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1 (1807) Cours de mythologie (2e éd.)
la mémoire et de l’imagination, y orner son esprit sans infecter son cœur , y trouver à la fois un cours de Poésie, et une é
vait surpassé. Il est pourtant, il est une flèche plus sûre, Dont mon cœur à ta vue a senti la blessure. Je connais les vert
es, Bacchus Reçut, comme on sait, la naissance : Des Nymphes tous les cœurs émus Eurent pitié de son enfance ; Et de cendre e
plongèrent dans leur fontaine. Leur attente ne fut point vaine ; Son cœur leur fut toujours ouvert ; Et depuis ce temps, av
et leurs navires, Et le glaive en leur sang ardent à se plonger. Son cœur impatient jure de les venger. Il descend en fureu
dis qu’à l’objet qui l’enchante Il soumet à la fois son Empire et sou cœur Proserpine le fuit, interdite, tremblante, Et ce
irs et des Attraits, il cherche sans cesse à amollir, à corrompre les cœurs . Psyché l’aima sans le connaître, et Psyché fut m
couronne, et m’a fait un sourire           Que j’ai senti jusqu’à mon cœur . Léonard 32. L’Amour oiseleur.    L’Amour est
eur.    L’Amour est plus rusé que tendre, Craignez ses filets, jeunes cœurs  : Fuyez-les ; c’est pour vous surprendre Que sa m
es humains le plus cher avantage, Quand le rapport des esprits et des cœurs , Des sentimens, des goûts et des humeurs, Serre c
aire ; Ce n’est point là l’Hymen. On le connaît bien mal. Ce Dieu des cœurs heureux est chez vous, d’Argental ; La Vertu le c
,           C’est à la Beauté qu’on se rend ;           Mais c’est au cœur qu’on est fidelle ;           C’est à l’accord in
ix Sort du trépié sacré dans l’enceinte mouvante, Et remplit tous les cœurs d’une sainte épouvante. Romains, dit cette voix,
sacrée est répétée en chœur, Et le Romain s’y joint de la voix et du cœur . Le Dieu-serpent l’exauce ; il siffle et de sa cr
ncerts, Ces champs décolorés, ce deuil de l’Univers, Rappellent à mon cœur des pertes plus sensibles. Je crois me retrouver
l’innocence ; L’Amour, comme un enfant nous est représenté ; Dans le cœur d’un enfant siège la vérité. Les plaisirs ne sont
ut-on, en parcourant ses innocens attraits, Ne pas être touché ? quel cœur ne s’intéresse A l’aveu que ses cris nous font de
sont des dons légers que la tombe demande. Pour honorer les morts le cœur est riche assez, Et leurs Dieux ne sont pas des D
douleur ; Toi, qui me rappelles sans cesse Les premiers sentimens du cœur , O ma bienfaitrice ! ô ma Mère ! La mort n’a pu n
e la reconnaissance, Sans qu’un long et profond soupir Ne rende à mon cœur ta présence. Soit qu’à travers les passions, Sur
onsolateur ; Et du moins, auprès de ma Mère, Je pourrai retrouver mon cœur . Doigni. Déesses. Cybèle ou Rhéa, Fil
it que les soins, les bienfaits maternels Triomphent tôt ou tard, des cœurs les plus cruels. On voyait, sur son front, la cou
ité. Junon commande à la Nature entière, Je le confesse ; et, pour ce cœur si fier, Il est flatteur de marcher la première P
lle gloire !           Les Amours sont désarmés.              Jeunes cœurs , rompez vos chaînes :           Cessons de craind
, et deux ruisseaux de pleurs De ses assassins même attendrissent les cœurs . Delille 72. Vénus ou Cythérée. Déesse d
nt de sa grandeur suprême, Elle contemple et partage elle-même De ces cœurs purs l’innocente gaîté. Léonard 74. Minerve
charmés va descendre Du sommet brillant de l’Etna, Elle paraît : ton cœur palpite, Tes pas volent devant ses pas : Quand tu
rt, mais trop heureux moment Où le plaisir verse des larmes ! Pour un cœur noble et généreux, Qu’il est doux en quittant Cer
erreur prend pour un bandeau. Pour elle la nuit est sans ombre, Et le cœur même le plus sombre A son œil ne peut échapper ;
s brillans tableaux l’art vous prend pour modelle, Simples tributs du cœur , vos dons font chaque jour Offerts par l’amitié,
elle précédait la marche pompeuse de l’Astre du jour. Aurore avait un cœur très-sensible. Elle aima Titon qu’elle épousa et
me des couleurs Au pinceau brillant du génie, Enseignent la route des cœurs A la touchante mélodie, Et prêtent des charmes au
sier, A l’ame de bronze et d’acier Qui les méprise et les ignore ! Le cœur qui les sent, les adore, Et peut seul les appréci
e à côté d’une mère ; Et par ces doux tableaux, à ton pays rendu, Ton cœur revoit le ciel que tes yeux ont perdu, O combien
le couronne, Et sous ses doigts savans résonne Sa lyre, maîtresse des cœurs .    De la superbe Calliope La trompette frappe l
il louche et meurtri cherche et fuit la lumière. La rage est dans son cœur . L’implacable vipère D’un triple dard de feu pres
’éveille, et les remords renaissent. Les mains serrent les mains, les cœurs pressent les cœurs. De leur vieille amitié les so
mords renaissent. Les mains serrent les mains, les cœurs pressent les cœurs . De leur vieille amitié les souvenirs vainqueurs,
s de leurs crimes.    Que ne peut point la haine aigrie au fond d’un cœur  ? Junon descend du Ciel en ce lieu plein d’horreu
ures.    Là, Tytie, aliment d’éternelles morsures, Sent renaître son cœur sous le bec des vautours. Sisyphe roule un roc qu
aux épaules, une faux, ou des filets à la main. On lui donne aussi un cœur et des entrailles de fer. Pour tâcher d’apaiser l
ssance, O mon fils ! le jour même, où, par ton premier cri,       Mon cœur , trop tendre, hélas ! fut averti D’un nouveau sen
irant, l’image douloureuse Revient à chaque instant se placer sur mon cœur .          Le ciel veut que je te survive, Cher e
creux répond une génisse : Alcide entend ses cris. Aussitôt dans son cœur Un fiel noir et brûlant allume sa fureur ; Il s’é
t de la Nymphe Cyrène. Euridice, femme d’Orphée, avait touché le cœur d’Aristée. Elle fuyait les poursuites de ce Berge
ut qu’on l’y force en le chargeant de fers. On a beau l’implorer, son cœur , sourd à la plainte, Résiste à la prière, et cède
raverons Nos sentimens tendres, Nos mourantes fleurs, Nos vers et nos cœurs . Lorsque les ténèbres Voileront le jour, Rangés à
achever. Le héros sanguinaire Sentit que la pitié pénétrait dans son cœur . Priam lui prend les mains : ah ! prince, ah ! mo
sa sœur Iphise.    Je veux qu’il les écoute ; oui, je veux dans mon cœur Empoisonner sa joie, y porter ma douleur ; Que me
estre.                              L’aspect de mes enfans, Dans mon cœur éperdu, redouble mes tourmens. Hymen, fatal hymen
noms les plus sacrés, les plus chers aux mortels ! Je chassai de mon cœur la nature outragée ; Je tremble au nom d’un fils,
     Laisse-moi. Je ne veux rien, cruel, d’Électre, ni de toi : Votre cœur affamé de sang et de victimes, M’a fait souiller
t fait ; je succombe à cet affreux supplice : Du crime de ma main mon cœur n’est point complice ; J’éprouve cependant des to
ancs sur ma triste patrie. Si la voix d’un Oracle a troublé ton grand cœur , Si les vœux de Thétis enchaînent ta valeur, Ah !
s l’inflexible rigueur, Le jour n’est pas plus pur que le fond de mon cœur . Racine 150. Théramène annonçant la mort d’Hip
gnanime N’a que trop mérité mes feux et mon estime. Je ne sais si mon cœur se flatte en mon amour, Mais peut-être le Ciel m’
destin nous rassemble aux terres étrangères, Et peut-on envier à deux cœurs malheureux Le funeste intérêt qui les unit tous d
chate, je dois tout aux soins de sa tendresse, Et puis-je refuser mon cœur à ses attraits, Quand ma reconnaissance est due à
ant d’un sourire enchanteur, De sentimens plus doux vient pénétrer le cœur . Si du feu des combats son œil brille et s’enflam
x nymphes de Coryce, à la sage Thémis, Ils offrent d’humbles vœux, un cœur pur et soumis. Nul homme autant que lui, nulle fe
 ; C’était peu que depuis d’amour et l’hyménée Eussent joint nos deux cœurs et notre destinée ; Le Ciel voulait encor, pour s
Pyrrha craint d’obéir aux ordres de Thémis. O Déesse ! tu sais si mon cœur t’est soumis : Mais puis-je d’une aïeule, avec de
ltipliés, sont toujours sans issue. Dans ces tristes tableaux, si son cœur l’eût permis, Dédale eût exprimé le malheur de so
             Mais dans un temps calme et paisible ;           Que de cœurs en secret troublés !           Quel complot ! que
irent sans violence.              De la froide Néréide,           Le cœur s’enflamme à ses chants ;           Le Dieu de l’
Mais ces mortels inexorables Craignent que la pitié n’amollisse leurs cœurs . Arion va périr… Les ondes redoutables Vont finir
s, Son œil sur chaque objet librement se promène. Il sourit, mais son cœur se rassure avec peine ; Et, dans ce camp désert s
hène.    Enfin ce jour heureux, ce jour tant souhaité Ranime dans mon cœur l’espoir et la fierté : Athènes, trop long-temps
soufferts, Il n’aura contre moi d’asile qu’aux Enfers, Mon implacable cœur l’y poursuivrait encore, S’il pouvait s’y venger
aissance ; Je le sens au plaisir que me fait la vengeance ; Enfin mon cœur se plaît dans cette inimitié, Et, s’il a des vert
e perfide enivré, A-t-il eu quelque égard pour un nœud si sacré ? Mon cœur qui sans pitié lui déclare la guerre, Ne cherche
s d’une infidelle vie.    Mais l’espoir qui te reste expire dans ton cœur  : Les Troyens ont péri par le fer et la flamme. L
, de Morphée éprouvant la douceur, A des songes rians abandonnait son cœur . On voyait près de lui sa couronne et son verre R
foi que sa bouche a jurée, Revient, cherche Pyrame et des yeux et du cœur . Elle reconnaît l’arbre, et non pas sa couleur. E
èle……    Soudain elle saisit le fer encor fumant, L’enfonce dans son cœur , et meurt sur son amant. Son vœu fut exaucé des D
Une voix dont le charme attendrit la nature, Une éloquence douce, un cœur plein de desirs, L’art fatal de séduire, et le go
Puisque je n’ai plus rien qui te parle pour moi, Par l’amour dont mon cœur épuisa les supplices, Par l’hymen dont à peine il
aits j’adoucis ton malheur, Si par quelques attraits j’intéressai ton cœur , Songe, ingrat ! songe aux maux où ta fuite me la
   Tous deux avaient cent vertus en partage : On n’avait jamais vu de cœurs mieux assortis. Dans les traits de l’époux, la do
,        Reviens du moins pour hâter mon trépas.           Ce triste cœur devenu ta victime,        Chérit encor l’amour qu
able et digne épouse ! ombre fidèle et chère ! Elle respire encore au cœur de son époux. Hélas ! il vient souvent dans cette
eux souvenir, Eternel aliment de son inquiétude, Est le seul dont son cœur veut toujours se nourrir. De Schosne 180. Youn
ns sa noire épaisseur, Est moins triste que moi, moins sombre que mon cœur . Ce fantôme voilé que le silence mène, Assis, en
je pourrais soutenir la disgrace, A la chûte de Troie accoutumer mon cœur  ; Mais te voir le butin d’un insolent vainqueur ;
le trouble, la terreur, Tout ce désordre horrible est encor dans mon cœur . Voltaire 184. Ariane, Fille de Minos et de
i tombe cette fureur, C’est Phèdre ; cette Phèdre à qui j’ouvrais mon cœur . Quand je lui faisais voir ma peine sans égale, Q
es humains, O divine Amitié ! viens pénétrer nos ames ;           Les cœurs éclairés de tes flammes, Avec des plaisirs purs,
si touchant ; Ses cheveux négligés sont souillés de poussière, Et son cœur amoureux n’a plus de sentiment… Ses chiens triste
ur cabane en un Temple… Ils habitaient un bourg plein de gens dont le cœur Joignait aux duretés un sentiment moqueur. Jupite
e, appelle les vapeurs. O gens durs ! vous n’ouvrez vos logis, ni vos cœurs , Il dit : et les Autans troublent déjà la plaine.
us comblez, dirent-ils, vos moindres créatures ; Aurions-nous bien le cœur et les mains assez pures, Pour présider ici sur l
           Viens rétablir par ton retour             La paix dans mon cœur et sur l’onde.             Si-tôt que ta clarté m
évanouit avec son ombre. Et les airs, et les eaux, tout sourit à mon cœur , Où je sens malgré moi se glisser l’espérance. Ce
coups,             Dieux sans pitié, destin perfide !             Ce cœur glacé, ce front livide,             C’est mon ama
res ton fils, en lui donnant le jour, Barbare, réponds-moi, c’est ton cœur que j’atteste. Lorsque dans un berceau, qu’invest
utre que toi jouit de ses caresses ? Va tenter, s’il est vrai que ton cœur le chérit, D’obtenir que le sien veuille te recon
pose de nourrir son Enfant.    Oui, ce devoir, Eglé, sera cher à ton cœur  ; Tu voudras le remplir même pour ton bonheur. Tu
; N’en doute point ; le feu de ce chaste baiser, Se glissant dans ton cœur , d’amour va l’embraser. Dès-lors à ton devoir tou
sa tendresse. Mais si ses traits si doux avaient tant de beauté, Son cœur farouche avait encore plus de fierté. La Nymphe q
t alors plus qu’une simple voix. Dans l’âge de l’amour, elle avait un cœur tendre ; Mais d’avoir trop parlé n’ayant pu se dé
antres solitaires. Là, son amour s’aigrit de ses peines amères : Son cœur est consumé par ses chagrins secrets. Une affreus
heureuse Niobé fut elle-même changée en rocher.    Tout enivrait son cœur d’un orgueilleux délire : Mais ni les murs bâtis
tronc qui vient de naître, Sous l’écorce où ma main sent palpiter son cœur , Conserve encor long-temps un reste de chaleur.
s infidelles Sous un coloris de candeur ; Et j’ai dit, au fond de mon cœur  : Heureux ! qui dans la paix secrète D’une libre
vous alors, ô fidèles amis ! Vous qui me chérissez, vous tous que mon cœur aime ; Hélas ! où serez-vous ? où serai-je moi-mê
e respect, sans, dépouiller la crainte. Les Dieux parlent encor à ces cœurs agités, Mais quand Jule commande, ils sont mal éc
ympie on ouvre la barrière : A pas précipités des coursiers pleins de cœur Ont fait voler au loin les chars dans la carrière
e voix au doux charme des vers. Là, règnent les vertus ; là, sont ces cœurs sublimes, Héros de la patrie ou ses nobles victim
n’embrasse plus qu’un nuage. Imagination volage, Tu séduis mon facile cœur … Faut-il que ce ne soit qu’un songe… Mais j’ai jo
é pour avoir un maître, Qui n’oserais écouter les desirs Que dans ton cœur la nature fit naître ; Toi, l’ennemi, le tyran de
oux, Cette aimable pudeur qui les embellit tous, Tout ce qui porte au cœur , l’attendrit et l’enflamme, Et les grâces du corp
rayeur et la mort vont sans cesse à ta suite, Monstre nourri de sang, cœur abreuvé de fiel, Plus digne de régner sur les bor
son front toujours paisible ; La vérité l’éclaire et descend dans son cœur  ;            Et par un sentier peu pénible, La na
Vous qui m’êtes si chers, ô mes toits domestiques. Vous savez si mon cœur regrette ses plaisirs. Qu’il brille dans le faste
e. Par lui de la raison le flambeau nous éclaire ; Il réveille en nos cœurs la sensibilité Et nous fait mieux goûter la tendr
ance : « O Minerve ! mon fils est digne de mon sang ; Conserve-lui ce cœur tendre et compatissant ; Il a su respecter et pla
ous rends grace De m’avoir fait connaitre et sentir la disgrace ; Mon cœur , sans cette épreuve, eût pu rester fermé Au suprê
s le charme de ta vie. Pleure, Mère sensible, ah ! pleure, et que ton cœur En longs accens plaintifs exhale sa douleur. Vers
ur elle étend sa rage ! Pleure Mère sensible, ah ! pleure, et que ton cœur En longs accens plaintifs exhale sa douleur, etc.
     Que ton image et ma douleur254. Espérance. Elle anime le cœur de l’Homme ; elle enflamme ses desirs, et lui pla
e ! Par toi, dans ses desirs, trouvant la jouissance,             Mon cœur goûte la volupté ; Ta voix, pour le séduire, enfa
ine à la mort. Tu les fuis : quelle horreur de leur ame s’empare ! Du cœur qui se flétrit, de l’esprit qui s’égare,         
beau.    Des folles passions tu modères l’ivresse, Tu calmes, de nos cœurs la crainte et les desirs ; Le travail, à ta voix,
llusion charmante. Qui ne sait de Nina l’histoire intéressante ? Quel cœur n’a partagé son amoureux ennui ? Son amant l’ador
ampes funéraires Qui veillent dans la tombe au milieu des débris, Son cœur brûle toujours du même amour épris. Du Dieu qui l
Elle rentre à la ville en effeuillant ses fleurs : Elle rentre, et ce cœur qu’un fol amour dévore, Languissant vers le soir,
Romains avaient emprunté des Grecs cette aimable Divinité, idole des cœurs vraiment vertueux et sensibles. Elle était représ
t étaient gravés ceux-ci : L’Hiver et l’Été ; le côté ouvert jusqu’au cœur  ; elle le montrait du doigt avec ces mots : De pr
   De bons Gaulois de leurs mains le fondèrent ;    A l’Amitié leurs cœurs le dédièrent.    Las ! ils pensaient, dans leur c
point en grave pédagogue : Mais, à l’amour du bien, formez les jeunes cœurs  ; Vantez la Liberté, proscrivez la licence ; Prêc
é l’Amour :             Car l’Amour est un esclavage. Ici j’offre aux cœurs purs tous les trésors du Sage, Les arts, les doux
ar le vieux Saturne, le plus antique des Dieux.    O Mortel, dont le cœur avide Vole après un bien qui te fuit, Ma voix, de
es yeux et des oreilles : On doit s’aller cacher quand on n’a que son cœur . Voltaire 269. Faim. On la plaçait à la
ver le récit de cette horrible histoire ? Une femme avait vu, par ces cœurs inhumains, Un reste d’alimens arraché de ses main
cours insensé que sa rage prononce, Est suivi d’un poignard qu’en son cœur elle enfonce. De crainte, à ce spectacle, et d’ho
 Non, car tu blesserais ma vue.           Je sens bien au fond de mon cœur ,           Qu’il faut te rendre enfin les armes,
emens. Son air est mâle, son regard fier, son attitude imposante, son cœur brûlant, son ame exaltée, ses conceptions rapides
, Un seul a pu calmer ces flots tumultueux. O prodige ! déjà tous les cœurs vertueux            Aiment la Paix et la Patrie…
ait pour lui répondre ; On s’excitait par un choc amical, Et tous les cœurs ainsi que le cristal, Se rapprochaient et semblai
entrailles fumantes. Il dicta de Jephté le serment inhumain, Dans le cœur de sa fille il conduisit sa main. C’est lui qui d
d, Providence ou Destin, Oui, tu m’as toujours paru sage : Tu fis mon cœur pour le chagrin, Mais tu lui donnas le courage. L
Le pain qui te nourrit, tes plaisirs, tes besoins ; Tout impose à ton cœur le devoir d’être utile,                Tout récla
cence, Ce Sauvage ingénu, dans nos murs transporté, Regrettait en son cœur sa douce liberté, Et son île riante, et ses plais
n front immense, Dans un lointain obscur apparut à mes yeux, Tout mon cœur tressaillit : et la beauté des lieux, Et les rich
coursiers accusant la lenteur, Appelait, implorait ce lieu cher à mon cœur . Je le vis ; je sentis une joie inconnue : J’alla
présentant l’image, Dans ses bras enchantés dissipe le nuage. Que nos cœurs sont heureux, quand la loi du devoir De nos plus
Si la Vertu n’est rien, pourquoi l’humble innocence A-t-elle sur nos cœurs conservé sa puissance ? D’où vient qu’une Bergère
2 (1800) Cours de mythologie pp. -360
la mémoire et de l’imagination, y orner son esprit sans infecter son cœur , y trouver à la fois un cours de Poésie, et une é
voit surpassé. Il est pourtant, il est une flèche plus sûre, Dont mon cœur , long-temps libre, a senti la blessure. Je connoi
et leurs navires, Et le glaive en leur sang ardent à se plonger. Son cœur impatient jure de les venger. Il descend en fureu
dis qu’à l’objet qui l’enchante Il soumet à la fois son Empire et sou cœur Proserpine le fuit, interdite, tremblante, Et ce
irs et des Attraits, il cherche sans cesse à amollir, à corrompre les cœurs . Psyché l’aima sans le connoître, et Psyché fut m
ne, et m’a fait un sourire                 Que j’ai senti jusqu’à mon cœur . Léonard 32. L’Amour oiseleur.     L’Amour est
ur.     L’Amour est plus rusé que tendre, Craignez ses filets, jeunes cœurs  : Fuyez-les ; c’est pour vous surprendre Que sa m
es humains le plus cher avantage, Quand le rapport des esprits et des cœurs , Des sentimens, des goûts et des humeurs, Serre c
aire ; Ce n’est point là l’Hymen. On le connoît bien mal. Ce Dieu des cœurs heureux est chez vous, d’Argental ; La Vertu le c
      C’est à la Beauté qu’on se rend ;                 Mais c’est au cœur qu’on est fidele ;                 C’est à l’acco
urie, Je ne regrette point les champs Arlésiens :                 Son cœur est ma Patrie46. Harpocrate, Dieu du Silenc
l’innocence ; L’Amour, comme un enfant nous est représenté ; Dans le cœur d’un enlant siége la vérité. Les plaisirs ne sont
ut-on, en parcourant ses innocens attraits, Ne pas être touché ? quel cœur ne s’intéresse A l’aveu que ses cris nous font de
douleur ; Toi, qui me rappelles sans cesse Les premiers sentimens du cœur , O ma bienfaitrice ! ô ma Mère ! La mort n’a pu n
onsolateur ; Et du moins, auprès de ma Mère, Je pourrai retrouver mon cœur . Doigni 66. Déesses Cybèle ou Rhéa
it que les soins, les bienfaits maternels Triomphent tôt ou tard, des cœurs les plus cruels. On voyoit, sur son front, la cou
té. Junon commande à la Nature entière, Je le confesse ; et, pour ce cœur si fier, Il est flatteur de marcher la première P
Quel triomphe, quelle gloire ! Les Amours sont désarmés.     Jeunes cœurs , rompez vos chaînes : Cessons de craindre les pei
nt de sa grandeur suprême, Elle contemple et partage elle-même De ces cœurs purs l’innocente gaîté. Léonard 73. Minerve
sur ton Autel. Aux Vestales.     Et vous, Filles du Ciel, dont les cœurs épurés, Aux devoirs, aux vertus sont ici consacré
st point de légères erreurs, Que Vesta voit et lit dans le secret des cœurs  ; Son œil toujours ouvert sur cet espace immense
charmés va descendre Du sommet brillant de l’Etna, Elle paroît : ton cœur palpite, Tes pas volent devant ses pas : Quand tu
rt, mais trop heureux moment Où le plaisir verse des larmes ! Pour un cœur noble et généreux, Qu’il est doux en quittant Cer
erreur prend pour un bandeau. Pour elle la nuit est sans ombre, Et le cœur même le plus sombre A son œil ne peut échapper ;
elle précédoit la marche pompeuse de l’astre du jour. Aurore avoit un cœur très-sensible. Elle aima Titon qu’elle épousa et
me des couleurs Au pinceau brillant du génie, Enseignent la route des cœurs A la touchante mélodie, Et prêtent des charmes au
sier, A l’ame de bronze et d’acier Qui les méprise et les ignore ! Le cœur qui les sent, les adore, Et peut seul les appréci
e à côté d’une mère ; Et par ces doux tableaux, à ton pays rendu, Ton cœur revoit le ciel que tes yeux ont perdu, O combien
le couronne, Et sous ses doigts savans résonne Sa lyre maîtresse des cœurs .     De la superbe Calliope La trompette frappe
il louche et meurtri cherche et fuit la lumière. La rage est dans son cœur . L’implacable vipère D’un triple dard de feu pres
mer engloutit l’onde… Que ne peut point la haine aigrie au fond d’un cœur  ? Junon même descend dans ces lieux pleins d’horr
. Elle souffle sur eux, et le filtre infernal, Jusqu’au fond de leurs cœurs porte un trouble fatal. C’est peu : la torche en
aux épaules, une faux, ou des filets à la main. On lui donne aussi un cœur et des entrailles de fer. Pour tâcher d’appaiser
ce, O mon fils ! le jour même, où, par ton premier cri,           Mon cœur , trop tendre, hélas ! fut averti D’un nouveau sen
irant, l’image douloureuse Revient à chaque instant se placer sur mon cœur .               Le ciel veut que je te survive, C
t de la Nymphe Cyrène. Euridice, femme d’Orphée, avoit touché le cœur d’Aristée. Elle fuyoit les poursuites de ce Berge
ut qu’on l’y force en le chargeant de fers. On a beau l’implorer, son cœur , sourd à la plainte, Résiste à la prière, et cède
raverons Nos sentimens tendres, Nos mourantes fleurs, Nos vers et nos cœurs . Lorsque les ténèbres Voileront le jour, Rangés à
glante carrière.     Noble fils de Thétis ! dit Priam satisfait, Mon cœur sent tout le prix de ce nouveau bienfait, De l’ur
s œu r Iphise .     Je veux qu’il les écoute ; oui, je veux dans son cœur Empoisonner sa joie, y porter ma douleur ; Que me
.                                   L’aspect de mes enfans, Dans mon cœur éperdu, redouble mes tourmens. Hymen, fatal hymen
noms les plus sacrés, les plus chers aux mortels ! Je chassai de mon cœur la nature outragée ; Je tremble au nom d’un fils,
     Laisse-moi. Je ne veux rien, cruel, d’Electre, ni de toi : Votre cœur affamé de sang et de victimes, M’a fait souiller
t fait ; je succombe à cet affreux supplice : Du crime de ma main mon cœur n’est point complice ; J’éprouve cependant des to
ancs sur ma triste patrie. Si la voix d’un Oracle a troublé ton grand cœur , Si les vœux de Thétis enchaînent ta valeur, Ah !
a main fumante de carnage, De ses flancs déchirés puisse arracher son cœur  ! Hector, tu périras ! ta force et ton courage   
nanime N’a que trop mérité mes feus et mou estime. Je ne sais si mon cœur se flatte en mon amour, Mais peut-être le Ciel m’
destin nous rassemble aux terres étrangères, Et peut-on envier à deux cœurs malheureux Le funeste intérêt qui les unit tous d
chate, je dois tout aux soins de sa tendresse, Et puis-je refuser mon cœur à ses attraits, Quand ma reconnoissance est due à
ant d’un sourire enchanteur, De sentimens plus doux vient pénétrer le cœur . Si du feu des combats son œil brille et s’enflam
n ; C’étoit peu que depuis, la chaîne d’hyménée Eût joint et nos deux cœurs et notre destinée ; Le Ciel vouloit encor, que p
Pyrrha craint d’obéir aux ordres de Thémis. O Déesse, tu sais si mon cœur t’est soumis : Mais puis-je d’une aïeule avec des
nsi d’hommes sans nombre une femme est la mère… Nés des cailloux, nos cœurs en ont la dureté ; Et nos mœurs de la fable offre
              Lorsque du tyran des Enfers               Il fléchit le cœur inflexible.               Je n’ai que la route d
 Vous poursuivre de toutes parts, Il n’est point de péril qu’un grand cœur ne surmonte ; Ses efforts redoublés, redoubleront
tipliés, sont toujours sans issue. Dans ces tristes, tableaux, si son cœur l’eût permis, Dédale eût exprimé le malheur de so
ubloit leur repos.     Mais dans un temps calme et paisible ; Que de cœurs en secret troublés ! Quel complot ! quel projet h
plus furieux, Respirent sans violence.     De la froide Néréide, Le cœur s’enflamme à ses chants ; Le Dieu de l’Empire hum
Mais ces mortels inéxorables Craignent que la pitié n’amollisse leurs cœurs . Arion va périr… Les ondes redoutables Vont finir
s, Son œil sur chaque objet librement se promène. Il sourit, mais son cœur se rassure avec peine ; Et, dans ce camp désert s
ne.     Enfin ce jour heureux, ce jour tant souhaité Ranime dans mon cœur l’espoir et la fierté : Athènes, trop long-temps
soufferts, Il n’aura contre moi d’asile qu’aux Enfers, Mon implacable cœur l’y poursuivroit encore, S’il pouvoit s’y venger
aissance ; Je le sens au plaisir que me fait la vengeance ; Enfin mon cœur se plait dans cette inimitié, Et, s’il a des vert
e perfide enivré, A-t-il eu quelque égard pour un nœud si sacré ? Mon cœur , qui sans pitié lui déclare la guerre, Ne cherche
d’une infidelle vie.     Mais l’espoir qui te reste expire dans ton cœur  : Les Troyens ont péri par le fer et la flamme. L
de Morphée éprouvant la douceur, A des songes riants abandonnoit son cœur . On voyoit près de lui sa couronne et son verre R
foi que sa bouche a jurée, Revient, cherche Pyrame et des yeux et du cœur . Elle reconnoit l’arbre et non pas sa couleur. Da
Une voix dont le charme attendrit la nature, Une éloquence douce, un cœur plein de désirs, L’art fatal de séduire, et le go
   Tous deux avoient cent vertus en partage : On n’avoit jamais vu de cœurs mieux assortis. Dans les traits de l’époux, la do
ger ma flamme, Reviens du moins pour hâter mon trépas.     Ce triste cœur devenu ta victime, Chérit encor l’amour qui l’a s
ble et digne Epouse ! Ombre fidelle et chère ! Elle respire encore au cœur de son époux. Hélas ! il vient souvent dans cette
eux souvenir, Eternel aliment de son inquiétude, Est le seul dont son cœur veut toujours se nourrir. De Schosne 181. Pou
ns sa noire épaisseur, Est moins triste que moi, moins sombre que mon cœur . Ce fantôme voilé que le silence mène, Assis, en
je pourrois soutenir la disgrace, A la chûte de Troie accoutumer mon cœur  ; Mais te voir le butin d’un insolent vainqueur ;
le trouble, la terreur, Tout ce désordre horrible est encor dans mon cœur . Voltaire 188. Ariane, Fille de Minos et d
i tombe cette fureur, C’est Phèdre ; cette Phèdre à qui j’ouvrois mon cœur . Quand je lui faisois voir ma peine sans égale, Q
es humains, O divine Amitié ! viens pénétrer nos ames ;           Les cœurs éclairés de tes flammes, Avec des plaisirs purs,
x de Diane. Loin que de la beauté l’avantage profane Enorgueillit mon cœur du plaisir de charmer, Je rougissois de plaire et
ordre. Alphée accourt, arrive : Ma nudité le flatte, et déjà dans son cœur , Il croit saisir sa proie, et s’estime vainqueur.
si touchant ; Ses cheveux négligés sont souillés de poussière, Et son cœur amoureux n’a plus de sentiment… Ses chiens triste
ur cabane en un Temple… Ils habitoient un bourg plein de gens dont le cœur Joignoit aux duretés un sentiment moqueur. Jupite
e, appelle les vapeurs. O gens durs ! vous n’ouvrez vos logis, ni vos cœurs , Il dit : et les Autans troublent déjà la plaine.
us comblez, dirent-ils, vos moindres créatures ; Aurions-nous bien le cœur et les mains assez pures, Pour présider ici sur l
uit éternelle, Reçois mon ame… adieu… mes tourmens sont finis, Et nos cœurs à jamais vont être réunis. Lemonnier 213. S
res ton fils, en lui donnant le jour, Barbare, réponds-moi, c’est ton cœur que j’atteste. Lorsque dans un berceau, qu’invest
utre que toi jouit de ses caresses ? Va tenter, s’il est vrai que ton cœur le chérit, D’obtenir que le sien veuille te recon
e de nourrir son Enfant .     Oui, ce devoir, Eglé, sera cher à ton cœur  ; Tu voudras le remplir même pour ton bonheur. Tu
; N’en doute point ; le feu de ce chaste baiser, Se glissant dans ton cœur , d’amour va l’embraser. Dès-lors à ton devoir tou
sa tendresse. Mais si ses traits si doux avoient tant de beauté, Son cœur farouche avoit encor plus de fierté. La Nymphe qu
alors plus qu’une simple voix. Dans l’âge des plaisirs, elle avoit un cœur tendre, Et, donnant de l’amour, elle pouvoit en p
te eût voulu lui déclarer ses feux ; Mais, sa voix s’y refuse, et son cœur en soupire : A moins qu’il ne lui parle, elle ne
solitaires ; Mais elle y sent l’amour et ses peines amères ; Là, son cœur brûle encor, miné de feux secrets ; Une affreuse
eureuse Niobé fut elle-même changée en rocher.     Tout enivroit son cœur d’un orgueilleux délire. Mais, et les murs bâtis
s infidelles Sous un coloris de candeur ; Et j’ai dit, au fond de mon cœur  : Heureux ! qui dans la paix secrète D’une libre
ous alors, ô fidelles Amis ? Vous qui me chérissez, vous tous que mon cœur aime, Hélas ! où serez-vous ? où serai-je moi-mêm
e respect, sans, dépouiller la crainte. Les Dieux parlent encor à ces cœurs agités, Mais quand Jule commande, ils sont mal éc
ympie on ouvre la barrière : A pas précipités des coursiers pleins de cœur Ont fait voler au loin les chars dans la carrière
de tortures, Eternel aliment d’éternelles morsures, Sent renaître son cœur sous le bec des vautours. Sisyphe roule un roc qu
n’embrasse plus qu’un nuage. Imagination volage, Tu séduis mon facile cœur … Faut-il que ce ne soit qu’un songe… Mais j’ai jo
é pour avoir un maître, Qui n’oserois écouter les désirs Que dans ton cœur la nature fit naître ; Toi, l’ennemi, le tyran de
oux, Cette aimable pudeur qui les embellit tous. Tout ce qui porte au cœur , l’attendrit et l’enflamme, Et les grâces du corp
rayeur et la mort vont sans cesse à ta suite, Monstre nourri de sang, cœur abreuvé de fiel, Plus digne de régner sur les bor
son front toujours paisible ; La vérité l’éclaire et descend dans son cœur  ;                Et par un sentier peu pénible, L
Vous qui m’êtes si chers, ô mes toits domestiques. Vous savez si mon cœur regrette ses plaisirs. Qu’il brille dans le faste
e. Par lui de la raison le flambeau nous éclaire ; Il réveille en nos cœurs la sensibilité Et nous fait mieux goûter la tendr
ance ; « O Minerve ! mon fils est digne de mon sang ; Conserve-lui ce cœur tendre et compatissant ; Il a su respecter et pla
ous rends grace De m’avoir fait connoitre et sentir la disgrace ; Mon cœur , sans cette épreuve, eût pu rester fermé Au suprê
s le charme de ta vie. Pleure, Mère sensible, ah ! pleure, et que ton cœur En longs accens plaintifs exhale sa douleur. Vers
ur elle étend sa rage ! Pleure Mère sensible, ah ! pleure, et que ton cœur En longs accens plaintifs exhale sa douleur, etc.
     Que ton image et ma douleur266. Espérance. Elle anime le cœur de l’Homme ; elle enflamme ses désirs, et lui pla
e ! Par toi, dans ses désirs, trouvant la jouissance,             Mon cœur goûte la volupté ; Ta voix, pour le séduire, enfa
ne à la mort. Tu les fuis : quelle horreur de leur ame s’empare ! Du cœur qui se flétrit, de l’esprit qui s’égare,         
eau.     Des folles passions tu modères l’ivresse, Tu calmes, de nos cœurs la crainte et les désirs ; Le travail, à ta voix,
Romains avoient emprunté des Grecs cette aimable Divinité, idole des cœurs vraiment vertueux et sensibles. Elle étoit représ
t étoient gravés ceux-ci : L’Hiver et l’Été ; Le côté ouvert jusqu’au cœur  ; elle le montroit du doigt avec ces mots : De pr
ieux. De bons Gaulois de leurs mains le fondèrent \ A l’Amitié leurs cœurs le dédièrent. Las ! ils pensoient, dans leur créd
, Fille du Ciel, objet vainqueur, Viens sous mon toit, viens dans mon cœur Habiter avec la Nature ! Du fond de mon obscurité
que de faux biens ; Pour moi de ta beauté suprême L’esprit frappé, le cœur épris, Je ne cherche en toi que toi-même ; Toi se
point en grave pédagogue : Mais, à l’amour du bien, formez les jeunes cœurs  ; Vantez la Liberté, proscrivez la licence ; Prêc
’Amour :                Car l’Amour est un esclavage* Ici j’offre aux cœurs purs tous les trésors du Sage, Les arts, les doux
r le vieux Saturne, le plus antique des Dieux.     O Mortel, dont le cœur avide Vole après un bien qui te fuit, Ma voix, de
es yeux et des oreilles : On doit s’aller cacher quand on n’a que son cœur . Voltaire 284. Faim. On la plaçoit à la
ver le récit de cette horrible histoire ? Une femme avoit vu, par ces cœurs inhumains, Un reste d’alimens arraché de ses main
ours insensé, que sa rage prononce, Est suivi d’un poignard qu’en son cœur elle enfonce. De crainte, à ce spectacle, et d’ho
   Non, car tu blesserois ma vue.         Je sens bien au fond de mon cœur ,         Qu’il faut te rendre enfin les armes,   
emens. Son air est mâle, son regard fier, son attitude imposante, son cœur brûlant, son ame exaltée, ses conceptions rapides
, Un seul a pu calmer ces flots tumultueux. O prodige ! déjà tous les cœurs vertueux                Aiment la Paix et la Patr
oit pour lui répondre ; On s’excitoit par un choc amical, Et tous les cœurs ainsi que le crystal, Se rapprochoient et sembloi
entrailles fumantes. Il dicta de Jephté le serment inhumain. Dans le cœur de sa fille il conduisit sa main. C’est lui qui d
fut soumise Du Capitole en cendre il passa dans l’Eglise, Et dans les cœurs Chrétiens inspirant ses fureurs, De Martyrs qu’il
d, Providence ou Destin, Oui, tu m’as toujours paru sage : Tu fis mon cœur pour le chagrin, Mais tu lui donnas le courage. L
Le pain qui te nourrit, tes plaisirs, tes besoins ; Tout impose à ton cœur le devoir d’être utile,                    Tout r
cence, Ce Sauvage ingénu, dans nos murs transporté, Regrettoit en son cœur sa douce liberté, Et son île riante, et ses plais
présentant l’image, Dans ses bras enchantés dissipe le nuage. Que nos cœurs sont heureux, quand la loi du devoir De nos plus
Si la Vertu n’est rien, pourquoi l’humble innocence A-t-elle sur nos cœurs conservé sa puissance ? D’où vient qu’une Bergère
3 (1812) Manuel mythologique de la jeunesse
arut plus digne de fixer le principe de religion gravé dans touts les cœurs par l’auteur de la nature : ce premier égarement
front, Tout l’irrite à la fois, et sa haine bravée Vit au fond de son cœur profondément gravée… Cependant les Troyens, après
ants, Quand la fière Junon, de ses ressentiments Nourrissant dans son cœur la blessure immortelle, « Quoi ! sur moi les Troy
x charmés va descendre Du sommet brillant de l’Etna. Elle paroît, ton cœur palpite, Tes pas volent devant ses pas : Quand tu
t, mais trop heureux moment, Où le plaisir verse des larmes ! Pour un cœur noble et généreux, Qu’il est doux, en quittant Ce
x pleins de douceur, (Le ciel est dans ses yeux, l’enfer est dans son cœur ) ; Le Faux-Zèle étalant ses barbares maximes ; Et
ent. Il auroit voulu que l’homme de Vulcain eût une petite fenêtre au cœur , pour qu’on pût connoître ses plus secrètes pensé
dont les yeux certains, inévitables, Percent touts les replis de nos cœurs insensés ; El nous lui répondons des éloges coupa
fiel rouille ses dents ; son œil est faux et louche ; Le venin de son cœur distille de sa bouche. Triste de noire joie, elle
ng de son parti rougit souvent ses mains. Il habite en tyran dans les cœurs qu’il déchire, Et lui-même il punit les forfaits
des humains, O divine amitié ! viens pénétrer nos ames,          Les cœurs éclairés de tes flammes, Avec des plaisirs purs n
qu’on l’y force en le chargeant de fers : On a beau l’implorer ; son cœur sourd à la plainte, Résiste à la prière, et cède
nt en présence, une secrète admiration s’empara de leur esprit ; leur cœur se découvrit sans feinte, ils s’embrassèrent au l
midable Répond en gémissant à ce cri redoutable. Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé ; Les coursiers attentifs
Pyrame expirant. Elle ramassa l’épée fatale et se la plongea dans le cœur . On prétend que le mûrier fut teint du sang de ce
Que d’une ardeur égale ils fuyoient de ces lieux, Et que jamais leurs cœurs ne s’accordèrent mieux. La soif de se baigner dan
inhumain Lui veut ôter le fer qu’il tenoit à la main, Il lui perce le cœur  ; et son ame ravie, En achevant ce coup, abandonn
ligeante mémoire, Quoiqu’au seul souvenir de ces scènes d’horreur Mon cœur épouvanté recule de terreur, J’obéis. Rebutés par
s détours, pouvoient se faire entendre ; D’un œil aussi content, d’un cœur aussi soumis, Que j’acceptais l’époux que vous m’
enacée, Me fasse rappeler votre honte passée ; Ne craignez rien : mon cœur , de votre honneur jaloux, Ne fera point rougir un
journée Qui devoit éclairer notre illustre hyménée. Déjà, sûr de mon cœur à sa flamme promis, Il s’estimoit heureux ; vous
e main criminelle ! Déchirera son sein, et d’un œil curieux, Dans son cœur palpitant consultera les dieux ! Et moi, qui l’am
………… Laisse-moi. Je ne veux rien, cruel, d’Électre, ni de toi ! Votre cœur affamé de sang et de victimes, M’a fait souiller
t fait ; je succombe à cet affreux supplice : Du crime de ma main mon cœur n’est point complice ; J’éprouve cependant des to
achever. Le héros sanguinaire Sentit que la pitié pénétroit dans son cœur . Priam lui prend les mains : « Ah ! Prince, ah !
nd de ma pensée ? Et ne voyois-tu pas, dans mes emportements, Que mon cœur démentoit ma bouche à touts moments ? Quand je l’
 ; L’un et l’autre en mourant je les veux regarder : Réunissons trois cœurs qui n ’ont pu s’accorder… Mais quelle épaisse nui
’ingrate mieux que vous saura me déchirer ; Et je lui porte enfin mon cœur à dévorer. Philoctète. D. Racontez les exp
fils d’Achille sent un remords secret de tromper un malheureux : son cœur n’est point fait aux artifices : il soupire : il
son nom ; Mais dès que le destin servit Agamemnon, L’intérêt dans son cœur faisant taire la gloire, Oublia l’amitié pour sui
rémis… Neptune, l’instrument d’une indigne foiblesse, S’empara de mon cœur , et dicta la promesse. S’il n’en eût inspiré le b
aque. …………………………… O ma chère Céphise, Ce n’est point avec toi que mon cœur se déguise. Ta foi dans mon malheur s’est montrée
 ; Son œil sur chaque objet librement se promène. Il sourit, mais son cœur se rassure avec peine ; Et, dans ce camp désert,
, quand ce monstre imposteur » Vint partager ton trône et séduire ton cœur . » Voilà donc cette foi, cette vertu sévère, » Ce
t d’Athènes. Les gens de bien devroient avoir continuellement dans le cœur et sur les lèvres cette maxime de Solon : Laisso
dans la fable des préceptes également propres à former l’esprit et le cœur . La Fontaine nous dit : Tout parle en mon ouvrag
les qu’une société choisie offrira sans cesse à ses yeux, sentira son cœur s’échauffer d’une douce émulation, et brûler du d
er leurs parents ? R. Je remarque que ce devoir a été gravé dans nos cœurs par la nature même, et que Dieu nous en a fait un
sance touts les secours que ses maux peuvent réclamer. Et quel est le cœur qui ne sera pas déchiré, si le vieillard auguste
es femmes, dit-il (liv. 23, c. 9), ont un esprit qui n’ose penser, un cœur qui n’ose sentir, des yeux qui n’osent voir, des
sûrement un époux, qui trouvant réunis dans sa maison les charmes du cœur et ceux de l’esprit, sera moins porté à se répand
doivent-ils pas prendre de soins pour en faire naître l’amour dans le cœur de leurs filles, dès leur plus tendre jeunesse !
             Qui cause tant de chagrins qu’elle. Je sais que sur les cœurs ses droits sont absolus ;              Que tant q
ps, il accuse la ville ; Touts deux sont innocents, le tort est à son cœur  : Un vase impur aigrit la plus douce liqueur. On
rie ? R. Oui. La modestie est une juste modération de l’esprit et du cœur , une sage retenue qui tient les passions en bride
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur  ;            Il vous épargne la pudeur           
pe de ces sentiments ? La religion. Quand elle sera gravée dans notre cœur , alors toutes les vertus couleront de cette sourc
l n’est rien de si pur que l’orgueil ne condamne ; Vil scrutateur des cœurs qu’il n’a point avilis, En serpent tortueux il so
         Rend esclave de la faveur ; Rien d’un ambitieux ne rebute le cœur  :                 Son repos et ses amis mêmes Son
qui ne soient le prix de ses largesses. » ( Bourdaloue.) ……………… Les cœurs remplis d’ambition Sont sans foi, sans honneur e
s l’or le possédoit. Il avoit dans la terre une somme enfouie,    Son cœur avec, n’ayant d’autre déduit,         Que d’y rum
ns, une ame vertueuse Sait cacher avec soin une main généreuse ; D’un cœur né vraiment grand, c’est la première loi : La ver
eur de dire un bon mot. Semblable à une flèche aiguë, ce mot perce le cœur de celui contre lequel il est lancé. Une railleri
, à tout âge, Son compagnon des champs, de ville, de voyage ; Mais le cœur te choisit ; mais tu reçus de nous, Au lieu du no
4 (1815) Leçons élémentaires sur la mythologie
des principes de conduite, dont l’unique but est de former au bien le cœur des jeunes gens, et de leur inspirer le goût de l
sé, si ce foible essai pouvoit faire germer une vertu de plus dans le cœur des jeunes personnes qui le liront, ou seulement
ante Nous offre, chaque jour, mille nouveaux appas         Animez nos cœurs et nos bras,         Rendez la victoire constante
rayeur et la mort vont sans cesse à ta suite, Monstre nourri de sang, cœur abreuvé de fiel, Plus digne de régner sur les bor
Nos chants harmonieux forcent tout à se rendre,    Nous disposons des cœurs à notre gré ;    Dès que nos voix se font entendr
, quand de tant de biens j’ai comblé l’univers, Les Dieux percent mon cœur d’une douleur mortelle. (Quinault.) D. Comment r
e dont les yeux certains, inévitables, Percent tous les replis de nos cœurs insensés ; Et nous lui répondons des éloges coupa
ng de son parti rougit souvent ses mains. Il habite en tyran dans les cœurs qu’il déchire, Et lui-même il punit les forfaits
mains consacroient à leurs Dieux domestiques les anneaux, en forme de cœur , que les enfans portoient jusqu’à l’âge de quator
à Cupidon : Dieu puissant, venge-moi d’un mortel qui m’outrage, Son cœur , dès le berceau, triomphe de ma rage : Ma honte e
Voile fatal ! poison dont je suis dévoré, Brûlerez-vous sans cesse un cœur désespéré ? Laissez-moi respirer ! Tout est sourd
inhumain Lui veut ôter le fer qu’il tenoit à la main, Il lui perce le cœur , et son ame ravie, En achevant ce coup abandonne
mes de Polixène, sœur d’Hector, dont la beauté avoit paru toucher son cœur  ; il désira de l’épouser ; on convint de tout. On
ptes d’une philosophie sage également propres à former l’esprit et le cœur .       Nous pouvons tous tant que nous sommes, T
ore dans l’un les qualités les plus heureuses, et fera disparoître du cœur de l’autre les germes honteux des passions et des
? R. L’étude et les connoissances propres à lui former l’esprit et le cœur doivent l’occuper avant tout. On a trop peu suivi
réquentez les méchans, bientôt la contagion gagnera jusqu’à vous ; le cœur , l’esprit, en seront également infectés, rien n’e
ritable est une douce chose ! Il cherche vos besoins au fond de votre cœur  :      Il vous épargne la pudeur.      De les lui
r de tous les devoirs de l’homme et du citoyen ; nourrir leurs jeunes cœurs de l’amour de leur patrie, de leurs semblables ;
berie ? R. La fourberie est le manque de bonne foi ; c’est un vice du cœur qui dégrade l’homme, qui lui fait perdre l’estime
ait des ennemis sans nombre ; la modestie au contraire gagne tous les cœurs , et mérite nos hommages : aussi est-elle le parta
nt repoussée par un mépris général ; elle ne peut reposer que dans un cœur pervers. Ennemie déclarée de la vertu, tous les m
ion de la parure et de la toilette : la vertu ne peut résider dans un cœur possédé d’un goût aussi désordonné. Consultons la
5 (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)
parut plus digne de fixer le principe de religion gravé dans tous les cœurs par l’Auteur de la nature. Ce premier égarement f
sert de guide, Et qui l’assiste en ses emplois. Plus heureux si son cœur n’aspire Qu’aux douceurs de la liberté, Astrée es
Dans un profond repos tu commandois sans peine                  A des cœurs satisfaits.             Ramène un tems si doux, r
faveurs, Trésors bien plus dignes d’envie, Les vertus habitoient les cœurs . Pères, enfants, époux sensibles, Nos devoirs, de
ollon m’inspire et m’éclaire ; C’est lui, je le vois, je le sens. Mon cœur cède à sa violence : Mortels, respectez sa présen
le couronne, Et sous ses doigts savans résonne Sa lyre, maîtresse des cœurs . Apollon étoit encore le dieu des oracles. On al
nos mouvemens es-tu donc la maîtresse ?                Tiens-tu notre cœur dans tes mains ? Tu feins le désespoir, la haine,
Cherche à vaincre ou périr pour le salut de tous ; Et, le frappant au cœur d’une atteinte mortelle, Il le rend pour jamais à
ulter Vénus sur les moyens qu’elle pourroit employer pour regagner le cœur de Jupiter : Vénus lui donne alors sa divine cei
r-tout ses trompeuses douceurs, Anime l’Univers, et vit dans tous les cœurs . Sur un trône éclatant, contemplant ses conquêtes
offre, chaque jour, mille nouveaux appas !                 Animez nos cœurs ce nos bras,                 Rendez la victoire c
rayeur et la mort vont sans cesse à ta suite, Monstre nourri de sang, cœur abreuvé de fiel, Plus digne de régner sur les bor
hants harmonieux forcent tout à se rendre,         Nous disposons des cœurs i notre gré ;             Dès que nos voix se fon
roue, Ixion, dont le ciel se joue, Expie à jamais son amour : Là, le cœur du géant rebelle Fournit une proie éternelle A l’
     Avec mes ondes favorables,         J’en répands l’oubli dons les cœurs . Lamotte. Le Phlégéton ne rouloit que des flamm
aime, Chacun porte le plaisir même Peint sur un visage riant : Et les cœurs , fermés à la plainte, Ignorent l’inquiète crainte
, quand de tant de biens j’ai comblé l’univers, Les dieux percent mon cœur d’une douleur mortelle. Quinault. Elle se plain
dont les yeux, certains, inévitables, Percent tous les replis de nos cœurs insensés ; Et nous lui répondons des éloges coupa
ng de son parti rougit souvent ses mains, Il habite en tyran dans les cœurs qu’il déchire ; Et lui-même il punit les forfaits
mains consacroient à leurs dieux domestiques les anneaux, en forme de cœur , que les enfans portoient jusqu’à l’âge de quator
à Cupidon : Dieu puissant, venge-moi d’un mortel qui m’outrage ; Son cœur , dès le berceau, triomphe de ma rage : Ma honte e
Voile fatal ! poison dont je suis dévoré, Brûlerez-vous sans cesse un cœur désespéré ? Laissez moi respirer ! tout est sourd
inhumain Lui veut ôter le fer qu’il tenoit à la main, Il lui perce le cœur  ; et son ame ravie, En achevant ce coup, abandonn
eux ! quelle horreur ! C’est du sang ! Tout le mien se glace dans mon cœur . Mon fils, est-ce ton sang qu’on offroit à ton pè
r ses cris et ses larmes         Désarmer ce jeune lion :         Son cœur ne trouve plus de charmes         Que dans la chû
de Polixène, sœur d’Hector, et dont la beauté avoit paru toucher son cœur . Pâris profita de cette circonstance pour venger
vaisseau, guidé par sa fureur, Au sein de vos Etats, au fond de votre cœur , Portant au sacrilège une main résolue, Il venoit
coup de choses véritables, et des allégories très-propres à former le cœur et à orner l’esprit. Quand les poëtes ont feint q
on s’écarte des principes que l’Auteur de la Nature a gravés dans le cœur de tous les hommes. Table des noms et des mat
6 (1823) Mythologie des dames
s naissent d’amour, et non pas de colère. « D’un déplaisir secret mon cœur se sent atteint : « Il faut que je vous quitte, e
 : vous pleurez ; du moins en mon absence « Conservez-moi toujours un cœur plein de constance : « Ne pensez qu’à moi seule,
, et le charmant badinage, qui insensiblement surprend l’esprit et le cœur des plus sensés11. » Un jour Vénus prêta complais
êta complaisamment cette ceinture à Junon, et celle-ci trouva dans le cœur de Jupiter tous les feux des premiers jours de le
rouva une fois lui-même les effets de la flamme qu’il allume dans les cœurs . La jeune Psyché, fille d’un roi de la Grèce, bri
n, Apollon l’aime encore ; il l’embrasse, et sa main Sent palpiter un cœur sous l’écorce nouvelle. Quand il perd son amante,
il, avec ses sœurs, Phébus pour protecteur. « Dans ces chants que mon cœur vous offre pour victime, « Beautés, vous allez vo
s estime. » On crut, à ce début, qu’il allait débiter Tout ce qu’aux cœurs galants apprend l’art de flatter ; Mais changeant
stin dont il sent les rigueurs, Pour un tendre prélude il prépare les cœurs . L’Amour suit de ses sons les volantes merveilles
portable, et que l’Aurore, à sa prière, le métamorphosa en cigale. Le cœur de cette divinité s’ouvrit de nouveau aux plus te
beaux,           « Dont autrefois le dieu des eaux « Sentit lier son cœur d’une si douce chaîne.           « Pallas, la bar
seaux colorés, Les yeux s’ouvrant au jour, les lèvres au sourire ; Le cœur bat, tout se meut, et le couple respire. O puiss
unie. Les vestales ne devaient pas moins redouter d’allumer dans leur cœur le feu de l’amour que de laisser éteindre sur l’a
terrées vivantes pour avoir donné des preuves de la faiblesse de leur cœur . On honorait quelquefois la terre sous le nom de
creux répond une génisse : Alcide entend ses cris. Aussitôt dans son cœur Un fiel noir et brûlant allume sa fureur ; Il s’é
s ! « S’écria la prêtresse. Et toi qui suis mes pas, « Énée, arme ton cœur  ; Énée, arme ton bras. » Elle dit, et s’élance au
voix au doux charme des vers. Là, règnent les vertus ; là, sont les cœurs sublimes, Héros de la patrie ou ses nobles victim
oit plus que l’objet imposteur, Qui, nul par-tout, n’existe qu’en son cœur . Triste jouet d’un penchant indomptable, Il est b
laît à nourrir Sa passion, loin d’en vouloir guérir. Avec plaisir son cœur se laisse abattre Sous un pouvoir qu’il ne saurai
sont des dons légers que la tombe demande. Pour honorer les morts, le cœur est riche assez, Et leurs dieux ne sont pas des d
t ainsi, mon aimable amie, Que la candeur à l’œil serein Présente son cœur sur sa main ; Et prête à la sorcellerie, Sans qu’
7 (1847) Nouvelle mythologie du jeune âge
faveurs : Trésors bien plus dignes d’envie, Les vertus habitaient les cœurs . Pères, enfans, époux sensibles, Nos devoirs, dep
n donna à Cyparisse la place qu’Hyacinthe occupait autrefois dans son cœur , et la mort le lui enleva. Cyparisse aimait tendr
erte, la transforma en l’arbre qui porte l’encens. Loin de rendre son cœur à la nymphe jalouse, le dieu n’eut plus pour elle
e fleuve Phaéton, son parent et son ami ; il ne peut le secourir, son cœur se brise ! II voudrait au moins l’embrasser pour
Endymion Comme la divinité du ciel, Diane ne put défendre son cœur des charmes d’Endymion. Ce jeune homme devint sus
de Thrace et de Bellonne : Soyez libres ; je veux n’enchaîner que les cœurs . A vos princes soumis je laisse la couronne : Mai
urs diadèmes :          Je n’ai conquis que des amis,          Et les cœurs se gardent d’eux-mêmes. Demoustier. Prends par
z discrète : « Songez qu’il est cruel d’oser sacrifier     « Un jeune cœur qui vient nous confier « Son espoir, son bonheur,
t par de semblables conseils que ces sages institutrices formèrent le cœur et l’esprit de leur élève ; elles lui apprirent e
écent, ses grâces naïves, son modeste embarras lui gagnèrent tous les cœurs  : le maître des dieux lui donna la couronne de la
sourire. » Demoustier. Psyché Psyché, dont le nom signifie cœur ou âme, était la déesse de la volupté. Vénus fut
é, les trésors, la grandeur, « Au prix des qualités de l’esprit et du cœur  ? « Il n’est dans tous ses traits pas un seul qui
l’allégresse. Aux ris de la gaîté, aux accens du plaisir,        Son cœur prêt à s’épanouir, Se réserve, accablé du fardeau
e roue, Ixion, dont le ciel se joue, Expie à jamais son amour. Là, le cœur du géant rebelle Fournit une proie éternelle A l’
es montagnes et dans les forêts. Désespérée de ne pouvoir toucher son cœur , elle se cacha dans les bois où elle sécha de dou
mes dieux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’il est des cœurs faux, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux.
e dont les yeux certains, inévitables, Percent tous les replis de nos cœurs insensés ; Et nous lui répondons les éloges coupa
 ; il critiqua l’homme de Vulcain, qui aurait dû, disait-il, faire au cœur une petite fenêtre, pour découvrir ses plus secrè
ple. Hyménée et l’Amour, par des désirs constants, Avaient unis leurs cœurs dès leurs plus doux printemps : Ni le temps ni l’
sut encore se produire. Ils habitaient un bourg plein de gens dont le cœur Joignait aux duretés un sentiment moqueur. Jupite
eux : Mais quand nous serions rois, que donner à des dieux ? C’est le cœur qui fait tout : que la terre et que l’onde Apprêt
s pour les maîtres du monde, Ils lui préféreront les seuls présens du cœur . Baucis sort à ces mots pour réparer l’erreur. Da
re, appelle les vapeurs. O gens durs ! vous n’ouvrez vos logis ni vos cœurs  ! Il dit, et les autans troublent déjà la plaine.
us comblez, dirent-ils, vos moindres créatures : Aurions-nous bien le cœur et les mains assez pures Pour présider ici sur le
8 (1883) Mythologie élémentaire (9e éd.)
mme simple en ses mœurs, simple dans sa droiture, Pour juge avait son cœur , et pour loi la nature. Et ce siècle innocent, sa
victoire. Si les Muses aiment la modestie, elles exigent surtout des cœurs honnêtes et de chastes hommages. Pyrénée, roi de
sitôt changé en cerf, et déchiré par ses propres chiens. Cependant le cœur de Diane se laissa attendrir par le berger Endymi
lèches de cyprès, et les essaya sur les animaux, avant d’en percer le cœur des hommes. Les poëtes racontent qu’il se blessa
ui-ci l’atteignit, sans la voir, du trait inévitable, et lui perça le cœur . Céphale et Procris furent changés en étoile et p
ire bienveillantes. Elles sont l’emblème des remords qui déchirent le cœur des grands coupables. Les Parques, au nombre de t
ne félicité conforme à la nature de notre âme et aux besoins de notre cœur . Aussi Fénelon, décrivant ce même Elysée avec des
sont sans interruption, à chaque moment, dans le même saisissement de cœur où est une mère qui voit son cher fils qu’elle av
; et cette joie, qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du cœur de ces hommes » 44. Questionnaire. 88. Que
er. Un poëte a dit : Adorable Vertu, que tes divins attraits Dans un coeur qui te perd laissent de longs regrets ! ( Racine
dant les bras : « Punissez le cruel qui ne pardonne pas ; « Livrez ce cœur farouche aux affronts de l’Injure ; « Rendez-lui
été ; enfin de la main droite elle montrait son côté ouvert jusqu’au cœur , où on lisait : de près et de loin. A ses pieds é
g de son parti rougit souvent ses mains ; Il habite en tyran dans les cœurs qu’il déchire, Et lui-même il punit les forfaits
x pleins de douceur : Le ciel est dans ses yeux, l’enfer est dans son cœur  ; Le Faux Zèle, étalant ses barbares maximes, Et
st-à-dire de ses passions. La plus belle victoire est de vaincre son cœur . a dit La Fontaine; J.-B.Rousseau a développé ai
sa tunique, teinte de son sang, comme un moyen propre à lui rendre le cœur de son époux, s’il devenait infidèle. L’occasion
revenir auprès d’Iole. Ce fut alors que Déjanire, voulant regagner le cœur de son époux, lui envoya la tunique de Nessus. Ma
nne Médée y gouvernait sous le nom d’Egée, dont elle avait captivé le cœur . Ayant deviné ce qu’était Thésée, elle voulut le
inhumain Lui veut ôter le fer qu’il tenait à la main, Il lui perce le cœur  ; et son âme ravie En achevant ce coup abandonne
tes vers Le bouclier céleste où se meut l’univers. Que tu m’offres du cœur des peintures savantes ! Les mains du sang d’Hect
re. 44. Cette dernière comparaison, par laquelle Fénelon emprunte au cœur humain le sentiment le plus doux, le plus pur et
9 (1847) Mythologie grecque et romaine, ou Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes (3e éd.)
déployait Jupiter dans un âge encore si tendre. La crainte ferma son cœur aux sentiments de la nature : il dressa des embûc
en flamme auprès d’Égine, et, sous le vêtement d’un berger, gagner le cœur indifférent de Mnémosyne. Le dessin en était si r
défauts de la figure se rachètent par les qualités de l’esprit et du cœur . § 12. Vulcain. Vulcain, fils de Jupiter e
Se livrant ensuite au délire de son art, il fit passer dans tous les cœurs l’ivresse de la volupté. Il chantait « Ariane aba
er froidement des actes qu’il taxait d’impiété ; et bannissant de son cœur les sentiments d’amitié qui l’avaient uni à Lycur
supérieure. Érigone était jeune et belle : elle enflamma bien vite le cœur du dieu, qui ne rêva plus qu’aux moyens de plaire
e la grotte qu’elle habitait près de la source du fleuve Pénée, et le cœur gonflé de soupirs : « Ma mère, lui dit-il, à quoi
e mes moissons, puisque l’honneur d’un fils te tient si faiblement au cœur  ! » Cyrène ne put entendre sans émotion les plain
umaine : les ingrats, par exemple, les orgueilleux, les parjures, les cœurs inhumains. Ses châtiments étaient rigoureux, mais
ragon, le perce de son glaive, lui ouvre les flancs et lui arrache le cœur . Tout le rivage retentit d’acclamations : Céphée
époux et mon protecteur. A ce prix, à ce prix seul, tu obtiendras le cœur et les trésors de Médée. » Jason accueille avec t
ète. Sa beauté, sa jeunesse, son air noble et martial, captivèrent le cœur d’Ariane, fille de Minos. Thésée lui promit de l’
omme recula devant une injonction si odieuse, et sentit défaillir son cœur . Mais n’osant pas désobéir entièrement, il porta
fs, était jeune, aimable, d’une figure charmante, et gagnait tous les cœurs par sa conduite sage et par la grâce de ses disco
es forêts du mont Ida, où les passions ne venaient point chercher son cœur . Le ciel envia à la terre un jeune homme digne d’
use, et s’embarque. Demeuré seul auprès d’Hélène, Pâris lui ouvre son cœur , et la conjure de le suivre à Troie. Elle ne rési
te noble captive, sa jeunesse et ses talents, gagnèrent facilement le cœur du héros. Achille traitait Briséis avec tous les
r Priam lui-même, et malgré ses cheveux blancs, la lui plonge dans le cœur , en présence d’Hécube et devant l’autel de Jupite
des intelligences avec l’ennemi54. Nauplius, qui nourrissait dans son cœur un ressentiment profond contre les assassins de s
Aréopage ; en vain il y fut absous : le calme ne put rentrer dans son cœur . Pour dernière ressource, il se présenta au templ
, fille du titan Céus, était si parfaitement belle qu’elle captiva le cœur du maître des dieux, et causa tant de dépit à Jun
hysique résista aux miasmes pestilentiels, et aux déchirements de son cœur . Muette et impassible, elle resta plusieurs jours
plus riches ornements, mais plus belle de ses attraits. A sa vue, le cœur de Térée s’enflamme ; son discours devient plus v
ucune prévenance ne la flattait, aucun amant n’avait de prise sur son cœur  : le souffle du zéphyr, le vol du papillon, donne
lui un insurmontable attachement, et se flatta de pouvoir gagner son cœur . Elle se trompait. Phaon, d’un caractère froid et
présence : leur chant était une magie. Leurs voix suaves allaient au cœur des matelots, qui, pour les mieux entendre, se pe
r forme première. Tant d’audace et un si noble caractère gagnèrent le cœur de la magicienne, qui s’attacha à Ulysse, et le c
10 (1866) Dictionnaire de mythologie
confondue avec la race conquérante ? Parce qu’elle a emporté dans son cœur l’image du temple, parce qu’elle le voit dans ses
ener l’infidèle. Hélas ! ses charmes avaient perdu leur empire sur ce cœur volage. (Genre fleuri.) — Notre Ariane courait la
avant d’étudier celles de leur pays, et tel de leurs maîtres sait par cœur ma Milonienne, qui de sa vie n’a lu un orateur fr
blable. Chez eux, une âme héroïque est une âme romaine ; une femme au cœur viril, une romaine ; un édifice imposant, une con
a maison. « — Ma mère, dit la petite fille (et ce nom de mère alla au cœur de la déesse) que fais-tu seule parmi ces rochers
leurent point) glissa de ses yeux sur sa robe. « La fille et le père, cœurs charitables, pleurèrent avec elle, et voici comme
it d’être le berceau de la déesse : c’est dans les plaines d’Enna, au cœur même de l’île, que Proserpine avait été surprise
sais ce qu’on gagne à me désobéir. A l’œuvre donc ! Et vas-y de tout cœur , sans y regarder à deux fois. Car j’ai d’affreuse
es prolongées, effacent lentement la douce souvenance et détachent le cœur en détachant les yeux. Aussi la moitié de la nati
d’hui qu’en mauvaise part. « Les momeries d’un hypocrite soulèvent le cœur . » « Les cérémonies des quakers, des shakers et d
it une œuvre passable, si l’ouvrier lui eût ouvert une lucarne sur le cœur . Car, je vous prie, quel moyen de voir clair dans
-Lambert, qu’il fallait faire des tragédies tragiques, et arracher le cœur au lieu de l’effleurer. Nous n’avons guère jusqu’
jour nos poëtes leur en rendent de nouveaux. Pour peu qu’ils aient au cœur l’étincelle sacrée, ils voient passer dans leur s
ses discours, surtout quand les souvenirs du passé lui reviennent au cœur . C’est le défaut des vieillards : « Ah ! si j’ava
imagination. L’Hydre, la Murène, la Gorgone, rongeaient le foie et le cœur des méchants. Ils étaient fouettés, roués, écarte
11 (1850) Précis élémentaire de mythologie
. Deux vieillards, Philémon et Baucis, qui avaient conservé dans leur cœur la crainte et l’amour des dieux, leur accordèrent
us comblez, dirent-ils, vos moindres créatures : Aurions-nous bien le cœur et les mains assez pures Pour présider ici sur le
la magie de ses paroles qui enchaînaient tous les esprits et tous les cœurs . Comme divinité tutélaire des marchands, il tient
rayeur et la mort vont sans cesse à ta suite, Monstre nourri de sang, cœur abreuvé de fiel, Plus digne de régner sur les bor
mme il est doux De visiter, dans leur chaumière, Les mortels que leur cœur jaloux A condamnés à la misère, De compatir à leu
avait forgé un homme, il dit qu’il eût dû lui ménager une fenêtre au cœur , par laquelle on eût pu voir ses plus secrètes pe
mbole de l’innocence, et les ailes déployées, parce qu’elle élève les cœurs où elle habite. On lui donnait cet air simple et
e dont les yeux certains, inévitables, Percent tous les replis de vos cœurs insensés ; Et nous lui répondons des éloges coupa
g de son parti rougit souvent ses mains : Il habite en tyran dans les cœurs qu’il déchire, Et lui-même il punit les rigueurs
lle, ni dans les affections de l’homme, ni dans les sentiments de son cœur , qui ne fût changé en divinités, tant l’intellige
e rudes travaux, réussit à le rendre méprisable en soufflant dans son cœur les plus violentes passions. Cet homme extraordin
dable Répond, en gémissant, à ce cri redoutable. Jusqu’au fond de nos cœurs , notre sang s’est glacé ; Des coursiers attentifs
inhumain Lui veut ôter le fer qu’il tenait à la main, Il lui perce le cœur  ; et son âme ravie, En achevant ce coup, abandonn
ture et de l’abandonner en pâture aux chiens et aux oiseaux. Mais son cœur ne put être insensible aux larmes de Priam, et il
tous ses ennemis, et il régna tranquillement sur ses Etats et sur le cœur de Pénélope, sa chère épouse. 15. Ici se termine
12 (1869) Petit cours de mythologie (12e éd.)
e d’un homme versé dans l’enseignement et éclairé par ces lumières du cœur que donne l’affection paternelle. L’épreuve de la
ours en guerre. Ils ne se nourrissaient point de blé. Ils avaient des cœurs de bronze, une fierté et une force indomptables.
ois. Les hommes obéissaient librement à ses règles gravées dans leurs cœurs , et ne quittaient jamais les lieux qui les avaien
l avoue, d’ailleurs, qu’on trouve des femmes d’un esprit sage et d’un cœur aimant. Nous retrouvons encore dans cette fable l
à une époque reculée. Ce ne fut pas la seule douleur qui affligea le cœur paternel d’Apollon. Esculape, qu’il avait eu de l
ère le décrit ainsi dans le premier chant de l’Iliade : « Soudain, le cœur enflammé de colère, cette divinité s’élance des s
s de la Thessalie et de l’Achaïe, et ces succès leur avaient enflé le cœur et troublé la raison. Ce défi téméraire leur devi
te, et on la confond quelquefois avec Proserpine, femme de Pluton. Le cœur farouche de cette déesse s’attendrit, dit-on, pou
faire des flèches, qu’il essaya sur les animaux avant d’en percer le cœur des hommes. Cupidon était un dieu puissant et imp
ait point. Ces divinités sont le symbole des remords qui déchirent le cœur des coupables. Les Parques. Les Parques éta
13 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II
tète de Sophocle, cette admirable maxime : « Il n’y a que les grands cœurs qui sachent combien il y a de gloire à être bon »
de l’oiseau d’amour nommé Iunx ou Iynx que Jason parvint à gagner le cœur barbare de la fière Médée17. Ils s’unirent en sec
ur elle arracha l’épée des mains de son fils et se la plongea dans le cœur  ; aussitôt Egisthe porta cette épée sanglante au
ise : l’été et l’hiver 40 ; elle avoit la poitrine ouverte du côté du cœur , et l’on y voyoit ces mots : de près et de loin ;
ieux encore, est de représenter cette consolante divinité, tenant des cœurs , ou se faisant une incision pour montrer son cœur
vinité, tenant des cœurs, ou se faisant une incision pour montrer son cœur , etc. Une idée plus heureuse est de lui faire emb
vec des couleuvres, portant comme l’Envie un serpent qui lui ronge le cœur , ayant derrière lui un torrent impétueux, et marc
le fut particulièrement honorée en Phénicie. Hésiode dit qu’elle a un cœur de fer et des entrailles d’airain. Les anciens ne
L’Hypocrisie. Le ciel est dans ses yeux, l’enfer est dans son cœur . Voltaire. On la représente avec des pieds d
14 (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549
lité ; quelques-uns lui font dédaigner ses offres en lui supposant le cœur épris d’une autre beauté, et d’autres en font son
grandissant, il devint d’une beauté si remarquable, qu’ayant gagné le cœur de la fille du roi de Périnonte, il allait se mar
se et la prudence avec lesquelles il gouverna, lui gagnèrent tous les cœurs , et firent appeler son règne l’âge d’or. Cet âge
des cris funestes d’un duc à envergure immense ; ils ont en outre le cœur dévoré par un énorme vautour. Quant au sens allég
es, même avant Cécrops, son civilisateur, avait par sa bonté gagné le cœur de ses sujets. Chaque jour il les comblait tellem
t été soutenus par le bonheur que donne toujours la tranquillité d’un cœur sans reproches. Jupiter, curieux de les apprécier
le prendre pour l’homme qui, après avoir satisfait ses passions, a le cœur continuellement tourmenté des vices et des inquié
u de Marmarium en Eubée, Medicus ou le médecin, Megaletor ou au grand cœur , Melpomenos ou le chanteur, à Athènes et en Acarn
ient les tiraillemens de quelque partie du corps, particulièrement du cœur et des sourcils ; les tintemens d’oreille et du b
rayonnante de joie et son espoir était de bientôt presser contre son cœur cette fille chérie qu’elle n’avait pas vue déjà d
Athânâ ou Minerve. Aussitôt la scène change : le sang qui coule d’un cœur pur, le sang d’une vierge rachète tout un peuple.
ses goûts analogues aux siens. Bientôt Pomone réfléchit, doute qu’un cœur aussi changeant que celui de Vertumne puisse se f
lui offrir les fruits nouveaux, la quatrième lui montrer à parler aux cœurs , la cinquième voudrait lui enseigner la sagesse,
des arts, et le plus beau de l’Olympe, il ne tarda point à gagner le cœur de Vénus, et à lui faire pardonner le mauvais tou
es expressions et de ses regards, tout séduisit Vénus, et bientôt son cœur s’envola au devant de celui du Dieu du jour. Dès
e, ne peuvent durer long-temps, la douleur fanerait sa beauté, et son cœur a toujours besoin d’aimer. Aussi, Vénus chercha v
’ayant aperçu se baignant en fut éprise ; mais ne pouvant toucher son cœur , elle l’embrassa étroitement et pria les dieux de
use indiscrétion des mortels, Vénus retourna dans l’Olympe offrir son cœur à quelque dieu, qui pût lui rendre par compensati
enaient à l’exemple des dieux, demander aux flots la guérison de leur cœur . Ainsi les prêtres citaient le Grec Phobos et Mac
e fait quatre fois le saut de Leucade, et quatre fois ses tourmens de cœur avaient disparu. Néanmoins quoique les risques eu
leuve Sélemne en Achaïe, passaient encore pour guérir les tourmens du cœur . La légende rapportait que le berger de Sélemne,
traits ; aussi il arriva qu’il atteignit quelquefois il est vrai des cœurs faits les uns pour les autres ; mais que le plus
e contre les bêtes féroces, il finit par s’en servir pour blesser les cœurs et s’en rendre maître : les premiers ne faisaient
de Vénus fut presque abandonné. Cette préférence enfin excita dans le cœur de Vénus une telle jalousie qu’elle fut trouver s
es sœurs ; que ne puis-je en les voyant vous prouvez la bonté de leur cœur  ; si vous m’aimez, accordez-moi ce plaisir. Eh bi
anages, l’envie succède à l’admiration ; la jalousie s’empare de leur cœur , et la curiosité leur fit faire mille questions.
erts. Accablée sous le poid de la douleur, elle respire à peine ; son cœur suffoqué allait s’anéantir, quand des larmes s’éc
, il n’a plus rien de payen, il est représenté tenant en ses mains un cœur enflammé et agenouillé devant un autel en portant
homme couronné d’oliviers, portant au cou et au bout d’une chaine, un cœur pendant sur sa poitrine, à ses pieds sont des bou
la jalousie quelquefois pénétrait assez vivement jusqu’au fond de son cœur . Ainsi la patiente Arachnée fille d’Idmon dans un
’épouse de Bacchus. Les noces se célébrèrent à Naxos. Ariadne dont le cœur était sensible et tendre, fit le bonheur de son é
rigone surnommée Aletis ou l’errante, avait à peine quinze ans et son cœur était encore à cet âge où la pudeur est dans tout
e la mollesse ou la volupté et la vertu courageuse se disputèrent son cœur . L'une, grande, belle, majestueuse, et, cependant
récieux qu’ils possédaient la vertu, ou de jeter la jalousie dans les cœurs , comme on le vit au mariage de Thétis, ou de sédu
ent qu’en la faisant revêtir à son mari, elle lui rendra toujours son cœur , dès qu’il voudra devenir volage. Hercule ayant t
cadienne, mère de Damascus ; Herse ou Hersa, fille de Cécrops fixa le cœur de Mercure, en revenant du temple de Minerve ; sa
nt il lui raconta les exploits. Ces récits enflammèrent, en effet, le cœur du jeune homme, et son ame bouillante ne respira
, il aperçut Amphitrite, fille de Doris et de Nérée. A cette vue, son cœur tressaillit de plaisir ! dès lors, il résolut de
oupe de héros. Pendant que Thésée combattait ces monstres divers, son cœur fut sensible aux graces naïves de la jolie Pérygo
çaient que fort rarement son nom. Les poètes nous la montrent avec un cœur de fer, des entrailles d’airain, des ailes noires
mauvais voisinage, et Vulcain d’avoir oublié de mettre une fenêtre au cœur de l’homme ; et, pour que personne ne fût jaloux
res, tous les malheurs étaient censés venir d’elles. C'est surtout le cœur qu’elles cherchaient à déchirer : elles l’envelop
aux affections dont elles avaient pu se bercer, fait passer dans leur cœur le désir de la vengeance, et finit par leur faire
lui, la colère s’empara de son ame, et il s’enfonça son épée dans le cœur . On dit que du sang tombé de sa blessure naquit u
tre, car une autre flèche, lancée d’une main aussi sûre, va percer le cœur d’Antinoüs, qui tombe baigné dans son sang ; alor
mpresse de la satisfaire ; pendant le récit, Didon sent naître en son cœur une si violente passion pour Enée qu’elle ne peut
be agrafée, la tête nue et la poitrine découverte jusqu’à la place du cœur , et embrassait de la main gauche un orme sec, ent
la Mort et la Vie, et sur le tissu qui se rapprochait le plus de son cœur , on lisait, de près et de loin ; souvent aussi, e
lui met à la main le plus ordinairement une clef, ou un cachet ou un cœur , ou des épis ou un panier de fruits, et à ses pie
mmense, ce dieu jeta le Tapas ou embrasement de l’amour divin dans le cœur de Kama, qui produisit la semence de toutes les c
cacha dans le Gahanam, ou caverne, et dans le Souschiram ou cavité du cœur , autrement dit, dans le Gouha, ou le mystère. Cet
ême brillant dans l’éther, et le Parame Vioman, ou le feu brillant du cœur  ; il fut le Vidyout Pourouscha, ou foudre animé e
e possède un être divin, soleil qui brille invisible au dedans de son cœur  ; c’est le verbe divin, sous la figure des Védas,
ouses ou amantes favorites de Vichnou-Krichna, dont elle disputait le cœur à Roukmini. Ce fut elle qui poussa son époux à co
sans cruche, sous forme d’un globe arrondi, jusqu’à l’instant où son cœur céda aux désirs de l’amour, en voyant les Gandhar
aïsme sa dernière forme, et expulsa définitivement les Bouddhistes du cœur de l’Inde. Alors le Bouddhisme dit adieu à Magadh
bonnet rond. Sa main gauche tient un sceptre couché, et sa droite un cœur enflammé. Cette trinité tibétaine repose sur un t
un égal succès et le mauvais l’emporterait si Ormuzd n’eût ouvert son cœur à la pitié, et n’eût envoyé aux hommes un sauveur
yant un arc à ses pieds, et tenant dans sa deuxième paire de bras, un cœur enflammé et un sceptre horizontalement placé ; da
de est confiée aux baleines. Cependant Touparan exerce encore sur les cœurs des hommes une influence qui les porte à se décla
ent accordés ; puis, le jour de la fête, on l’immolait en offrant son cœur à la lune, et son corps était précipité du haut e
15 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)
ésée et de l’amazone Antiope : cette vue suffit pour allumer dans son cœur la plus coupable et la plus funeste passion. Elle
etourna vainement pour la revoir ; le désespoir s’empara alors de son cœur , et la mort le rejoignit bientôt à son épouse. D’
et très-courtes. Les Lycomides (famille athénienne) les savaient par cœur , et les chantaient en célébrant leurs mystères. C
e de cette perte, s’abandonne à la colère qui s’allume au fond de son cœur  ; et, prononçant les plus horribles imprécations,
elle se plaît à les répéter ; le bouillant Méléagre les entend ; son cœur s’en indigne, et la Furie saisit ce moment pour l
ébranlaient puissamment les imaginations, et allumaient dans tous les cœurs la soif ardente des combats. Un événement subit d
rappelant l’inquiétude si naturelle que porte l’homme au fond de son cœur , et l’avidité avec laquelle il cherche à prévoir
e ces victimes pour consulter leurs entrailles, et démêler dans leurs cœurs la volonté des dieux, les biens ou les maux à ven
a toujours de ces récits ce qui ne tient qu’au merveilleux, mais tout cœur noble et valeureux se gardera bien de révoquer en
ir tout ce que l’on désirait ; elle avait le pouvoir de concilier les cœurs aliénés par l’inimitié ; tous ceux que cette plan
cher sentaient à l’instant la paix et la gaîté naître au fond de leur cœur . Il faut aussi ranger au nombre de leurs supersti
si loin qu’aucune autre nation du monde. Fidèles à la beauté que leur cœur avait choisie, ils n’eurent jamais plusieurs femm
16 (1845) Mythologie de la jeunesse
r côté, à agrandir ce monde de l’imagination. Enfin, la corruption du cœur humain, naturellement porté à diviniser ses passi
lles étaient le symbole des remords qui déchirent presque toujours le cœur des coupables. [Fig. 42] Filles de l’Erèbe et
s violents. Quant à l’homme, il aurait dû avoir une petite fenêtre au cœur , pour qu’il fût possible de voir ses pensées les
était restée au fond de la boîte de Pandore, c’est-à-dire au fond du cœur de l’homme, qu’elle accompagne jusqu’au tombeau.
à la vie, désespérée, elle ramasse le glaive, et se le plonge dans le cœur [Fig. 111]. Les fruits du mûrier, sur lequel avai
isais un crime de plaire par d’autres dons que ceux de l’esprit et du cœur . Un jour que j’étais lasse et accablée par la cha
17 (1864) Mythologie épurée à l’usage des maisons d’éducation pour les deux sexes (nouv. éd.)
ce qui pourrait porter la moindre atteinte à la pureté d’esprit et de cœur que de sages instituteurs doivent s’attacher par-
Momus s’écria qu’on aurait dû lui mettre une petite fenêtre devant le cœur , pour que sa véritable pensée pût toujours être c
cocha une flèche. Il fut si désolé de cet accident, qu’il se perça le cœur du même javelot qui avait donné la mort à Procris
ns, il consacrait aux Lares la bulla ou le petit ornement en forme de cœur qu’il avait porté jusqu’alors suspendu à son cou.
nces qu’Hercule avait exercées sur les Troyens avaient déposé dans le cœur de ce peuple un germe de haine contre les Grecs.
18 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)
itables époques du bonheur des hommes, tous les souvenirs et tous les cœurs à la fois nomment les Antonins, les Marc-Aurèle,
elque bruit, trompa Céphale ; le javelot fatal fut lancé, et perça le cœur de la malheureuse et tendre Procris. Histoire
ur les habituer en même temps à la reconnaissance et au bonheur qu’un cœur généreux éprouve toujours lorsqu’il s’acquitte d’
Mère, de Victorieuse et d’Amie, parce qu’elle présidait à l’union des cœurs , etc. Fable de l’Amour ou Cupidon. L’Amour
s, reproche. Il blâmait les dieux de n’avoir pas mis une ouverture au cœur de l’homme, pour laisser la possibilité de distin
ernière pensée était exprimée par l’une de ses mains, appuyée sur son cœur . Cette peinture, toute éloquente qu’elle est, n’é
19 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I
il fut blessé, il se ressouvint d’Œnone, il osa compter encore sur le cœur et sur les secours de celle qu’il avoit abandonné
20 (1874) Ristretto analitico del dizionario della favola. Volume I pp. -332
oique l’impie ose encore une fois essayer d’abuser de la bonté de son cœur  ; il enfonce son glaive, et le précipite dans les
couvert du sang de l’infidéle ; Allez : en cet état soyez sûr de mon cœur . Racine — Andromaque — Acte IV. Scene IV. 1807.
inhumain Lui veut ôter le fer qu’il tenoit à la main Il lui perce le coeur , et son âme ravie En achevant ce coup, abandonne
ux de l’ Allégresse, Aux ris de la Gaîté, aux accents du Plaisir. Son cœur , prêt à s’épanouir. Se resserre, accablé du farde
21 (1838) The Mythology of Ancient Greece and Italy (2e éd.) pp. -516
son of Fortune. 31.Our English king Richard I. was called Lion-heart ( Cœur de Lion), on account of his valour and intrepidit
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