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1 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)
e des arts, et lire avec fruit les ouvrages des poëtes et des auteurs anciens , sans avoir des notions suffisantes et générales
e immense des divinités, des héros, et des personnages que citent les anciens poëtes, nous répondrons que la seule liste complè
recherches de M.  Mallet, historien du Danemark, sur la religion des anciens habitans du Nord. Ces deux supplémens achèveront
nce du monde. « Tout commence, et il n’est point d’histoire, quelque ancienne qu’elle soit, où l’on ne trouve des vestiges mani
histoire se trouvent marquées dans les annales et les traditions des anciens peuples. C’est en Orient qu’arriva la confusion d
humaine. « Environ dans le même temps, Ninive fut bâtie, et quelques anciens royaumes établis. Ils étaient petits dans les pre
de l’idolâtrie. On ne peut disputer aux Chaldéens d’être un des plus anciens peuples de la terre. Nemrod en fut le premier roi
e rapporte que les Chaldéens avaient eu soin, dans les temps les plus anciens , de conserver par des inscriptions publiques et p
a par mer un homme qui donna aux Chaldéens quelques connaissances des anciennes traditions, et leur laissa des mémoires sur ce su
les distinguaient. On parle si souvent et avec tant d’étonnement des anciennes observations astronomiques des Chaldéens, et du g
six cents jours, il se trouve que le nombre d’années rapporté par ces anciens auteurs est presque entièrement le même que celui
ntièrement le même que celui donné par Moïse à la durée de la vie des anciens patriarches. Ce rapprochement est d’autant plus e
rvations astronomiques. M.  Bailli, dans son Histoire de l’Astronomie ancienne , donne la preuve de ce calcul ; il remonte d’écli
Chaldéens. C’est ainsi que la vanité a souvent jeté un voile sur les anciens temps, parce que chaque nation a voulu reculer le
avec l’histoire sainte : ce morceau démontrera en même temps que les anciennes fables sont fondées sur les anciens souvenirs, et
émontrera en même temps que les anciennes fables sont fondées sur les anciens souvenirs, et ne sont pas de simples jeux de l’im
Troie, avait écrit sur la religion des Phéniciens ; l’ouvrage de cet ancien auteur est perdu : il subsistait encore vers le r
les idées religieuses des Phéniciens étaient déjà altérées. Selon cet ancien auteur, « le premier principe de l’univers a été
il a puisé sa tradition, ou ses écrits, dans d’autres traditions plus anciennes et déjà corrompues. Il paraît, au rapport des sav
urs siècles, et qui avaient recueilli les lumières conservées par les anciennes traditions ; mais ces hommes étaient si rares, qu
méthode, que les poëtes altérèrent dans leurs ouvrages les récits des anciens événemens, dont la tradition et les cantiques rel
n suivante de la Divinité. « Il y a un être inconnu, qui est le plus anciens de tous les êtres et le producteur de toutes chos
s et leurs dieux, ils conservaient encore eux-mêmes des souvenirs des anciennes traditions. Ces rapprochemens doivent suffire pou
et de l’idolâtrie. Si nous en croyons le célèbre Vossius, la plus ancienne idolâtrie a été celle des deux principes, l’un bo
avant, Thomas Hyde, qui connaissait mieux que Vossius la religion des anciens Perses, a pleinement justifié Zoroastre, en prouv
nt encore aujourd’hui dans les Indes, parmi les mages, descendans des anciens Perses. Hyde ajoute qu’ils n’adorent qu’un seul d
rième siècle de l’église. Second objet de l’idolâtrie. Quelque ancienne que paraisse être l’opinion des deux principes, u
d nombre de savans croient que l’adoration des astres est encore plus ancienne . L’idée de la divinité n’ayant pu s’effacer entiè
ois que, de son temps, on regardait le culte des astres comme le plus ancien , et que ce fut en Égypte qu’il commença. On trouv
recs et les Romains. César, dans ses Commentaires, dit aussi que les anciens Germains n’avaient d’autres dieux que ceux dont i
rs autres qui n’étaient que l’Isis des Égyptiens, nom qui veut dire l’ ancienne , et qui parmi ce peuple était le symbole de la lu
mination ; mais l’essentiel est de savoir que cette secte est la plus ancienne et la plus générale, plus même que celle des deux
es, les mixtes, et celles inventées à plaisir. Les historiques sont d’ anciennes histoires auxquelles ont été mêlées des fictions 
oésie. Les plus grands hommes de l’antiquité ont toujours regardé les anciens poëtes comme les premiers historiens. Alexandre n
caractère de ses héros. Les fables philosophiques sont celles que les anciens ont inventées comme des paraboles propres à envel
s de fables ; mais il faut se souvenir qu’il y en a très-peu dans les anciens poëtes, qui ne renferment quelques traits histori
avorables à l’introduction des fables était l’ignorance de l’histoire ancienne et de la chronologie. L’usage des lettres commenç
urmis de la forêt d’Égine. Cependant, comme ils voulaient passer pour anciens , ils se plaisaient à citer des dieux, des héros,
tiver la vigne. On retrouvait dans leurs fables toutes les traces des anciennes traditions ; mais elles étaient si confuses, qu’
Ce n’est donc point parmi les Grecs qu’il faut chercher l’origine des anciens peuples, des premiers dieux et des premières fabl
des Romains, car les Égyptiens, les Chaldéens, les Phéniciens et les anciens peuples de l’Orient, connaissaient beaucoup mieux
ngues. Lorsque, par la suite des temps, les Grecs voulurent lire leur ancienne histoire, ils la trouvèrent remplie de mots phéni
le pendant lequel ils écrivaient. Il est probable que des poëtes plus anciens leur avaient laissé des modèles qu’ils ont surpas
leurs descendans adorèrent par la suite, et tous les auteurs profanes anciens s’accordent entre eux pour assurer que les premie
entre dans quelques détails : « Les Pélasges, dit-il, peuple le plus ancien de la Grèce, honoraient leurs dieux sans les conn
s d’Égypte : ils allèrent alors consulter l’oracle de Dodone, le plus ancien de la Grèce, et lui demandèrent s’ils recevraient
ou le Ciel, que les Grecs nommaient Uranus, était, selon eux, le plus ancien des dieux. De même Vesta prisca, ou Titée, ou Tel
ou Titée, ou Tellus, noms qui tous désignent la terre, était la plus ancienne des déesses. Ils eurent pour fils Titan et Saturn
t par conséquent les mieux conservés, de la plus sainte et de la plus ancienne des traditions. Saturne, voulant récompenser Janu
e sous cette fable. Le culte de Cybèle et de la Terre est extrêmement ancien . Plusieurs auteurs disent que ce fut Cadmus qui l
ui qui avait été roi de Crète, comme étant le plus connu de tous. Les anciens ne sont nullement d’accord sur le nombre des Jupi
te, et l’on y voyait son tombeau. Le nom de Jupiter est beaucoup plus ancien que ne paraissent le croire Diodore et Cicéron. L
mme le grand-père de Jupiter. On doit aussi placer au nombre des plus anciens Jupiter celui de Thèbes en Égypte, puisqu’au rapp
de Crète ayant été le plus célèbre de tous, les poëtes et les auteurs anciens se sont principalement occupés de lui ; ils ont r
r, en rapprochant, pour la soutenir, tous les passages épars dans les anciens auteurs. Les Scythes, descendans de Magog, second
, qui prirent de leur mère le nom de Titans : nom si célèbre dans les anciennes histoires, et qui les a fait regarder comme les e
t les Titans, quoiqu’il faille bien les distinguer. Uranus, selon les anciens , ne fut appelé de ce nom que parce qu’il s’appliq
pour la même cause, l’Océan Atlantique. Nous trouvons aussi dans les anciens que Pluton fut gouverneur des parties occidentale
chue à chaque dieu. Pour mieux l’établir, ils ont consulté leurs plus anciennes traditions ; et, ce furent vraisemblablement les
leurs plus anciennes traditions ; et, ce furent vraisemblablement les anciens souvenirs conservés du partage du monde entre les
upiter, Neptune et Pluton, n’était point généralement admis parmi les anciens . L’Angleterre possède un monument précieux qui pr
ossède un monument précieux qui prouve cette différence d’opinion des anciens , et jette une grande lumière sur ce point de disc
de parfaitement avec les détails historiques rapportés ci-dessus. Les anciens qui ont écrit l’histoire de l’île de Crète louent
-temps. Crès, fils de Jupiter, y régna après la mort de son père. Les anciens nous apprennent aussi que Deucalion, fils de Prom
, le plus grand dieu des Grecs et des Romains : histoire fondée sur d’ anciennes traditions, autorisée par Hésiode, par Diodore de
econde création de l’homme. Nous allons rapporter ce que les monumens anciens et les traditions nous ont laissé sur cette fable
grec chelonè signifie une tortue, et cet animal était regardé par les anciens comme le symbole du silence. Junon eut trois enfa
a même chose. Malgré ces autorités, les marbres d’Arundel et tous les anciens monumens prouvent qu’il faut distinguer l’un de l
uivie de Latone et d’Apollon ; elle se trouve dans toutes les poésies anciennes et modernes. Nous nous bornerons à faire connaîtr
cessaire de faire connaître l’idée que les Grecs, et généralement les anciens , avaient des flèches d’Apollon. Elles représentai
atre Apollon : les trois derniers étaient des princes grecs ; le plus ancien de tous était Horus, fils d’Osiris et d’Isis. Cet
alousie de Marsyas, en disant qu’Apollon l’avait écorché. Les auteurs anciens ne sont pas entièrement d’accord sur les noms des
articulière que l’on disait fille du Chaos. Elle passait pour la plus ancienne des déesses, afin d’exprimer que les ténèbres ava
siris, conquérant des Indes. Les fables des poëtes, et les récits des anciens auteurs ne peuvent convenir qu’à ce roi d’Égypte.
i fit quelques actions et quelques conquêtes semblables à celles de l’ ancien . On les confondit ensemble par la suite ; et, pou
cinq déesses de ce nom, que Cicéron reconnaissait, il dit que la plus ancienne était issue du Nil, et fort honorée dans l’Égypte
e était fille de Phorcys et de Céto ; elle était sœur de Mars, et les anciens l’appelaient le plus ordinairement Duelliona. Les
à cette déesse, et qui l’une et l’autre se nommaient Comane. Sur les anciens monumens on voit Bellone armée d’une pique et d’u
seuls poëtes latins. Elle était entièrement inconnue aux Grecs et aux anciens . La nouveauté de cette fable sert à prouver qu’el
remier qui fit la guerre aux animaux féroces. Le second Mars était un ancien roi d’Égypte. Le troisième était roi de Thrace, e
ne expédition militaire, aucun voyage, aucune affaire importante. Les anciens monumens représentent ordinairement le dieu Mars
es poëtes ont suivi la tradition d’ Hésiode ; cependant Homère, aussi ancien et beaucoup plus célèbre, la dit fille de Jupiter
ns criminelles. Telle est la variété d’opinions qui régnait parmi les anciens poëtes au sujet de Vénus. Parmi les modernes, l’i
r quelle était arrivée par la mer. Le temple de Cythère était le plus ancien de ceux que Vénus avait dans la Grèce. L’histoire
aine que l’on ne sépare les statues des Grâces ; il faut le lire. Les anciens représentaient Psyché avec des ailes de papillon.
et papillon. Les Grâces. Parmi les divinités imaginées par les anciens , les plus agréables sans doute étaient les Grâces
faisait encore aimer et sentir sous les traits de la vieillesse. Les anciens ne s’accordaient nullement sur leur origine. Les
le premier touchait le but et conservait sa torche allumée. Dans les anciens monumens, Vulcain paraît toujours avec la barbe e
es de l’état se tenaient dans le temple de Vulcain. Parmi les peuples anciens les Égyptiens sont ceux qui ont le plus honoré ce
du temple de cette divinité. Histoire et fable de Mercure. Les anciens reconnaissaient un si grand nombre de Mercure, et
Elle nous apprend qu’il faut réduire leur nombre à deux, dont le plus ancien était le Thaut ou Thot des Égyptiens, contemporai
camens et d’anatomie : tel est le portrait qui nous est resté du plus ancien des Mercure. Le second Mercure, fils de Jupiter e
ami intime de Prométhée, frère d’Atlas ; cependant il paraît que les anciens ont plus généralement regardé l’Océan comme une d
lques vaisseaux. L’histoire d’Océan n’est point étendue parce que les anciens ne le regardaient point comme un personnage réel.
re, et portant ce nom parce que la mer environne les terres. Quelques anciens cependant la croient fille d’un prince Titan, et
es Tritons ont été imaginées d’après la croyance presque générale des anciens et des modernes, qu’il existe des hommes marins.
t leurs ailes, dont elles se firent des couronnes. Plusieurs monumens anciens représentent les Muses avec cet ornement à leur t
par se noyer, et donna lieu à la fable que nous venons de citer. Les anciens reconnaissaient trois Glaucus ; l’un, fils de Min
maient Vulcanies. Elles sont au nombre de sept. Les connaissances des anciens sur la navigation étaient si bornées, et les dang
evoir le mystère de la création du monde et les traits défigurés de l’ ancienne tradition. Les Arcadiens furent les premiers à cr
nom Démogorgon. Parmi les différens noms portés par la terre, le plus ancien de tous est Titée ou Titaïa, qui signifie boue ou
oue ou terre, comme Uranus signifie le ciel. Le chaos seul était plus ancien que le ciel et la terre. On le nommait arbitraire
par des bornes. Cérès, protectrice du labourage, est regardée par les anciens comme la première législatrice qui ordonna l’usag
t acceptés ; mais, pour cacher leur source, on assimila Laurentia à l’ ancienne Flore, et on l’honora comme la déesse des bosquet
er. Quelques auteurs le confondent avec Janus ; d’autres le disent un ancien roi d’Étrurie, célèbre par son amour de la cultur
s étaient des divinités champêtres, ou plutôt des demi-dieux, que les anciens croyaient habitans des forêts et des montagnes. O
L’idée d’un Dieu qui punit le crime et récompense la vertu est aussi ancienne que le monde. Le premier homme la reçut de Dieu m
t seul arrêter la corruption générale. Plus on examine les traditions anciennes , et plus l’on reconnaît que la croyance à l’immor
re comme éternels. Nous croyons devoir faire connaître l’idée que les anciens s’étaient formée du Tartare, et cette description
impiété. Les dieux Mânes n’étaient pas bien clairement connus par les anciens . Souvent ils les confondaient avec les âmes des m
tion de bonne vie et de bonnes mœurs, signée par un grand prêtre. Les anciens nous ont conservé la forme de ces attestations.
pouvoir d’ajouter à ses tableaux. Nous nous bornerons à dire que les anciens plaçaient ordinairement ce séjour délicieux dans
sible de nommer et de désigner toutes les divinités particulières des anciens  ; ils érigeaient en dieux les vertus, les passion
la longue vie de cet animal : ce qui démontre la faible idée que les anciens avaient de l’Éternité. Toutes les généalogies de
iles. La Vertu, qui peut seule assurer le bonheur, fut adorée par les anciens , et l’on trouve encore dans le quatrième livre de
ous supprimons pour ne point fatiguer nos lecteurs. Les poëtes et les anciens , en nommant ces divinités dans leurs ouvrages, s’
on croit aussi qu’il vient d’une espèce de chanson très-familière aux anciens , que l’on nommait comos, et que l’on chantait dan
ans la Phénicie, avant de l’être dans la Grèce. Sanchoniaton, le plus ancien des auteurs phéniciens, nomme un Esculape, fils d
2 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)
ière. Elles n’avaient emporté avec elles que des souvenirs confus des anciennes traditions. Chaque jour altéra de plus en plus la
Leur vanité n’était pas moins grande ; ils prétendaient être le plus ancien et le premier des peuples. En conséquence, ils se
C’est de lui que sont sortis tous les Ioniens et tous les Grecs. Cet ancien patriarche conduisit sa colonie dans l’Occident,
bres dont parle la fable. Des temps héroïques ou fabuleux. Les anciens et les modernes conviennent tous que les temps hé
e siècles. Les marbres de Paros, le monument le plus authentique de l’ ancienne chronologie, servent de guide depuis Cécrops jusq
Il ne faut pas confondre ce déluge avec celui qui fut universel. Les anciens nous apprennent que la Béotie est un pays environ
e son nouvel empire. Il éprouva beaucoup de résistance de la part des anciens habitans. Les Hyantes surtout le combattirent ave
de Jupiter changé en taureau, pour enlever cette princesse. Quelques anciens disent aussi qu’Europe fut enlevée par des pirate
ut nommée depuis Cilicie, et Phénix passa dans l’Afrique. Suivant les anciens , ce fut Cadmus qui, le premier, apporta dans la G
la Grèce l’usage des lettres. Ce qu’il y a de certain, c’est que les anciens caractères grecs et les caractères phéniciens son
ait ensemble. Plus on fait une étude approfondie de l’histoire et des anciens monumens, plus il paraît démontré que c’est à la
curent les héros dont nous allons nous occuper. Des héros. Les anciens peignaient souvent les hommes illustres comme des
e dérivé le mot héros. On explique diversement son origine ; quelques anciens font venir ce mot de éros, amour, pour signifier
rtels, mais par la suite il fut accordé à tous les hommes célèbres. L’ ancienne philosophie enseignait qu’après la mort des grand
fixer avec précision le temps auquel le culte des héros commença. Les anciens ne disent rien de positif sur ce point. Les savan
; mais Hercule put seul parvenir à les détruire entièrement. Quelques anciens peignent les Gorgones comme des femmes guerrières
rès-redoutables. « Près du Cap occidental, dit-il, sont les Gorgates, ancienne demeure des Gorgones. Hannon, général des Carthag
istoire du premier Minos, de Rhadamanthe et de Sarpédon. Quelques anciens , et plusieurs modernes d’après eux, ont peint Min
te dans lequel il se retirait. On doit remarquer que presque tous les anciens législateurs ont cru nécessaire de donner une ori
hèbes, et se rendit célèbre par mille travaux. Il en existait un plus ancien que ces trois ; mais les auteurs grecs anciens po
Il en existait un plus ancien que ces trois ; mais les auteurs grecs anciens portant le nombre des Hercules au-delà de quarant
colonnes firent croire qu’Hercule lui-même les avait fait élever. Les anciens croyaient à ces deux colonnes le pouvoir d’arrête
chèvre Amalthée, qui produisait tous les biens ; c’est-à-dire, que l’ ancien bras du fleuve devint une terre très-fertile. Œné
à tenir ; on le pria de faire un nouveau calendrier et de réformer l’ ancien  ; il l’apporta dans le moment où l’on venait d’ac
Thoas, roi de l’île. Cet événement est rapporté par tous les auteurs anciens . Les Argonautes arrivèrent dans ces circonstances
férens pays que parcourut Absyrthe pour atteindre le navire Argo. Les anciens poëtes ont rapporté le retour de Jason de plusieu
célèbre eut lieu environ trente années avant la guerre de Troie. Les anciens historiens assurent que la mort d’Absyrthe eut li
étails poétiques, rapprochés avec l’histoire, font apercevoir que les anciens tragiques, pour donner plus de pathétique à leurs
ns et les écrits de son temps ; et l’on trouve dans plusieurs auteurs anciens , que les Corinthiens ayant appris qu’ Euripide av
ait beaucoup, il alla dans un lieu de la Thesprotie, nommé Aornos. Un ancien oracle y rendait ses réponses, et prétendait avoi
pour faire sentir la nécessité de recourir aux chefs-d’œuvre que les anciens nous ont laissés sur ce sujet intéressant. Nous c
vénemens arrivés pendant les temps fabuleux. Les opinions des auteurs anciens varient infiniment dans leur manière de la fixer.
s temples de la Grèce, et Janus les premiers de Rome. Les temples des anciens étaient composés de différentes parties, qu’il es
lus grandes cérémonies. On ne pouvait rien ajouter au respect que les anciens avaient pour leurs temples. Arien dit qu’il étai
anité, mais trop tardive ! Temple de Bélus. Ce temple, le plus ancien du paganisme, était aussi le plus singulier par s
stade de haut et un de chaque côté. Du temps d’ Hérodote, le seul des anciens qui ait vu cet édifice, le stade n’était composé
bâtie en brique, comme nous l’apprend l’Écriture, et les rapports des anciens le confirment : on montait au haut du bâtiment pa
t consacré à la mémoire de Bélus. L’Égypte en possédait d’autres plus anciens  ; mais ils étaient érigés en l’honneur des dieux 
bsistait encore au temps de Pausanias, était infiniment supérieur aux anciens , et avait été construit par les soins des Amphict
Agrippa, gendre d’Auguste. Quelques auteurs cependant le croient plus ancien , et disent qu’Agrippa, après l’avoir fait réparer
la tour de Bélus, est, sans aucune contestation, le monument le plus ancien , le plus extraordinaire. Il existait avant le tem
tous les oracles nous détermine à faire connaître seulement les plus anciens et les plus célèbres. Oracle de Dodone. Au
e de Dodone. Au rapport d’ Hérodote , l’oracle de Dodone, le plus ancien de la Grèce, et celui de Jupiter Ammon, dans la L
ù l’on allait alors recueillir le gland qui servait de nourriture aux anciens Grecs. Elle fit construire au pied d’un chêne une
entendit point son langage ; elle pratiqua quelques cérémonies de son ancien ministère : on lui attribua quelque chose de divi
ce. Oracle de Delphes. L’oracle de Delphes n’a pas été le plus ancien de la Grèce ; mais il a été le plus célèbre, et c
iquité : chaque jour il en paraissait de nouveaux, tandis que de plus anciens se discréditaient. Souvent on les pillait. Celui
nt d’un avis contraire, et ils furent absous. Des Sibylles. Les anciens donnèrent le nom de Sibylles à un certain nombre
le plus savant des Romains, nomme dix Sibylles ; il cite les auteurs anciens qui en ont parlé. Nous suivrons l’opinion de Varr
sonnes. Cette observation de M.  Petit ne peut détruire l’opinion des anciens , et surtout celle de Varron. 1°. Rien ne prouve q
°. La Samienne, ou de Samos, dont les prophéties se trouvent dans les anciennes annales des Samiens. 7°. La Cumane, née à Cumes,
e une troisième qui contient huit livres. Elle renferme plusieurs des anciennes prédictions ; mais tous les critiques la regarden
un seul peuple devint le nom général des Grecs. Recherches sur l’ ancienne religion des habitans du Nord. Avant-propos.
qui peuvent instruire et faire connaître les coutumes, les mœurs et l’ ancienne religion des habitans du Nord. Après avoir réuni
onner l’extrait des divers articles de son ouvrage, qui traitent de l’ ancienne religion des habitans du Nord. Nous espérons que
lque sorte de confiance se trouvent compris dans celui de Snorro n , ancien historien de Norwège, et dans les commentaires qu
om de prodiges à tout ce dont on était étonné. Idée générale de l’ ancienne religion des peuples du Nord. Les auteurs gre
ant. Tel était le dieu des Germains ; selon le rapport de Tacite . L’ ancienne mythologie islandaise appelait Dieu l’auteur de t
islandaise appelait Dieu l’auteur de tout ce qui existe, l’éternel, l’ ancien , l’être vivant et terrible, le scrutateur des cho
n des peuples du nord, depuis Odin. L’Edda des Islandais et leurs anciennes poésies sont les seuls monumens qui peuvent nous
nt les seuls monumens qui peuvent nous donner quelques lumières sur l’ ancienne religion des habitans du Nord. C’est en puisant d
emporter leurs âmes dans les demeures célestes. Cependant, suivant l’ ancienne mythologie islandaise, cette divinité terrible, q
du Nord était Frigga ou Fréa, sa femme. Tous les peuples Celtes, les anciens Syriens, et les premiers habitans de la Grèce cro
divins, mais dont le pouvoir était subordonné à celui d’Odin, le plus ancien des dieux, et le principe de toutes choses. Tel é
la simplicité de leur religion ; mais un grand nombre de passages des anciens historiens prouve que beaucoup de guerriers ne su
te d’autant plus d’attention, qu’en nous découvrant les sentimens des anciens Celtes sur ce point important, elle s’exprime que
tre que les vestiges et les souvenirs d’une croyance générale et plus ancienne . On reconnaît dans ces altérations les mêmes allé
persées dans les bois et sur les montagnes, témoignent encore que les anciens Danois n’étaient pas moins attachés à ce culte qu
des lumières supérieures à celles de leur raison. Recherches sur l’ ancienne religion des premiers habitans de la Grande-Breta
Il résulte de cette suite d’observations que, dès les temps les plus anciens , les habitans de la Grande-Bretagne ont étonné le
pes ; c’est de là que des historiens mal instruits ont assuré que les anciens Gaulois avaient des temples, « et ces peuples, di
me que Dieu a sur lui. » Rien n’est plus célèbre dans l’histoire des anciens Gaulois, que les forêts du pays de Chartres. Les
nouvelles cérémonies, de nouvelles lois, de veiller à l’exécution des anciennes ou de les réformer, telles étaient les fonctions
3 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I
avoir le Paganisme sur le caractère, les mœurs et la littérature des anciens Grecs et des Romains. Ce recueil de fables san
s d’or, parce que ce genre de magnificence étoit fort commun chez les anciens . J’en ai cité un nombre infini d’exemples2. Les a
mmun chez les anciens. J’en ai cité un nombre infini d’exemples2. Les anciens ont tellement excellé dans l’allégorie, que les c
lte des villes et se réfugiant dans les forêts. L’Honneur, auquel les anciens élevèrent un temple et qu’ils placèrent d’une man
e mélancolie vague que l’on admire si justement dans les ouvrages des anciens . Les sculpteurs et les peintres n’étudient point
on, cette croyance et le dogme reçu de la fatalité, ont dû donner aux anciens cette mélancolie habituelle si frappante dans tou
principes moraux, et elle autorise une infinité de vices ; aussi les anciens n’ont jamais eu l’idée de la perfection morale, e
adoucies avec tant de charmes que nous admirons dans les ouvrages des anciens , paroissent inconcevables chez des peuples dont l
pplaudit avec tant de transport. Si l’ignorance ou l’oubli des usages anciens nous empêche de sentir le prix de quelques traits
(le Laocoon), étouffé avec ses enfans par des serpens monstrueux. Les anciens se cachoient toujours le visage lorsqu’ils croyoi
uve ce sentiment et cette espèce d’orgueil dans tous les ouvrages des anciens  ; ainsi, dans le tableau de Timanthe, Agamemnon v
ace, la mère la moins tendre, n’oseroit proférer. Combien de fois les anciens ont été injustement critiqués ou loués mal-à-prop
cieux et contradictoires qui se trouvent répandus dans les écrits des anciens philosophes. Une morale uniforme n’existoit point
doctrines diverses en exigeant un culte pour les différens Dieux. Les anciens philosophes n’ont été ni inconséquens, ni systéma
Uranus. Uranus ou le Ciel, fils du Jour et du Chaos ; le plus ancien des Dieux ; il eut pour épouse la Terre, sa sœur,
rée, fils d’Uranus et de Ghé, époux et frère de Téthys, étoit le plus ancien Dieu protecteur de la mer. On confond quelquefois
ceux qui buvoient de ses eaux perdoient le souvenir du passé. Le plus ancien des fleuves infernaux étoit l’Erèbe, il existoit
gures hideuses. La vue du feu consoloit les mânes, c’est pourquoi les anciens renfermoient des lampes dans les tombes. On charg
s on faisoit ces sanglans sacrifices pour le salut des Empereurs. Les anciens , livrés aux plus noires superstitions, croyoient
u’en nomma que quatre : Servius Tullius ou, selon d’autres, Tarquin l’ ancien en porta le nombre à six. Numa défendit qu’on reç
s celle du préteur. La grande vestale (Maxima), c’est-à-dire, la plus ancienne , portoit au cou une bulle d’or. Numa, qui les avo
ée jusqu’auprès de Carthage, celui-ci la reconnut à sa démarche ; les anciens appeloient Aorasie l’invisibilité des Dieux, et i
oit un goître dont elle fut guérie par ce remède, qui étoit connu des anciens . Tyro, princesse d’une beauté merveilleuse, étoit
l’espérance, le printemps, leur étoit particulièrement consacrée. Les anciens n’oublioient point de fêter les Grâces et les Mus
it neuf coups ; on n’en buvoit que trois en l’honneur des Grâces. Les anciens regardoient les Grâces comme des divinités bienfa
ces. Psyché est représentée avec des ailes de papillon, parce que les anciens , regardant l’ame comme un souffle, avoient fait d
ndes routes ; on l’appeloit le souper d’Hécate. C’étoit parmi eux une ancienne tradition que des serpens, envoyés par la déesse,
incre, on imagina de donner une couronne d’or. Dans tous les jeux des anciens il y avoit des courses de chevaux, de chars, des
rie se renouvellent sans cesse dans l’histoire des Dieux. D’après une ancienne fable, Minerve, dans ses voyages, trouva l’os de
s vive douleur, l’Aurore l’emmena en Syrie et eut un fils de lui. Les anciens représentent l’Aurore vêtue d’une robe de couleur
blis en 1324, par sept gentilshommes. D’autres disent que c’étoit une ancienne coutume, que les poëtes de Provence s’assemblasse
lire leurs vers et en recevoir le prix qui se donnoit au jugement des anciens , que ce ne fut que vers 1540 qu’une dame, nommée
s Lupercales. Pan en grec signifie tout. On croit que sous ce nom les anciens adoroient la nature. On appeloit terreur panique
fût accompagné d’un bois consacré à la Divinité qu’on y révéroit. Les anciens avoient en général une grande vénération pour les
y avoit un temple élevé en l’honneur de ce Dieu, et un oracle le plus ancien et le plus fameux de tous les oracles de la Grèce
emples n’a point été le même chez les différens peuples du monde. Les anciens Romains rendoient leur culte aux Dieux la tête co
iens Romains rendoient leur culte aux Dieux la tête couverte. Selon l’ ancienne coutume, dans les sacrifices et autres cérémonies
ifie manger. La Fable ne lui donne point d’attributs ; mais comme les anciens se couronnoient de roses dans les festins, on a m
ontée tantôt d’une tête de femme, tantôt d’une tête d’homme. Mithras, ancienne divinité des Perses, qui adoroient en elle le Sol
pper cruellement tous ceux qu’ils rencontroient sur leur passage. Les anciens poussèrent la démence de l’immoralité jusqu’à éle
ée, ou par une délicatesse inspirée par un sentiment particulier. Les anciens n’ont pu connoître cette espèce de délicatesse, l
suivie. Aussi quand la superstition n’exigeoit pas l’euphémisme, les anciens s’exprimoient très-crument. On sait qu’ils n’ont
tre, comme ça l’a dit, de Junon. 26. Il y a eu dix Sibylles, la plus ancienne étoit la Delphique, appelée Artemis, que quelques
t Empereur donna l’ordre à Stilicon de les brûler. On trouve chez les anciens d’autres recueils prophétiques de cette espèce, c
en athlète, le combattit et le tua. 30. La coudée, mesure longue des anciens , étoit environ de la longueur du bras d’un homme,
4 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II
éclatante ; elle fit construire Babylone, ville superbe dont tous les anciens se sont plu à conter des merveilles inouïes. On a
uné Prince offre l’exemple le plus frappant de cette fatalité que les anciens croyoient inévitable ; dogme extravagant et funes
lle de Laïus, mais la première fable est plus généralement reçue. Les anciens plaçoient des sphinx devant leurs temples pour fa
ans l’île de Naxos, et il épousa Phèdre, sœur de cette Princesse. Les anciens , dans la Fable et dans leurs ouvrages d’imaginati
défaite, Antiope procura dans la Grèce d’honorables sépultures à ses anciennes compagnes. Penthésilée, Reine des Amazones du The
y venoit consulter un oracle aussi célèbre que celui de Delphes. Les anciens avoient beaucoup de confiance en de certains anne
x de bois parallèles, joints par deux baguettes de traverse, et cette ancienne figure s’est conservée jusqu’à nous par le signe
chille devant sa tente, jouant de la lyre ; en l’abordant, Phénix son ancien gouverneur lui dit : Quelque grand que tu sois A
fils nommé Euphorion, qui fut tué d’un coup de foudre par Jupiter. Un ancien auteur ( Stace) a fait sur l’enfance et sur l’édu
ation de la Grèce. Ainsi il sembleroit que, lorsqu’on veut imiter les anciens , ce ne seroit pas Homère, tout sublime qu’il est,
e à la haine des Atrides qui veulent l’empêcher d’ensevelir Ajax. Les anciens qui ont inventé de si belles allégories, n’ont pr
oup de mensonges et de mocqueries, etc. Malgré tout le respect dû aux anciens , il faut avoir le courage de dire que, dans tous
isit dans le palais. En traversant une cour, il vit sur un fumier son ancien chien Argus, accablé de vieillesse ; ce chien fid
uleux, car il est très-conforme aux mœurs de ces siècles reculés. Les anciens , qui avoient des idées si ingénieuses et si juste
iques ou inspirer un orgueil qui en fasse mépriser la simplicité. Les anciens nous représentent leurs sages labourant les champ
C’est ainsi que l’histoire nous dépeint Tanaquille femme de Tarquin l’ ancien , faisant les habits de son époux et de son gendre
elle n’inspire que du mépris et de l’horreur. D’après ces idées, les anciens pensoient qu’une femme ne pouvoit avoir le mérite
justement : Meglio per te s’avessi il fuso el’ vago37. L’estime des anciens pour les femmes qui consacroient leurs loisirs au
belle38. On trouve une conformité très-remarquable dans les mœurs des anciens et les mœurs qui existoient dans le temps de la c
exploits si merveilleux, qu’on peut les comparer, avec avantage, aux anciens Princes Grecs les plus renommés ; les Duguesclin,
lement, les immortelles, la fleur de grenadier, etc. On croit que les anciens ne lui élevèrent point de temples, mais qu’elle e
ont mis au monde et qu’il les nourrit dans leur vieillesse. Aussi les anciens , qui, à la honte de l’humanité, avoient cru néces
ui donne quelquefois pour attribut un bouquet de fèves, parce que les anciens croyoient que ces légumes engraissoient et bonnif
nscription : à celle des Graces qui préside à la reconnoissance. Les anciens ont représenté la mémoire des bienfaits, sous les
. On la représente communément appuyée sur un ancre de vaisseau ; les anciens l’ont aussi représentée sous la figure d’une femm
les bras vers des nuages d’où s’échappent des traits de lumière. Les anciens l’ont peint quelquefois les yeux fixés sur l’arc-
ient point d’ailes à la Victoire, comme pour la fixer près d’eux. Les anciens avoient fait de la Violence, une Déesse, sœur de
rent impétueux, et marchant sur un rocher au bord d’un précipice. Les anciens retraçoient la même idée, sous la figure d’une fe
e l’enchaîna avec des liens de diamans lorsqu’il délivra Alceste. Les anciens lui élevèrent des statues et des autels. Elle fut
Hésiode dit qu’elle a un cœur de fer et des entrailles d’airain. Les anciens ne l’ont jamais représentée sous la forme d’un sq
t les corps, et lorsqu’on n’avoit aucune connoissance anatomique. Les anciens peignoient la Mort, pâle, livide, d’une taille gi
ant une faulx, ils lui donnent pour attribut un sablier renversé. Les anciens firent de la Vieillesse, une divinité infernale f
ur changeante, jouant de la flûte et ayant auprès d’elle un cerf. Les anciens croyoient que le cerf aimoit tellement la flûte,
s, et pour attributs, une trompette et une corne d’abondance. Sur les anciennes médailles elle est représentée nue jusqu’à la cei
ains, quatre oreilles55, portant un carquois et tenant une flûte. Les anciens ont dit aussi que Minerve jouoit parfaitement de
bâtir un temple à Rome. L’Indulgence. Est représentée par les anciens sous la figure d’une femme d’une physionomie douc
conseilles dans l’infortune et je te dois tout mon bonheur. 40. Les anciens comparoient la jeunesse à l’été qui produit des f
l composa un recueil d’emblêmes. Il mourut à Pavie, en 1550. 59. Les anciens croyoient que la rue préservoit des mauvais espri
5 (1866) Dictionnaire de mythologie
-seulement il doit renoncer à comprendre les créations originales des anciens et les admirables imitations des classiques franç
ait à peu près l’enseignement à la lecture des poëtes et des orateurs anciens  ; le reste s’apprenait dans le monde. Dans un sys
du soleil ou des chiens d’Actéon ! — Je vous abandonne les classiques anciens  ; mais les nôtres, ceux du xviie  siècle, vous m’
ans la langue vulgaire, aux désinences près, vous auriez cru lire nos anciens , tant ils savaient calquer ingénieusement leurs f
et il n’a pas les mains pures. Admirons la sollicitude paternelle des anciens législateurs, qui réglaient ainsi jusqu’aux moind
ns les comprendre. L’origine du culte d’Adonis, déjà obscure pour les anciens , exerçait la sagacité de leurs mythologues. Ce di
ieu en trois personnes, tandis qu’il en avait un très-précis pour les anciens , qui, pouvant peupler à volonté leur Olympe, créa
ise pour pleurer amèrement son malheur. Mais il ne paraît pas que les anciens eussent, en fait de galanterie, les mêmes idées q
ie, les mêmes idées que les modernes. Atlas. Dans les idées des anciens , le ciel étant une voûte solide, qui tournait sur
e journal ont le tort d’abuser. Bacchus. Bacchus est le Noé des anciens . Son culte va s’étendant tous les jours sur cette
dieux avec une liberté qui nous semble irrévérencieuse, mais dont les anciens ne paraissent pas s’être offensés. J’en traduis u
a vérité il ne chante ni ne prophétise plus aujourd’hui, mais que des anciens dignes de foi l’avaient entendu ; que Pline les a
ler, dans une de ses ballades, paraît penser comme Pline et comme les anciens  ; qu’enfin les modernes ne manquent jamais de com
ons pas aux préjugés leur antiquité vénérable. Celui-là est bien plus ancien . Aristote en fait mention ; Pétrone et Apulée le
Il a bien le nez trop loin des oreilles. » Vous pensez bien que les anciens , qui voyaient des présages partout, dans le bruit
pour la journée ; il fallait incontinent s’aller remettre au lit. Les anciens , quand ils voulaient éternuer, se tournaient vers
our la paix des États et le bonheur des peuples ! Esculape. Les anciens adoraient sous trois types différents le dieu qui
on, qui boit sa sueur. ( Horace, ode XIX, liv. 3.) L’imagination des anciens avait peuplé la campagne de ces dieux velus, corn
idée. Il représente la famille, dont il est le centre et la vie. Les anciens , à qui nous avons emprunté cette expression, ne l
oyer dont elle allait être la joie. Culte simple et touchant, le plus ancien , le plus sacré de tous les cultes. Le père en est
étuité. Pour avoir renié le culte de Vesta, valons-nous moins que les anciens  ? Je ne le crois pas : nous vivons autrement qu’e
ent en eux un sanctuaire aussi sacré, aussi immuable que le foyer des anciens , et dont les oracles sont infaillibles, la consci
la justice. » Géants, Pygmées. La fable des Géants vient d’une ancienne tradition qu’on retrouve au berceau de tous les p
Tombouctou, et payer les incrédules d’un allez-y voir ? Les voyageurs anciens étaient bien plus heureux que les nôtres. Les tro
ertitude historique est difficile à établir. D’autres historiens plus anciens , et probablement mieux informés, prétendent que l
rédicateur, plus versé sans doute dans sa religion que dans celle des anciens , s’écrier avec émotion : « Extirpons jusque dans
ris. — Ni moi, répond X… » Ils vont trouver un savant du quartier, un ancien chef d’institution, réduit, par le malheur des te
is et applaudis du public. On vivait alors avec Plutarque et avec les anciens  ; on parlait leur langue avec un peu d’emphase pe
grands mots sont permis à ceux qui font de grandes choses. L’histoire ancienne était l’école de la jeunesse, la fable le catéchi
de l’Allemagne et au Canada, c’est-à-dire dans tous les pays que les anciens ne connaissaient pas ou connaissaient fort peu. I
il est vrai, la faculté de voir à travers les corps opaques, que les anciens lui attribuaient, mais sa grande réputation de cl
Mânes : Aux Mânes de très-regretté et très-digne Guillaume Paimbœuf, ancien notaire, ancien, etc., etc. « Cette pyramide tron
es de très-regretté et très-digne Guillaume Paimbœuf, ancien notaire, ancien , etc., etc. « Cette pyramide tronquée, entre deux
diennes inflexibles des lois naturelles et de l’ordre social, que les anciens , dans les prières qu’ils leur murmuraient à voix
kers et des rappistes passent pour des momeries ridicules. » Chez les anciens , Momus ne jouissait pas de la joyeuse réputation
nous sommes redevables de l’invention des beaux-arts. Selon les plus anciennes traditions, elles sont les filles du ciel, qui no
rands services. Mais, par la barbe de Jupiter ! fallait-il brûler les anciens dieux, pour en adorer de nouveaux ? La poésie ne
é. La croyance à l’immortalité de l’âme n’était pas un dogme chez les anciens comme chez nous. Ne voyant d’eux que leur corps,
ons plus d’oracles officiels : c’est toujours autant de gagné sur les anciens . Mais, si la chose a péri, le nom est resté. Orac
ur père. Le supplice de Tantale était déjà passé en proverbe chez les anciens , qui le regardaient comme l’image de l’avarice to
mes du xviiie  siècle. On prétend que cette fable vient de ce que les anciens peuples de la Sicile, qui travaillaient à l’explo
italien, un grand érudit, a fait un traité des Erreurs populaires des anciens , plein de détails curieux sur ce sujet. ÉTOILE. —
LE. — La croyance à l’astrologie judiciaire est une superstition fort ancienne et fort répandue. On trouve dans les écrits de Pt
6 (1864) Mythologie épurée à l’usage des maisons d’éducation pour les deux sexes (nouv. éd.)
ossède au moins les notions élémentaires de cette science, les poëtes anciens et modernes deviennent inintelligibles, les plus
entions mensongères ont joué un rôle si important dans l’histoire des anciens peuples, elles ont fourni de si nombreux sujets d
testable, résultant de la dépravation de mœurs qui existait parmi les anciens . Elle offre une foule de tableaux que la religion
primitif avait reçu des païens le nom de chaos. Le Ciel était le plus ancien des Dieux, et Vesta, ou la Terre, la première dée
présente-t-elle l’univers ayant la création ? — Quels furent les plus anciens des Dieux et quels furent leurs enfants ? — Leque
es propres chiens. Le culte de cette Déesse était très-honoré par les anciens , qui l’adoraient dans tous les endroits où trois
mérite comme à celui qui en est indigne, au bon comme au méchant. Les anciens représentaient Plutus sous les traits d’un vieill
lles punissaient sévèrement ceux qui les attaquaient ainsi. Aussi les anciens ne coupaient-ils les arbres qu’après en avoir élo
tare, où les méchants enduraient la punition de leurs crimes. Minos, ancien roi de Crète, Eaque, ancien roi d’Egine, et Rhada
ient la punition de leurs crimes. Minos, ancien roi de Crète, Eaque, ancien roi d’Egine, et Rhadamanthe, ancien roi de Lycie,
inos, ancien roi de Crète, Eaque, ancien roi d’Egine, et Rhadamanthe, ancien roi de Lycie, qui tous les trois s’étaient fait r
mée d’étoiles, et tenant une faux et un sablier. Les Mânes. Les anciens nommaient ainsi les âmes des hommes qui étaient m
paiser par des libations et en leur sacrifiant des brebis noires. Les anciens croyaient que le feu était très-agréable aux Dieu
montra particulièrement dévoué au culte de la Liberté ? — Comment les anciens représentaient-ils cette divinité ? L’Occasio
ments, la force et la vigueur de la jeunesse. Les filles de Pélias, l’ ancien tuteur de Jason, ayant vu le prodige opéré en fav
ne purent transporter qu’en trois années d’Eléphantis à Saïs. Le plus ancien temple dont parle l’histoire du paganisme est le
interroger les Dieux. L’oracle de Dodone 86 est regardé comme le plus ancien de la Grèce. Il fut fondé par une femme égyptienn
Les murailles de Babylone 90 étaient d’une grandeur prodigieuse ; les anciens auteurs prétendent qu’elles avaient soixante-sept
des divinités de la terre ? — Comment explique-t-on les croyances des anciens sur les Enfers ? — Qu’était Pluton ? — Comment a-
à sa sœur. 11. Delphes, en Phocide, une des plus grandes villes de l’ ancienne Grèce, renommée surtout par l’oracle d’Apollon. C
enommée surtout par l’oracle d’Apollon. Cette ville passait parmi les anciens pour le milieu de la terre : Jupiter, pour le mar
hes dans la mer Adriatique. 14. Aujourd’hui le mont Liecoura, dans l’ ancienne Phocide. 15. Aujourd’hui le mont Zagora, dans l’
ura, dans l’ancienne Phocide. 15. Aujourd’hui le mont Zagora, dans l’ ancienne Béotie. 16. L’un des monts Gramnos ou Mezzovo, e
semblage des six étoiles placées sur le front du Taureau céleste. Les anciens croyaient que le lever et le coucher de cette con
u royaume grec, n’occupe qu’une partie de l’emplacement couvert par l’ ancienne . 32. L’une des trois Gorgones. (Voyez plus loin
ution en 4 ans et 22 jours. 35. Divinité sous le nom de laquelle les anciens adoraient la nature. Pan, en grec, veut dire tout
surtout par ses volcans, dépend du royaume des Deux-Siciles. 39. Les anciens ne connaissaient que ces vents principaux ; les n
ent à 4,180 mètres au-dessus du niveau de la mer. 44. Province de l’ ancienne Grèce, comprise aujourd’hui dans la basse Albanie
vathy, sont extrêmement curieuses ; on y reconnaît l’emplacement de l’ ancienne ville et les murailles de la citadelle. La porte
on y voit des sculptures que les antiquaires regardent comme le plus ancien monument de l’art de l’Europe. 47. Province sept
nt traité en tragédie. 62. Aujourd’hui le Despoto-Dagh, qui sépare l’ ancienne Macédoine de l’ancienne Thrace. 63. Thèbes, sit
62. Aujourd’hui le Despoto-Dagh, qui sépare l’ancienne Macédoine de l’ ancienne Thrace. 63. Thèbes, située au pied du lac Capaï
est de la Cappadoce. 67. On ne trouve aujourd’hui aucune trace de l’ ancienne Troie au village de Poungar-Bachi, que l’on présu
d’Hector, avec son fils Astyanax. 80. Ville de l’Afrique propre des anciens , et fondée, ainsi que Leptis et Utique, par les P
ésert ; sa capitale est Mourzouck. 88. Près de Lébadée. 89. Cumes, ancienne ville de la Campanie, renommée autrefois par le l
nts. 90. Babylone, une des villes les plus célèbres dans l’histoire ancienne et une des plus belles qui aient jamais existé, a
s, sont à Djizeh, à 10 kilom. du Caire, dans le voisinage de Memphis, ancienne capitale de l’Égypte fondée par Osiris, sur la ri
s vestiges de ce labyrinthe dans les environs de Medynet-el-Fayoum (l’ ancienne Arsinoé) ; le lac Mœris se nomme aujourd’hui Birk
7 (1883) Mythologie élémentaire (9e éd.)
la raison humaine, dans des rapprochements arbitraires avec les idées anciennes , dans ce progrès humanitaire qui s’enrichit de to
hologie. Sans elle, il serait impossible de comprendre la littérature ancienne , et même la littérature moderne, les productions
xaucer leurs prières. Le Destin était né du Chaos et de la Nuit, deux anciennes divinités que l’on croyait antérieures à toutes l
oyait antérieures à toutes les autres. 6. Le Chaos. Les peuples anciens , privés de la lumière de la révélation, ne pouvai
es autres ? Comment est-il représenté ? Qu’atteste cette idée que les anciens s’étaient formée du Destin ? En le supposant sour
épouillaient-ils ? De qui était né le Destin ? 6. Comment les peuples anciens expliquaient-ils la création de l’univers ? Qu’en
i indiquent sa marche rapide. Il tient à la main un sablier, dont les anciens se servaient comme d’horloge, pour mesurer les he
a stabilité. Auprès d’elle est un tambour, emblème des vents, que les anciens croyaient renfermés dans son sein. Elle porte sur
is à Cybèle le nom de Vesta ; mais on y ajoute le surnom de Prisca (l’ ancienne ), pour ne pas la confondre avec Vesta, sa fille,
est victorieux, Et tout cède à l’effort de sa main froudoyante. Les anciens croyaient que les éruptions du volcan et les trem
l’oracle de Delphes, et déposé dans le temple de riches présents. Les anciens confondaient quelquefois Apollon avec le Soleil,
rincesse donna son nom à l’une des trois parties du monde connues des anciens . 3° Les Gémeaux (mai) Les Gémeaux représent
nte-t-on Diane ? 42. Qu’appelle-t-on constellation ? Que voyaient les anciens dans les constellations ? 43. Faites connaître l’
nt de génération en génération, dans la succession des âges. Dans les anciens monuments Vulcain est représenté à demi nu, la ba
uoi étaient-elles l’emblème ? Comment est représenté Vulcain dans les anciens monuments ? Quel est le personnage de la Genèse q
uraient avec lui. 70. Dieux domestiques ; Lares et Pénates. Les anciens n’avaient pas seulement créé des dieux pour chaqu
lles et des empires. Ils doivent, dit-on, leur origine à l’usage fort ancien d’inhumer les morts dans les maisons. On croyait
. Océan. — Téthys. — Les Océanides. — Nérée les Néréides. Les plus anciennes divinités de la mer étaient Océan et Téthys, enfa
nt sur la mer, mais aussi sur les fleuves, dont il était le père. Les anciens lui rendaient un culte solennel et lui confiaient
tre chose que les vagues personnifiées par la féconde imagination des anciens . Questionnaire. 71. Quelles étaient les plu
nation des anciens. Questionnaire. 71. Quelles étaient les plus anciennes divinités de la mer ? Avec quelle autre déesse ne
e poëte Hésiode, dont la description est obscure comme l’idée que les anciens avaient des Enfers, le Tartare est aussi avant da
chevaux noirs39. Questionnaire. 82. Quelle était l’opinion des anciens sur la destinée de l’âme humaine, et sur le lieu
es divinités infernales qui présidaient aux tombeaux. Aussi, chez les anciens , trouvait-on sur ces monuments les lettres initia
ues, leur naissance, leur emploi ? 86. Qui appelait-on Mânes chez les anciens  ? De qui Charon était-il fils ? Quel était son em
lle est assise sur une pierre carrée. (La forme carrée était chez les anciens l’emblème de la perfection.) Elle tient à la main
n, son attribut ordinaire. Cette divinité était fort honorée chez les anciens . Ils attachaient tant de prix à la force physique
ouronne de laurier. La Paix était honorée comme une divinité chez les anciens , qui lui élevèrent des temples. C’était là que le
es crimes. Questionnaire. 93-104. Quels sont les êtres que les anciens avaient personnifiés ? Quelles sont les principal
poque commence la troisième période ou les temps historiques. 105. Anciens héros. Les héros49 étaient, selon les idées de
xploits, sa mort. Bellérophon était fils de Glaucus, roi d’Ephyre, ancien nom de Corinthe. Ayant eu le malheur de tuer à la
nom devenu général pour désigner non-seulement les monstres chez les anciens , mais encore, chez les modernes, les fantômes, c’
il resté comme l’expression la plus vive de la piété filiale chez les anciens  : Oui, tu seras un jour chez la race nouvelle De
la source. Les Egyptiens lui avaient élevé plusieurs temples. Le plus ancien était à Memphis : il en avait un autre à Alexandr
té introduites ? Quelles réflexions suggère cet aperçu des dieux de l’ ancienne Égypte ? Chapitre XXXI. Mythologie des Perses
Cette mythologie est l’œuvre des scaldes ou bardes, c’est-à-dire, des anciens poëtes de la Norwége, de l’Irlande, de la Suède e
ettent douze Ases ou grands dieux et autant de déesses, Odin, le plus ancien et le plus puissant, est le roi de cette cour cél
rvée dans le genre humain, et se voit encore dans les poëtes les plus anciens . » Elévations sur les Mystères. 6. Hésiode, po
cette déesse était née de l’écume des flots. Cependant Homère, aussi ancien et plus illustre qu’ Hésiode, fait naître Vénus d
ou réelle. On ne s’accorde pas sur l’origine de cette expression. Les anciens croyaient que c’était le dieu Pan qui inspirait a
tor quum traheret. 38. Nom formé de Consus, divinité révérée par les anciens Romains, qui le confondaient avec Neptune. 39.
t boire. Tu ris, change de nom, la fable est ton histoire. 43. Les anciens plaçaient les Champs-Elysées, soit au centre de l
s jusqu’à leur arrivée en Colchide. Ce serait une leçon de géographie ancienne , aussi instructive qu’amusante. Voy. les Atlas de
Argonautes, il est impossible de le suivre à cause de l’ignorance des anciens pour ce qui concerne la géographie des contrées s
ar Sœmund Sigfuson, dit le Sage, qui voulait conserver lei débris des anciennes croyances de ses pères. Le deuxième, écrit en pro
8 (1847) Nouvelle mythologie du jeune âge
n lui donne le nom de Mythologie. Ce sont des récits inventés par les anciens en l’honneur des dieux et des héros qu’ils regard
faire la dépense de béliers et de taureaux. Les dieux imaginaires des anciens leur parurent sans doute altérés de sang, puisqu’
ivers fut créé, l’âge d’or commença. Saturne Le Ciel, le plus ancien des dieux, selon les poètes, eut deux fils : Tita
r récompenser les vertus de Janus, on le mit au nombre des dieux. Les anciens le représentaient avec un bâton, comme un voyageu
x Vesta : l’une, femme du Ciel et mère de Saturne ; et l’autre, moins ancienne et fille de Saturne ; et que l’ancienne Vesta est
e Saturne ; et l’autre, moins ancienne et fille de Saturne ; et que l’ ancienne Vesta est la même que Cybèle et la Terre. Le cult
sa ceinture au vaisseau, elle le fit avancer sans résistance. Comme l’ ancienne Vesta présidait à la terre, la plus jeune présida
un tableau de l’été, d’après tous les attributs que lui donnaient les anciens . Elle est élevée sur un brancard que portent quat
rapporter un mot de ce qui s’y était passé. On trouve encore dans les anciens auteurs deux autres fêtes en l’honneur de Cérès :
apportait d’ailleurs. Le dieu Terme Terme était un des plus anciens des dieux chez les Romains. Il marquait les limit
e, la Phrygie et une partie de la Grèce, qu’il avait conquise. Dans l’ ancien Testament, au livre II des Macchabées, chapitre 6
t édile à Rome, donna au peuple des jeux dans lesquels il renouvela l’ ancienne simplicité : il ne proposa au vainqueur qu’une co
ut un arbre qui avait commencé à s’éclater. L’athlète se rappelle son ancienne vigueur ; il veut fendre l’arbre qui s’entrouvre
ant à ses pieds l’aigle de Jupiter, prêt à porter la foudre. Dans les anciens monumens, il paraît barbu, les cheveux négligés,
de la main droite un marteau, et de la gauche des tenailles. Le plus ancien des temples élevés en son honneur était à Memphis
pas des Saliens. Comment on représentait le dieu Mars. Dans les anciens monumens, Mars était représenté sous la figure d’
e. Comme déesse des sciences, des arts, et surtout de la sagesse, les anciens honoraient Pallas sous le nom de Minerve. De la
e se placer sur l’autel. Cette petite figure, faite des os de Pélops, ancien roi du Péloponèse, tenait une pique à la main dro
ieurs autels sur une montagne près de Corinthe. Les Messagères et les anciens Germains ont passé pour adorer le soleil : ils lu
n, ou, selon d’autres, d’Hypérion et de Théa : Titan et la Terre. Les anciens , qui ont prodigué les noms de dieux et de déesses
se au moment même où l’on arrivait pour le consulter. Delphes, ville ancienne de la Phocide, fut surtout célèbre par le temple
lle avait rendu ses oracles. On compte jusqu’à dix Sybilles : la plus ancienne était celle de Perse, et la plus fameuse celle de
grand, roi d’Egypte, qui vivait peu après Moïse. Il fut l’auteur des anciens livres qui concernaient la religion, et que les E
ur entendre le sens historique de cette fable, il faut savoir que les anciens , peu curieux observateurs de la chronologie, ont
son nom vient de ce que la mer environne les terres. Par Neptune, les anciens entendaient l’élément de l’eau : Amphitrite qu’il
que voyage sur mer, on leur faisait des sacrifices. On assure que les anciens Perses leur immolaient des victimes. Enée, dit Vi
urgere, parce qu’il pousse à la mort. Celui de Feubruus est tiré d’un ancien mot latin, qui signifie faire des lustrations, pa
à la garde des tombeaux. Aussi trouve-t-on souvent sur les tombes des anciens ces deux lettres initiales, D. M., qui indiquent
recommander à leurs soins la sépulture des morts. La Mort. Les anciens ont fait de la mort une divinité, qu’ils disent n
emière, car l’agriculture est la source des véritables richesses. Les anciens représentaient Plutus aveugle. Aristophane le fai
aisse le vice,         Et l’innocence sans secours. Demoustier. Les anciens regardaient la Nuit comme une déesse. Ils la disa
rand voile tout parsemé d’étoiles sur sa tête. Le Sommeil Les anciens faisaient le Sommeil fils de l’Erèbe et de la Nui
us des troupeaux qu’on leur avait volés. Ces prêtres étaient les plus anciens de la religion païenne à Rome. Il y en avait troi
regrettent ; elles ne trouvent à sa place qu’une fleur nouvelle. Les anciens consacraient cette fleur aux Euménides. Arist
eu qu’un banc. On appelle Silènes les satyres avancés en âge. Le plus ancien est le père nourricier de Bacchus. Sylvain
ces légumes au peuple de Rome. Féronie Déesse à laquelle les anciens donnaient l’intendance des bois et des vergers. E
aient mis en liberté. Pomone Pomone était une nymphe que les anciens regardaient comme la déesse des jardins et des fr
les hommes. Ces âmes portaient le nom de Lémures, mot qui, suivant l’ ancienne latinité, signifiait l’âme de l’homme séparée du
oir sauvé du traître, Défendez-moi de l’ennuyeux. Ducis. La coutume ancienne d’enterrer les morts dans les maisons a donné lie
éesse, quoiqu’aveugle, fut une divinité puissante et révérée chez les anciens , qui croyaient que les événemens de la vie des ho
culte particulier, afin qu’elle leur fut toujours favorable. La plus ancienne de toutes les statues de la Fortune se voyait à S
ir ; l’autre la place sur un char traîné par des chevaux aveugles. Un ancien a dit fort ingénieusement que la meilleure façon
ait un homme qui a le doigt sur la bouche. Ovide nous apprend que les anciens honoraient aussi le Silence sous la figure d’une
t cette inscription : Non plus ultrà, c’est-à-dire, rien au-delà. Les anciens croyaient en effet que l’extrémité de l’Espagne s
r se changea en bienveillance ; il le mena à Priam, qui, oubliant les anciennes prédictions, le reçut dans son palais avec ses au
9 (1869) Petit cours de mythologie (12e éd.)
e. Pour étudier avec méthode l’histoire des dieux qu’adoraient les anciens , il convient de les classer d’après les lieux où
appelèrent le Destin, et lui donnèrent pour père le Chaos et la Nuit, anciens dieux antérieurs à la naissance de tous les autre
as eu de commencement et n’aura pas de fin ; il est éternel. Chez les anciens l’éternité n’appartenait à aucun des dieux, puisq
onde. — Génération des dieux. Voici comment Hésiode, l’un des plus anciens poëtes, raconte dans sa Théogonie l’origine du mo
? — Qu’est-ce qu’un emblème ? — Comment divise-t-on les dieux ? — Les anciens n’ont-ils pas placé au-dessus de tous les dieux u
ement représenté sous la forme d’un vieillard, parce que le Temps est ancien , les hommes, comme l’a dit un poëte, ne l’ont con
nne tous les êtres. On lui attribue un sablier, qui servait, chez les anciens , à mesurer les heures, et des ailes, pour indique
s, fils de Saturne et de Rhéa, avait pour aïeuls Uranus et Titéa. Les anciens l’adoraient comme le plus puissant des dieux, le
ent leur sommet, et semble repousser leurs menaces. L’imagination des anciens a poétisé cette guerre de la nature. Les montagne
une leçon de physique, et l’étude de cette science fera voir que les anciens ne s’écartaient pas de la vérité en supposant que
rs les décombres, sous la forme d’un loup. On voit facilement que les anciens ont imaginé cette fable pour expliquer l’existenc
l’air pur des hautes régions de l’atmosphère. C’est pour cela que les anciens l’ont armé de la foudre qui se forme à ses pieds
me, il n’en est que le dieu : le Soleil était l’un des Titans, et les anciens lui donnent le nom d’Hypérion. Comme dieu du Sole
passe successivement dans sa marche apparente autour de la terre. Les anciens rattachaient l’existence de ces diverses constell
harmonie avec le caractère de Minerve ; mais il est probable que les anciens en ont chargé sa mémoire pour expliquer l’existen
re : on les appelait des Hermès. Les Égyptiens vénéraient un de leurs anciens législateurs sous le nom de Mercure trismégiste,
arler des divinités de la mer, il faut dire un mot de la Mer, que les anciens avaient divinisée sous les noms d’Océan et de Tét
, et son empire s’étendait sur les fleuves dont il était le père. Les anciens lui rendaient un culte solennel, et l’invoquaient
rs attributs sont distincts. Questionnaire. Sous quels noms les anciens ont-ils divinisé la Mer ? — Quels enfants naquire
yptien qui rendait un son plaintif aux premiers rayons du soleil. Les anciens représentent Aurore vêtue d’une robe de safran, e
uperflu et fastidieux de nommer toutes les divinités allégoriques des anciens qui personnifiaient tous les vices, toutes les ve
s ; elle est juste, ingénieuse et touchante. Questionnaire. Les anciens n’ont-ils pas divinisé les vertus et les vices, l
es les plus remarquables et les plus connues de ces allégories. — Les anciens n’ont-ils pas personnifié l’âme humaine ? — Que d
 ? § 4. Bellérophon. Hipponoüs, fils de Glaucus, roi d’Éphyre ( ancien nom de Corinthe), reçut le nom de Bellérophon, ap
savez-vous de Siva ? II. Croyances des Perses. Religion des anciens Perses. — Zervane-Akérène. — Ormuzd. Les peupl
dénaturé les pures croyances de la révélation primitive. Le culte des anciens Perses était d’une simplicité extrême : il consis
nde meilleur. Il faut ajouter ici quelques mots sur les croyances des anciens habitants de la Gaule. Leur culte n’avait d’autre
image, et l’autre culte, adoration. 2. Il faut distinguer Diane de l’ ancienne Phébé de la race des Titans. 3. Ce sanglier fut
10 (1850) Précis élémentaire de mythologie
ces ténèbres. Ensuite elle nous rend plus facile l’étude des auteurs anciens , des poëtes tout spécialement et nous donne égale
héros ou demi-dieux. Cette division est basée sur la manière dont les anciens classent eux-mêmes leurs dieux. Questionnaire.
jugue le monde entier. 3. Le Destin avait pour père le Chaos, le plus ancien des dieux. On appelait Chaos cette masse informe
iations qui, après avoir favorisé le développement de la civilisation ancienne , ont contribué si tristement à la corruption dégr
le commerce, et la massue la force et le courage dont les navigateurs anciens avaient besoin pour parcourir les mers. Enfin, co
ènes. Peut-être celle fable n’est-elle que l’histoire allégorisée des anciennes luttes des colons et des pirates, luîtes qui se s
ant de pouvoir être transportées sur l’autre rive. C’est pourquoi les anciens avaient grand soin d’accomplir les derniers devoi
t révoltés contre Jupiter, furent ensevelis sous le mont Etna que les anciens considéraient sans doute, à cause de ses fréquent
gna-t-il à Jupiter ? Où était son palais ? Quelle idée en avaient les anciens  ? 2. Quels fleuves coulaient dans ces royaumes ?
e Sisyphe, de Tantale, des Danaïdes et d’Ixion ? 9. Quelles idées les anciens se faisaient-ils des Champs-Elysées ? Quelles éta
prenaient le nom de Silènes. Nous avons raconté les aventures du plus ancien et du plus célèbre d’entre eux dans la fable de B
de chêne. 6. La Pudeur avait des temples à Rome et à Athènes. Le plus ancien de ces temples n’était ouvert qu’aux dames d’orig
tes d’infirmités et de malheurs. Dans leurs ingénieuses fictions, les anciens auraient dû nous montrer les biens comme issus de
que Dieu ait fait à l’homme, n’était guère connue que de nom chez les anciens . Comme nous l’avons déjà dit, cette prérogative s
ui offrait-on en sacrifice ? 5. La Liberté était-elle bien connue des anciens  ? Pourquoi n’en jouissaient-ils pas ? Quelle véné
t ses fonctions ? Comment était-elle représentée ? 4- Quelle idée les anciens s’étaient faite de l’Envie ? Quelle physionomie l
loüs. Le fleuve voulut défendre ses droits, mais Hercule retrouva son ancienne vigueur et le vainquit. Il s’en retournait chez l
. L’histoire n’a pas pleinement confirmé ce fait. Car les monuments anciens et une foule de témoignages historiques prouvent
ublics furent établis. Jeux publics. 3. Comme dans les sociétés anciennes , on estimait extraordinairement la force, la beau
ine ésotérique n’avait pas conservé, il est vrai, toute la pureté des anciennes traditions. Elle avait été défigurée par le magis
érités les plus sublimes. Mais, à mesure qu’on s’éloigna de ces temps anciens , l’enseignement primitif s’obscurcit, la morale s
es livres sibyllins ? 6. Quelles étaient les dispositions des prêtres anciens par rapport aux vérités qu’ils connaissaient ? Qu
toutes ces pratiques absurdes s’est partagé, comme toutes les erreurs anciennes et nouvelles, en plusieurs camps. Les deux sectes
ractère de ses sectaires ? 9. Laquelle de ces deux sectes est la plus ancienne  ? Ces traditions n’offrent-elles pas des synchron
tre de toutes choses. Hérodote, Xénophon, Strabon et d’autres auteurs anciens attestent qu’ils ne croyaient pas que leurs dieux
œuvre d’Hermès, et les débris que nous en ont conservés les écrivains anciens prouvent l’élévation et la beauté de leurs pensée
évation du dieu qu’il servait. Thèbes étant l’une des villes les plus anciennes et les plus renommées, sa trinité d’Isis reçut le
naient les peines et les amendes, réformaient ou abrogeaient les lois anciennes , en créaient de nouvelles et s’occupaient, en un
réjouissances. » 8. Ce qu’il y avait d’affreux dans la religion des anciens Gaulois, c’était cette superstition sauvage et ba
ices humains. Chapitre V. De la religion des Scandinaves. 1. L’ ancienne religion des peuples du Nord était simple et pure
e, 114. Biche, consacrée à Diane, 113, 143. Biens, honorés chez les anciens , 94. Biton, 152. Bœuf, guide de Cadmus, 135 ; b
itime, 128. Chaldéens, 172. Champs-Elysées, 71, 73. Chaos, le plus ancien des dieux, 12. Charon, nocher des enfers, 69. C
es, 177. Vérité, div. allégorique, 88. Vérités, obscurcies chez les anciens , 91. Verseau, const., 34. Vertu, div. allégoriq
Voir plus haut, p. 49 [Mars, § 6]. 6. Voyez mon Précis de l’histoire ancienne , p. 112. 7. Dans la formule de ce serment les ho
or, c’est-à-dire per ædem Castoris. 8. Voir mon Précis de l’histoire ancienne , p. 108. 9. Rollin, Hist. anc., édit. de Letron
11 (1823) Mythologie des dames
ermait la galerie, beaucoup de médailles réunies avec soin par un des anciens propriétaires du château, les belles statues qui
ture était animée par la mythologie, née de l’imagination ardente des anciens peuples de la Grèce : par-tout où ils voyaient le
t loin d’être aussi favorables à la poésie que le Jupiter tonnant des anciens . Toutefois, chaque chose a son prix. Après un mom
hénomènes de la nature dont les scènes variées nous environnent ? Les anciens , fort peu savants en physique, ne connaissaient q
aux mariages. Elle protégeait la parure et la propreté ; et comme les anciens n’eurent point de divinité appelée la Mode, il es
qu’elle en tenait lieu. Il faut remarquer que les vêtements chez les anciens peuples changeaient moins souvent de forme que ch
c-en-ciel est pour nous aussi incompréhensible qu’il l’était pour les anciens peuples. Le nom d’Iris a été donné à une plante d
ier. Endymion. S’il faut en croire la chronique scandaleuse des anciens , Diane ne fut pas toujours invulnérable aux trait
est la sœur d’Apollon. Huitième entretien. Dans l’Olympe des anciens , on trouve le type de tous les caractères des hom
ts utiles, et fut au bord du Nil l’objet d’une grande vénération. Les anciens donnèrent à Mercure, comme à la plupart des autre
t point sans défauts ; car personne n’était parfait dans l’Olympe des anciens . Minerve. Un jour Jupiter éprouvant de vive
evenu un des symboles de la vigilance. Comme il se ressouvient de son ancien état, il annonce, par son chant, l’arrivée ou le
ait tous les secrets des Mystères. Le nombre des planètes connues des anciens n’était pas assez considérable pour en accorder u
isibles qu’à l’aide du télescope. Dixième entretien. Chez les anciens peuples, il n’était point de profession quelconqu
gure d’Apollon et sous celle de Vulcain, devenir l’objet du culte des anciens peuples. Les Romains rendaient un culte à ce même
chez les Romains : elle avait la faculté de rajeunir les hommes… Nos anciens preux connaissaient la Fontaine de Jouvence qui a
tre du sein des flots des personnages non moins merveilleux. Les plus anciennes divinités des eaux étaient l’Océan, fils du Ciel
aux dauphins39. » Un des plus beaux spectacles du monde poétique des anciens , était Amphitrite voyageant sur les mers calmées
en animaux de toute espèce. Les Fleuves. Les fleuves, chez les anciens , n’étaient pas seulement des masses d’eau roulant
montrait la tête voilée, ou couronnée de branches sans feuillage. Les anciens ont aussi caractérisé le Printemps par Mercure, l
ouris. Si l’on passait des vergers et des jardins dans la maison d’un ancien Romain, on trouvait bientôt de nouveaux autels et
ie, Sans qu’on ait recours au lutin. Ce n’était point assez pour les anciens peuples d’examiner les traits de l’homme pour con
12 (1845) Mythologie de la jeunesse
n droit d’aînesse, comme dit La Fontaine, appartient tout entière aux anciens . Aussi, quant à ce qui regarde la part de l’auteu
ité didactique, comme celui-ci, destiné à précéder l’étude des poëtes anciens , on doit, avant tout, se proposer l’utilité. Nous
grecs et latins ; elle est même inséparable de l’étude de l’histoire ancienne , car la religion des peuples est tellement identi
gie se retrouve partout, dans les temps modernes comme dans les temps anciens . Elle décore nos palais, nos galeries, nos jardin
s arts et le culte des dieux [Fig. 12]. [Fig. 11] [Fig. 12] Les anciens reconnaissaient trois classes de dieux : les gran
us les êtres [Fig. 13]. [Fig. 13] Uranus et Tellus. Les plus anciennes divinités, après le Destin, étaient Uranus ou Cœl
s. Nos trois jours de carnaval sont, sans doute, une réminiscence des anciennes Saturnales. [Fig. 19] Jupiter. Jupiter,
eçu les honneurs de la sépulture. Aussi était-ce une impiété chez les anciens que de ne pas jeter un peu de terre sur un cadavr
laient sur les tombeaux. Aussi trouve-t-on souvent sur les tombes des anciens ces deux lettres initiales DM, c’est-à-dire Diis
Parmi les principaux coupables, torturés dans cet affreux séjour, les anciens nommaient avec effroi Sisyphe, fils d’Éole, conda
. [Fig. 52] Mars. Mars, dieu de la guerre, était, suivant l’ ancien poète Hésiode, fils de Jupiter et de Junon ; mais
ux combats. On a souvent confondu Pallas avec Bellone ; mais les plus anciens auteurs les distinguent. L’une figurait l’art mil
Gémeaux. Bellérophon. Hipponoüs, fils de Glaucus, roi d’Ephyre ( ancien nom de Corinthe) et d’Eurymède, reçut le nom de B
ne des instructions dont une partie a été ainsi exprimée par un poëte ancien  : Prends garde qu’une ardeur, trop funeste à ta
r tué Thoas, roi du pays, en emportant la statue de Diane. 26. Nysa, ancienne ville d’Arabie consacrée à Bacchus. 27. La fable
13 (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549
ON. Les fondateurs et les continuateurs de la plupart des religions anciennes ont été forcés, pour mieux obtenir une profonde c
On attribua aussi au Ciel seulement la naissance de Basilée, dans l’ ancienne Asie, de Bethyle, de Hora et de Vénus, attribuée
te ; elle offrait l’idée d’une femme fort âgée, et d’une origine fort ancienne  : était-elle antérieure ou postérieure à Cybèle ?
yphon, que nous retrouverons en développant le système religieux de l’ ancienne Égypte. Le mythe grec véritable est donc la subst
e et de Rhée ; mais toutes doivent se confondre ensemble, et chez les anciens , le vulgaire seul ne comprenant pas l’essence de
en jonc, pour expier la coutume barbare que l’on avait dans les temps anciens de précipiter dans ces parages les étrangers dans
iens de précipiter dans ces parages les étrangers dans ce fleuve. Les anciens représentaient Vesta avec un figure sévère, belle
et infanticide, et pourtant objet de l’adoration de quelques peuples anciens . Chrone ou Saturne, également appelé Archigenetl
igenetle, ou auteur de naissances, Ancyclomète, ou à esprit retord, l’ Ancien , Canus et Leucanthès ou Falcifer ou Falciger ou l
t, suffira pour faire comprendre toutes les faces sous lesquelles les anciens considéraient Jupiter. Cependant ce Dieu, dont no
l’on connaissait Jupiter-Ammon des Libyens, c’était peut-être le plus ancien de tous ; puis Jupiter-Sérapis des Égyptiens ; Ju
autre historien, Diodore, les ramène tous seulement à deux : le plus ancien , prince des Atlantes ; et l’autre, son neveu, roi
oètes réunirent les hauts faits de plusieurs rois, par eux-mêmes fort anciens , les groupèrent sur un seul individu, auquel les
Ménœtius et Prométhée. Enfin l’origine de Japet paraissait tellement ancienne aux Grecs et aux Romains, qu’il n’était plus pour
ement métamorphosé en figuier. Métamorphose tout allégorique, car les anciens considérant le figuier comme inaccessible à la fo
int au secours des divinités aux abois. Cela pressait d’autant, qu’un ancien oracle avait annoncé que les Géans seraient invin
s terminées, la cour de Jupiter remonta dans les cieux, et reprit son ancien séjour au-dessus du mont Olympe. Alors les jours
olympiques, si renommés autrefois, avaient été institués par le plus ancien Hercule, qui lui-même était un Dactyle idéen sort
i en donnaient quatre, pour qu’il pût mieux entendre les prières. Les anciens supposaient que Jupiter ne marchait jamais sans ê
re sans que son titre de sœur l’en détournât ; car chez les Grecs des anciens temps comme chez plusieurs peuples sauvages de no
s, et sa distance du soleil est d’environ 92,051,500 lieues. Chez les anciens , elle tenait déjà au système astronomique ; car,
nies étaient à Rome les Hérées des Grecs ; les Lysandries étaient les anciennes fêtes de Junon auxquelles les Samiens donnèrent l
l personnage les faits de plusieurs. Le premier est le même que Bélus ancien roi de Babylone, auquel on attribue l’invention d
tre Enée, descendant du berger Pâris, pour lequel elle conservait son ancienne rancune. C'était encore auprès de Junon que se te
l’avait placée, disait-on, pour la récompenser. Elle avait, chez les anciens , une couleur particulière, que les temps postérie
qué à Diane considérée alors comme Lune, cela tient à ce que chez les anciens , comme chez nous encore, on attribuait à la lune
la queue de la grande ourse, on voit Arcture, étoile qui, suivant les anciens , annonçait toujours ou de l’orage, ou de la pluie
dicca qui devint amoureux de sa mère et mourut de consomption, Saron, ancien roi de Trézène qui se noya en se jetant à la mer
u, et qui, dit-on, portait le nom de Phlionte. Cependant les légendes anciennes assurent qu’un fils d’Apollon appelé Amphithémis,
ez les Grecs pour fille de Jupiter et de Latone, mais leur mythologie ancienne la faisait également fille du Soleil, ou du Tarta
cond, d’après Hésiode, est fils d’Hypérion que l’on croit le Ciel des anciens , et qui lui-même était frère de Neptune, et devai
ublé pour mieux être compris. Ainsi dans l’origine des temps les plus anciens de la Grèce, il est Hélios ou soleil, souvent con
chanta son immortelle naissance. Elle fut aussi célébrée par le plus ancien des poètes de l’antiquité, le vieux Olen, attaché
de mémoire ou de Mnémosyne ; Olympiades, ou du mont Olympe, leur plus ancien séjour ; Parnassides, ou du mont Parnasse ; Pégas
s on pourrait également y rattacher Cumène ou la déesse du chant de l’ ancienne Italie où l’on portait à neuf, du moins chez les
iens adoraient également cet astre brillant ; l’empereur Héliogabale, ancien pontife de Syrie, transporta son culte à Rome où
constellations répondant aux divers mois. Ces constellations, que les anciens appelaient les douze maisons du soleil ; portent
tirer des présages spéciaux. Les présages généralement admis chez les anciens comme des indices de l’avenir, étaient fort nombr
rtains animaux, l’oscillation particulière des lumières. Ces présages anciens avaient la plus grande analogie avec les supersti
étonné de l’espèce d’analogie que l’on aperçoit entre les oracles des anciennes Pythonisses et les extases prophétiques des prêtr
s ainsi : tantôt c’était le bruissement des feuilles du chêne le plus ancien de la forêt, ou tantôt la voix naturelle des prêt
s, célèbre par son art et par sa piété. Nannac ou Nannap, un des plus anciens rois de la Grèce ou plutôt de la Thessalie, vers
à Samos, à Erythre et dans toute la Grèce, il les mit à la place des anciens , et ils y restèrent jusqu’à Théodose le jeune ; a
oser les hymnes chantés en l’honneur des Dieux ou des héros des temps anciens . Le vieux Olen, le lycien, compagnon de Latone, f
re Orphée et Musée les deux plus grands poètes et chanteurs des temps anciens  ; ensuite vint le fameux Homère, fils de Climène.
nde partie de sa gloire. On a conservé encore quelques vieux noms des anciens bardes célèbres de la Grèce primitive : Démodocus
pe, ou même de Terpsichore ou de Clio, était l’un des poètes les plus anciens de la Grèce. Il fut le maître d’Orphée, de Thamyr
il sut adoucir les mœurs farouches des Thraces qu’il gouvernait, les anciens Grecs se servaient d’une métaphore charmante : il
t d’épouser, fuyant le long d’un fleuve les poursuites d’Aristée, son ancien amant, fut piquée au talon par un serpent caché s
ola de la perte d’Orion entre les bras de plusieurs autres amans. Les Anciens la représentaient vêtue d’une robe couleur safran
e et forma sous ce nom la constellation boréale de 85 étoiles que les anciens appelaient aussi la Croix ; Cydon, le premier roi
un Esculape enveloppé de la tête aux pieds, offrant le caractère de l’ ancien des jours, du dieu mystérieux ou être à secrets,
efuse. Cette Méganire est donné aussi pour femme à Hippothoon, un des anciens rois de l’Attique, qui avant l’arrivée de Cécrops
les de moulins, fils de Lélex, roi des Lélégues, probablement la plus ancienne de toutes les nations qui habitèrent le sol grec 
ion des fêtes de beaucoup de dieux et de déesses, indique combien les anciens vénéraient le passage continu de l’existence des
nt de tous côtés ses bourgeons et ses fleurs ; enfans nés suivant les anciens , de divers générateurs, et de là venait l’idée de
ons qui, sans être divinisées, étaient du moins personnifiées par les anciens  ; nous dirons que les Grecs n’en reconnaissant qu
her. Ne serait-il pas possible que la chronique scandaleuse des temps anciens eût changé en amourettes, les services essentiell
a reine de Paphos. Quelle était l’idée interprétative que les prêtres anciens attachaient à Adonis, elle n’est point arrivée ju
de première origine, et il est alors le principe générateur, le plus ancien . En passant chez les Grecs, il resta toujours une
hain. La bizarrerie de certaines unions ayant été remarquée chez les anciens comme de nos jours, on fit une fable charmante. O
toute la puissance que l’amour et nos passions ont sur notre ame, les anciens la représentaient comme une jeune et brillante be
se de perfide, et la malignité fut toujours peinte sur sa figure. Les anciens le regardaient comme le plus beau des habitans de
etits des oiseaux, et le seringa pour exprimer l’amour fraternel. Les anciens nous ont conservé pour exemple de l’amour tendre
us n’offriraient qu’une idée plus ou moins lascive, mais qui chez les anciens étaient l’objet de la plus sévère vénération par
’il avait fait construire sur les bords du fleuve Tiase comme le plus ancien du pays. Théalie ou Etna était une nymphe Sicili
mme une incarnation de Diane elle-même ; car on voit souvent dans les anciennes religions, les dieux affecter les formes de quelq
et dans le troisième, elle aurait pour père le vieil Ogygès, le plus ancien roi de la Grèce et fils de Neptune ; mais ces ver
important de se rappeler par la suite, pour comprendre l’origine des anciennes familles mythologiques de la Grèce. Quant à Laton
ses, des plaisirs et des peines ; elle était tout à fait inconnue des anciens Grecs et ne fut admise dans la théogonie grecque
eur ville était attaché. Cette petite figure, faite des os de Pélops, ancien roi du Péloponèse, était l’objet de leur vénérati
la fit fortifier et l’augmenta en y ajoutant le bourg de Cadmée. Les anciennes légendes voulant faire oublier ces cruautés d’Amp
toutes les religions ; aussi ne faut-il pas s’étonner que les auteurs anciens ont émis des opinions fort opposées sur l’origine
chus ; voici quelles étaient les noms particuliers de ces fêtes : les anciennes se célébraient au mois de janvier à Limna en Atti
s pour père. Cicéron compte six Hercules qu’il classe ainsi : le plus ancien , dit-il, est fils de Lysite le premier de tous le
nt la voie Lactée, tache blanche que l’on aperçoit au ciel et que les anciens regardaient comme la porte du palais de Jupiter e
Tmolus, aux pieds de laquelle Alcide amena enchaînés les Percopes ou anciens habitans d’Éphèse. Bientôt éprise de ce héros, ce
ervé un rang important dans la mythologie, c’est d’un côté le Mercure ancien , qui jouit de la plus haute faveur en Égypte, où
disait-on, la magie ; ensuite il mourut en Égypte ou en Espagne. Les anciens Grecs admettant la profonde instruction de cet êt
e Libye, il fut père de Babylon ; mais comme Belus est l’une des plus anciennes des divinités Égyptiennes, nous le ferons connaît
être placés les aurœ ou vents légers, espèces de sylphes des peuples anciens . L’Argestès des Grecs ou le Corus ou Caurus des L
Mégariens, qui prirent le nom de Lélégues, et passèrent pour le plus ancien peuple de la Grèce, il était père de Mylèse et de
adie. Euphrate, fleuve fils de Pontos. Eurotas, un des rois les plus anciens de la Laconie, fils de Lelex et père de Sparta fe
bler Troie, par suite de l’enlèvement d’Hélène. On le nommait le plus ancien des dieux, et son nom souvent était pris pour cel
e fonction, elle se fâcha et lui donna l’ordre de s’éloigner ; mais l’ ancienne maîtresse du dieu s’irrita naturellement de se vo
t plaisirs et plaisirs sans bornes. Le système de la métempsycose des anciens les portait à croire que les ames des heureux res
u divinités infernales, provenant de l’une des trois parties dont les anciens croyaient les humains formés, savoir : le Corps,
. Ce respect pour les manes, étant généralement répandu dans le monde ancien , il ne faut pas s’étonner si leur culte connu d’a
uyée sur une citerne, dont l’eau s’écoule avec lenteur. La géographie ancienne , nous apprend qu’une petite rivière de ce nom, co
a Vieillesse, la Discorde. La Nuit, souvent, était considérée par les anciens , comme la mère des dieux et des hommes, ou comme
ntes sans vertus nutritives. La Peste avait aussi été déifiée par les anciens  ; car, ne connaissant aucun moyen d’arrêter ni d’
ons : Eurynome, qui n’en diffère en rien. Furine espèce d’Erynnis des anciens Romains et déesse du hasard chez les Toscans ; el
nze vaisseaux devant Troie ; Eumite, fils d’Alceste ; Euryale argien, ancien argonaute et compagnon de Diomède ; Euribate, hér
t tué par Hector ; Pélagon, capitaine de l’armée de Nestor ; Pénélée, ancien argonaute, fut tué par Polydamas ; Périphas, le p
de ce pays ; voici comment on l’explique : Teucer passe pour le plus ancien  ; il était la personnification de la Teucrie, et
ire Jupiter, et pour emblème zodiacal le Lion, signe de la force. Les anciens le représentaient sans habits, les membres halés
ème, Décembre, était présidé par Vesta ; il était représenté chez les anciens par un esclave, jouant aux dés et tenant une torc
uer les lèvres et on lui consacrait la main gauche, regardée chez les anciens comme la plus adroite. Cette déesse était représe
italique et africaine du supplice, de même que Poené l’était chez les anciens Grecs. Pollentie, déesse allégorique de la puissa
pe ou un miroir entouré d’un serpent. Pyranistes, esprits follets des anciens , tenant le milieu entre l’homme et la brute. Rédi
t les anges gardiens. Asie. Après avoir indiqué les dieux tant anciens que modernes des principales contrées de l’Afriqu
s une foule de dieux dont plusieurs tenaient un rang important dans l’ ancienne religion de ce pays, où était placée, on le sait,
r les dieux Assyriens, nous rappellerons qu’Abad passait pour le plus ancien roi d’un empire embrassant dans ses limites l’Ass
plus sur la terre. Les filles d’Aghdi furent mariées à neuf des plus anciens patriarches, de sorte que Kali épousa Maritchi ;
ctuellement juger des bases spiritualistes de ce système des védas. L' ancienne croyance des Brahmanes, dit l’Ouponischat, ou réc
les ils se soumettent ; ainsi viennent les Sâniâci, qui sont les plus anciens et les plus respectés ; on les croit les descenda
apon, il s’est subdivisé en quinze Sios, ou sectes, et s’est mêlé à l’ ancienne religion du pays, ou Sintoïsme. L'on voyait et l
Tséden est le cinquième des Ko[ILLISIBLE]loghiurfé-Ghielpo-gna ou les anciens souverains de notre globe. Son père était Tsédent
endant tout prouve que, dans les temps les plus reculés, le culte des anciens Chinois reconnaissait un Dieu unique et tout puis
traces dans cet empire, parmi surtout un petit nombre de fidèles aux anciennes coutumes. Vers le temps de Confucius, l’on vit na
nétrer au Japon, cependant il n’étouffa pas la religion consacrée aux anciens Dieux indigènes ; il fut même obligé d’adopter un
e des saints de cette vieille religion ; néanmoins, les partisans des anciennes doctrines firent secte à part, et, prenant le nom
nombre desquels figurent surtout les Kamis ; cette secte est la plus ancienne du Japon. A côté des Sintoïstes se placent les Je
faits méritèrent l’immortalité. Ils sont forts honorés, surtout par l’ ancienne secte des Sintoïstes, qui reconnaît pourtant un ê
d’or et enrichie de pierreries. Après avoir passé en revue les Dieux anciens du Japon ou du Sintoïsme, il nous reste fort peu
le révérer et invoquer sa protection. Dieux des Parses, ou Des anciens Persans. Magisme. L'Iran ou le pays d’Ir
Des anciens Persans. Magisme. L'Iran ou le pays d’Irac, ou l’ ancienne Perse, adora des Dieux actuellement fort peu conn
é de la fécondité et de la reproduction. Cependant, cette religion si ancienne , qui vécut si long-temps brillante et entourée de
édaient un dixième des terres. Leurs sectateurs fort puissans, sous l’ ancienne monarchie, ne laissent pas d’être encore très-nom
ortira un nouveau monde, un nouveau ciel plus parfait que ne le fut l’ ancien , et destiné à durer éternellement ; les deux prin
s sacrifices pour apaiser sa colère. Ollondou-Eurgheucidjiksin-Khan, ancien arbitre suprême, chez les Tartares, du juste et d
ne homme, revêtu de la toge romaine. Vourchaito, dieu domestique des anciens habitans de la Prusse, présidait aux chevaux, aux
es plus habiles ou les plus courageux, ou les plus despotes des temps anciens  : ainsi, dans la liste de ces dieux, nous trouvon
chef des Firbolgs, abolirent la royauté ; alors Erreamhon rétablit l’ ancienne forme sociale Irlandaise, et le culte primitif, q
lancée par Jorbuidhe, pendant qu’elle se baignait. Cochhaid, le plus ancien législateur de l’Irlande, fut tué dans un combat
ou transformer ceux qui le portent, à leur volonté. Mexique. L' ancienne religion des Mexicains qui croyaient à un grand e
té séparé de nos vieilles contrées d’Europe, d’Asie et d’Afrique. Ces anciens peuples du Mexique admettaient parmi leurs dieux 
protection des divers partis. Tatousio était le dieu des Maguacikas, anciens habitans du Paraguay ; il était chargé de garder
la nuit, est, suivant les peuples qui habitent la Polynésie, le plus ancien des êtres, la source du tout, la mère des dieux ;
noé, 331. Anchise, 160, 166, 369, 373. Anchistée, 287. Ancholie, 336. Ancien (l’), 14. Ancilies (les), fêtes de Mars, 71. Anci
14 (1812) Manuel mythologique de la jeunesse
s plus célèbres de l’antiquité. Elle nous facilite l’intelligence des anciens écrivains, et sur-tout celle des poëtes. Elle nou
s choses, Et trouve sous sa main des fleurs toujours écloses. D. Les anciens reconnoissoient-ils un grand nombre de dieux ? R
nd nombre de dieux qu’on y avoit placés. D. En combien de classes les anciens partageoient-ils leurs dieux ? R. Ils les partag
les héros, c’est-à-dire, les rois et les guerriers illustres que les anciens poëtes ont célébrés ; tels que Agamemnon, Achille
e qui Saturne étoit-il fils ? R. Saturne étoit fils du Ciel, le plus ancien des dieux, et de la Terre, la plus ancienne des d
étoit fils du Ciel, le plus ancien des dieux, et de la Terre, la plus ancienne des déesses. Le Ciel s’appeloit encore Uranus, et
présente-t-on Cybèle ? R. Elle est représentée assise, parce que les anciens regardoient la terre comme stable. Elle tient un
a vengeance de Junon. R. Jupiter aimoit Io, fille d’Inachus, le plus ancien roi d’Argos. Pour dérober à Junon la connoissance
it un crime que de révéler ce qui s’y étoit passé. On trouve dans les anciens auteurs, deux autres fêtes instituées en l’honneu
er. Elles ont le corps terminé en poisson, depuis la ceinture. D. Les anciens ne donnèrent-ils le nom de nymphes qu’aux déesses
l’enfer. On avoit une si haute opinion de son équité, que lorsque les anciens vouloient exprimer un jugement juste, mais sévère
du roi, la poussière est la même, D. Qu’appelle-t-on Manes ? R. Les anciens donnoient le nom de Manes à l’ombre, à l’ame d’un
ésidoient aux tombeaux ; Aussi trouve-t-on souvent sur les tombes des anciens , ces deux lettres initiales D. M., qui indiquent
es eaux, dont la propriété étoit de faire oublier le passé. D. Où les anciens plaçoient-ils l’entrée des enfers ? R. Dans la C
met dans les champs, et le vengeur des usurpations. C’est un des plus anciens dieux des Romains ; ce fut Numa qui inventa cette
nu de ce que l’on enterroit autrefois les morts dans les maisons. Les anciens crurent que les ames de leurs parents y demeuroie
eur. Les Sibylles. D. Dites ce qu’étoient les Sibylles. R. Les anciens ont appelé Sibylles certaines femmes auxquelles i
d’Ulysse, dans un ouvrage qui renferme toutes les grandes beautés des anciens . Ajax. D. L’armée des Grecs ne comptoit-ell
de plus habiles gens, il fit plusieurs voyages, selon la coutume des anciens . Il s’arrêta long-temps en Égypte, où il étudia,
, comme s’ils pouvoient devenir nos ennemis. II. Ce qu’il y a de plus ancien , c’est Dieu, car il est incréé ; de plus beau, le
res Fabulistes ? R. Les Fabulistes les plus célèbres sont, parmi les anciens , Ésope, esclave phrygien, qui passe pour l’invent
à leurs, enfants à bien parler sans aucune étude. On sait que dans l’ ancienne Rome, la mère des Gracque contribua beaucoup, par
auté, dit madame de Lambert, a de grands avantages. C’est, suivant un ancien , une courte tyrannie, et le premier privilége de
et tombe dans le Tibre, au-dessus de Rome 16. Eridan ou le Pô. Les anciens l’appeloient le roi des fleuves. Il naît au Mont-
15 (1847) Mythologie grecque et romaine, ou Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes (3e éd.)
préliminaire. Le Chaos. Au commencement du monde, disent les anciens auteurs, la nature entière n’était qu’une masse i
première. Dieux supérieurs. § 1. Le Ciel et la Terre. Le plus ancien des dieux était le Ciel ou Cœlus, qui épousa la T
ieux cacher, différentes formes d’animaux, d’arbres et de plantes. Un ancien oracle avait prédit que les habitants du ciel aur
y rendent la justice au nom et en présence de Pluton : ce sont Minos, ancien roi de l’île de Crète ; Éaque, ancien roi de l’îl
ence de Pluton : ce sont Minos, ancien roi de l’île de Crète ; Éaque, ancien roi de l’île d’Égine, et Rhadamanthe, frère de Mi
ir, et fut métamorphosé en cigale. § 19. Janus. Janus, le plus ancien roi du Latium, était originaire de Thessalie. Lor
ur joviale le fit aimer et rechercher des villageois. A en croire les anciens auteurs, Silène n’avait rien d’épais que le corps
le du Chaos, était la mère du Destin, du Sommeil et de la Mort. — Les anciens poètes la représentent couronnée de pavots, envel
’argent (50 centimes) pour chaque personne qui décédait : institution ancienne , qui remonte au règne de Servius Tullius. Le nom
re estimé et accueilli de vous. » A ce discours, Atlas se rappelle un ancien oracle, qui lui avait prédit qu’un fils de Jupite
aussi sûrement qu’auraient pu le faire les meilleurs yeux. Les poètes anciens l’appellent le Devin par excellence, le Prophète
s. Ni les prières des généraux, ni les représentations de Phénix, son ancien gouverneur, ni les sollicitations de tous ses ami
lir dans la Calabre, où il fonda la ville de Pétilie. (Selon les plus anciens mythologues, Philoctète ne fut pas blessé au pied
t d’une tour son fils Astyanax, qu’elle avait sauvé des flammes : les anciens auteurs sont tous d’accord sur ce fait. Dans le p
sacrifices d’actions de grâces. Oreste se glisse à leur suite, avec d’ anciens et fidèles serviteurs qu’Électre avait initiés à
e et porte le nom d’Acis. § 6. Périphas. Périphas, un des plus anciens rois de l’Attique, se fit tellement aimer de ses
rçut un arbre que l’orage venait de fendre. Se souvenant alors de son ancienne vigueur, il essaya d’en séparer les deux moitiés 
le moyen de paroles cabalistiques et de cérémonies mystérieuses. Les anciens étaient persuadés que les Magiciennes (ou Sorcièr
ville de la province d’Élide, dans le Péloponèse. C’étaient les plus anciens , les plus solennels et les plus brillants de tout
: Horus, Anubis, Apis et Harpocrate. a) Osiris et Isis. Osiris, ancien roi d’Égypte, s’appliqua à polir les mœurs sauvag
igine à cette coutume. § 27. Les sept merveilles du monde. Les anciens donnèrent ce nom à sept monuments d’une grandeur
le des merveilles du monde qui subsiste encore, furent bâties par les anciens monarques de l’Égypte pour servir de sépulture au
posent sur des fondements historiques ; plusieurs sont empruntées à l’ Ancien Testament. Le déluge de Deucalion rappelle le dél
16 (1815) Leçons élémentaires sur la mythologie
des plus savans Ecrivains de l’antiquité, et sur-tout des Poëtes tant anciens que modernes, si on ne connoît la Fable. Nous ne
tateur, ne nous offrent pour la plupart que des sujets empruntés de l’ ancien Paganisme. N’est-ce pas aussi dans cette même sou
ons ceux de la et première les Dieux suprêmes, autrement dits par les anciens majorum Nationum ; parce qu’ils étoient connus et
e Déesse : tels étoient Hercule, Esculape, Castor et Pollux, etc. Les anciens avoient encore divinisé plusieurs Vertus, comme l
t et du jour. Saturne. Le Ciel passe communément pour le plus ancien des Dieux ; comme la Terre ou Tellus passe pour l
e plus ancien des Dieux ; comme la Terre ou Tellus passe pour la plus ancienne des Déesses. Ils eurent pour fils Titan et Saturn
Ovide, Traduction libre.) Génie. D. Chaque personne, selon les Anciens , n’avoit-elle pas sa Divinité particulière ? R. O
17 (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)
le. Voltaire. Le Ciel. Le Ciel passoit pour le père et le plus ancien des dieux. Il fut détrôné par Saturne, l’un de se
e main des sceptres et des couronnes, et de l’autre un poignard : les anciens lui donnoient pour attributs une massue, et un ma
utre un bâton recourbé, qui est la houlette, ou le bâton pastoral des anciens  : Mais tes ris, aimable Thalie, Me détournent de
te en action pour haranguer, et tient un sceptre dans la gauche : les anciens la représentoient avec l’index de la main droite
i étoient destinés à leur servir de tombeaux. La passion favorite des anciens Egyptiens étoit de se préparer des tombeaux où le
e à Vénus, 74 Ciel, confondu dans le chaos, 16 — Le père et le plus ancien des dieux, 19 — Leur assigne des places, 19-87-8
18 (1800) Cours de mythologie pp. -360
       Il falloit n’être vieux qu’à Sparte,                Disent les anciens écrits.            Oh Dieux ! combien je m’en éca
19 (1807) Cours de mythologie (2e éd.)
       Il fallait n’être vieux qu’à Sparte,                Disent les anciens écrits.            Oh Dieux ! combien je m’en éca
20 (1874) Ristretto analitico del dizionario della favola. Volume I pp. -332
ri — Il Nazareno. Vol. 2.° pag. 128 … .J’enterrogerai les monuments anciens sur la sagesse des temps passés. Volney — Les ru
lui donne Amphimaque,……………... il perdait son sang et ses forces ; son ancienne blessure même, dans l’effort du combat, semblait
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