens de feu . Les eaux de ce marais exhalaient des vapeurs sul
6 (1812) Manuel mythologique de la jeunesse
and tout animer les parties. Le Ciel reçut, en son vaste contour, Les feux brillants de la nuit et du jour, L’air moins subt
ommée Vesta. Mais elle doit être alors distinguée de Vesta, déesse du feu et de la virginité. D. Le Ciel n’eut-il de fils q
t Corybantes. D. Cybèle n’est-elle pas aussi regardée comme déesse du feu  ? R : Oui ; et alors on l’appelle Vesta. Les poë
second roi de Rome, avoit consacré à Cybèle, sous le nom de Vesta, un feu perpétuel, dont le soin étoit confié à des vierge
oit confié à des vierges appelées vestales. On ne pouvoit rallumer ce feu qu’avec les rayons du soleil : s’il s’éteignoit p
pour les animer, monta au ciel, par le secours de Pallas, et vola du feu au char du soleil. Jupiter, irrité de cette audac
es, » Dans un noir tourbillon saisit l’infortuné, » Qui vomissoit des feux de son flanc sillonné, » Et de son corps lancé su
onde, Qui plus il boit de flots, plus il a soif de l’onde ; Pareil au feu qui croit plus il a d’aliment, Et consumant toujo
e las d’éclairer le monde, il va chez Téthys rallumer dans l’onde ses feux amortis . Téthys est ordinairement représentée su
s il falloit le lier pour l’y contraindre. Il se changeoit en eau, en feu , en bête féroce, et prenoit toute sorte de formes
Dieu ! quels cris épouvantables ! Quels torrents de fumée ! et quels feux effroyables ! Quels monstres, dit Bourbon, volent
de leurs sillons arides ; Mais, à sa verte audace, à son œil plein de feu , On reconnoît d’abord la vieillesse d’un dieu. (T
e l’insulte qu’Apollon avoit faite a cette nymphe ; il alla mettre le feu au temple de Delphes. Apollon le tua à coups de f
n bouclier couvert de la peau d’un monstre nommé Égiès, qui vomissoit feu et flammes, et que Minerve tua. La déesse, pour r
in ; Fiers tourbillons, ses coursiers indomptables Sèment au loin des feux inévitables. Ce dieu terrible, environné d’éclair
nctions la fable attribue-t-elle à Vulcain ? R. Elle le fait dieu du feu et chef des forgerons qui fabriquoient les foudre
appelé Phébus ou le Soleil. On le représente sur un char rayonnant de feu , et tiré par quatre chevaux fougueux. O dieu de
il fait son tour, Impose à l’univers un auguste silence, Et touts les feux du ciel composent votre cour. En descendant des c
ostrate, le jour même de la naissance d’Alexandre. Érostrate y mit le feu , dans la seule vue de rendre son nom célèbre. Les
t et du millet ; puis, allumant, à des distances égales, trois grands feux de paille, ils sautoient par-dessus ; et le plus
au milieu des combats, courant de rang en rang, les cheveux épars, le feu dans les yeux, et faisant retentir dans les airs
s de Mars et de Cyrène, avoit des chevaux furieux, qui vomissoient le feu par la bouche. Il les nourrissoit de chair humain
 ; mais il n’en fut pas plutôt revêtu, qu’il se sentit dévorer par un feu intérieur : le sang de Nessus dans lequel la tuni
cher sur lequel il se plaça, et pria son ami Philoctète d’y mettre le feu . Il donna à cet ami ses flèches teintés du sang d
ctrices des bois, Entendez-moi, mes sœurs. Elle dit, et trois fois Le feu sacré reçut la liqueur pétillante ; Trois fois ja
à la contrainte. Moi-même, quand Phébus, partageant l’horizon, De ses feux dévorants jaunira le gazon, A l’heure où les trou
glier énorme ; Serpent, il s’entrelace ; et lion, il rugit ; C’est un feu qui pétille, un torrent qui mugit. Mais plus il t
x. Déjà le chien brûlant dont l’Inde est dévorée, Vomissoit touts ses feux sur la plaine altérée ; Déjà l’ardent midi, dessé
grand cri, le saisit et l’enchaîne. Le vieillard de ses bras sort en feu dévorant ; Il s’échappe en lion, il se roule en t
En vain mille beautés s’efforçoient de lui plaire, Il dédaigna leurs feux  ; et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur
equel il enfermoit des hommes tout vivants, pour les y brûler à petit feu . Il prenoit un cruel plaisir à les entendre pouss
ever au ciel, abandonne son guide. Trop voisin du soleil, un océan de feux De la cire amollit les liens onctueux. Déjà la pl
nt, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu , de sang et de fumée. La frayeur les emporte ; et
e chèvre. Sa gueule béante vomissoit des tourbillons de flammes et de feux . Neptune donna le cheval Pégase à Bellérophon. Le
ya à Créuse une cassette pleine de pierres précieuses ensorcelées. Le feu prit à la cassette et consuma la princesse et le
pièces d’or. Tarquin la renvoya avec mépris. La Sibylle jeta dans le feu trois de ses livres en présence du roi, puis elle
nuit ; L’onde nous les ramène, et la torche fatale A fait briller ses feux sur la poupe royale. A cet aspect, Sinon, que le
r cette pénible voie Pour briser des rameaux, et pour y recueillir Le feu que des cailloux mes mains faisoient jaillir. Des
ouloureux breuvage. Enfin cette caverne et mon arc destructeur, Et le feu , de la vie heureux conservateur, Ont soulagé du m
phème, Soumis à ton empire, il est sensible, il aime ! Consumé de tes feux , de mes charmes épris, Il oublie et son antre, et
ensemble ! Le lâche ! qu’ont vu fuir nos vaisseaux menacés Devant les feux d’Hector que j’ai seul, repoussés ! Ulysse est sû
seaux, Aussi près d’y périr qu’à fondre sous les eaux. D’un déluge de feux l’onde comme allumée, Sembloit rouler sur nous un
s, tout périt sous ses yeux, Et le glaive détruit ce qu’épargnent les feux … Reine ! peut-être aussi desirez-vous connoître
redoutable Hector vivroit. Durant la retraite d’Achille, il porta le feu jusque dans les vaisseaux ennemis, et tua Patrocl
mense tombeau ; Et l’autel même où fume une flamme sacrée Fournit les feux vengeurs dont Troie est dévorée. Énée. D.
dieux ! quoi ! ce parjure, » Quoi ! ce lâche étranger aura trahi mes feux , » Aura bravé mon sceptre, et fuira de ces lieux 
ul me rappelle touts les charmes de ma vie. Passion héroïque, dont le feu toujours pur est allumé par le sentiment et animé
7 (1850) Précis élémentaire de mythologie
es attirèrent d’abord leurs regards, et reçurent leurs adorations. Le feu , est-il dit au livre de la Sagesse, le vent, l’ai
and tout animer les parties, Le ciel reçut, en son vaste contour, Les feux brillants de la nuit et du jour. 4. L’Ecriture
l’avait tendrement aimé. 5. Cybèle eut pour fille Vesta, la déesse du feu . On distingua trois divinités de ce nom, la Terre
x dernières elles formaient les novices. Elles devaient entretenir le feu sacré et garder la virginité. Si elles manquaient
toutes les affaires civiles et religieuses quand on apprenait que le feu sacré était éteint, et l’on sévissait contre les
’il fait son tour, Impose à l’univers un auguste silence, Et tous les feux du ciel composent votre cour. En descendant des c
e des sept merveilles de l’antiquité. Un fou nommé Erostrate y mit le feu pour faire passer son nom à la postérité. C’était
battre un monstre épouvantable, appelé Egide. Ce monstre vomissait le feu et la flamme et ravageait l’Egypte et la Libye. E
ia l’ordre qui lui avait été donné. Mars fut surpris par les premiers feux du jour, c’est-à-dire, par Apollon. Pour se venge
es côtés sur son char, le casque en tête, les cheveux épars, l’œil en feu et une torche ensanglantée à la main. On immolait
tablies à Lipari, à Lemnos et dans les environs de l’Etna, le dieu du feu continuait à produire avec ses Cyclopes toutes so
nter tous ceux qui l’approchaient, ou bien il se changeait en eau, en feu , en fontaine, etc. Tel que le vieux pasteur des
ant et allumaient dans leurs membres avec leurs torches enflammées un feu dévorant. Ces redoutables déesses étaient représe
des habits noirs et ensanglantés, un air sombre et terrible, l’œil en feu , des ailes de chauve-souris, des serpents pour ch
cesse et qui par là éternisait ses peines. Phlégyas, qui avait mis le feu au temple de Delphes, se sentait tourmenté par l’
peaux autour de son autel. Dans leurs réjouissances, ils mettaient le feu à de grands amas de paille, s’amusaient à sauter
urore sortant de son palais de vermeil, montée sur un char couleur de feu que traînaient les chevaux Lampus et Phaéton. Ell
Glaucé s’en fut revêtue, elle sentit courir dans tous ses membres un feu dévorant qui la consuma en quelques instants. Jas
cent espèces de sifflements. 11º Il attaqua un taureau qui jetait le feu par les narines, et que Neptune avait lancé contr
revêtit, mais aussitôt qu’il eut placée sur ses épaules, il sentit un feu violent courir dans toutes ses veines. La robe fa
périr. Phalaris était un tyran d’Agrigente. Il faisait brûler à petit feu dans un taureau d’airain tous ceux qu’il condamna
nt, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu , de sang et de fumée. La frayeur les emporte ; et
ux en sortirent tout armés. Les Troyens surpris virent leur patrie en feu avant d’avoir pu courir aux armes. 10. Priam fut
ui crever l’œil avec un pieu dont le bout avait été durci et rougi au feu . Polyphème poussa de grands cris. Les autres Cycl
strueux. « Des dents aiguës et tranchantes hérissent ses gencives, le feu sort de ses lèvres béantes, des crânes humains fo
s mêmes historiens rapportent qu’ils adoraient les éléments, comme le feu , la terre et l’eau ; mais les Parses ou les Parsi
iel. Tout en admettant l’unité de Dieu, ils adressaient leur culte au feu et aux astres, et ils poussèrent peut-être plus l
d’abord légères, devenaient de plus en plus redoutables. L’eau et le feu y étaient tour à tour employés ; les adeptes étai
r doctrine dans les éléments. Ils adorèrent Dieu dans le soleil et le feu qu’ils regardaient comme les emblèmes du bon prin
ces dieux que la nature matérielle. Osiris était pour lui le Nil, le feu , le soleil, le principe maie, actif et vivifiant 
ent d’expliquer tous les phénomènes du monde sensible par l’eau et le feu , qui étaient à leur avis les premiers éléments de
nt que ces intelligences présidaient à la terre, à l’eau, à l’air, au feu , au soleil, à la lune, aux astres, aux arbres, au
nt sans cesse dans l’abîme, qui était au septentrion, des torrents de feu étincelant, qui, s’éloignant de leurs sources, se
s y placèrent des flambeaux pour l’éclairer, et fournirent à d’autres feux l’espace qu’ils devaient parcourir, les uns dans
Fénélo n , descr. d’un faune, 77. Fenris, loup, 195. Fervers, 174. Feu , adoré par les hommes, 8, 178 ; feu sacré entrete
enris, loup, 195. Fervers, 174. Feu, adoré par les hommes, 8, 178 ; feu sacré entretenu par les Vestales, 19. Fièvre, so
culte, 76. Panathénées, fêtes, 46. Parses et Parsis, adorateurs du feu , 174. Pandore, son hist. 22. Panthéisme, des Eg
ue, 88, 111, 112. Vertumne, dieu de l’automne, 79. Vesta, déesse du feu , 19. Vestales, prêtresses de Vesta, 19. Viales,
8 (1847) Nouvelle mythologie du jeune âge
grand tout animer les parties, Le ciel reçut en son vaste contour Les feux brillans de la nuit et du jour ; L’air moins subt
llé, Dieu établit chaque corps dans le lieu qu’il devait occuper : le feu , le plus léger des élémens, eut la région la plus
s élémens, eut la région la plus élevée ; l’air fut mis au-dessous du feu  ; la terre, toute pesante qu’elle est, trouva son
mme l’ancienne Vesta présidait à la terre, la plus jeune présidait au feu . Numa Pompilius, second roi de Rome, quoiqu’il fû
cra un autel où des vierges, nommées Vestales, devaient entretenir un feu perpétuel. On regardait comme un grand malheur si
ntretenir un feu perpétuel. On regardait comme un grand malheur si ce feu venait à s’éteindre, et on interrompait tous les
qu’à ce qu’on eût expié cette faute. C’était l’usage de renouveler ce feu tous les ans aux calendes de mars ; on le ralluma
het, l’un des Titans, ayant fait quelques statues d’hommes, déroba le feu du ciel pour les animer. Cette hardiesse irrita t
trois rayons de grêle, de trois rayons de pluie et de trois autres de feu , enfin de trois rayons de vents. On s’occupait al
    Les Grâces lui prêtaient leurs charmes, Et son époux, couvert de feux étincelans, Animait en ces mots les Cyclopes brûl
saient froncer ses noirs sourcils. La Discorde et la Fureur, l’œil en feu , le front pâle et livide, armées d’un poignard et
: quelquefois elle tient une torche, et paraît, les cheveux épars, le feu dans les yeux, excitant les guerriers au carnage.
e action perfide. Outré de fureur, Hercule tua le roi, mit la ville à feu et à sang, et emmena prisonnier Priam, fils de La
leur extraordinaire, pendant laquelle il tomba des nues des globes de feu qui embrasèrent plusieurs pays. Les Héliades
ndait trois cents écus. Ce prince s’en étant moqué, elle jeta dans le feu trois de ses livres, et vint lui présenter les si
r,         Impose à l’univers un auguste silence,         Et tous les feux du ciel composent votre cour.         En descenda
voix menaçante, ses sourcils épais et pendans ; ses yeux pleins d’un feu sombre et austère tenaient en silence les fiers a
r le foudroya lui-même, et relégua sa divinité dans le Tartare, où le feu céleste le brûle sans le consumer. Sur un rapide
d’un canton de la Béotie nommé de son nom Plégyade. Il osa mettre le feu au temple de Delphes. Apollon outragé ne laissa p
lait et du miel ; puis allumant, à des distances égales, trois grands feux de paille, ils sautaient pardessus ; le plus agil
la même montagne il y avait un petit bois qui lui était consacré ; le feu y prit par hasard ; aussitôt les habitans se hâtè
u ; c’est pourquoi on la dépeint sous la forme d’une vieille, avec du feu dans la main droite et de l’eau dans la gauche, q
d’une chèvre et la queue d’un serpent ; elle jetait par la gueule du feu et des flammes. Le héros la tua à coups de flèche
lammes, les poètes ajoutèrent que le monstre vomissait des torrens de feu et de fumée. Bellérophon retourna à la cour de Pr
héros ne l’eut pas plutôt mise sur lui, qu’il se sentit embrasé d’un feu extraordinaire, et éprouva des transports de rage
mit sa massue sur sa tête, puis il ordonna à Philoctète d’y mettre le feu et s’y brûla. Il fut reçu dans le ciel, où il épo
ait enfermer des hommes tout vivans dans un taureau d’airain rougi au feu . Il poursuivit et tua le brigand Scyron jusque su
oux, mais sitôt que la jeune princesse l’eut ouverte, il en sortit un feu subtil qui la consuma ainsi que son père. Jason a
ceinte de Pâris, rêva qu’elle accouchait d’un flambeau qui mettait le feu à la ville. Priam frappé de ce songe, voulut que
illit : sur leur front les rides s’étendaient ; L’amitié modéra leurs feux sans les détruire, Et par des traits d’amour sut
, Nos hôtes agréeront les soins qui leur sont dus. Quelques restes de feu sous la cendre épandus, D’un souffle haletant par
9 (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)
nd roi des Romains, avoit consacré à Cybèle, sous le nom de Vesta, un feu perpétuel, dont le soin étoit confié à de jeunes
fié à de jeunes vierges appellées Vestales. On ne pouvoit rallumer ce feu qu’avec celui du ciel, ou avec les rayons du sole
seveli sous l’Ethna, montagne de Sicile, qui vomit des tourbillons de feu et de matières enflammées : Typhé, enchaîne dans
, pour les animer, monta au ciel par le secours de Pallas, et vola du feu au char du Soleil : Faisons de leur repos rougir
du Soleil : Faisons de leur repos rougir les Immortels.          Du feu des cieux je me suis rendu maître ;              
Esprits soumis à mon empire, Que ce peuple impuissant s’anime par vos feux ,               Qu’aujourd’hui l’argile respire,  
’il fait son tour, Impose à l’univers un auguste silence, Et tous les feux du ciel composent votre cour. En descendant des c
s un accès de fureur, prétendant venger la mort de ses frères, mit au feu le flambeau qu’elle ayoit reçu des Parques : Je
à ce don infernal ; Il te donne sur eux un empire suprême ; Jamais le feu sans toi ne le peut consumer ; Jamais autre, que
de-toi de toi-même, La Grange-Chancel. Méléagre sent tout-à-coup un feu qui lui dévore les entrailles. Près d’expirer, il
qui l’ai réduit ; Le flambeau de ses jours étoit en ma puissance ; Le feu l’a consumé, j’ai pressé ma vengeance ; De son in
simple mortelle, au point de la faire accoucher sur le champ ; et le feu du tonnerre la réduisit en cendres. Jupiter enfer
pleurs. Voltaire. Vulcain. On le regardoit, comme le dieu du feu . Il étoit fils de Junon et de Jupiter qui le préc
     Les Graces lui prêtoient leurs charmes, Et son époux, couvert de feux étincelans, Animoit en ces maux les Cyclopes brûl
in ; Fiers tourbillons, ses coursiers indomptables Sèment au loin des feux inévitables. Ce dieu terrible, environné d’éclair
ère, Iront, comme eux, régir chacun leur sphère. Phébus enfin, de mes feux éclairé, Phébus, l’honneur de l’Olympe sacré, Ira
r force. Quand on vouloit l’y contraindre, il se changeoit en eau, en feu , en bête féroce, et sous toutes les formes qu’il
Toutes les ombres condamnés à habiter le Tartare étoient la proie du feu et des serpens ; dévorées par la douleur, la rage
nt que du fiel qui le tue. Ses yeux cavés, troubles et clignotans, De feux obscurs sont chargés en tout tems. Au lieu de san
faiblir, redoublent leurs atteintes. Campistron. Hercule sentoit un feu dévorant qui couloit dans ses veines. Pour finir
il n’est rien qui ne tremble : De sa brûlante haleine il pousse mille feux . Th. Corneille. Bellérophon monta le cheval Pég
u’ils occupoient. Ayant même pénétré jusqu’à leur flotte, il y mit le feu , et en fit périr un grand nombre :         Tantô
ldats qui y étoient renfermés, en sortent pendant la nuit, mettent le feu dans plusieurs quartiers. L’armée revient sur ses
iers. L’armée revient sur ses pas, entre par la brèche, et met tout à feu et à sang. Je vois, sans respecter âge, sexe, ni
e, 166 — Et périt, 167 Ethna, montagne qui vomit des tourbillons de feu , 30 — Vulcain y établit ses forges, 78. Ciré y p
poëtes, 50 Festins, le dieu qui y préside, 114 Fées de Bacchus, 68 Feu perpétuel, consacré à Vesta, 27 Fidélité, honoré
résente, 114 Nuit éternelle, 106 Numa Pompilius consacre à Vesta un feu perpéuel, 27 Nymphes, 92 — Le rang qu’elles tie
lles furent les causes de cette guerre, 38-148 — La ville est mise à feu et à sang, 183-186 Trompette de-Calliope, 51 —
ns, 11 Vesta, la même que Cybèle, 26-27 — On lui consacre à Rome un feu perpétuel, 27 Vestales, ibid. Vices, érigés en
n, fils de Junon, précipité du ciel par Jupiter, 37 — Est le Dieu du feu , forge les foudres de Jupiter, 78-79 — Fabrique
10 (1847) Mythologie grecque et romaine, ou Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes (3e éd.)
i avait communiqué le mouvement et la vie en dérobant une parcelle de feu au char du Soleil. Jupiter, indigné de ce larcin,
nable festin fit horreur à Jupiter, qui, saisissant la foudre, mit le feu au palais. Lycaon réussit à s’enfuir ; mais à pei
au nom de Junon, ce pieux devoir. § 6. Vesta. Vesta, déesse du feu , était fille de Saturne et de Cybèle. Son culte f
ome, où était conservé le palladium, et où brûlait continuellement le feu sacré. — On la représente vêtue d’une longue robe
on principale était de garder le temple de Vesta et d’y entretenir le feu sacré, symbole de la perpétuité de l’empire. Si l
entretenir le feu sacré, symbole de la perpétuité de l’empire. Si le feu venait à s’éteindre, le deuil était général dans
lus grands malheurs, et l’on ne se rassurait qu’après avoir obtenu un feu nouveau que les prêtres se procuraient par les ra
au que les prêtres se procuraient par les rayons du soleil, ou par le feu de la foudre, ou en tournant avec rapidité une ta
doce, il leur était permis de rentrer dans le monde, et de quitter le feu de Vesta pour le flambeau de l’hyménée. Mais elle
e vaste prison, fortifiée d’un triple mur, et entourée d’un fleuve de feu , nommé Phlégéton. Trois furies, Alecton, Mégère e
de l’appartement, et voyant la déesse prête à mettre son fils dans le feu , elle poussa un tel cri d’effroi que l’enchanteme
Jupiter le dédommagea des disgrâces de l’amour, en le nommant dieu du feu , honneur auquel il avait d’autant plus de droit q
arre structure fut un sujet de divertissement pour les dieux. Dans le feu de sa jeunesse, Pan poursuivait, près du fleuve L
ers, pour se divertir, allumaient à des distances égales trois grands feux de paille, par-dessus lesquels ils sautaient à qu
n, leur étaient insupportables et les faisaient fuir ; mais la vue du feu les réjouissait : de là vient qu’en Italie on pla
uper, c’est savoir jouir ; L’oisiveté pèse et tourmente. L’âme est un feu qu’il faut nourrir, Et qui s’éteint s’il ne s’aug
mmuniqua la vie à cette masse insensible, en dérobant une parcelle de feu au char du Soleil. Jupiter no put voir sans jalou
renaître à mesure qu’on les détruisait. Hercule imagina de mettre le feu aux roseaux qui leur servaient de retraite, et pa
atyre, d’une taille colossale, sa bouche vomissait des tourbillons de feu , et sa caverne était jonchée d’ossements humains.
qui fermait l’entrée, s’avance vers le brigand, le saisit malgré les feux de sa bouche, lui serre la gorge et l’étrangle.
e vêtement fatal eut-il touché son corps, qu’il se sentit dévoré d’un feu intérieur : le poison avait pénétré jusque dans s
la tête appuyée sur sa massue, et ordonne à Philoctète d’y mettre le feu . Déjà les flammes enveloppaient le bûcher, et les
flammes ; la vie qu’il a reçue de moi ne finira point. Purifié par le feu du bûcher, il sera placé parmi nous dans les deme
res dans une cuve d’eau bouillante, et les y laissa jusqu’à ce que le feu les eût entièrement consumés, et qu’il fût imposs
que ses cheveux, sa robe et tout son corps s’embrasèrent et mirent le feu au palais : elle y périt dans les flammes avec so
an s’apaisa : de là, on a donné le nom de Castor et Pollux à certains feux , à certaines lueurs électriques, qui se montrent,
-même, profitant de l’absence de Thésée, ne craignit pas d’avouer ses feux à Hippolyte. Le fier chasseur ne répondit à ces a
s trois Parques, qui, semblables à nos fées malfaisantes, jetaient au feu un morceau de bois allumé, en murmurant ces parol
es frères. Dans le désespoir que lui causait leur perte, elle jeta au feu le tison fatal qu’elle en avait autrefois retiré 
qu’on le précipite incontinent au fond de la mer, ou qu’on y mette le feu . La foule incertaine flottait entre ces deux avis
r la brèche faite au rempart, allume des torches incendiaires, met le feu dans tous les quartiers, pille les demeures les p
es de l’île d’Eubée. Informé de ce désastre, Nauplius fit allumer des feux pendant la nuit, sur les rochers dont son île éta
r l’engager à dire où était ce précieux dépôt Il refusa. Mais dans le feu de la conversation, il frappa du pied la terre à
ne princesse, à côté de son père, brûlait des parfums sur l’autel, le feu prit à sa chevelure et à ses habits, sans lui fai
nvita Déjonée à un festin, et le fit tomber dans une fosse remplie de feu , qui fut son tombeau. En horreur à tout le monde,
aigne pas y répondre. Déiphobe ne se déconcerte point ; elle jette au feu trois des manuscrits, et ajoute : « Prince, vous
ie à l’entrée d’un port ou aux environs, et sur laquelle on tient des feux allumés pendant la nuit, pour guider les navires
eux fût fils de Tyndare. 34. Ces météores s’appellent aujourd’hui le feu Saint-Elme. 35. Ce Glaucus était fils de Minos I
distance de huit lieues. Le phare de Belle-Ile (Morbihan), qui est à feux tournants, a une portée de 9 lieues (ou 5 myriamè
11 (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549
était pas plus Cybèle que Titée, Gê, Ops ou Rhée. En effet, déesse du feu et spécialement du feu central de la terre, elle
ue Titée, Gê, Ops ou Rhée. En effet, déesse du feu et spécialement du feu central de la terre, elle devait le jour à Saturn
leurs Pyrées ou temples découverts, on faisait brûler sur un autel un feu sacré qu’on ne devait jamais laisser éteindre, il
ncontraient par hasard sur leur chemin. Vesta était donc la déesse du feu , de l’intérieur, de la terre, et la patrone de la
e Rhée, le générateur primordial ; ensuite il est Saturne, planète ou feu divin, éclairant, échauffant les hommes dont il a
estueux, prudent et dissimulé, avec des yeux creux et étincelans d’un feu sombre, ayant habituellement la tête couverte d’u
e de Jupiter, en eut Vulcain, leur fils unique, qu’ils firent Dieu du feu  ; elle lui donna pour sœur, la belle Hébé. Une au
re, auquel on attribue sa naissance. Il s’appelait Égiéis, lançait le feu par la bouche, et ravageait tout l’Orient. Minerv
à peine sortie du chaos, simple pâte bouillonnante et encore tout en feu . Après la guerre des Géans, Jupiter en soutint un
-on, les pics les plus élevés, elles lançaient au loin des torrens de feu et de flamme ; ses mains, toujours agitées, touch
on tour, duper et punir cet audacieux. Il commande à Vulcain, Dieu du feu et des forgerons, de lui fabriquer une femme. Cel
e ; c’est en même temps la haute intelligence personnifiée ; c’est le feu principe de la vie ; c’est le génie inventif de t
premier homme, un homme de génie, faisant le premier l’application du feu aux forges et aux arts dans la Scythie, devenant
x verges qu’il rencontrait ; à lui de bénir les armées, de fournir le feu sacré propre aux sacrifices, ou de conjurer les d
les autres flamines étaient coiffés d’un flammeum ou voile couleur de feu , d’où leur venait leur nom, mais lui se couvrait
ou maître des flammes, Hepheste ou prêt à brûler, Ignigena, ou né du feu , Ignipotens, ou maître du feu, Junonigena, ou fil
te ou prêt à brûler, Ignigena, ou né du feu, Ignipotens, ou maître du feu , Junonigena, ou fils de Junon, Lemnicola et Lemni
le tardif boiteux. Vulcain, frère de la jeune Hébé, était le Dieu du feu , Cicéron en compte quatre ; savoir : l’un fils d’
anales. Cette fête durait huit jours, durant lesquels on allumait des feux où l’on jetait les animaux que l’on trouvait ; on
de quatre chevaux, et fit célébrer en son honneur les Lustria dont le feu servait à la cérémonie des Lustrations, plus tard
rsonnification de la salamandre, qu’on croyait pouvoir rester dans le feu sans se consumer. Nous n’avons rien à dire sur Pa
e semblent le signifier leurs noms ; ils passaient pour inventeurs du feu , et pour des espèces de magiciens métallurgiques,
ouder le fer, et Pyrodos, fils de Clias, qui le premier fit sortir du feu des caillous. Arès ou Mars, le dieu de la gue
Cyrène et roi de Thrace, avait des chevaux furieux qui vomissaient le feu par la bouche. Il les nourrissait de chair humain
fils de Chrysé ou de Datis, fut père d’Ixion et de Coronis. Il mit le feu au temple de Delphes, et pour le punir d’avoir ai
Pyronia ou du mont Cratis, sur lequel les Argiens allaient cherche le feu sacré, pour le Fêtes de Lerna, Pharetra Dea et Po
absorba chez lui toutes les autres. Aussi jamais il ne ressentit les feux de l’amour. Un jour qu’il poursuivait un sanglier
d’un palais de vermeil et montée sur un char pareil et de couleur de feu . Deux chevaux blancs traînaient ce char : c’étaie
barde ou sorcier. L'usage qu’il fit des métaux dans ses remèdes et du feu pour les métamorphoser le fit adjoindre aux puiss
ans son sein, la nuit, à l’insu de tout le monde, elle l’épure par le feu  ; malheureusement Métanire, suspectant les pratiq
es appelées Robigalies, une brebis et un chien avec de l’encens et du feu  ; on en faisait aussi quelquefois un dieu appelé
nie, en lui donnant pour attribut de présider aux fruits naissans. Le feu , disent-ils, ayant consumé jadis un bois situé su
des brasiers, et à tenir dans leurs mains des barres de fer rouges de feu , sans, disaient-ils, ressentir la plus légère imp
ons ardens que l’on arrosait de sang de cheval. Ensuite on mettait le feu à des gerbes de paille. Ces gerbes allumées, les
lu garder pendant le sacrifice. Le repas terminé, on recommençait les feux de joie et l’on sautait de nouveau, par trois foi
ar le concile de Constantinople, appelé Pseudosexte, qui supprima les feux des Néoménies. Quant aux Parilies, c’étaient des
isirs, surpris leur secret, et en avait aussitôt fait part au dieu du feu . L'époux de la belle Déesse, étourdi de cette nou
es des victimes étaient ensuite brûlées sur ses autels au milieu d’un feu de genièvre et d’acanthe. Après cette incinératio
aresses, aussi elle ne tarda point à se sentir elle-même enflammée de feux inconnus. Alors elle oublie ses craintes, le dang
e à son amour, tant elle était persuadée que son amant ressentait les feux qui l’embrasaient. Puis elle ferma les yeux et se
u le citoyen en Arcadie ; Psila ou qui rend agile ; Pyrigène ou né du feu , parce que sa mère Sémélée avait été brûlée ; Sab
, et dont Hercule délivra le pays, avec ses compagnons, en mettant le feu aux roseaux du marécage, ou bien en considérant c
des Bistones en Thrace, avait des chevaux furieux qui vomissaient du feu par la bouche, et qu’il nourrissait de chair huma
rdonne à ce Philoctète, fils de Pœan, roi de Thessalie, d’y mettre le feu et de prendre soin de ses cendres. A cet ordre, s
son ami et Peas, berger de la contrée, allument ce bûcher. A peine le feu est-il allumé, que le tonnerre se fait entendre e
d’Ulysse battus par une tempête, en faisant allumer sur ses côtes des feux près de tous les écueils sur lesquels les navires
un serpent, d’un sanglier, d’une panthère, d’un aigle superbe ou d’un feu dévorant ou d’un torrent rapide. Il connaissait a
oubliant qu’elle est mère, elle dévoue ce fils aux furies et jette au feu ce précieux et fatal tison. Soudain Méléagre sent
et fatal tison. Soudain Méléagre sentit couler dans ses entrailles un feu dévorant, qui ne s’éteignit qu’avec sa vie, lorsq
Tellumo et Telluno ou le sous-terrestre ; Uragus ou le conducteur du feu . Pluton était, nous le savons, fils de Saturne e
urs mortelles, couvert de lacs d’eau infecte, traversé d’un fleuve de feu , parsemé de tours de fer et d’airain, de fournais
le bruit leur était insupportable et les mettait en fuite, et que le feu , au contraire, leur était agréable ; aussi déposa
de ce séjour, et l’on terminait la cérémonie en allumant partout des feux expiatoires. Les enfers en outre étaient composés
r, tua Orchéloque, Hytius, Caletor et autres, qui voulaient mettre le feu à la flotte des Grecs, défendit vaillamment avec
e vengea, en faisant allumer vis-à-vis les écueils de son empire, des feux qui trompèrent la flotte d’Ulysse. Ce Palamède pa
s sur le cap Capharée, où Nauplius, père de Palamède, fit allumer des feux pour attirer ses vaisseaux, afin de se venger de
r de la mort de son fils, qu’Ulysse avait fait tuer par jalousie. Ces feux l’ayant trompé, il vit quelques-uns de ses navire
pour conserver cette relique, fit bâtir un temple à Minerve ; mais le feu ayant pris à cet édifice, Ilos courut, au risque
es troyennes, fatiguées d’une longue et pénible navigation mettent le feu à la flotte ; cependant Énée, d’après les instruc
Enée ; Lucétius, tué par Ilionée, à l’instant qu’il allait mettre le feu au camp d’Énée ; Lycus, poursuivi et tué par Enée
auprès de la canicule. Les modernes l’habillent en étoffes couleur de feu et le couronnent de roses, de damas et de jasmins
portés de l’orient chez les Romains ; aphtas ou Fta Egyptien, dieu du feu  ; arcule, dieu Romain des citadelles, des coffres
est-à-dire, à l’alimentation primitive des enfans. Egnatie, déesse du feu instantané en Apulie. Eleuthérie, déesse de la li
égyptiens, était fils de Knef et de Neith et époux d’Ator. Fta est le feu  ; mais le feu dans l’acception la plus étendue ;
it fils de Knef et de Neith et époux d’Ator. Fta est le feu ; mais le feu dans l’acception la plus étendue ; il est donc un
ncore fœtus ; c’est la génératrice humide unie à Fta, c’est-à-dire au feu par excellence. On donne à Athor pour emblème le
la trinité égyptienne ; c’est le fils ou une émanation de Fta, ou du feu , dont il est une spécialisation immédiatement inf
ent inférieure, car les Egyptiens en firent le dieu-soleil ou fils du feu . On lui donne pour épouse la lune ou soleil gumid
, élémens que nous allons voir nommés Neith, ou l’éther, Amouke ou le feu terrestre, Bouto II, ou l’atmosphère ; Athor II,
t ensuite purement passive ; elle est représentée comme un roc que le feu , Dieu suprême par excellence, amollit et féconde.
qui n’est autre que la Cybèle des Grecs ou la terre personnifiée. Ce feu père d’Agdistis que nous avons vu naître d’une to
ger vers la terre. Nous avons vu naître Eon et Protogone, d’Agd et du feu , ils formaient donc le premier couple de l’espèce
ien, ou le principe conservateur de la vie, c’est-à-dire la source du feu et de la chaleur ; il est fils de Sidik ou du die
de la médecine ne pouvait être qu’un tel dieu, puisqu’en Phénicie, le feu en général était considéré comme purificateur. Ce
à cette idole une horrible puissance, ses prêtres allumaient un grand feu dans l’intérieur de cette statue, alors la chaleu
ulait initier les enfans à ses mystères, on les faisait passer par le feu . Son cheval était un Pégase, placé sur le verseau
Pranava ou verbe incarné, antérieur aux dieux et aux mondes, type du feu servant à allumer la flamme du sacrifice. De ce f
x mondes, type du feu servant à allumer la flamme du sacrifice. De ce feu sont issus les Védas ou les sciences, les Dévas o
arriva la Bouddhi ou intelligence créatrice des mondes, qui devint le feu aux sept rayons, ou Saptartschir, et se manifesta
desquels on accorde le Mahandscha, ou la grande splendeur. Bientôt ce feu , qui avait tout embrasé dans son origine, envelop
univers, et le replongea au sein des ténèbres universelles ; alors ce feu central devint le Vishvaroupa ou l’ame ignée de t
oupa ou l’ame ignée de tous les êtres, de tous les mondes ; il fut le feu artiste, le Vishvakarman, ou le grand ouvrier de
et se retire à sa mort. L'univers ayant été fécondé du souffle de ce feu divin, le Aum ou verbe créateur est apparu, pouss
hors des atteintes de la mort, et la parole, ainsi dégagée, devint le feu qui éclaire et brûle ; seulement il la cacha dans
u cœur, autrement dit, dans le Gouha, ou le mystère. Cette parole, ou feu de l’intelligence créatrice, se manifesta dans le
cha, ou œil suprême brillant dans l’éther, et le Parame Vioman, ou le feu brillant du cœur ; il fut le Vidyout Pourouscha,
ité du créateur. Ce sage, armé de cette parole divine, fonda les cinq feux du sacrifice, ou les sacremens obligatoires pour
ifices appelés : Ahouta, ou celui des sages ; Houta, ou l’oblation au feu , ou sacrifice des dieux ; Prahouta, ou sacrifice
ler successivement les dieux, les génies, le sacrifice, les védas, le feu , l’air, le soleil, la trinité éternelle, les temp
hommages en offrant à Dieu une simple fleur, et dans le sacrifice du feu , ils lui présentent du beurre frais clarifié, en
le représente tantôt dans une grotte profonde, défendue par l’eau, le feu et les griffes de dragons, dont l’œil brille comm
s de Souaiambhouva, la fiancée, et la remet au dieu Aghin, ou dieu du feu , pour qu’il la sanctifie avant qu’elle arrive dan
ont tourner ; 2° Pardjamia, dieu de la pluie, monté sur Agni, dieu du feu , qui a pris la forme d’un cheval. Les fils blancs
le magnifique diamant Kastrola ou Kaoustoubhamani, talisman dont les feux illuminent toutes choses. Il a choisi pour demeur
our le héros, et chercha par tous les moyens à lui faire partager ses feux  ; mais Rama fut insensible à ses vœux et resta fi
ite, il se mit à la queue des matières inflammables, et fut mettre le feu à la capitale de Lanka. On le regarde comme l’inv
e aux formes flamboyantes, colossales et sanglantes. Siva, comme Dieu feu , est l’esprit vital du monde ; alors il donne la
toutes les femmes, et cependant il tue Cama, qui l’avait enflammé des feux les plus puissans pour Bhavani, devenue son épous
içoupala. Autour de Siva, l’on groupe en outre Aghni, ou l’esprit du feu  ; Moudévi, ou la discorde ou la guerre, ou la mau
eprésente comme dieu du mal, on lui donne des dents aiguës ; alors le feu sort de sa bouche béante ; sur sa tête enflammée
e Gange, puisque, disent toujours les Indiens, l’union de l’eau et du feu engendre et perpétue le monde ; pour quelques-uns
biles Ters, ou d’après les livres mongoles, les adorateurs Persans du feu . Malgré leur éloquence, leurs argumens et leur ma
ou l’illusion. Ensuite elle admet au-dessous la Trimourti, les trois feux , les trois couleurs, les trois mondes et les troi
s soin d’en avoir une sur leur bâtiment et d’entretenir sans cesse du feu devant elle. Lorsque l’on débarque des marchandis
d’abord par poser l’idole à terre en continuant toujours de faire du feu . Le soir, on brûle devant sa pagode du papier arg
ls ; les animaux formaient seuls les emblêmes de ses divinités, et le feu sacré que l’on entretenait sur les plus hautes mo
 ; aussi les voit-on restant fidèles à leur croyance, prier devant le feu sacré, et attendre patiemment le triomphe d’Ormuz
us la conduite des Izeds, le Pont Tchinevad. Ardibéhecht préside au feu , à la santé, aux productions de la terre et à la
il a pour Hamkars ou coopérateurs, Seroch, Bheram et les Aderans, ou feux allumés dans l’Atechgah qui, tous avec lui, font
emis des Devs Tarik et Zaretch. Il passe aussi pour être le cinquième feu , c’est-à-dire le feu des plantes. Amerdad fut cr
t Zaretch. Il passe aussi pour être le cinquième feu, c’est-à-dire le feu des plantes. Amerdad fut créé par Ormuzd, à la f
ns ; il donne la force de remplir ses devoirs. Aver ou Aser, Ized du feu . Il le représente dans toute son étendue. Anahid
due. Anahid ou Anaïtis et Enyo, Ized présidant à Vénus-planète ou au feu des étoiles, nommé le feu Gouchasp, ou feu femell
Enyo, Ized présidant à Vénus-planète ou au feu des étoiles, nommé le feu Gouchasp, ou feu femelle, tandis que nous verrons
dant à Vénus-planète ou au feu des étoiles, nommé le feu Gouchasp, ou feu femelle, tandis que nous verrons Mihr ou Mithra p
p, ou feu femelle, tandis que nous verrons Mihr ou Mithra présider au feu mâle, et Behram au feu de la foudre. Anahid, gran
is que nous verrons Mihr ou Mithra présider au feu mâle, et Behram au feu de la foudre. Anahid, grande divinité orientale,
compose des jeux et des ris. Cet Ard, Ized mâle, préside en outre au feu et à la lumière, en tant qu’illumination de l’int
chez les Perses l’idée d’un être hermaphrodite, réunissant en lui le feu mâle et femelle de l’intelligence. Ardviçour ou
irs des eaux. Behram, espèce de Jupiter Grec, ou Ized qui préside au feu de la foudre et à la paix. C'est le plus puissant
dans toutes ses entreprises, et il accomplit les vœux de Féridoun. Le feu des éclairs, emblême de la force, est une émanati
u Manrespand, Ized ou génie de la parole divine. Nériocengh, Ized du feu , animant les rois ; Ized aussi de la paix, de la
minuit, et est invoqué avec Havan et Tsour, et avec les Fevers et le feu . Ochen est enfin le dernier de ces Gahs. Les Ferv
ait placée sur un autel où des hommes étaient chargés d’entretenir un feu perpétuel. Bérécécingh, Bérésesingh ou Bérézelin
l. Bérécécingh, Bérésesingh ou Bérézelingh, ou Sade, ou Sède, est le feu primitif renfermé dans tout ce qui existe. De ce
ou Sède, est le feu primitif renfermé dans tout ce qui existe. De ce feu primordial émanent trois feux, le premier Gouchas
renfermé dans tout ce qui existe. De ce feu primordial émanent trois feux , le premier Gouchasp, est le feu des étoiles, le
De ce feu primordial émanent trois feux, le premier Gouchasp, est le feu des étoiles, le second Mihr est le feu du soleil,
x, le premier Gouchasp, est le feu des étoiles, le second Mihr est le feu du soleil, et le troisième Bersin est le feu de l
s, le second Mihr est le feu du soleil, et le troisième Bersin est le feu de la foudre. On distingue encore trois autres fe
ième Bersin est le feu de la foudre. On distingue encore trois autres feux , dont il est le principe : Behramon, ou le feu de
e encore trois autres feux, dont il est le principe : Behramon, ou le feu des métaux ; Khordad ou celui des plantes, et Ner
avait sa fête le vingt-quatre juin ; elle se célébrait en mettant le feu à des monceaux de paille ou de foin, et le peuple
des monceaux de paille ou de foin, et le peuple formait autour de ces feux des danses rustiques, et souvent ils sautaient pa
es feux des danses rustiques, et souvent ils sautaient par dessus ces feux en traversant les flammes. Krodo, fils d’une dée
bien. Vainamoinen passait, chez les Slaves, pour le Dieu créateur du feu , il était fils de Rava, et frère aîné d’Ilmarénen
il était fils de Rava, et frère aîné d’Ilmarénen. Après avoir créé le feu , il déroula en faveur des hommes toute la civilis
les, est un génie funeste qui doit venir un jour, suivi des génies du feu , envahir le ciel, briser le pont Brifrost, écrase
réside aux vents ; il calme les flots irrités et a sous son empire le feu central. C'est donc lui que les pêcheurs, chasseu
e lorsqu’il les agite, il met l’Océan en mouvement et fait saillir le feu du sein de l’espace ; aussi le regarde-t-on comme
ine du même arbre, à laquelle on attachait un marteau et une pierre à feu . Brock, nain célèbre par le don qu’il fit, pour
ou Ingersoit étaient, chez les Groenlandais, des lutins ou génies du feu , se montrant souvent sous la forme de feux follet
is, des lutins ou génies du feu, se montrant souvent sous la forme de feux follets sur les bords de la mer. Les Innouarolit,
, couple qui repeuplera la terre lorsqu’elle aura été détruite par le feu . Après la destruction du monde, dit la légende, l
eux fils, Ilmarenen ou le dieu de l’air, et Vainamoinen ou le dieu du feu . Ioumala, le bon principe, et Perkel, le mauvais
, bouchaient exactement les deux trous, puis mettaient l’idole sur le feu . Bientôt, par suite de la vapeur qui transsudait
Qonnor mourut d’une blessure qui s’était rouverte. Ouisneach est le feu sacré ou la personnification du soleil. C'est aus
nt de réunion des cinq divisions de l’Irlande ; l’on y entretenait un feu perpétuel, et le siége principal du culte Druidiq
e la lune. Tous deux furent le résultat d’un géant jeté dans un grand feu par ses compagnons, d’après l’ordre d’Ométeuchtli
t. Xinteuchtli était le maître de l’année, de l’herbe, et le dieu du feu  : aussi célébrait-on trois grandes fêtes en son h
e), 54 Flamine quirinal, ou patricien, 71. Flammeum, voile couleur de feu , 54. Flammipotens, 6 Fleuves (les), 4. Florales,
3. Marthésia, 69, 236. Martia, 57. Martiales (les), 71. Martiaux (les feux ), 71. Martius, 21. Marunus, 486. Mascula, 199. Ma
12 (1864) Mythologie épurée à l’usage des maisons d’éducation pour les deux sexes (nouv. éd.)
plusieurs Dieux. Sous le nom de Vesta, on la regardait comme reine du feu . Numa Pompilius lui avait consacré un feu éternel
la regardait comme reine du feu. Numa Pompilius lui avait consacré un feu éternel qui était sans cesse entretenu par six pr
menacée des plus grands désastres, et on ne pouvait le rallumer qu’au feu du ciel ou aux rayons du soleil ; la Vestale dont
des statues d’hommes avec de la terre délayée, les anima au moyen du feu du ciel qu’il avait dérobé, avec l’aide de Pallas
e fût remplacée dans cet emploi par Ganymède ; et Vulcain, le dieu du feu . Jupiter ayant créé Pallas de lui-même, en la fai
pporté par de simples mortels ; la foudre qu’il tenait en main mit le feu au palais de Sémélé, qui périt dans l’incendie. P
e d’Argus, attacha sur le Caucase Prométhée, qui avait osé dérober le feu céleste, et délivra Mars de la prison où l’avaien
— Vulcain. Vulcain, fils de Jupiter et de Junon, était le Dieu du feu . Il vint au monde si laid et si difforme, que Jup
evée, la jeta dans un profond désespoir : elle alluma deux torches au feu du mont Etna, et se mit à parcourir la terre, la
tances égales un grand nombre de tas de paille auxquels on mettait le feu , et par-dessus lesquels les bergers sautaient en
ridé et chagrin, des sourcils épais et pendants, des yeux pleins d’un feu sombre et austère, gourmandant de sa voix menaçan
audacieux dans le Tartare. Phlégyas, roi des Lapithes, ayant mis le feu à un temple d’Apollon, était enchaîné, dans les E
et en leur sacrifiant des brebis noires. Les anciens croyaient que le feu était très-agréable aux Dieux mânes ; c’est pourq
e, et que l’on avait vainement tenté de détruire par le fer et par le feu . Hercule, après avoir épuisé ses flèches sur sa p
ux autres à la place. Le héros n’en put venir à bout qu’en portant un feu ardent dans la plaie que laissait chaque tête qu’
rcule eut-il revêtu cette tunique empoisonnée, qu’il fut embrasé d’un feu intérieur qui le rendit furieux ; sentant qu’il n
ait élevé de ses mains, et ordonna à son ami Philoctète d’y mettre le feu . Jupiter le reçut dans le ciel au nombre des Dieu
rmait les hommes dans un taureau d’airain qu’il faisait rougir sur un feu ardent. Thésée défit encore les Centaures 57 ; il
, une robe ornée de pierreries brillantes ; ces diamants cachaient un feu terrible qui fit périr Créuse au milieu du palais
orybantes, prêtres de Cybèle ; les Vestales, chargées d’entretenir le feu perpétuel consacré à Vesta par Numa-Pompilius ; l
le sacrifice dans lequel la victime était entièrement consumée par le feu , sans qu’il en restât rien. Les faux Dieux furent
ait infesté de serpents que l’on ne pouvait détruire ; Hercule mit le feu aux roseaux et fit dessécher le marais ; à cela s
la Méditerranée. Les restes de son fameux Phare supportent encore un feu qui est aperçu de cent kilomètres en mer.
13 (1869) Petit cours de mythologie (12e éd.)
re, les eaux qui l’arrosent et qui l’entourent comme une ceinture, le feu qui échauffe ses entrailles, et la terre elle-mêm
appartient aux êtres vivants. Vulcain, par exemple, est le symbole du feu et de tous les faits qui s’y rapportent. Hercule
ciel, où il put reconnaître que tous les corps étaient animés par le feu . Il en prit donc une étincelle qu’il plaça dans u
ermit de transporter sur la terre son précieux larcin. L’étincelle du feu céleste anima la statue d’argile, et Prométhée fi
ométhée fit la même chose, en employant l’argile pour le corps, et le feu céleste pour l’âme ; mais il y ajouta les divers
pour balancer les avantages que l’homme devait retirer de l’usage du feu , il ordonna à Vulcain de former avec de l’argile
raconte-t-elle l’origine de l’homme ? — Comment Prométhée ravit-il le feu céleste ? — L’audace de Prométhée ne fut-elle pas
Numa introduisit le culte dans Rome. Cette Vesta était le symbole du feu sacré. On lui éleva un temple où de jeunes prêtre
etien de la flamme du sanctuaire. La Vestale qui laissait éteindre le feu sacré, ou qui rompait son vœu de chasteté, était
isgrâces, travaux, culte et images de Vulcain. Vulcain, le dieu du feu , est fils de Jupiter et de Junon, et, selon d’aut
Cérès l’agriculture, Proserpine le blé, Bacchus la vigne, Vulcain le feu . Après ces grandes divinités de la terre, il faut
urore vêtue d’une robe de safran, et montée sur un char de couleur de feu attelé des chevaux Lampus et Phaéton. Question
plus terrible de ces fleuves, le Phlégéthon, roulait des torrents de feu et de bitume. Le Léthé marquait la limite du Tart
peine Hercule en fut-il revêtu qu’elle s’attacha à sa chair, et qu’un feu dévorant circula dans ses veines. Les atroces dou
gnon, ses flèches terribles, et ordonne à son ami fidèle de mettre le feu au bûcher qui doit consumer ses restes mortels. A
terrible, des dents aiguës et tranchantes hérissent ses gencives, le feu sort de ses lèvres béantes, des crânes humains fo
xtrême : il consistait dans l’adoration des éléments, comme l’eau, le feu , la terre, l’air et les vents, et dans celle de l
dans la lumière, les mauvais génies seront purifiés en passant par le feu qui dévorera la création visible, et l’univers ne
d’abord légères, devenaient de plus en plus redoutables. L’eau et le feu y étaient tour à tour employés ; les adeptes étai
pap et la terre brûlante de Muspelheim ; le contact de la glace et du feu produisit des vapeurs humides, fécondes, d’où sor
e devint la voûte du ciel, sa cervelle, les nuages. Les étincelles de feu qui jaillissaient du Muspelheim formèrent les éto
14 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)
r des hommes vivans dans un taureau d’airain ; on les brûlait à petit feu , et leurs cris de douleur ressemblaient aux mugis
emblaient se multiplier à mesure qu’on les détruisait. Hercule mit le feu aux roseaux pour en purger entièrement ces marais
qu’il entra dans une fureur effroyable, et se sentit consumer par un feu dévorant. Il courut à l’oracle qui lui répondit q
ya sa tête sur sa massue, et donna l’ordre à Philoctète d’y mettre le feu . Cet ami fidèle avait juré d’obéir ; il approcha
rce que, pendant la tempête qui menaça le navire Argo, on aperçut des feux voltiger autour de la tête des Tyndarides, et l’i
Tyndarides, et l’instant d’après l’orage cessa. Depuis ce temps, les feux que l’on voit souvent sur la terre se nommaient l
e temps, les feux que l’on voit souvent sur la terre se nommaient les feux de Castor et Pollux. Lorsqu’on en voyait deux à l
une horrible tempête. Les matelots voyaient souvent de ces sortes de feux , et les nomment aujourd’hui le feu saint Elme et
voyaient souvent de ces sortes de feux, et les nomment aujourd’hui le feu saint Elme et le feu saint Antoine. Ces deux prin
es sortes de feux, et les nomment aujourd’hui le feu saint Elme et le feu saint Antoine. Ces deux princes prirent la ville
qu’à l’instant où ce héros vint au monde, les Parques mirent dans le feu un tison, et prédirent que ce prince mourrait aus
de l’appartement d’Althée. Cette princesse aussitôt s’élança vers le feu , s’empara du tison, et le conserva soigneusement,
ls. N’écoutant plus alors que sa bouillante fureur, elle jeta dans le feu le tison auquel tenaient les jours de Méléagre ;
t ce prince périt en peu d’instans, comme s’il eût été consumé par le feu . La cruelle Althée, revenue de ses transports, ne
ts pièces d’or, qui furent refusées. Elle jeta trois de ces livres au feu , et persista à demander le même prix. Tarquin bal
ces intelligences en dirigeaient les opérations ; la terre, l’eau, le feu , l’air, le soleil, la lune, les astres, les arbre
ent sans cesse dans l’abîme, qui était au septentrion, des torrens de feu étincelant, qui, s’éloignant de leurs sources, se
Ils y placèrent des flambeaux pour l’éclairer, et fixèrent à d’autres feux l’espace qu’ils devaient parcourir, les uns dans
aîné, ouvrira sa gueule énorme, qui touche au ciel et à la terre ; le feu sortira de ses naseaux et de ses yeux ; il dévore
étouffé dans les torrens de venin que le dragon exhale en mourant. Le feu consume tout, et la flamme s’élève jusqu’au ciel 
le sang des victimes. On trouvait ordinairement auprès, des pierres à feu , car tout autre feu n’était pas assez pur pour un
. On trouvait ordinairement auprès, des pierres à feu, car tout autre feu n’était pas assez pur pour un usage si saint. Que
it choisie, on la conduisait vers l’autel, où brûlait nuit et jour le feu sacré. Parmi les vases de fer et de cuivre, un pl
es autres n’avaient de temples ni de statues. Les Perses adoraient le feu  ; les druides entretenaient un feu éternel dans l
e statues. Les Perses adoraient le feu ; les druides entretenaient un feu éternel dans leurs forêts. Les Perses rendaient à
gnait à ce culte celui des fleuves, des rivières, des fontaines et du feu . Les Gaulois avaient au milieu de leurs forêts de
s d’osier, on les environnait ensuite de matières combustibles, et le feu les consumait. César fit piller ces lieux secrets
profession des armes. Les druides enseignaient qu’un jour l’eau et le feu détruiraient toutes choses, ils croyaient à la mé
’elles ont animés. 9°. Si le monde périt, ce sera par l’eau ou par le feu . 10°. Dans les occasions extraordinaires il faut
15 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II
ne de ces têtes elle renaissoit aussitôt à moins qu’on n’appliquât le feu à la plaie. Ce monstre faisoit des ravages effroy
clarèrent que cet enfant vivroit jusqu’à ce que le tison qui étoit au feu fût consumé, Althée se précipita vers le foyer, s
ua ses deux oncles. Althée pour venger la mort de ses frères, jeta au feu le tison fatal auquel les Parques avoient attaché
que ; à peine Hercule en fut-il revêtu qu’il se sentit consumé par un feu dévorant, il tua Lychas qu’il précipita dans la m
ine Créuse eut-elle mis ce fatal vêtement qu’elle fut consumée par un feu que rien ne put éteindre, son père voulant la sec
poignarda les enfans qu’elle avoit eus de Jason, ensuite elle mit le feu au palais et s’enfuit dans un char traîné par des
aires qui ravageoient l’Archipel. Ce service, et l’apparition de deux feux qui voltigèrent autour de leur tête les firent pl
, après leur mort, au nombre des Dieux tutélaires des nautoniers. Ces feux continuèrent à être regardés comme des signes de
de mortel de son père. Pélée se réveilla, et voyant son fils dans le feu , se précipita vers lui et l’en retira, ce qui dét
ure favorable est de combattre pour sa patrie 22. Achille, voyant le feu mis aux vaisseaux grecs, se laissa fléchir par le
urs ondes pour engloutir Achille, mais Vulcain sauva le héros par des feux rapides qui desséchèrent ces deux fleuves. Jupite
on l’en retira. Au retour des Grecs, l’implacable Nauplius alluma des feux sur les rochers Capharéens. Presque tous les Prin
t que du fiel qui le tue. Ses yeux cavés, troubles et clignottans, De feux obscurs sont chargés en tout temps, Au lieu de sa
les saphirs, Et sa riche chevelure Est le jouet des zéphirs, Ce beau feu qui l’environne Tient de sa vivacité, Et tout l’a
si pour attributs à la Flatterie, des soufflets propres à rallumer le feu et un Caméléon, parce qu’on croyoit que la peau d
ccuper c’est savoir jouir, L’oisiveté pèse et tourmente, L’ame est un feu qu’il faut nourrir Et qui s’éteint s’il ne s’augm
es par une pieuse espérance, s’élèvent aux célestes sphères, comme le feu s’élève vers le ciel par sa propre nature. 46. L
16 (1845) Mythologie de la jeunesse
sous, l’Etna, et les poètes ont supposé que son haleine exhalait les feux que lance ce volcan, et qu’il causait des tremble
par l’aigle de Jupiter ; Mars, dieu de la guerre, et Vulcain, dieu du feu et des forges. [Fig. 28] Iris, ou l’arc-en-ci
Saturne et de Rhéa, et c’est la plus connue, elle était la déesse du feu . Énée apporta son culte en Italie, et Numa lui bâ
temple à coupole, où des vierges, appelées Vestales, entretenaient un feu perpétuel dans une cassolette d’or. La prêtresse
Vulcain. Vulcain, fils de Jupiter et de Junon, était le dieu du feu et des forgerons. Lorsqu’il vint au monde, Jupite
au nombre des sept merveilles du monde24, et auquel Érostrate mit le feu dans l’espoir de rendre son nom célèbre. On l’hon
armé des éclairs et de la foudre. Sémélé fut aussitôt consumée par le feu  ; mais l’enfant qu’elle portait dans son sein fut
s loups. Les bergers allumaient aussi, à égale distance, trois grands feux de paille, et sautaient par-dessus. Une chèvre ou
de cette tunique empoisonnée, qu’elle s’attacha à sa chair, et qu’un feu dévorant pénétra jusqu’à la moelle de ses os. Pou
la tête appuyée sur sa massue, il ordonna à Philoctète d’y mettre le feu . Quand le bûcher eut consumé ce qu’il y avait de
ns le fond de la caverne ; mais Polyphème les aperçoit à la clarté du feu qu’il vient d’allumer, et en empoigne deux qu’il
l prend le pieu qu’il avait préparé, et, après l’avoir fait rougir au feu , il l’enfonce, à l’aide des plus intrépides de se
pé, se contente de raser la terre, et la haine qu’il a conçue pour le feu lui fait choisir pour demeure les lacs et les éta
Calisto. Lorsque Jupiter descendit sur la terre pour éteindre le feu que le char du Soleil y avait allumé, il s’éprit
17 (1815) Leçons élémentaires sur la mythologie
and tout animer les parties, Le ciel reçut, en son vaste contour, Les feux brillans de la nuit et du jour. Saturne.
oit connue sous le nom de Vesta. On lui avoit consacré sous ce nom un feu perpétuel, dont le soin étoit confié à de jeunes
, dont le soin étoit confié à de jeunes Vierges appelées Vestales. Ce feu se renouveloit tous les ans avec les rayons du so
un des Titans, ayant formé quelques statues d’hommes, avoit dérobé le feu du ciel pour les animer. Ce larcin fâcha Jupiter
’il fait son tour, Impose à l’univers un auguste silence, Et tous les feux du ciel composent votre cour. En descendant des c
dans tout son éclat, elle fut réduite en cendres sur-le-champ par le feu du tonnerre. Mais Jupiter, pour sauver le petit B
ieux épouvante la terre. (Lamotte.) On le regardoit comme le Dieu du feu  ; il avoit sous ses ordres du premier les Cyclope
      Les Grâces lui prêtoient des charmes ; Et son époux, couvert de feux étincelans, Animoit en ces mots les Cyclopes brûl
t un bouclier couvert de la peau d’un monstre de ce nom qui vomissoit feu et flammes, que Minerve tua. Pour le rendre plus
r force. Quand on vouloit l’y contraindre, il se changeoit en eau, en feu , en bête féroce, etc. Tel que le vieux pasteur d
s toute la Grèce. 8.° Il se saisit d’un taureau monstrueux qui jetoit feu et flammes, et en délivra la Grèce. 9.° Il mit à
e son époux. Celle-ci donna ce voile à Hercule. Aussitôt il sentit un feu dévorant, qui couloit dans ses veines. Voile fat
crite, qui se sert de la patte du chat pour tirer les marrons hors du feu , en est un autre exemple.               Raton av
Ce superbe édifice subsiste-t-il encore ? R. Non, Erostrate y mit le feu , pour faire un nom. Cet accident arriva le jour m
18 (1883) Mythologie élémentaire (9e éd.)
sait quelque activité ou quelque puissance, le soleil, les astres, le feu et les autres éléments. Bientôt la reconnaissance
l’ancienne), pour ne pas la confondre avec Vesta, sa fille, déesse du feu et de la chasteté. Ce fut Enée qui apporta son cu
ci, au nombre de six, étaient chargées d’entretenir dans le temple un feu perpétuel. Lorsqu’il venait à s’éteindre, les Rom
a Prométhée au ciel, où il vit que tous les corps étaient animés d’un feu vivifiant, qui lui parut devoir produire le même
dont la moelle se consume lentement. Il apporta ainsi sur la terre le feu céleste, dont il anima sa statue d’argile. Il don
fils de Cérès. Dans son désespoir, ayant allumé deux flambeaux aux feux du mont Etna, Cérès se mit à parcourir la terre,
nt, revêtues de peaux d’animaux, la face barbouillée de lie, l’œil en feu , les cheveux épars, et vomissant des injures acco
63. Naissance, disgrâce, travaux de Vulcain. Vulcain, dieu du feu , était fils de Jupiter et de Junon. Quelques-uns
agriculture, Proserpine ou le blé, Bacchus ou la vigne, Vulcain ou le feu  ; mais après celles-ci venaient plusieurs divinit
lui, et le lient fortement. Protée essaye de fuir sous la forme d’un feu dévorant, d’un torrent rapide ; il rugit en lion,
ouleur, s’arma d’une torche, courut au temple de Delphes, et y mit le feu , pour venger l’outrage fait à sa fille. Mais Apol
is Hercule n’en fut pas plus tôt revêtu qu’il se sentit dévoré par un feu intérieur, que produisait le sang empoisonné du c
enflammé dans mes veines bouillonne. Je succombe, je meurs brûlé d’un feu caché, Qu’allume en moi ce voile à mon corps atta
un bûcher sur le mont Œta, s’y place et prie Philoctète d’y mettre le feu . Il donne auparavant à cet ami fidèle les flèches
es. Ils adoraient le Soleil, la Lune, les Etoiles, et, en général, le Feu . Ils n’avaient point de temples ; ils offraient l
ec ses Amschaspands, un sacrifice éternel à Zervane-Akérène. Alors le feu dévorera cet univers visible, qui ne sera plus qu
, Quand l’univers entier s’échappa de ses mains73. L’Indien, sous les feux d’un soleil sans nuage, Fuit la source limpide où
19 (1866) Dictionnaire de mythologie
me de l’île, que Proserpine avait été surprise par Pluton ; c’est aux feux de l’Etna qu’avant de commencer ses recherches sa
corps humain. Car il faut que vous sachiez que nous avons en nous un feu secret. Or, quand, par la volonté de Notre-Seigne
s un feu secret. Or, quand, par la volonté de Notre-Seigneur-Père, ce feu vient à prendre au démon, il le chasse du corps,
de personne de verser son sang pour la pierre plate où il allume son feu . Dans cette acception, le foyer n’est donc que le
n Colchide, Jason et les siens virent des taureaux qui soufflaient le feu par les narines, et un dragon dont les dents ense
sée, et qui ne comprenait pas Shakspeare ? Je le vois d’ici, l’œil en feu , secouer sa perruque et crier aux novateurs : « A
t, ils n’ont plus ni chairs, ni os, ni muscles ; l’action violente du feu les consume quand la vie s’est retirée du corps ;
la boue dont il était sorti. Le plus pressant était de lui donner le feu dont il manquait. Le feu, dont le soleil est le f
rti. Le plus pressant était de lui donner le feu dont il manquait. Le feu , dont le soleil est le foyer sacré, est l’âme du
le secret de la vie ; il avait dérobé au char du soleil ses rayons de feu  ; double crime : abus de confiance et sacrilége.
t les hommes qui dénoncèrent au dieu leur bienfaiteur après le vol du feu céleste. On les reconnaît bien là. Il est vrai qu
chapelle dans l’Académie, et on célébrait en son honneur la course du feu . Des jeunes gens couraient dans la ville avec des
er se déplace, les montagnes se soulèvent, les cratères lancent leurs feux vers le Ciel, qui répond à leurs détonations par
développée en trois drames.) On avait de lui : Prométhée ravisseur du feu , Prométhée enchaîné, Prométhée délivré. Des trois
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