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1 (1864) Mythologie épurée à l’usage des maisons d’éducation pour les deux sexes (nouv. éd.)
s dont l’un regarde devant et l’autre derrière. On en a fait aussi un Dieu , et Numa Pompilius lui bâtit à Rome un temple don
e Crète4 ; les prêtres de Cybèle dansaient autour du berceau du jeune Dieu en frappant sur des bassins d’airain, pour empêch
? — Comment représentait-on Junon ? V. — Apollon. Apollon, Dieu de la poésie, de la musique et des arts, recevait
renouilles. Enfin la fugitive dut un asile à la pitié de Neptune ; ce Dieu fixa d’un coup de trident l’île de Délos10, qui j
près l’avoir tenu pendant plusieurs années exilé parmi les hommes. Le Dieu proscrit alla chercher un refuge chez Admète, roi
uant au palet, il le tua involontairement. Désolé de cet accident, le Dieu métamorphosa son jeune ami en la fleur qui a pris
la musique et de la poésie, et excellait dans ces deux arts. Pan, le Dieu des campagnes, avait voulu faire lutter les sons
convenu que le vaincu serait à la disposition de son adversaire ; le Dieu l’emporta et usa de son avantage avec barbarie :
direction du char lumineux qui répandait la chaleur et la lumière. Le Dieu du jour eut la faiblesse de céder aux supplicatio
métamorphosé en cygne. Quand les poëtes considèrent Apollon comme le Dieu de la poésie et des arts, ils placent sa cour sur
’était un cheval ailé qui paissait dans le vallon sacré habité par le Dieu des vers et par les Muses. Il servait de monture
t les eaux avaient la vertu d’inspirer l’enthousiasme poétique. Comme Dieu des arts, Apollon se représente sous les traits d
é de laurier, et tenant une lyre à la main ; quand on veut peindre le Dieu de la lumière, on le montre le front ceint d’une
ter l’histoire de Phaéton ? — Où les poëtes placent-ils la demeure du Dieu de la poésie et des arts ? — Qu’était-ce que les
 ? — Comment la représente-t-on ? VII. — Bacchus. Bacchus, Dieu du vin, était fils de Jupiter et de Sémélé, fille
yre plein de science et de gaieté, fut chargé de l’éducation du jeune Dieu . Quand il fut devenu grand, Bacchus se rendit cél
oulu interrompre leurs travaux tandis que l’on célébrait les fêtes du Dieu du vin, furent métamorphosées en chauves-souris.
raient par toute espèce de débauches. Les bacchantes ou prêtresses du Dieu parcouraient les campagnes, vêtues de peaux de ti
sa jeunesse ? — Quels pays parcourut-il en conquérant ? — Comment ce Dieu punit-il ceux qui n’honoraient pas son culte ? — 
les enfers et de les en ramener. On le considérait en outre comme le Dieu de l’éloquence, des voyageurs, du commerce et des
is Jupiter la donna à Vulcain, comme une récompense du service que ce Dieu lui avait rendu en forgeant les foudres qui l’ava
a laideur, ne l’accepta qu’avec répugnance. Elle eût préféré Mars, le Dieu de la guerre, ou Bacchus, ou Adonis, jeune chasse
X. — Vulcain. Vulcain, fils de Jupiter et de Junon, était le Dieu du feu. Il vint au monde si laid et si difforme,
able ? — Comment le représente-t-on ? XI. — Neptune. Neptune, Dieu de la mer, était le deuxième fils de Saturne et d
ravailler pour le roi Laomédon, qui venait de fonder Troie. Ce fut le Dieu proscrit qui fit élever les murailles de cette vi
e cheval et le taureau. Le culte de Neptune était très-honoré, car ce Dieu était redoutable. Outre l’empire souverain sur le
ts ? — Comment le représente-t-on ? XII. — Pluton. Pluton, Dieu des Enfers, était le troisième fils de Saturne et
rts dont l’empire lui était échu en partage, empêchèrent longtemps ce Dieu de trouver une compagne. Voyant ses vœux repoussé
oir un fils qui lui fût propre, et elle mit au monde Mars, qui fut le Dieu de la guerre. Ce fut ce Dieu qui le premier façon
e, et elle mit au monde Mars, qui fut le Dieu de la guerre. Ce fut ce Dieu qui le premier façonna en armes meurtrières le fe
l’ayant laissé surprendre un jour qu’il était placé en sentinelle, le Dieu le métamorphosa en coq ; depuis, cet animal lui f
liqueuse des Romains voulut se mettre sous la protection immédiate du Dieu des batailles, et la Fable prétendait que Romulus
te-t-on ? Plutus. Plutus, fils de Cérès et de Jasion, était le Dieu des richesses. Il présidait aussi aux mines d’or
bien qu’en général on le considère seulement comme le ministre de ce Dieu . On prétend que dans sa jeunesse il ne distribuai
— Sous quelle forme le représentait-on ? Momus. Momus était le Dieu de la raillerie et du sarcasme. Il ne faisait aut
uvait toujours matière à exercer sa verve satirique. On représente ce Dieu avec une figure riante, tenant d’une main une mar
le représentait-on ? Cupidon. Cupidon, fils de Vénus, était le Dieu des tendres attachements. Le culte que l’on renda
vie insupportable. Il supplia alors Jupiter de le laisser mourir. Le Dieu eut pitié des souffrances de Tithon, et le métamo
xième. Divinités champêtres. Pan. Pan, fils de Démogorgon 35, Dieu des bergers et des campagnes, figurait au premier
patrie, où il avait tué son père par accident, apporta le culte de ce Dieu dans le Latium. Romulus créa en son honneur des f
rmés de fouets dont ils frappaient tous ceux qu’ils rencontraient. Ce Dieu voulut épouser Syrinx, fille du fleuve Ladon ; ma
le corps de Pitys en pin, et c’est pourquoi cet arbre est consacré au Dieu des campagnes. Pan était habile dans le métier de
résentait-on Faune ? Sylvain. Sylvain, fils de Faune, était le Dieu des bois et des forêts. A Rome, les hommes seuls
les divinités tutélaires. Ils formaient le cortége ordinaire de Pan, Dieu des campagnes, et de Bacchus. Les monuments de l’
’était d’abord que la nymphe Chloris, qui épousa Zéphire, et à qui ce Dieu donna, avec son nouveau nom, un empire souverain
nts la représente-t-on ? Vertumne et Pomone. Vertumne était le Dieu de l’automne et des vergers. Il désirait vivement
times. L’Océan. L’Océan36, fils du Ciel et de Vesta, était le Dieu de la mer. Il épousa Téthys, déesse de la mer, et
me les représente-t-on ? Éole. Éole, fils de Jupiter, était le Dieu des vents, qu’il tenait enchaînés dans les antres
ou le vent d’occident39. Lorsqu’Ulysse traversa les États d’Éole, ce Dieu lui fit don de quelques outres qui renfermaient d
mer et sur ses rivages les troupeaux de Neptune. Il avait reçu de ce Dieu la connaissance parfaite de l’avenir. Mais, pour
ivinités infernales. Nous avons parlé plus haut (p. 45) de Pluton, Dieu des Enfers. Avant de faire connaître les autres D
nt le plus retiré, sur un lit d’ébène caché par des rideaux noirs, le Dieu repose doucement, entouré des Songes, qui agitent
. [Introduction.] Les Demi-Dieux étaient des héros issus d’un Dieu et d’une mortelle, ou des hommes célèbres à qui l
uleurs qu’endurent les grands coupables. Pluton lui-même, le farouche Dieu du sombre empire, se sentit tellement ému, qu’il
n, s’emparèrent de lui dans les accès de fureur que leur inspirait le Dieu du vin, et mirent son corps en pièces. Question
avait seul reçu de Jupiter le don de l’immortalité, alla supplier ce Dieu de faire participer son frère à ce privilége. Le
gé une épaule du jeune enfant, lorsque Jupiter découvrit le crime. Ce Dieu , plein d’une profonde horreur pour cet épouvantab
Troie contre la fureur des flots. Laomédon, pour apaiser la colère du Dieu des mers, avait été obligé d’exposer sa propre fi
lui crevant son œil unique. Il visita ensuite le séjour d’Eole, et ce Dieu , charmé de ses discours, lui remit, renfermés dan
s pensait rendre un nouveau déluge impossible. Un regard du seul vrai Dieu interrompit la construction de ce monument d’orgu
mple, et élevèrent une statue ornée de pierreries qui représentait le Dieu avec une tête de bélier ; quelquefois quatre-ving
té regardé comme appartenant à la Terre, puis à Thémis, fut dévolu au Dieu des vers, qui en resta maître jusqu’à la fin. Les
ent aux sombres mystères dont ils étaient entourés. Pour consulter le Dieu , il fallait se soumettre à de longues épreuves et
endait ses oracles dans un antre qui se trouvait dans le temple de ce Dieu . On y pénétrait par cent portes, et de chacune de
rône et la statue étaient formés uniquement en or et en ivoire, et le Dieu était représenté dans des proportions telles, que
exemples que par ses préceptes. Il enseignait la croyance en un seul Dieu , seul maître de l’univers, exempt de passions et
, et qui semblaient n’avoir pu être construites qu’avec le secours du Dieu de la mer. Le nombre et la diversité des Dieux ma
respectables, imagina, pour assurer le respect dû aux propriétés, un Dieu protecteur des limites et vengeur des usurpations
mais, comme elle n’avait pas tenu la promesse qu’elle avait faite au Dieu pour en obtenir cette faveur, il lui déclara qu’o
2 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome I
divinisés chez toutes les nations privées de la connoissance du vrai Dieu . L’idée de l’Apothéose a pris naissance dans les
te, Téthis et Thétis. Neptune, fils de Saturne et de Cybèle et Dieu des mers, épousa Amphitrite. Les Grecs le nommoie
ls d’Uranus et de Ghé, époux et frère de Téthys, étoit le plus ancien Dieu protecteur de la mer. On confond quelquefois les
a lutte, et le héros les tua. Pluton et Proserpine. Pluton, Dieu des enfers, fils de Saturne et de Cybèle, enleva
fut changée par Proserpine, en la plante de ce nom. On consacroit au Dieu des morts, l’ébénier, le Satyrion ; le capillaire
rtie de ses eaux est réservée pour la punition des Dieux parjures. Le Dieu coupable demeure un an sans respiration, sans par
marier, ni rien entreprendre d’important. Bacchus. Bacchus, Dieu du vin, conquérant de l’Inde et fils de Jupiter e
nder, elle exigea qu’il vînt la voir dans toute sa gloire. L’éclat du Dieu embrasa Sémélé qui périt consumée. Jupiter tira d
n pièces ce chantre infortuné, dont la lyre avoit touché l’inexorable Dieu des enfers, et suspendu les tourmens des criminel
urs mœurs et de leurs mystères, les Bacchantes, comme prêtresses d’un Dieu puissant, étoient fort respectées : l’histoire ra
celle de Castor et Pollux, ou d’Apollon et Neptune. Pline parle d’un Dieu particulièrement révéré des vestales ; qui étoit
rudence à se reprocher !… Les vierges chrétiennes, consacrées au vrai Dieu , n’ont point reçu ces vains honneurs ; mais, à l’
e étoit-il d’une beauté singulière, mais lâche et efféminé. Vulcain, Dieu du feu, étoit fils de Jupiter et de Junon ; et se
ager, parce qu’ils ne le croyoient pas fils de Vulcain, il invoqua ce Dieu , et l’assemblée fut aussitôt environnée de flamme
place encore dans les temples de Mercure, parce qu’on pensoit que le Dieu de l’éloquence ne pouvoit se passer de leur secou
ces et des offrandes, et l’on étoit persuadé qu’avec la protection du Dieu et l’assistance des personnes placées au bas du p
solable de la mort d’Adonis, recourut à la science d’Apollon comme au Dieu suprême de la médecine ; que le Dieu la mena sur
à la science d’Apollon comme au Dieu suprême de la médecine ; que le Dieu la mena sur le Promontoire de Leucade, et lui con
n invoqua toujours le nom d’Hyménée, dont les Grecs firent ensuite un Dieu  : les Romains le nommoient Thalamus. Voici les no
entaure, ne put survivre à son mari Cyllarus24. Mars. Mars, Dieu de la guerre, étoit fils de Junon, qui, en s’asse
rès. Halirrothius, fils de Neptune, enleva Alcippe, fille de Mars. Le Dieu irrité tua le ravisseur. Neptune, désespéré de la
t sœur ou femme de Mars25 ; c’est elle qui atteloit les chevaux de ce Dieu . Elle avoit un temple à Rome dans lequel le Sénat
nommoient Hermès, ce qui signifie interprète ou messager. Il étoit le Dieu de l’éloquence, du commerce, des voyageurs et des
que l’on ne pouvoit rien imaginer de moins ingénieux, que de faire le Dieu de l’éloquence, Dieu du commerce ; et, d’ajouter
ien imaginer de moins ingénieux, que de faire le Dieu de l’éloquence, Dieu du commerce ; et, d’ajouter à cette fausse idée d
eu du commerce ; et, d’ajouter à cette fausse idée de le faire encore Dieu des voleurs est de plus une absurdité choquante.
présente Mercure avec le caducée, symbole d’éloquence et de paix ; ce Dieu avoit des ailes à la tête et aux pieds : le pourp
seau d’or pour conduire les ames des morts aux Enfers. Outre Mercure, Dieu des voleurs, il y avoit encore une Déesse des vol
urs ondes ; Thétis lui donna du nectar et de l’ambroisie, et le jeune Dieu , seul digne de célébrer son immortalité, la chant
e défia ; Tmolus, roi de Lydie, pris pour arbitre, adjugea le prix au Dieu de l’harmonie. Mydas, roi de la Phrygie, témoin d
es, qui étoit alors dans tout l’éclat de la jeunesse : elle promit au Dieu de répondre à sa tendresse, s’il vouloit lui acco
rédictions. Il aima Coronis, fille de Phlégias, dont il eut Esculape, Dieu de la médecine ; mais ensuite Coronis se laissa s
re étant consacré à Apollon, ils vouloient par-là faire croire que ce Dieu les inspiroit. Apollon se fit aimer de Leucothoë,
dieux les changèrent en peupliers et leurs larmes en ambre. Esculape, Dieu de la médecine, autre fils d’Apollon, fut aussi f
ître des Dieux, en punition de ce meurtre, bannit Apollon du Ciel. Ce Dieu disgracié descendit sur la terre, se réfugia en T
Les Rhodiens rendoient un culte particulier à Apollon considéré comme Dieu du jour ; ils lui élevèrent une énorme statue, ap
parcourir ; chaque soir le char du Soleil descend dans la mer, et le Dieu adoucit alors l’éclat de ses rayons brûlans pour
tous les criminels du Tartare, et touchèrent tellement Pluton, que ce Dieu lui rendit Euridice, à condition qu’il ne la rega
Isis. Io, fille du fleuve Inachus, fut aimée de Jupiter, et ce Dieu , pour la soustraire aux persécutions de Junon, la
offroit à Janus du miel, des dattes et des figues. On représentoit ce Dieu avec deux visages, l’un par devant et l’autre par
mone, Déesse des fruits, étoit décidée à garder sa liberté, Vertumne, Dieu des vergers, se déguisa en vieille, gagna sa conf
r tant d’injustices et rétablir tant de choses utiles. Pan. Dieu des campagnes et des bergers, étoit fils, selon l
ux. Faune ou Faunus, fils de Picus, fut honoré après sa mort comme un Dieu champêtre, que les Romains appeloient Fatuellus.
nt consacrés à Jupiter. Il y avoit un temple élevé en l’honneur de ce Dieu , et un oracle le plus ancien et le plus fameux de
mphe qui se jeta dans la mer pour éviter les poursuites d’Apollon. Ce Dieu , touché de sa vertu, lui rendit la vie et lui don
uts, ceux de cet Arabesque ne sont que des ornemens. Borée. Dieu des Vents du Nord, fils d’Astréus et d’Héribée. I
ur la mer sans enfoncer. Eole, fils de Jupiter et de Mélanipe, est le Dieu des Vents du Midi ; il régnoit sur les îles Vulca
branches d’arbres brisées et poussées du même côté. Plutus. Dieu des richesses, fils de Cérès et de Jasion. On le
les extrêmes. Momus. Momus, fils du Sommeil et de la Nuit. Dieu de la raillerie et des bons mots. On le représent
abesque un aiguillon à moitié caché sous des fleurs. Comus. Dieu des festins. Son nom venoit d’un mot grec qui sig
meil et de la Nuit, le premier des Songes, et, selon quelques-uns, le Dieu même du Sommeil. Le pavot lui étoit consacré. Bri
Esculape, étoit la Déesse de la santé, et Télesphore ou Evémérion, le Dieu de la convalescence42. Epidaure fut une ville fam
a protection d’Apollon par ses vertus et son goût pour la musique. Le Dieu lui offrit de le faire exceller dans cet art ou d
idées peu honnêtes. 7. Et en outre, Mercure, comme on sait, étoit le Dieu des voleurs. 8. D’autres font naître Vénus de Ju
s, se fit tellement aimer de ses peuples, qu’ils l’adorèrent comme un Dieu  ; Jupiter vouloit le foudroyer, mais Apollon inte
isent que c’étoit la peau de la chèvre Amalthée, sa nourrice, dont ce Dieu couvrit son bouclier. D’autres prétendent que c’é
s d’abeilles. Aristée, après sa mort, fut révéré des bergers comme un Dieu . 36. Junon mit les yeux d’Argus sur la queue de
mères mortelles ou de pères mortels, tiroient leur origine de quelque Dieu ou Déesse. On donnoit le nom d’Indigètes (Dieux I
3 (1807) Cours de mythologie (2e éd.)
iter.     Quand, seul maître des Cieux par les lois de la guerre, Ce Dieu vainquit Saturne, exilé sur la terre, L’Aigle reç
auriers. Fils du grand Jupiter, le Pinde est mon empire. Je suis le Dieu des vers, le Pinde est mon Empire ; Je sais unir
ulture et planta la vigne. Ce dernier bienfait le fit adorer comme le Dieu du vin. Penthée, ennemi de la gloire de son culte
de tigres dociles, Monstres que de Bacchus les charmes ont soumis, Le Dieu guide l’Amour, le Plaisir et les Ris. Le lierre s
ue, d’un vol rapide, Il franchit ou la Terre ou la plaine liquide. Le Dieu prêt à partir fait briller dans sa main Son Scept
       Mercure, de Jupin son père,     Ne faisait aucun cas ; pour le Dieu de la guerre,             Selon lui, c’était un b
t près de lui l’atelier d’un sculpteur,             En cet endroit le Dieu railleur             Termine sa course incertaine
s gouffres profonds du séjour d’Amphitrite, Est un antre sacré que le Dieu seul habite. Là, Neptune arrêta l’ardeur de ses c
même 21. Pluton, Frère de Jupiter et de Neptune. C’était le Dieu des Enfers. Noir, laid, sombre, farouche, il méri
arteau retentit : L’antre enflammé vomit le fer de ses entrailles. Le Dieu tient d’une main ses mordantes tenailles, De l’au
ier 23. Voyez Cyclopes . Mars, Fils de Jupiter et de Junon. Dieu de la guerre, il présidait aux batailles, ainsi q
. —  Paul, fils 26. Voyez Discorde . Pan, Fils de Mercure. Dieu des bergers, des troupeaux et des campagnes ; il
m’abandonne au plaisir de l’entendre. La même 28.    Pour fuir le Dieu des bois, plongée au fond des eaux, Syrinx fut tr
aire, Que de fois en entrant dans ce séjour sacré, J’ai cru revoir ce Dieu par l’Égypte adoré, Ce Pan, qui d’un grand tout f
e, mercenaire ; Ce n’est point là l’Hymen. On le connaît bien mal. Ce Dieu des cœurs heureux est chez vous, d’Argental ; La
un amant. Verdier 37. Plutus, Fils de Cérès et de Jasion. Dieu des richesses. Quelques poëtes le font aveugle, m
Nos simples demi-dieux ne veulent point d’égal.          Jupiter, au Dieu des richesses,          Fit présent d’un bandeau
upe :          Plutus s’y rend sans examen. Quel examen peut faire un Dieu qui ne voit goutte ? Égaré, comme il est, parmi l
la tête          Mon fils, lui dit alors Jupin, Que t’a donc fait ce Dieu  ? d’où vient que la colère          A son aspect
e, Qui sauve un peuple entier d’une ruine entière.    La couronne du Dieu , ses flèches, son carquois, L’autel même, tout tr
nis.    Quand Rome de l’oracle eut connu la réponse, Et le séjour du Dieu que sa promesse annonce, Pour les murs d’Épidaure
Dans le conseil des Grecs les Latins s’introduisent, Et réclament ce Dieu secourable aux humains, Qu’un oracle destine à sa
rmet-il de priver le peuple d’Épidaure Du soutien de ses jours, et du Dieu qu’il adore !    On délibère encore, et le jour
et le jour qui s’enfuit Abandonne le monde aux ombres de la nuit. Ce Dieu consolateur que les Romains attendent, Que Delphe
rme demain sachez me reconnaître, Plus auguste, plus grand, tel qu’un Dieu doit paraître.    Il dit, et disparaît. A peine
rivages Latins. La prière finie, un sifflement terrible Annonce de ce Dieu la présence visible. Il se montre en serpent ; et
anté. Ceint d’un bandeau de lin, symbole d’innocence, Le pontife a du Dieu reconnu la présence : C’est le Dieu, c’est lui-mê
bole d’innocence, Le pontife a du Dieu reconnu la présence : C’est le Dieu , c’est lui-même ; adorez, et priez ; Et toi, fils
s, Fils du Sommeil et de la Nuit, et frère de la Folie. C’est le Dieu de la raillerie. Il est représenté soulevant le m
on lieutenant.       Dans sa méthode assez peu régulière,          Le Dieu qui porte des grelots,       Ne laissa pas d’être
eille rompue. « L’oreille !… eh bien ! sois sourd, dit brusquement le Dieu  : Et voilà que la chose au même instant a lieu. L
ie, »         Repart d’un ton satisfait et joyeux             Le gros Dieu de la facétie, Et la Dame subit l’arrêt capricieu
nt l’empire Le divin Jupiter commença par détruire         De l’autre Dieu les folâtres statuts, Et rendit à nos gens devenu
, Le divin Jupiter fit-il mieux que Momus ? Sélis 42. Comus. Dieu frivole et enjoué, présidait aux Festins nocturne
:      Tout fut en toi ; sans toi, rien n’eût été.             Quand Dieu créa les cieux et l’onde,      Tu présidais à ce
creuse en voûte, Où le Sommeil repose au fond d’un antre frais, De ce Dieu nonchalant solitaire palais. Jamais de cette grot
la plume oiseuse, Plongeant dans le duvet sa langueur paresseuse, Ce Dieu silencieux, couronné de pavots, Savoure les douce
’était le Ministre du Sommeil, et le premier des Songes, sujets de ce Dieu . On le représente avec des ailes de papillon, et
touche les mortels qu’il veut bercer de ses vaines illusions.    Le Dieu choisit Morphée entre tous ses sujets ; Morphée i
ar une porte d’ivoire. On leur donnait des ailes noires.    Quand ce Dieu taciturne abandonne au repos Mes sens appesantis
it le trésor d’Hébé. Nymphes, enlevez vos corbeilles, Allez offrir au Dieu des eaux La pourpre qui couvre nos treilles, L’am
ma douleur profonde Saint-Lambert 57. Voyez Pomone . Hiver. Dieu des glaces et des frimats. On le représente ordin
us. Ainsi dans l’Hiver même on connaît l’allégresse. Ce n’est plus ce Dieu sombre, amant de la tristesse ; C’est un riant vi
préserver le triomphateur des prestiges de l’orgueil. Le culte de ce Dieu simple et naïf était confié aux mains innocentes
pis et de pavots.    O Cérès, presse ton retour : Sur nos plaines le Dieu du jour Répand les chaleurs et la vie. Proserpine
Où Rome célébrait les Dieux de ses ancêtres, La Déesse des blés et le Dieu des raisins, Les Nymphes des forêts, les Faunes,
; Plus d’un hameau vous donne en prix à la pudeur. L’autel même où de Dieu repose la grandeur, Se parfume au printemps de vo
ent ton empire,                Et ton babil présomptueux ? Dès que le Dieu du jour nous a caché ses feux, Les astres de ta q
ans le champ des airs.    L’Aube de sa main triomphante, Enchaîne le Dieu du sommeil, Et de l’opale étincelante, Sème le pa
nent leur conseil. Trois cent soixante-cinq croisées Qu’a compassé le Dieu du jour, A distance égale posées, En éclairent le
ilé ; Et je vois jaillir l’Hippocrène Sous le pied du Cheval ailé. Un Dieu (car j’en crois cette flamme Que son aspect verse
le nom d’ Horace, Tu fis tes airs les plus touchans. Aujourd’hui, le Dieu qui m’inspire, A daigné me prêter ta lyre Pour cé
rsale apprête le carnage : Là, du sang des humains doit s’abreuver un Dieu . » La Discorde a parlé : l’Univers est en feu. P
ant. Ce monstre horrible à voir, fier de sa taille immense, Devait au Dieu du feu sa funeste naissance, Et son gosier brûlan
qu’un volcan affreux, Vomissait par torrens d’intarissables feux. Un Dieu vengeur, un Dieu sauva notre patrie. Revenu des b
reux, Vomissait par torrens d’intarissables feux. Un Dieu vengeur, un Dieu sauva notre patrie. Revenu des beaux champs de l’
e main, A des chaînes de fer a suspendu Vulcain, S’enferme, oppose au Dieu cette vaine défense. Hercule est accouru, respira
. Alors le monstre, en proie à son bras implacable, Se ressouvient du Dieu qui lui donna le jour : De son gosier brûlant, da
Protée pâtre de Neptune, à qui le ciel révélait tous les secrets. Ce Dieu apprit à Aristée la cause de son infortune, et lu
x monts de cristal, Le porte mollement au fond de son canal. Le jeune Dieu descend, il s’étonne, il admire Le palais de sa m
Les Nymphes, les Tritons, tous jusqu’au vieux Nérée Respectent de ce Dieu la science sacrée. Ses regards pénétrans, son vas
venir Embrassent le présent, le passé, l’avenir ; Précieuse faveur du Dieu puissant des ondes, Dont il paît les troupeaux da
e l’ombre, Je guiderai tes pas vers une grotte sombre Où sommeille ce Dieu sorti du sein des flots ; Là tu le surprendras da
qui t’amène en ce lieu ? Parle, que me veux-tu ? Vous le savez, grand Dieu , Oui, vous le savez trop, lui répond Aristée ; Le
ert à Protée ; L’ordre des Immortels m’amène devant vous, Daignez… Le Dieu roulant des yeux pleins de courroux, A peine de s
nce, Et tout bouillant encor rompt ainsi le silence :    Tremble, un Dieu te poursuit : pour venger ses douleurs Orphée a s
ns un bois de Laurier, Daphnis avait tiré son nom de l’arbre chéri du Dieu des vers. Musicien et poëte, il inventa le genre
l’heureux navire         Qu’atteignent encor les regards.            Dieu des tempêtes, ô Borée ! Respecte le héros qui vol
orison se couvrait des ombres de la nuit, L’infortuné vieillard qu’un Dieu même a conduit, Entre et paraît soudain dans la t
airs, Et l’azur de la nacre, et la pourpre des mers. Il paraît, et le Dieu dont il est l’interprète Lui commande d’enfler sa
jours, S’élargit en croissant par d’obliques détours. Aussitôt que le Dieu l’approcha de sa bouche, Aux bords où le soleil e
èbes. Disciple de Mercure, Amphion mérita de manier la lyre de ce Dieu . Les sons qu’il en tira devant les Thébains, occu
ulte, il osa braver Bacchus à son retour de la conquête des Indes. Le Dieu se vengea de l’impie en semant la discorde et la
indiscret profanant ce saint lieu, Il vient examiner les mystères du Dieu . Agavé la première, à l’aspect de Penthée, Court
admus Offre un encens timide aux autels de Bacchus ; Et de ce nouveau Dieu , les vierges et les mères, Célèbrent à l’envi le
s Ont par l’expiation purifié ces ames, Lorsque l’heure est venue, un Dieu lui même alors En foule les conduit sur ces tranq
t Laocoon de ses sages avis. Pendant qu’il sacrifiait à son autel, le Dieu fit sortir de la mer deux horribles serpens, qui
es mots, de sa main qu’anime un noble effort Un trait part… Mais quel Dieu rend ce trait inutile ? Il tombe, et meurt aux pi
ut le seul compagnon. Dans plus d’une aventure en ce fatal voyage, Le Dieu qui me guidait seconda mon courage : Heureux si j
u n’as pu résister, Je tombais dans le piége, en voulant l’éviter. Un Dieu plus fort que moi m’entraînait vers le crime, Sou
sur ses vaisseaux, Conduisait à Pergame une perfide amante, Lorsqu’un Dieu suspendit le murmure des eaux, Et fit trembler le
yre, nourricier, précepteur et compagnon de Bacchus. Silène suivit ce Dieu à la conquête de l’Inde, monté sur un âne. A son
des accords de l’époux d’Euridice, Mais la voix du vieillard, cher au Dieu des raisins, Charma bien plus encor les rivages v
plice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille, Reconnais sa vengeance
d’horribles sifflemens : Inutiles efforts ! Amante infortunée ! D’un Dieu plus fort que toi dépend ta destinée : Tu peux fa
chus la consola de son malheur en l’élevant au rang de son épouse. Ce Dieu décora sa tête d’une couronne étoilée, qu’il mit
s, Et l’effroi sur sa bouche étouffe ses discours. Mais précurseur du Dieu , voilà qu’échevelée Vole au son des tambours la T
Bacchus paraît enfin : avec des rênes d’or, De deux tigres domptés le Dieu guide l’essor ; Ariane à sa vue, et frémit et s’é
Elle cède : eh ! comment lui faire résistance ? Quel mortel peut d’un Dieu balancer la puissance ? Soudain jusques aux Cieux
. Masse informe et indigeste, confusion primitive des élémens. Un Dieu débrouilla le Cahos et l’Univers naquit.    Pour
’Univers naquit.    Pour embellir ce globe arrondi par ses mains, Un Dieu forma les lacs, et creusa leurs bassins : Aux fle
, Roulent en liberté leurs eaux long-temps captives. Enfin la main du Dieu qui régla l’Univers, Revêtit les forêts de leurs
til, Mais plus léger que l’onde, environne ces plages. C’est là qu’un Dieu plaça les brouillards, les nuages, La foudre, eff
limon précieux Que pétrit Prométhée à l’image des Dieux ; Soit qu’un Dieu bienfaisant qui le forma peut-être Ait d’un germe
Ah ! s’écria Cadmus, n’ai-je pas lieu de croire Que le courroux d’un Dieu dès long-temps offensé Venge en nous le dragon qu
son infortune, il descendit aux Enfers, et la redemanda à Pluton. Le Dieu touché des sons de sa Lyre, lui rendit son épouse
etentit de joie. Eurydice s’écrie : ô Destin rigoureux ! Hélas ! quel Dieu cruel nous a perdu tous deux ? Quelle fureur ! vo
 ; où traîner sa misère ? Par quels sons, par quels pleurs fléchir le Dieu des morts ? Déjà cette ombre froide arrive aux so
nse. Fils d’une Néréide, on vante ta naissance ; Je dois la mienne au Dieu , roi des fleuves divers Qui commande à Nérée, et
ent Philémon et Baucis. Humainement accueilli par ce couple pieux, le Dieu changea leur cabane hospitalière en un Temple, et
r. Jupiter résolut d’abolir cette engeance, Il part avec son fils, le Dieu de l’éloquence ; Tous deux en pélerins vont visit
èrent. A leurs pieds aussitôt cent nuages crevèrent. Des ministres du Dieu les escadrons flottans Entraînèrent sans choix an
l trépas. Quel supplice ! criait le malheureux Satyre. Ah ! pourquoi, Dieu vainqueur, veux-tu qu’on me déchire ? Ah ! périss
e déchire ? Ah ! périsse à jamais et mon art et mon chant ! Pardonne, Dieu des vers ; mon crime est-il si grand ?    Il crie
Il pria Bacchus de lui retirer ce don funeste, et alla par l’ordre du Dieu , se laver dans le Pactole, dont les eaux ne roulè
esse, décida un jour que la voix de Pan effaçait celle d’Apollon : le Dieu de l’harmonie irrité, lui fit croître des oreille
x plus fins ; Mais le fait est que sans travail, ni peine, Il plut au Dieu , nourrisson de Silène ; Qui, pour tenter peut-êtr
établir juge de préférence, Entre sa lyre et les grossiers pipeaux Du Dieu lascif qui préside aux troupeaux. Il s’en croit d
leurs feuilles se flétrissent ; Mais par Midas, malgré ce préjugé, Au Dieu cornu le prix fut adjugé. Le châtiment tomba sur
arquois est d’or, O Diane ! et pourtant on s’y trompait encor.    Le Dieu qui ceint de pin sa tête hérissée, Pan l’aperçut
Lycée, Et lui fit en ces mots l’aveu de ses amours. Mercure allait du Dieu raconter les discours, Comment sans l’écouter, év
x ébranlés Rendent des sons plaintifs en soupirs exhalés ; Comment le Dieu surpris de cette voix plaintive, Prête amoureusem
althée. Chèvre fameuse qui allaita Jupiter sur le mont Dictée. Ce Dieu reconnaissant la plaça depuis au nombre des Const
pa, pour l’amuser, un rameau de Lotos, plante consacrée à Bacchus. Ce Dieu courroucé, la changea en arbre. Au moment de sa m
ont un récit fidelle, Que cet arbre sacré fut jadis une belle, Qui du Dieu des jardins fuyant l’impur amour, Perdit aux bord
ouvrage, Des mains de Deucalion.    Mais, le bras sûr et terrible Du Dieu qui donne le jour, Lava, dans son sang horrible,
voit point sans cesse Jouet de l’aveugle Déesse, Ou dupe de l’aveugle Dieu  !… En promenant vos rêveries Dans le silence des
re en langage mortel, La cour de Jupiter, et le sénat du Ciel.    Le Dieu , le sceptre en main, se place sur son trône ; L’i
des temps révérée, Dont le feuillage sombre et les rameaux épais, Du Dieu de la clarté font mourir tous les traits ; Sous l
rotte enfoncée, De mousse, de glayeuls, et de joncs tapissée ; Là, le Dieu tient sa cour, et gouverne en repos, Et les eaux
it à triompher de leur jeune pudeur ; Cérès aux blonds cheveux, et le Dieu des Orgies, Bacchus au front vermeil, ceint de gr
yez Pi thon . Enfers. Lieux souterrains, dont Pluton était le Dieu , Minos, Eaque et Rhadamante, les Juges. Cinq fleu
ence en lambeaux, l’inflexible Trépas, Et le Sommeil son frère, et le Dieu des combats ; Le Travail qui gémit, la Terreur qu
mêle au son de sa musette Le terrible clairon de Mars.    Est-ce le Dieu de l’harmonie Qui rend ces magiques accords ? C’e
ndare, enfant du Génie, Je le connais à ses transports. Poussé par le Dieu qui l’inspire, Sur sa mélodieuse lyre Je le vois
us reverrons descendre Les plaisirs purs que goûtaient nos aïeux ; Le Dieu des Ris qui mourut avec eux, Nouveau Phénix renaî
cris perçans et ces voix lamentables N’arrivent point aux oreilles du Dieu . A ses regards un bronze incorruptible Offre en u
ces mots foudroyans confondit son espoir.    Va, tyran des Mortels, Dieu barbare et funeste Va faire retentir tes regrets
n rendit l’homme à l’homme nécessaire ; Et l’espoir du secours fut le Dieu tutélaire             Qui l’arracha de ses forêts
au milieu des débris, Son cœur brûle toujours du même amour épris. Du Dieu qui l’affligea la tendre providence A cette infor
as, Et ce repas, pour eux, fut le dernier repas…    Une femme… Grand Dieu  ! faut-il à la mémoire Conserver le récit de cett
, Sur la Terre émané des rayons éternels,            Nous approche de Dieu lui-même, Et d’un feu créateur échauffe les Morte
’Arnon Guidait les descendans du malheureux Ammon, Quand à Moloc leur Dieu , des mères gémissantes, Offraient de leurs enfans
e Doit prendre sur l’autel des poignards consacrés, Pour offrir à son Dieu ses frères massacrés. O Nîmes ! lieux chéris, où
vre, chargé de soins, et consumé par l’âge, Qui peut l’avoir rendu le Dieu du voisinage ? Les pasteurs rassemblés viennent a
urs indignes de mon sort. Laissez un deuil pusillanime : Croyez-en le Dieu qui m’anime, Je ne mourrai point tout entier : Eh
4 (1815) Leçons élémentaires sur la mythologie
norance, 1.ère cause de l’idolâtrie Les hommes méconnurent le vrai Dieu , et tournèrent leurs adorations vers les objets s
. Les demi-Dieux étoient des Divinités qui tiroient leur origine d’un Dieu et d’une Mortelle, ou d’un Mortel et d’une Déesse
des Dieux et des hommes. Et Jupiter assis sur le trône des airs, Ce Dieu qui d’un clin-d’œil ébranle l’Univers, Et dont le
Apollon étoit fils de Jupiter et de Latone. On le regardoit comme le Dieu de la poésie, de la musique et des arts, et en gé
upeaux d’Admète, roi de Thessalie, ce qui le fit honorer depuis comme Dieu des Bergers. Il eut le malheur de tuer d’un coup
res. La Fable dit que d’abord il avoit le plumage blanc ; mais que ce Dieu le noircit pour le punir d’un rapport indiscret :
é comme l’inventeur de la poésie et de la musique ? R. Apollon, comme Dieu de la poésie, est en même-temps le chef ou le maî
la métamorphosa en laurier, un jour qu’elle fuyoit ses poursuites. Ce Dieu s’en fit une couronne, et voulut que le laurier l
vers : Brillant astre des nuits2, vous réparez l’absence         Du Dieu qui nous donne le jour ;         Votre char, lors
te célèbre s’en exprime ainsi : Prends part à la juste louange De ce Dieu si cher aux guerriers, Qui, couvert de mille laur
és jusqu’aux bords du Gange, A trouvé mille fois plus grand D’être le Dieu de la vendange, Que de n’être qu’un conquérant. (
homme avec un teint vermeil et un visage réjoui, comme il convient au Dieu de la vendange. Il est assis sur un tonneau avec
as encore d’autres qualités ? R. Mercure étoit encore honoré comme le Dieu de l’éloquence, du commerce et des voleurs. Charg
les il semble tenir ses auditeurs enchaînés. On le regardoit comme le Dieu du commerce, parce qu’il inventa les poids, les m
; il vient du mot latin Mercatura, qui signifie Commerce. Il étoit le Dieu des voleurs, parce qu’il aidoit à voler, et qu’il
re des cieux épouvante la terre. (Lamotte.) On le regardoit comme le Dieu du feu ; il avoit sous ses ordres du premier les
cerveau de Jupiter, armée de pied en cap. Pour la mettre au monde, ce Dieu se fit donner un coup de hache sur la tête par Vu
eule le jour à Mars. C’étoit le Dieu de la guerre. Le caractère de ce Dieu est bien rendu dans ces vers que Rousseau met dan
es Dieux du ciel ! De la Noue achève de le faire connoître :    Ce Dieu terrible, environné d’éclairs,    Brise, en passa
s ? Eole. D. Qu’étoit Éole ? R. Eole, fils de Jupiter, étoit le Dieu des Vents, qu’il tenoit enchaînés dans le creux d
R. Pluton, fils de Saturne et de Cybèle, régnoit dans les Enfers. Ce Dieu étoit si laid, qu’il ne pouvoit trouver de Déesse
inairement. Mars Plutus doit être considéré particulièrement comme le Dieu des richesses ; il est le Ministre de Pluton. Il
aveugle, et tantôt faisant un usage éclairé de ses dons :    Aimable Dieu , de qui la main dispense       Ce qui rend les mo
D. Qu’étoit Priape ? R. Priape, fils de Vénus et de Bacchus, étoit le Dieu des Jardins. On le représente avec la barbe et la
ans, d’un lait pur une coupe t’est due, Priape ; c’est assez pour un Dieu tel que toi : Si mon troupeau s’accroît, j’ornera
a loi. (Gresset.) Comus. D. Qu’étoit Comus ? R. Comus étoit le Dieu des festins, et présidoit aux fêtes et aux parure
D. Qu’étoit Momus ? R- Momus, fils du Sommeil et de la Nuit, étoit le Dieu de la raillerie et du badinage. On le représente
’étoit Morphée ? R ; Morphée, fils de l’Erèbe et de la Nuit, étoit le Dieu du sommeil ; il endormoit les hommes avec une pla
sage aux vaines illusions. Harpocrate. Q. Comment nomme-t-on le Dieu du silence ? R. On le nomme Harpocrate ; c’est un
effrayés. (Voltaire.) Divinités champêtres. Pan. D. Quel Dieu tenoit le premier rang parmi les Divinités champê
es ? R. C’étoit le Dieu Pan ; il étoit l’inventeur de la flûte, et le Dieu des bergers, des bois et des prairies. Pan trouv
harmonieux. Pan règne sur nos bois ; il aime nos prairies ; C’est le Dieu des bergers et de leurs bergeries. (Gresset.) On
Terme, qui que tu sois, ou de bois ou de pierre, Tu n’es pas moins un Dieu que le Dieu du tonnerre, Garde que mon voisin ne
ue tu sois, ou de bois ou de pierre, Tu n’es pas moins un Dieu que le Dieu du tonnerre, Garde que mon voisin ne me dérobe ri
D. Qu’entend-on par demi-Dieux ? R. On entend des Héros nés d’un Dieu et d’une Mortelle, ou d’une Déesse et d’un Mortel
Héros, eut recours à un autre expédient ; elle s’adresse à Cupidon : Dieu puissant, venge-moi d’un mortel qui m’outrage, So
rendoit ses oracles du fond d’un antre qui étoit dans le temple de ce Dieu . Cet antre avoit cent portes, d’où sortoient auta
ont sur-tout un soin particulier d’inspirer à leurs enfans l’amour de Dieu , d’où émane tout bien parfait, tout don excellent
fusa toutes deux, disant qu’elles ne lui appartenoient pas. Enfin, le Dieu lui en montra une troisième, qu’il réclama. Tu l
ieu lui en montra une troisième, qu’il réclama. Tu les auras, dit le Dieu , toutes trois : Ta bonne foi sera récompensée. (L
re placée au rang des vices qui avilissent l’homme. Celui qui fait un Dieu de son ventre est digne de tous nos mépris : c’es
D. Qu’appeloit-on le Jupiter Olympien ? R. C’étoit la statue de ce Dieu , placée dans le Temple qu’il avoit à Olympie, vil
travail ? R. La statue étoit d’or et d’ivoire : elle représentoit le Dieu assis sur un trône d’or enrichi de pierres précie
rme de l’olivier ; la chaussure et le manteau étoient aussi d’or ; le Dieu tenoit de la main droite une victoire d’or et d’i
ait en tout 100. Ces portes étoient d’airain massif ; de là vient que Dieu , permettant à Cyrus la conquête de Babylone, lui
5 (1800) Cours de mythologie pp. -360
iter.     Quand, seul maître des Cieux par les lois de la guerre, Ce Dieu vainquit Saturne, exilé sur la terre, L’Aigle reç
our des Rois, Et Delphes et Claros reconnoissent mes lois. Je suis le Dieu des vers, le Pinde est mon Empire ; Je sais unir
Blin de Sainmore 13. Reproches à Apollon.     Père cruel, injuste Dieu , Qui produis l’or par ta puissance, Pourquoi touj
de tigres dociles, Monstres que de Bacchus les charmes ont soumis, Le Dieu guide l’Amour, le Plaisir et les Ris. Le lierre s
ue, d’un vol rapide, Il franchit ou la Terre ou la plaine liquide. Le Dieu prêt à partir fait briller dans sa main Son Scept
       Mercure, de Jupin son père,     Ne faisoit aucun cas ; pour le Dieu de la guerre,             Selon lui, c’étoit un
t près de lui l’atelier d’un Sculpteur,             En cet endroit le Dieu railleur             Termine sa course incertaine
s gouffres profonds du séjour d’Amphitrite, Est un antre sacré que le Dieu seul habite. Là, Neptune arrêta l’ardeur de ses c
arteau retentit : L’antre enflammé vomit le fer de ses entrailles. Le Dieu tient d’une main ses mordantes tenailles, De l’au
tombeau. Lucain. —  Paul, fils 26. Pan, Fils de Mercure. Dieu des Bergers, des Troupeaux et des Campagnes ; il
m’abandonne au plaisir de l’entendre. La même 28.     Pour fuir le Dieu des bois, plongée au fond des eaux, Syrinx fut tr
aire, Que de fois en entrant dans ce séjour sacré, J’ai cru revoir ce Dieu par l’Egypte adoré, Ce Pan, qui d’un grand tout f
e, mercenaire ; Ce n’est point là l’Hymen. On le connoît bien mal. Ce Dieu des cœurs heureux est chez vous, d’Argental ; La
un amant. Verdier 37. Plutus, Fils de Cérès et de Jasion. Dieu des Richesses. Quelques poètes le font aveugle, m
                Mon fils, lui dit alors Jupin, Que t’a donc fait ce Dieu  ? d’où vient que la colère                 A son
, Fils du Sommeil et de la Nuit, et frère de la Folie. C’est le Dieu de la raillerie. Il est représenté soulevant le m
eutenant.         Dans sa méthode assez peu régulière,             Le Dieu qui porte des grelots,         Ne laissa pas d’êt
eille rompue. « L’oreille !… eh bien ! sois sourd, dit brusquement le Dieu  : Et voilà que la chose au même instant a lieu. L
ie, »         Repart d’un ton satisfait et joyeux             Le gros Dieu de la facétie, Et la Dame subit l’arrêt capricieu
nt l’empire Le divin Jupiter commença par détruire         De l’autre Dieu les folâtres statuts, Et rendit à nos gens devenu
, Le divin Jupiter fit-il mieux que Momus ? Sélis 43. Comus. Dieu frivole et enjoué, présidoit aux Festins nocturne
 Tout fut en toi ; sans toi, rien n’eût été.                   Quand Dieu créa les Cieux et l’Onde,          Tu présidois à
une roche profonde, Repose le sommeil au fond d’un antre frais, De ce Dieu nonchalant solitaire palais. D’un antique forêt l
r la plume oiseuse, Endormi dans les bras d’une mollesse heureuse, Ce Dieu silencieux, couronné de pavots Savoure les douceu
’étoit le Ministre du Sommeil, et le premier des Songes, Sujets de ce Dieu . On le représente avec des ailes de papillon, et
lusions.         Parmi l’essaim léger de ses nombreux sujets,     Le Dieu (le Sommeil), choisit Morphée : aucun autre jamai
r une porte d’ivoire. On leur donnoit des ailes noires.     Quand ce Dieu taciturne abandonne au repos Mes sens appesantis
it le trésor d’Hébé. Nymphes, enlevez vos corbeilles, Allez offrir au Dieu des eaux La pourpre qui couvre nos treilles, L’am
uces couleurs de l’aurore. Bernis 57. Voyez Pomone. Hiver. Dieu des glaces et des frimats. On le représente ordin
préserver le triomphateur des prestiges de l’orgueil. Le culte de ce Dieu simple et naïf étoit confié aux mains innocentes
is et de pavots.     O Cérès, presse ton retour : Sur nos plaines le Dieu du jour Répand les chaleurs et la vie. Proserpin
Où Rome célébroit les Dieux de ses ancêtres, La Déesse des blés et le Dieu des raisins, Les Nymphes des forêts, les Faunes,
ent ton empire,                Et ton babil présomptueux ? Dès que le Dieu du jour nous a caché ses feux, Les astres de ta q
ns le champ des airs.     L’Aube de sa main triomphante, Enchaîne le Dieu du sommeil, Et de l’opale étincelante, Sème le pa
nent leur conseil. Trois cent soixante-cinq croisées Qu’a compassé le Dieu du jour, A distance égale posées, En éclairent le
oilé ; Et je vois jaillir l’Hypocrène Sous le pied du Cheval ailé. Un Dieu (car j’en crois cette flamme Que son aspect verse
le nom d’ Horace, Tu fis tes airs les plus touchans. Aujourd’hui, le Dieu qui m’inspire, A daigné me prêter ta lyre Pour cé
rsale apprête le carnage : Là, du sang des humains doit s’abreuver un Dieu . » La Discorde a parlé : l’Univers est en feu. P
Protée, pâtre de Neptune, à qui le ciel révéloit tous les secrets. Ce Dieu apprit à Aristée la cause de son infortune, et lu
x monts de crystal, Le porte mollement au fond de son canal. Le jeune Dieu descend, il s’étonne, il admire Le palais de sa m
Les Nymphes, les Tritons, tous jusqu’au vieux Nérée Respectent de ce Dieu la science sacrée. Ses regards pénétrans, son vas
venir Embrassent le présent, le passé, l’avenir ; Précieuse faveur du Dieu puissant des ondes, Dont il paît les troupeaux da
e l’ombre, Je guiderai tes pas vers une grotte sombre Où sommeille ce Dieu sorti du sein des flots ; Là tu le surprendras da
qui t’amène en ce lieu ? Parle, que me veux-tu ? Vous le savez, grand Dieu , Oui, vous le savez trop, lui répond Aristée ; Le
ert à Protée ; L’ordre des Immortels m’amène devant vous, Daignez… Le Dieu roulant des yeux pleins de courroux, A peine de s
ce, Et tout bouillant encor rompt ainsi le silence :     Tremble, un Dieu te poursuit : pour venger ses douleurs Orphée a s
ns un bois de Laurier, Daphnis avoit tiré son nom de l’arbre chéri du Dieu des vers. Musicien et poëte, il inventa le genre
’heureux navire           Qu’atteignent encor les regards.            Dieu des tempêtes, ô Borée ! Respecte le héros qui vol
l’argile il ne faut qu’un manœuvre,                       Il faut un Dieu pour l’animer. Desmortier 155. Phaéton, Fi
èbes. Disciple de Mercure, Amphion mérita de manier la lyre de ce Dieu . Les sons qu’il en tira devant les Thébains, occu
ulte, il osa braver Bacchus à son retour de la conquête des Indes. Le Dieu se vengea de l’impie en semant la discorde et la
ume, et le peuple animé d’un saint zèle, Consacre un nouveau culte au Dieu fils de Semèle. Ovide.— Saint-Ange 161. Ario
s Ont par l’expiation purifié ces ames, Lorsque l’heure est venue, un Dieu lui même alors En foule les conduit sur ces tranq
t Laocoon de ses sages avis. Pendant qu’il sacrifioit à son autel, le Dieu fit sortir de la mer deux horribles serpens, qui
es mots, de sa main qu’anime un noble effort Un trait part… Mais quel Dieu rend ce trait inutile ? Il tombe, et meurt aux pi
ut le seul compagnon. Dans plus d’une aventure en ce fatal voyage, Le Dieu qui me guidoit seconda mon courage : Heureux si j
u n’as pu résister, Je tombois dans le piége, en voulant l’éviter. Un Dieu plus fort que moi m’entraînoit vers le crime, Sou
sur ses vaisseaux, Conduisoit à Pergame une perfide amante, Lorsqu’un Dieu suspendit le murmure des eaux, Et fit trembler le
yre, nourricier, précepteur et compagnon de Bacchus. Silène suivit ce Dieu à la conquête de l’Inde, monté sur un âne. A son
des accords de l’époux d’Euridice, Mais la voix du Vieillard, cher au Dieu des raisins, Charma bien plus encor les rivages v
plice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille, Reconnois sa vengeance
d’horribles sifflemens : Inutiles efforts ! Amante infortunée ! D’un Dieu plus fort que toi dépend ta destinée : Tu peux fa
chus la consola de son malheur en l’élevant au rang de son épouse. Ce Dieu décora sa tête d’une couronne étoilée, qu’il mit
s, Et l’effroi sur sa bouche étouffe ses discours. Mais précurseur du Dieu , voilà qu’échevelée Vole au son des tambours la T
Bacchus paroît enfin : avec des rênes d’or, De deux tygres domptés le Dieu guide l’essor ; Ariane à sa vue, et frémit et s’é
Elle cède : eh ! comment lui faire résistance ? Quel mortel peut d’un Dieu balancer la puissance ? Soudain jusques aux Cieux
. Masse informe et indigeste, confusion primitive des Elémens. Un Dieu débrouilla le Cahos et l’Univers naquit.     Pou
Univers naquit.     Pour embellir ce globe arrondi par ses mains, Un Dieu forma les lacs, et creusa leurs bassins : Aux fle
, Roulent en liberté leurs eaux long-temps captives. Enfin la main du Dieu qui régla l’Univers, Revêtit les forêts de leurs
til, Mais plus léger que l’onde, environne ces plages. C’est là qu’un Dieu plaça les brouillards, les nuages, La foudre, eff
limon précieux Que pétrit Prométhée à l’image des Dieux ; Soit qu’un Dieu bienfaisant qui le forma peut-être Ait d’un germe
Ah ! s’écria Cadmus, n’ai-je pas lieu de croire Que le courroux d’un Dieu dès long-temps offensé, Venge en nous le dragon q
son infortune, il descendit aux Enfers, et la redemanda à Pluton. Le Dieu touché des sons de sa Lyre, lui rendit son épouse
etentit de joie. Eurydice s’écrie : ô Destin rigoureux ! Hélas ! quel Dieu cruel nous a perdu tous deux ? Quelle fureur ! vo
 ; où traîner sa misère ? Par quels sons, par quels pleurs fléchir le Dieu des morts ? Déjà cette ombre froide arrive aux so
ent Philémon et Baucis. Humainement accueilli par ce couple pieux, le Dieu changea leur cabane hospitalière en un Temple, et
r. Jupiter résolut d’abolir cette engeance, Il part avec son fils, le Dieu de l’éloquence ; Tous deux en pèlerins vont visit
èrent. A leurs pieds aussitôt cent nuages crevèrent. Des ministres du Dieu les escadrons flottans Entraînèrent sans choix an
l trépas. Quel supplice ! crioit le malheureux Satyre. Ah ! pourquoi, Dieu vainqueur, veux-tu qu’on me déchire ? Ah ! périss
e déchire ? Ah ! périsse à jamais et mon art et mon chant ! Pardonne, Dieu des vers ; mon crime est-il si grand ?     On su
Il pria Bacchus de lui retirer ce don funeste, et alla par l’ordre du Dieu , se laver dans le Pactole, dont les eaux ne roulè
esse, décida un jour que la voix de Pan effaçoit celle d’Apollon : le Dieu de l’harmonie irrité, lui fit croître des oreille
x plus fins ; Mais le fait est que sans travail, ni peine, Il plut au Dieu , nourrisson de Silène ; Qui, pour tenter peut-êtr
établir juge de préférence, Entre sa lyre et les grossiers pipeaux Du Dieu lascif qui préside aux troupeaux. Il s’en croit d
leurs feuilles se flétrissent ; Mais par Midas, malgré ce préjugé, Au Dieu cornu le prix fut adjugé. Le châtiment tomba sur
Lycée. O Nymphe, lui dit-il d’une voix empressée, Cédez aux vœux d’un Dieu qui s’engage pour vous A joindre au nom d’amant l
r vous A joindre au nom d’amant le nom sacré d’époux.     Syrinx, du Dieu des bois évitant la poursuite, Vers les bords du
récipite sa fuite. Là soudain exposée à des périls nouveaux, Entre le Dieu lascif et l’obstacle des eaux, Et ne pouvant fran
l’Onde. Les Nymphes à sa voix transforment ses appas. Au moment où le Dieu qui vole sur ses pas Se prépare à saisir la Naïad
althée. Chèvre fameuse qui allaita Jupiter sur le mont Dictée. Ce Dieu reconnoissant la plaça depuis au nombre des Const
pa, pour l’amuser, un rameau de Lotos, plante consacrée à Bacchus. Ce Dieu courroucé, la changea en arbre. Au moment de sa m
uvrage, Des mains de Deucalion.     Mais, le bras sûr et terrible Du Dieu qui donne le jour, Lava, dans son sang horrible,
voit point sans cesse Jouet de l’aveugle Déesse, Ou dupe de l’aveugle Dieu  !… En promenant vos rêveries Dans le silence des
des temps révérée, Dont le feuillage sombre et les rameaux épais, Du Dieu de la clarté font mourir tous les traits ; Sous l
ent le printemps an milieu des hivers. Lucain. —  Brebeuf 236.      Dieu  ! Quel tableau ! qu’il est vaste et sublime ! De
rotte enfoncée, De mousse, de glaïeuls, et de joncs tapissée ; Là, le Dieu tient sa cour et gouverne en repos, Et les eaux d
it à triompher de leur jeune pudeur ; Cérès aux blonds cheveux, et le Dieu des Orgies, Bacchus au front vermeil, ceint de gr
Voyez Python. Enfers. Lieux souterrains, dont Pluton étoit le Dieu , Minos, Eaque et Rhadamante, les Juges. Cinq fleu
mêle au son de sa musette Le terrible clairon de Mars.     Est-ce le Dieu de l’harmonie Qui rend ces magiques accords ? C’e
ndare, enfant du Génie, Je le connois à ses transports. Poussé par le Dieu qui l’inspire, Sur sa mélodieuse lyre Je le vois
us reverrons descendre Les plaisirs purs que goûtoient nos aïeux ; Le Dieu des Ris qui mourut avec eux, Nouveau Phénix renaî
cris perçans et ces voix lamentables N’arrivent point aux oreilles du Dieu . A ses regards un bronze incorruptible Offre en u
issant les degrés, Fait entrer le besoin sous les lambris dorés…      Dieu  ! qui reconnoîtroit ces campagnes fertiles ? Des
ces mots foudroyans confondit son espoir.     Va, tyran des Mortels, Dieu barbare et funeste Va faire retentir tes regrets
n rendit l’homme à l’homme nécessaire ; Et l’espoir du secours fut le Dieu tutélaire             Qui l’arracha de ses forêts
s, Et ce repas, pour eux, fut le dernier repas…     Une femme… Grand Dieu  ! faut-il à la mémoire Conserver le récit de cett
r la Terre émané des rayons éternels,                Nous approche de Dieu lui-même, Et d’un feu créateur échauffe les Morte
’Arnon Guidoit les descendans du malheureux Ammon, Quand à Moloc leur Dieu , des mères gémissantes, Offroient de leurs enfans
e Doit prendre sur l’autel des poignards consacrés, Pour offrir à son Dieu ses frères massacrés. O Nîmes ! lieux chéris, où
vre, chargé de soins, et consumé par l’âge, Qui peut l’avoir rendu le Dieu du voisinage ? Les pasteurs rassemblés viennent a
urs indignes de mon sort. Laissez un deuil pusillanime : Croyez-en le Dieu qui m’anime, Je ne mourrai point tout entier : Eh
6 (1855) Mythologie pittoresque ou méthodique universelle des faux dieux de tous les peuples anciens et modernes (5e éd.) pp. -549
éprouve de la peine à savoir ce qu’elle doit conserver ou élaguer. Ce Dieu fut-il un homme, un héros, une pensée physique, m
à la main. Saturne. — Passons maintenant à l’histoire de Saturne, ce Dieu du temps, parricide et infanticide, et pourtant o
an chez les Crétois, fut, dans les temps vulgairement historiques, le Dieu suprême des Grecs et des Romains. C’est le plus p
ation des Dêmes ; Depulsor, Dictœus, ou le Crétois ; Diespiter, ou le Dieu père ; Dikaspolos, ou le grand justicier ; Dijouv
. Du reste, il paraît que dans toutes les religions le mot générique, Dieu , est exprimé par un nom dérivé, ou du Jovis latin
age du T au D, du D au Z, et du Z au J. Dès-lors, Jupiter est donc le Dieu des Dieux, le Dieu par excellence, dans lequel to
au Z, et du Z au J. Dès-lors, Jupiter est donc le Dieu des Dieux, le Dieu par excellence, dans lequel tous les autres, quel
faces sous lesquelles les anciens considéraient Jupiter. Cependant ce Dieu , dont nous venons de donner les principaux surnom
remiers appelaient aussi Jupin. Si maintenant nous l’admettons comme Dieu , son histoire se complique, et donne lieu surtout
ques statues représentent cette enfance de Jupiter, et montrent ou le Dieu assis sur une chèvre dont il tient une corne, ou
e, Egéon qui vient avec ses frères. Aussitôt ils se placent auprès du Dieu menacé, et intimident, par leur présence, les con
et femme de Jupiter, en eut Vulcain, leur fils unique, qu’ils firent Dieu du feu ; elle lui donna pour sœur, la belle Hébé.
la force d’un enfant d’un an ; mais souvenons-nous qu’il était censé Dieu suprême, et par conséquent capable de tout ; puis
même de la généalogie de ces diverses divinités : la volonté seule du Dieu souverain les a fait surgir autour de lui, prenon
e caverne de la Cilicie, et y découvrirent les nerfs et les chairs du Dieu , qui, tout immortel qu’il était, ne pouvait plus
r rendent le mouvement au moyen d’une étincelle vitale, et placent le Dieu sur un char attelé de deux chevaux ailés. Alors J
mais c’était celle que les os remplissaient. A cette vue, le dépit du Dieu va en croissant, et pour se venger, il veut, à so
eut, à son tour, duper et punir cet audacieux. Il commande à Vulcain, Dieu du feu et des forgerons, de lui fabriquer une fem
prouver l’habileté de son cousin Jupiter, que l’on adorait déjà comme Dieu quoique vivant. Quant à sa punition sur le mont C
s membres bouillis ou rôtis d’un jeune enfant, otage des Molosses. Le Dieu , voyant cet épouvantable repas, s’irrite, foudroi
s où se réfugier, il fut implorer Jupiter aux pieds de ses autels. Ce Dieu fut assez généreux pour lui pardonner et l’admett
autés, pourrait passer pour une véritable folie ; car il voulait être Dieu et ne pas permettre que l’on en doutât ; il suppr
n de faire croire qu’ils avaient été frappés par la main invisible du Dieu puissant. Cette farce cruelle dura quelque temps 
ontre les Titans, furent, après sa victoire, changés en singes par ce Dieu . Célée était un Crétois qui voulut, avec trois d
frères, en jouant ensemble, venaient d’inventer l’art de la lutte. Le Dieu s’étant bientôt distingué dans le même art, les f
. Cet aigle est donc la personnification d’un véritable Jupiter, d’un Dieu puissant, toujours chéri et respecté sur la terre
oluble. Toutes les autres femmes de Jupiter ne furent donc unies à ce Dieu que par des mariages prétendus ou par de simples
ir le plus vif quand ils échangeaient ensemble de doux baisers. Aucun Dieu ne pouvait expliquer ce mystère : il fallait un h
ipes, ou le tardif boiteux. Vulcain, frère de la jeune Hébé, était le Dieu du feu, Cicéron en compte quatre ; savoir : l’un
Mars le plus célèbre est toujours Arès ou celui des Grecs, c’était le Dieu de la guerre, il, était suivant les historiens gr
lon grandirent promptement ; celui-ci devint le Soleil personnifié ou Dieu du jour et des arts, et sa sœur fut la déesse de
s ces fonctions par trois nymphes nommées les Thries. Aussitôt que ce Dieu , eut goûté cette divine nourriture, il s’élança d
es suivans : Arlémicha, fille d’Alinis et d’Harpa, fut changée par ce Dieu pour un fait inconnu, en un oiseau appelé Aiphius
nfirmités menaçaient de lui enlever ; exemple de piété filiale que le Dieu récompensa aussitôt ; Dédalion, fils de Lucifer,
 ; ce Cyparisse était un jeune homme de la plus grande beauté, que le Dieu du jour tua sans le vouloir en chassant un cerf.
resté de ce dieu. Cependant une inscription latine qui portait : « Au Dieu soleil, à l’invincible Mithra », ne laisse aucun
s sorts ou bulletins que l’on jetait dans une urne pour interroger ce Dieu . Apollon passant dans l’antiquité pour le plus je
ndu sur toute la terre ; en Perse, en Egypte, en Grèce, en Italie, le Dieu du jour avait des temples et des autels nombreux.
t avec impatience les réponses aux questions qu’il avait adressées au Dieu . Alors les ministres d’Apollon dont le premier fu
déserts à l’occident de l’Égypte un temple magnifique dans lequel le Dieu faisait entendre ses oracles, d’abord par la bouc
ultait des sons dont la force et la durée exprimaient les volontés du Dieu que les prêtres alors interprétaient. Mais cela n
le conserverait durant ce temps toute la fraîcheur de la jeunesse. Le Dieu pourtant lui proposa de réparer son oubli si elle
t tuer par Apollon pour avoir osé se vanter d’être plus habile que ce Dieu sur le chant, tandis que le maître d’Hercule pass
vers l’embouchure du Mélas, où bientôt les peuples l’adorèrent comme Dieu , et lui bâtirent un temple dont l’entrée fut pour
atisme qui l’entourait que par les grands hommes qu’il rattachait. Ce Dieu fut encore honoré d’une manière toute spéciale pa
e d’Apollon ; Anaxibie a peu fait parler d’elle ; Antianire eut de ce Dieu , suivant quelques écrivains, le célèbre devin Idm
es Arabes ; Boline, quoique rangée ici sur la ligne des maîtresses du Dieu du jour, fut une nymphe qui ne céda pourtant jama
e d’Orthopolis, eut d’Apollon un des Coronus ; Chrysotémis qui eut du Dieu une fille du même nom et Parthénon ; Cia était un
; Cia était une des filles de Lycaon ; elle eut de ses amours avec le Dieu du jour l’arcadien Dryops, père et chef des Dorie
ussitôt ; mais Cassandre ne voulut plus tenir sa promesse et força le Dieu à se venger en faisant tomber ses prédictions en
he fut d’abord aimée d’Apollon qui la rendit mère de Dircée ; mais ce Dieu l’ayant quittée pour Leucothoée, sa sœur, elle dé
vant la faire revivre, par suite de la loi de l’inflexible destin, le Dieu du jour arrosa de nectar la terre qui renfermait
era aux jeux pythiens. C'était aussi pour attirer la commisération du Dieu que les Grecs, pendant la durée des maladies cont
vue avoir été enterrée toute vive pour avoir eu une intrigue avec le Dieu du soleil ; Dryope, fille d’Euryte, donna Amphiss
e ; Syllis était une nymphe qui accepta les offres amoureuses du même Dieu et en eut un fils appelé Zeuxippe ; Thalie ou Phy
se et avait pour fille Castalie, que nous avons vue poursuivie par le Dieu du jour, et Thyas qui la première fut honorée du
tresses bien connues d’Apollon, il est plus probable que c’était à ce Dieu qu’il devait le jour ; quant à son père putatif,
lettes. Quelques fêtes remarquables étaient célébrées en l’honneur du Dieu de la médecine ; les unes s’appelaient Epidauries
yant changé ces cordes contres d’autres en boyau plus harmoniques, le Dieu des muses lui ôta la vie par jalousie. L'histoire
Néanmoins l’oracle eut raison : cette absorption gonfla le cerveau du Dieu suprême, qui fut obligé de le faire ouvrir et d’e
faire venir des moissons ; mais plus effrayés que lui de cet acte du Dieu du tonnerre, Dardanus, frère de Jasion ainsi que
déesse retrempée par ce sang vermeil et pur qu’elle a goûté, et leur Dieu ou Déesse à eux ne les seconde plus avec une égal
aissait chez les Romains : Bonus Eventus ou le bon succès, c’était un Dieu présidant à la réussite des travaux de la campagn
avons parlé. Seulement, nous ajouterons qu’elle était fille-épouse du Dieu suprême ; c’était donc Ilithye, Maïa et même Dian
connu la puissance et le talent : c’était Apollon, le fils de Latone. Dieu du jour, des arts, et le plus beau de l’Olympe, i
ut séduisit Vénus, et bientôt son cœur s’envola au devant de celui du Dieu du jour. Dès cet instant l’allégorie suppose qu’e
à Adonis. Par suite de cette version pour établir la généalogie de ce Dieu , il faudrait reconnaître Adonis pour fils de Smyr
es ailes de papillons, ou voltigeant et folâtrant autour de Vénus. Le Dieu des ris ou Gelasios, adoucissait les peines de la
un jour de ses malices, en lui coupant les ailes ; Aliger Deus ou le Dieu ailé. Claviger ou le porte-clefs, comme gardien d
e Pénia, déesse de la pauvreté, fécondée par Jupiter ou par Porus, le Dieu des richesses, enfanta Eros, et que Vénus l’adopt
passant d’un peuple chez un autre ; seulement la personnification du Dieu qui le porte, s’est dédoublée, c’est-à-dire que l
e porte, s’est dédoublée, c’est-à-dire que l’on a supposé que ce même Dieu devait être la réunion de plusieurs personnages d
s mains une goutte brûlante sur le sein de son époux. Tout à coup, le Dieu s’éveille et s’enfuit à tire d’aile. Infortunée,
ronné de roses, emblème des plaisirs éphémères qu’il procure, ou bien Dieu cruel, il aiguise ses flèches sur une pierre qu’i
s un cœur enflammé et agenouillé devant un autel en portant le nom de Dieu inscrit sur l’estomac ; l’amour du prochain est e
roties en Grèce, où elles avaient été instituées en l’honneur du même Dieu  ; c’étaient des jeux pendant lesquels à la plus p
charmante et nombreuse famille. Aussi les Romains en avaient fait le Dieu des mœurs, de l’innocence et du mariage, et l’ado
ient comme Hyménée l’était chez les Grecs. On rattachait autour de ce Dieu , Subigus ou Subjugus, qui présidait probablement
he d’Etolie, fut aimée de Jupiter et eut de ses amours avec lui, Pan, Dieu des bergers, dont la naissance est réclamée par d
trop où ; et Atymne revint à Gortys en Crète, où il fut honoré comme Dieu après sa mort ; quant à Phinée, il épousa dans la
our passer à la longue et pénible série de ses fils. Les filles de ce Dieu se bornent à quelques-unes, et en réalité Minerve
troisième était fille de Jupiter, une quatrième avait encore ce même Dieu pour père et l’océanide Coryphe pour mère. Alors
s de Jupiter et de Cassiopée, fut l’ami intime de Sarpédon. Bacchus, Dieu du vin et de la joie, portait les différens noms
ar le mari d’Hypsypile lui fit oublier cet accident en l’enivrant. Ce Dieu eut aussi pour maîtresse Physcoa d’Elide, mère de
re et Rhoio ou Rhoéo. Le culte de Bacchus, originaire d’Égypte où ce Dieu était connu sous le nom d’Osiris, fut d’abord int
sa mère et ses tantes se trouvassent au milieu d’elles. On dit que le Dieu lui-même les excita, quoique le roi l’eût pris et
ête des Bacchantes et les enivrer de nouveau de sa liqueur divine. Ce Dieu punissait quelquefois cruellement ceux qui s’oppo
s, eut, dit-on, le même sort. Arunlicès ayant méprisé les fêtes de ce Dieu , s’enivra, et dans son ivresse, abusa de sa propr
, la déesse Latine qui présidait à la destruction des loups. Après ce Dieu , nous allons parler des Satyres, appelés aussi Ca
de pin et de cyprès, d’abord du lait, puis une mule et un cochon. Ce Dieu passait pour ennemi des enfans parce qu’ils aimen
le à Jupiter, sur le Capitole, on dérangea tous les dieux, excepté le Dieu terme qui resta toujours à la même place, aussi l
ndant les jeux olympiques. Après cette victoire, Pollux passa pour le Dieu protecteur des lutteurs. Quant à Castor, il devin
e pour faire honorer son père, non pas comme simple héros, mais comme Dieu . On représente habituellement Hercule tenant derr
génie, épousa Lydie, ou plutôt Libye. Mercure ou l’hermès des Grecs, Dieu du commerce, de l’éloquence et des voleurs, passa
Jupiter, Janus et Mars, ou présidant au jeux gymnastiques. Agorœus ou Dieu du forum et des places publiques ; Alchymios ou d
le joueur de dez ; Alès Deus et Alès-Tegeaticus et Aliger-arcas ou le Dieu ailé de Tégée ou d’Arcadie ; Angelus ou le messag
et Caducifer ou le porteur de Caducée ; Cerdemporus et Cerdoüs ou le Dieu du commerce ; Charidotès ou le donneur de grâces
osure en Arcadie ; Diactorus ou le messager de Jupiter ; Dolius ou le Dieu de la fraude ; Empoleus ou le Dieu des marchands
messager de Jupiter ; Dolius ou le Dieu de la fraude ; Empoleus ou le Dieu des marchands et cabaretiers ; Enagonios ou le Di
 ; Empoleus ou le Dieu des marchands et cabaretiers ; Enagonios ou le Dieu des Athlètes ; Enhodios ou au buste carré, indiqu
l tua Argus, Hodios ou le protecteur des routes à Samos, Logios ou le Dieu des discours ; Medicarius ou le guérisseur par l’
ur des morts, Nomios ou qui fit paître les troupeaux de Jupiter ou le Dieu du négoce, Nonacriatès ou de Nonacries près du mo
mple placé dans les sables en Libye et en Elide, Petasatus-Deus ou le Dieu au petase, c’est-à-dire au chapeau ailé, Prœsès-J
la jeunesse, Promachus ou le défenseur des Tanagréens, Prondus ou le Dieu dont la statue était à l’entrée du temple d’Apoll
it à l’entrée du temple d’Apollon à Thèbes en Béotie, Propyleus ou le Dieu dont la statue était à l’entrée de la citadelle à
Psychagopompe ou le conducteur des ames aux enfers. Quadriceps ou le Dieu de la ruse ; Socos ; Stilbo ou qui reluit et règl
long-temps son tombeau. Si maintenant nous arrivons à la fable de ce Dieu , nous trouvons que suivant les Grecs, ce Mercure
et des Voleurs ; il était aussi le messager de Jupiter et des autres Dieu  ; il naquit sur le mont Cyllène, en Arcadie ; pui
révèle le secret ; cette indiscrétion excitant l’indignation du jeune Dieu , il le change en pierre de touche. Mercure ne s’e
hille les restes d’Hector. Il délivra Jupiter des mains de Typhoé, le Dieu de la guerre des chaînes dont l’avaient lié les d
des orateurs, des voyageurs, des marchands et des voleurs, c’était le Dieu qu’ils invoquaient tous ; puis on le supposait en
le de Minerve ; sa sœur Aglaure ayant voulu troubler leurs amours, le Dieu , d’un coup de caducée, la métamorphosa en un roch
our, Tychis et Tyché ou la fortune ; on appelait aussi Laterculus, le Dieu particulier du foyer. On croyait que ces lares ét
Italie ; les Grecs lui consacraient les langues des victimes comme au Dieu de l’éloquence ; en Égypte, on lui offrait des cy
prendre dans ses spécialités, on lui met une bourse à la main, comme Dieu des négocians et des voleurs ; on lui donne des a
ux qui se rapprochent naturellement de Mercure sont : Drimaque, ou le Dieu des voleurs, à Chio ; Laverne, ou la Déesse latin
par un autre. Mais cette fantaisie de Minos ayant déplu à Neptune, ce Dieu des eaux inspira, dit-on, une horrible passion à
on, qui avait ordonné ce moyen afin d’apaiser Neptune. Ce courroux du Dieu des eaux venait de ce que Cassiope ou Cassiopée,
ias, fils de Jupiter, était un héros Crétois, qui était invoqué comme Dieu du bonheur et des heureuses destinées, parce qu’i
struire les murs de Thèbes. Neptune. Nous voici maintenant arrivé au Dieu des mers, au frère de Jupiter ; il est connu sous
Géaochus ou l’affermissant ; Génésius et Généthlius ou le générateur Dieu des eaux ; Gerestius ou du port de Gereste en Eub
Mylasse en Carie ; Onchestius ou d’Oncheste en Béotie ; Pétreus ou le Dieu des rochers ; Phytalmius ou qui inonda de ses eau
t il avait inondé l’Argolide ; Samius ou de Samos ; Salsipotens ou le Dieu des eaux salées ; Saturnius ou le fils de Saturne
t répandu dans toute la Grèce et l’Italie ; les Libyens, regardant ce Dieu comme leur première divinité, avaient pour lui un
avaient lieu au mois de juillet en l’honneur de Consus ou le Conseil, Dieu qui fut long-temps confondu avec Neptune. Alors o
s de Neptune. Si nous jetons un coup d’œil sur les nombreux enfans du Dieu des eaux, nous trouvons d’abord parmi ses filles 
tte nombreuse, et aborda à l’île de Rhodes. Là, il éleva un temple au Dieu des mers, pour se le rendre favorable. Ensuite il
Eole, si au lieu d’un prince purement Sicilien, nous le prenons pour Dieu des vents, nous trouvons d’après la fable qu’il c
, Eunymos, Mimas et Eole II qui fut père de Canacée et de Macarée. Ce Dieu des vents était toujours représenté avec un scept
urs princes Siciliens du nom d’Eole. Ainsi l’on trouve d’abord que le Dieu de vents devait être l’arrière petit-fils d’un Eo
troisième descendant de Deucalion, comme fils d’Arné fils lui-même du Dieu des vents. Ce fut lui, dit-on, qui en parcourant
ise, comme petit-fils d’un autre Eole. Eole, avons-nous dit, était le Dieu des vents, divinités inférieures que l’on faisait
rambe ; Gereste, est un enfant de mère inconnue. Glaucos ou Glaucus, Dieu marin et prophète, était généralement admis pour
rophius, père de Pylade, le fidèle ami d’Oreste. Phorcus ou Phorcys, Dieu marin, fils de Pontus ou de Neptune, habitait, pe
lysse, après la guerre de Troie, retournera dans ses foyers. Protée, Dieu marin, reconnu par les Grecs pour fils de Neptune
ils de Neptune, le fameux Chrysomallon ou bélier à toison d’or que le Dieu des eaux eut de Theophane, en la métamorphosant e
s de Neptune, de Triton qu’il avait eu d’Amphitrite. Il n’était qu’un Dieu des eaux, de seconde classe, soumis aux ordres de
bondissaient et folâtraient autour de lui. Il annonçait l’arrivée du Dieu des mers au son de sa conque recourbée. Quelquefo
portion de sa puissance ; aussi les vénérait-on presqu’autant que le Dieu des mers lui-même. On leur immolait des taureaux
ait le premier des Dieux souterrains nommés Chthonii Dei : c’était le Dieu des enfers, des funérailles et de la mort ; il po
ces ; Profundus-Jupiter ou le Jupiter des lieux-bas ; Quiétalis ou le Dieu du repos ; Saturnius ou le fils de Saturne ; Séra
avait consacré tout un bois, qui devint célèbre par son oracle, où ce Dieu avait un temple à Rome, sous le nom de Vejou. Dan
ton appelées februales ou fébruaries. A cette époque, le temple de ce Dieu était seul ouvert à Rome. Car Pluton y était cons
ospita ou la conservatrice des Arcadiens ; Théogamia ou la femme d’un Dieu  ; Xantrie ou la prophétesse. Proserpine réunissai
tre Jupiter. Pour le punir de cette perfidie, il fut précipité par ce Dieu dans les enfers, où il ne coula plus que des eaux
ébrait sa fête ; tous les ans on lui adressait des offrandes comme au Dieu de la valeur. On le représente recevant de Chiron
alement sous le nom de Laocoon. Rhésus, roi de Thrace, était fils du Dieu  – Fleuve Strymon et de la muse Calliope ; il étai
vaux belliqueux qui rivalisaient avec ceux de Diomède et avec ceux du Dieu de la guerre. L'oracle avait dit à Priam que Troi
lle maîtresse de ce don précieux, qu’elle se moqua de la crédulité du Dieu , et lui dit, en lui donnant un baiser, qu’il ne l
le caresse, comme le fils du prince troyen ; cependant, peu à peu le Dieu volage exerce son pouvoir, et l’amour le plus vio
on sacrifiait à la mort d’un parent. Homonée ou la Concorde. Honneur, Dieu romain allégorique, auquel Marcellus fit bâtir un
erions connaître à part Janus, dieu suprême des Etrusques ; en effet, Dieu particulier de cette Italie centrale, appelée pay
as reconnu un principe premier et créateur répondant à l’idée du vrai Dieu  ; c’est une erreur que nous allons éclaircir, en
emple magnifique, appelé à Rome, comme tous ses temples, Ammonium. Ce Dieu y rendait des oracles que les habitans des contré
chaleur, la mission d’organiser le monde physique, ordonna à un autre Dieu supérieur, appelé Thoth premier, la mission d’org
me la sagesse universelle ; mais entrons dans quelques détails sur ce Dieu , auquel souvent les Juifs même sacrifièrent après
crifièrent après la mort de Gédéon, en abandonnant les autels du vrai Dieu . Il porta divers noms suivant les contrées où il
souvent balança dans l’esprit égaré des Israélites le pouvoir du vrai Dieu . Bientôt, chaque peuple donnant à leur Baal tel p
ntre en bonne grace auprès de ses concitoyens. On porte l’image de ce Dieu à la tête des armées ; on lui offre le premier mo
uite purement passive ; elle est représentée comme un roc que le feu, Dieu suprême par excellence, amollit et féconde. De ce
en Phénicie, le feu en général était considéré comme purificateur. Ce Dieu présidait ou plutôt faisait naître les fontaines
ge de l’éternel. A midi, ils renouvellent leurs hommages en offrant à Dieu une simple fleur, et dans le sacrifice du feu, il
qu’il en mourut de chagrin. Darmadère, bœuf que l’on fait aux Indes Dieu de la vertu. Dévagi, fille de Dévoga, épousa Vaç
le. Salagramma, pierre fétiche que les hindous adorent comme un vrai Dieu , et qu’ils conservent comme la plus précieuse rel
avec son épouse Souta le dieu Soukra de lui accorder cette faveur. Le Dieu lui dit que cela ne pouvait être que temporaire,
mbre de la Trimourti hindoue ; cependant, le Vichnouisme considère ce Dieu d’une manière bien plus étendue. En effet, tantôt
tentissante de chants, est en réalité Vichnou, et Vichnou à l’état de Dieu secondaire. Mais, d’un autre côté, Vichnou abando
er quelquefois même à l’égal de Brahma. Alors, dit Creuser, il est le Dieu par excellence, le représentant de l’être invisib
ra naît d’une goutte de sang qui vient de tomber du front de ce grand Dieu . On représente Vichnou debout, ou près de Lakchmi
Fier de ces prérogatives, il osa donc insulter Vichnou ; aussitôt ce Dieu prend la forme d’un homme-lion, se saisit de lui
anglans combats. Cette victoire remportée sur l’Açoura impie, que nul Dieu ne pouvait vaincre, Rama n’ayant plus rien à fair
ard. Satiadjit, adorateur du soleil, était d’une telle piété, que le Dieu lui donna en récompense une escarboucle magnifiqu
ses têtes pour oreiller à Vichnou, tantôt ombrageant le chevet de ce Dieu , avec sept ou huit de ses têtes. En parlant de Vi
la divine liqueur nommée Amrita ou Ambrosie. Assonasa, ou arbre de Dieu , ou Ficus religiosa, est un arbre fétiche, suppos
héisme aux formes flamboyantes, colossales et sanglantes. Siva, comme Dieu feu, est l’esprit vital du monde ; alors il donne
été Gana, disciple de Siva ; dans les pélerinages qu’il faisait à ce Dieu qui régnait sur le Kailaça, il devint amoureux de
ée en mariage par Soana, Johilla fut envoyée par sa maîtresse vers ce Dieu pour examiner s’il était digne d’elle ; mais la j
l était digne d’elle ; mais la jeune camériste devint amoureuse de ce Dieu et lui fit partager sa passion, en se faisant pas
e nomme aussi Ambika. Ganécha ou Ganéca, ou Vigouaressa ou Pollear, Dieu de l’intelligence, de la prudence et de l’année,
insi Ganeça fut déclaré le souverain. Skanda, ou Soubramania, est le Dieu de la guerre et fils de Siva et de Bhavani qui le
tard les Kchatriias l’ayant forcé à quitter sa patrie, il demanda au Dieu de la mer de lui accorder autant de terrain qu’un
rder autant de terrain qu’une flèche lancée en pourrait parcourir. Le Dieu lui accorda cette faveur et la côte de Malabar s’
n apanage, d’où il chassa tous les Brahmes et les maudit. Quenaradi, Dieu des artisans et du commerce. On le représente ass
t enlevé par la division des Castes ; ainsi l’artisan né des pieds de Dieu , ne peut se faire prêtre ou Brahme, né de la tête
qu’une incarnation de Tseuréci et de son épouse Kadroma, auxquels le Dieu lunaire Giam-Liang avait conseillé cette métamorp
ent les trente-six brasiers qui sont les portes du palais de Ghougor, Dieu des enfers. Ces ames reviennent quelquefois sur t
r effrayer les personnes faibles. Samoundo est l’épouse d’Erlik Kan, Dieu suprême des enfers, dans la religion Lamaïque. Ce
mari, au teint bleu foncé. San-Pan, essence suprême de Hopamé, ou le Dieu infini et irrévélé, est représenté avec trois têt
temps les plus reculés, le culte des anciens Chinois reconnaissait un Dieu unique et tout puissant ; on lui donnait le nom d
vres, des épées, des fruits et des fleurs. Kang-i, ou Cang-y, est un Dieu des cieux inférieurs ; il dispose arbitrairement
rcher : cette fête se célèbre au commencement de Juin. Poussa est le Dieu chinois de la porcelaine. Il n’était dans les pri
manière très-défigurée, le Bouddhisme Indien. Chez eux, le principal Dieu est Amida, puis autour de lui se rangent toutes l
es 16, 21, et 26 de chaque mois lui sont consacrés. Les statues de ce Dieu sont toujours accompagnées de ses deux chiens Tom
gea de Fionga vers Itsoumi, où il établit le siége de son pouvoir. Ce Dieu est vénéré par toutes les sectes, tant par les Bo
pendant son vrai temple est Fongou ou Dorsinga, ou le temple du grand Dieu ou Iciémia ou le temple d’Icié ; c’est tout simpl
laive qui lui avait servi à immoler ce reptile gigantesque. Fatsman, Dieu souterrain et frère de Tensio-daï-tsin, suivant l
ent-ils comme plus parfaits que les autres Japonais. Kano, ou Kanon, Dieu des eaux et des poissons, et fils d’Amida, a créé
ec lui. Sept ans après cette apparition, Sotoktais mourut. Tenkadaï, Dieu prophète, auquel chaque mois on amène une jeune f
ène une jeune fille qui est remplacée un mois après par une autre. Ce Dieu , dans la mystérieuse entrevue avec cette jeune et
et tout puissant. Zervane-Akérène, ou le temps sans limites, est ce Dieu suprême, irrévélé, sans individualité, sans succe
Mirh ou Mithra, était l’Ized du soleil ou le génie du feu-amour, le Dieu célèbre des Mages et des Parses ; c’est le soleil
l était déclaré soldat de Mithra. Les offrandes que l’on faisait à ce Dieu , étaient du miel ; on lui immola même des victime
us haute de Hanover, également émanation, mais sans forme positive du Dieu suprême. Hom était le révélateur par la parole et
ups du cruel Ahriman. Kaïomorts devint aussitôt le but de la haine du Dieu du mal qui ne cessa de le poursuivre, et le fit p
e citer les personnages suivans : Aman, ou Amane, ou Omane, était un Dieu adoré surtout à Zela, conjointement avec Anandate
e mâle de la génération. Cependant quelquefois on le regarde comme un Dieu inorganique. Gouerchasp, surnommé Pahlvan, était
les lieux isolés, le visage tourné vers l’orient ; pour eux il était Dieu unique, et n’ayant aucuns Dieux subalternes pour
génies plus puissans qu’eux. L'Obi, ou le vieillard de l’Obi, est le Dieu des Ostiaques de l’Obi qui l’invoquent comme favo
ou, avait épousé Zavina. C'est lui qui préside aux vents. Aar-toion, Dieu suprême des Iakoutes, est regardé comme le créate
da dans l’emploi difficile de juger les actions des hommes. Ouchsit, Dieu chargé chez les Iakoutes de présenter à l’être su
à l’être suprême les prières des hommes et d’exécuter les volontés du Dieu irrévélé. Il se montre sous la forme d’un oiseau,
, nous trouvons des peuples repoussant la fatalité, croyant à un seul Dieu et à l’immortalité de l’ame. Les forêts leur serv
ait toujours couvert de mouches, qui se nourrissaient de son sang. Ce Dieu appelé aussi Boug, ou Belbog ou Bog, ou le Dieu b
aient de son sang. Ce Dieu appelé aussi Boug, ou Belbog ou Bog, ou le Dieu blanc, était une espèce d’Ormuzd, ou l’être suprê
principe suivant ces peuples. Tandis que Czernobob ou Zéomébog, ou le Dieu noir était l’Ahriman ou mauvais principe. Hysis,
de Vulcain, et l’inventeur de la forge. Ces deux fils de Vara, ou le Dieu suprême, furent toujours dans un accord parfait,
t il faut prononcer des mots magiques pour pouvoir y entrer. Kaleda, Dieu de la paix. Sa fête que l’on célébrait le vingt-q
ent une ville nommée Kiev, du nom de Kiié, leur frère aîné. Koupalo, Dieu de la foudre, était le premier des Dieux après Pe
en traversant les flammes. Krodo, fils d’une déesse-terre, était le Dieu de l’air, du temps et des saisons. On le représen
es fruits, un panier, un chien. On la voit quelquefois accompagnée du Dieu des mers, ce qui pourrait la faire regarder comme
ours à ses côtés Simzerla ou la déesse des fleurs ; mais Zémargla, le Dieu de l’hiver et de la grêle, s’enfuyait à leur appr
extrémités inférieures étaient celles d’un chien. Porenets était un Dieu , représenté avec quatre têtes ; il avait en outre
tait, nous l’avons vu, la déesse des fleurs et l’amante de Pogoda, le Dieu du printemps ; elle répandait dans les airs un pa
oses. Tchernobog ou Tchernoibog, ou Czernobog, ou Zéomébog, était le Dieu mauvais principe, l’auteur du mal, du crime, de l
l et au génie du bien. Vainamoinen passait, chez les Slaves, pour le Dieu créateur du feu, il était fils de Rava, et frère
s firent taire leurs rugissemens pour l’écouter. Vaizgantho était le Dieu du lin et du chanvre chez les Samogitiens, pour q
présage, si 'on venait à s’appuyer sur les deux pieds. Zermagea, Dieu de l’hiver, était représenté avec un manteau de n
iel, briser le pont Brifrost, écraser les Dieux appelés Ases, tuer un Dieu puissant nommé Frei et les Ases, et réduire le mo
es inspirer, enfin, les Strophes de l’Havamaal ont été dictées par ce Dieu . Odin et ses frères tuèrent Iimer, mais de ses pl
agur, second fils d’Odin et de Frigga, ne fit parler de lui que comme Dieu de l’éloquence et de la poésie ; c’était l’Apollo
n d’impur ne pouvait approcher de ce séjour lumineux. Balder, quoique Dieu et invulnérable, ne put résister à la blessure in
Hit, célèbre sorcière. Les peuples Islandais le regardaient comme un Dieu marin fort habile dans l’art de la sorcellerie. I
le plus élevé probablement était l’Alfader des Scandinaves. Tuiston, Dieu celte, adoré par les Gaulois et les Germains, éta
le Drobhain, jusqu’à Drogheda. Ith, fils aîné de Bréoghan, était le Dieu suprême des Milésiens. Il était à peine descendu
uples du Mexique admettaient parmi leurs dieux : Théotl, ou le grand Dieu sans forme et invisible, nom auquel ils ajoutaien
5. Didynua, 79. Didymées, 104. Didymœus, 87. Dies, 94. Diespiter, 20. Dieu , 22. Dieux aériens, 32. Dieux allégoriques, 33. D
7 (1850) Précis élémentaire de mythologie
fabuleux. 2. Tous les hommes reçurent d’abord la connaissance du vrai Dieu et n’adorèrent que lui seul. Les saintes Ecriture
nce et de justice qui leur permettait d’être en relation directe avec Dieu . Après leur chute, leur intelligence ne fut pas t
Du temps d’Abraham et peu après, dit Bossuet, la connaissance du vrai Dieu paraissait encore subsister dans la Palestine et
roi de Gérare et son successeur qui portait le même nom, craignaient Dieu , juraient en son nom et admiraient sa puissance.
raient en son nom et admiraient sa puissance. Les menaces de ce grand Dieu étaient redoutées par Pharaon, roi d’Egypte ; mai
mais dans le temps de Moïse les nations étaient perverties ; le vrai Dieu n’était plus connu en Egypte comme le Dieu de l’u
aient perverties ; le vrai Dieu n’était plus connu en Egypte comme le Dieu de l’univers, mais seulement comme le Dieu des Hé
s connu en Egypte comme le Dieu de l’univers, mais seulement comme le Dieu des Hébreux ; on adorait jusqu’aux animaux, jusqu
breux ; on adorait jusqu’aux animaux, jusqu’aux reptiles : tout était Dieu excepté Dieu même ! 4. Les passions des hommes e
orait jusqu’aux animaux, jusqu’aux reptiles : tout était Dieu excepté Dieu même ! 4. Les passions des hommes et leur ignora
ser sur la surface de la terre, les enfants de Noé oublièrent le vrai Dieu pour ne s’occuper que des objets qui frappaient l
é. 2. Ce Destin est un travestissement de la croyance primitive en un Dieu qui gouverne tout et qui tient tout sous ses lois
s créatures intelligentes et raisonnables, les païens croyaient en un Dieu aveugle dont la force irrésistible enchaîne et su
et du jour. 4. L’Ecriture sainte nous raconte comment en six jours Dieu fit sortir du chaos informe l’univers et toutes s
être aussi qu’un souvenir de ces anges rebelles qui s’armèrent contre Dieu et qui méritèrent d’être ensevelis dans les abîme
sang ne coulait sur ses autels. 5. La Liberté, le plus noble don que Dieu ait fait à l’homme, n’était guère connue que de n
voile ingénieux de l’allégorie, le récit de la malédiction portée par Dieu contre la terre après la chute du premier homme.
aient. C’était une sorte de trêve religieuse qui rappelle la trêve de Dieu au moyen âge. On ne peut dire tous les avantages
ne renfermant, a notre avis, que les doctrines révélées à l’homme par Dieu , devaient contribuer aux progrès de la civilisati
s, leurs croyances furent pures à l’origine. Ils connurent l’unité de Dieu et sa trinité, la chute de l’homme, la promesse d
font consister la perfection dans l’absorption complète de l’homme en Dieu . Ils veulent qu’on se retire dans une solitude si
que leurs adorations remontaient au Créateur, et que c’était le vrai Dieu qu’ils adoraient ainsi dans les œuvres de ses mai
s par la science, Hostanès, comme ayant eu des idées très-exactes sur Dieu , les anges et les démons. 2. Ces mages, dont Host
opre qu’ils disaient être celle du ciel. Tout en admettant l’unité de Dieu , ils adressaient leur culte au feu et aux astres,
avait répandu de grandes lumières dans tout l’Orient sur la nature de Dieu et la destinée de l’homme. Daniel avait convaincu
é dans tout leur empire, différents édits où ils confessaient le vrai Dieu et ordonnaient au peuple de l’adorer. Au milieu d
s Perses symbolisèrent leur doctrine dans les éléments. Ils adorèrent Dieu dans le soleil et le feu qu’ils regardaient comme
ui es une et tout, divine Isis. On ne peut donc douter que l’unité de Dieu n’ait été le fondement de la religion égyptienne.
doctrines philosophiques, on remarque même qu’ils reconnaissaient en Dieu trois formes principales ou trois personnes, et q
e fit de sa nature une idée grossière et matérielle. Ils savaient que Dieu a créé une multitude infinie d’intelligences suba
rcir ces vérités à la fois si simples et si sublimes. 2. La notion de Dieu fut ainsi altérée. On confondit avec, le dieu sup
Ville. A Abimelech, roi de Gérare, 7. Abraham ; culte du vrai Dieu au temps de ce patriarche, 7. Absyrte, frère de
d’Argos, 127. Actéon, chasseur, 40. Adam et Eve, connurent le vrai Dieu , 7. Admète, roi de Thessalie, 33, 70. Adonis, s
s festins, 83. Concorde, div. allégorique, 92. Connaissance du vrai Dieu , 7. Conseil des dieux, 7. Constellations parcou
1. Melpomène, muse, 36. Melchisédech, roi de Salem, pontife du vrai Dieu , 7. Mélicerte, div. maritime, 65. Mélie, nymphe
le vestibule de l’enfer, 68. Tressan , auteur cité, 192. Trêve de Dieu , au moyen âge, 157. Trimourti ou Trinité des Ind
8 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome I (7e éd.)
ses incertitudes. Nous ne répéterons pas les instructions dictées par Dieu même ; elles sont connues de tous nos lecteurs. C
la terre. « Du temps d’Abraham et peu après, la connaissance du vrai Dieu paraissait encore subsister dans la Palestine et
ine et dans l’Égypte. Melchisedech, roi de Salem, était le pontife du Dieu très-haut qui a fait le ciel et la terre. Abimele
roi de Gérar, et son successeur, qui portait le même nom, craignaient Dieu , juraient en son nom, et admiraient sa puissance.
aient en son nom, et admiraient sa puissance. Les menaces de ce grand Dieu étaient redoutées par Pharaon, roi d’Égypte ; mai
ais, dans le temps de Moïse, les nations étaient perverties ; le vrai Dieu n’était plus connu en Égypte comme le Dieu de l’u
aient perverties ; le vrai Dieu n’était plus connu en Égypte comme le Dieu de l’univers, mais seulement comme le Dieu des Hé
s connu en Égypte comme le Dieu de l’univers, mais seulement comme le Dieu des Hébreux, on adorait jusqu’aux animaux, jusqu’
ébreux, on adorait jusqu’aux animaux, jusqu’aux reptiles : tout était Dieu , excepté Dieu même ! » Dans ce tableau, tracé pa
rait jusqu’aux animaux, jusqu’aux reptiles : tout était Dieu, excepté Dieu même ! » Dans ce tableau, tracé par le génie, on
irrésistible, crut que cette force était hors de lui : il s’en fit un Dieu  ; c’est de là que le crime eut des autels, et que
, songea d’autant moins à conserver les préceptes et le culte du vrai Dieu , qu’il en avait déjà perdu la connaissance lorsqu
mmes, et comment ils oublièrent les préceptes qu’ils avaient reçus de Dieu même. Ils prouvent aussi que le souvenir des plus
e l’homme est prise aussi de la narration de Moïse, lorsqu’il dit que Dieu , après s’être comme exhorté lui-même à la product
té plus facile de croire à des traditions altérées, qui peignaient un Dieu tout-puissant, formateur de tout ce qui existe, q
endirent leurs mains vers le soleil, qu’ils regardèrent comme le seul Dieu et le maître des cieux. Genus engendra d’autres h
ermès Trismégiste, ou trois fois grand. Selon cet homme si célèbre, «  Dieu exista dans son unité solaire avant tous les être
mps, et qui avait pour titre : Recueil sacré des monumens persans. «  Dieu est le premier des incorruptibles, éternel, non e
ie tout ce qui avait rapport à leur histoire. Ce mot dérive de theos, Dieu , et logos, discours. Depuis que la religion a dis
ne rendiez un culte d’adoration à des créatures que le Seigneur votre Dieu a faites pour le service de toutes les nations qu
e précepte ; on voit donc que c’était pour faire oublier au peuple de Dieu les superstitions dont il avait été le témoin, et
En voyant tous les peuples de la terre, à l’exception du peuple de Dieu , adopter avidement les fables, et les faire servi
t de le comprendre, depuis qu’ils avaient oublié les instructions que Dieu avait données aux premiers patriarches. Différ
t de Cicéron. Les Grecs regardaient Saturne et le Temps comme le même Dieu . Le nom Chronos, qu’ils lui donnaient, signifie T
ngeance. Le temps a conservé beaucoup de monumens qui représentent ce Dieu . Les rayons qui brillent autour de sa tête, sa je
e se vérifiaient. Les pères de l’église se réunissent pour croire que Dieu a permis quelquefois à l’éternel ennemi du genre
, pour lui ordonner d’aller dans les Indes détruire une nation impie. Dieu ordonna à Moïse d’aller dans la Palestine extermi
ion sainte ne suffisaient plus pour ramener à la connaissance du vrai Dieu . La force, le nombre et l’adresse, assuraient à l
hommages : il lui demanda de veiller à ses besoins. L’idée d’un seul Dieu , suprême, universel, et dispensateur de tous les
le plaisir de les dépeindre. Divinités des enfers. L’idée d’un Dieu qui punit le crime et récompense la vertu est aus
a vertu est aussi ancienne que le monde. Le premier homme la reçut de Dieu même, et la transmit à sa postérité. A mesure qu’
anciens, et l’on trouve encore dans le quatrième livre de la Cité de Dieu , par saint Augustin, quelques traces du culte qu’
9 (1883) Mythologie élémentaire (9e éd.)
propos la vérité chrétienne, figure si sublime, si grave, si digne de Dieu et de l’homme, en opposition avec les égarements
aires, la lumière par les ténèbres, et la vérité par l’erreur. Aussi, Dieu voulant faire sentir au genre humain le bienfait
les hommes allèrent se corrompant de plus en plus. Ils oublièrent le Dieu qui les avait créés, et qui les punit par le délu
onne de Noé et de sa famille, ne tarda pas à se corrompre de nouveau. Dieu lui infligea un autre châtiment, la confusion des
e origine, ils perdirent la mémoire des traditions saintes. L’idée de Dieu s’altéra dans les esprits, et la connaissance de
lte de la nature, dans laquelle les hommes crurent trouver l’image de Dieu . Alors on adora les choses où il paraissait quelq
sorte que, du temps de Moïse, tout était dieu chez les païens excepté Dieu même , selon l’expression de Bossuet. 2. Berce
es premiers auteurs de l’idolâtrie. On sait que Chanaan fut maudit de Dieu parce que Cham avait manqué, dans la personne de
ue les hommes, asservis à l’empire des sens, eurent perdu l’idée d’un Dieu infini, immatériel, ils adressèrent leurs hommage
e que les païens s’étaient formée du Destin atteste la nécessité d’un Dieu suprême et unique ; mais en le supposant sourd et
on, ne pouvaient concevoir l’univers créé par la toute-puissance d’un Dieu . Ils supposaient une matière première existant de
és. On voit par là que les païens n’avaient pu s’élever à l’idée d’un Dieu éternel. 7. Naissance des premiers dieux : Ura
circulaire au milieu du front. Questionnaire. 5. Quel était le Dieu que les païens croyaient supérieur à tous les aut
, un souvenir confus et altéré de la révolte des mauvais anges contre Dieu , et de la folie des hommes construisant la tour d
cette différence, que l’homme, dans la Genèse, est fait à l’image de Dieu , et celui de la fable à l’image de la bête. 26
souverain maître de l’Olympe païen, si on la compare à celle du vrai Dieu , dans ces admirables vers de Racine : L’Eternel
e dans ces astres innombrables destinés à proclamer la puissance d’un Dieu créateur. Comme les noms de quelques constellatio
dre au maître immortel les vœux qui lui sont dus : Les jours donnés à Dieu ne sont jamais perdus. 62. Culte et images de
e portrait qu’a tracé de cette divinité l’auteur de la Henriade : Du Dieu qui nous créa la clémence infinie, Pour adoucir l
er, Une femme le tente, et l’ose exécuter. …………………………………………………… Grand Dieu , témoin des maux dont l’excès me tourmente, Qu’es
à regret les éclaire, La terre sur son sein les porte avec colère, Et Dieu les retrancha du nombre des humains, Quand l’univ
paraît que dans le principe les Gaulois croyaient à l’existence d’un Dieu suprême, à l’immortalité de l’âme et à une autre
4. Prononcez comme si ce nom était écrit kao. 5. « Au commencement Dieu a créé le ciel et la terre, et la terre était inu
10 (1869) Petit cours de mythologie (12e éd.)
la il est nécessaire de remonter jusqu’au berceau même de l’humanité. Dieu , en plaçant l’homme sur la terre, s’était fait co
sance à sa postérité. Ces ordres furent suivis, et la connaissance de Dieu et de sa loi se transmit d’abord fidèlement de gé
ces croyances primitives, et le désordre fut bientôt si général, que Dieu résolut de détruire ces races corrompues. Le délu
oisième des fils de Noé. Tous les peuples, à l’exception de celui que Dieu avait choisi pour être le dépositaire de la loi e
vente. L’erreur a donc un fond de vérité, les faux dieux attestent le Dieu véritable, et ils ne sont venus que pour remplir
n eut cessé de reconnaître et d’adorer comme créateur de l’univers un Dieu unique, tout-puissant et souverainement parfait,
bles, et que, suivant l’expression de Bossuet, tout fut dieu, excepté Dieu lui-même . Tout ce qui se meut dans la nature éta
e et par leurs mœurs. Du destin. La religion nous apprend qu’un Dieu tout-puissant gouverne le monde, et que sa volont
ar nos prières. Les peuples qui avaient perdu la connaissance du vrai Dieu ne crurent pas cependant que le monde fût abandon
nt, mais ils ne doivent pas mourir ; on les disait immortels. Le vrai Dieu n’a pas eu de commencement et n’aura pas de fin ;
us montre que le bonheur sans mélange amène la mollesse et l’oubli de Dieu , et que la Providence a sagement mêlé dans la vie
adition altérée de la création de l’homme. Suivant les livres saints, Dieu façonna le corps de l’homme avec le limon de la t
instincts des animaux, de sorte que, au lieu d’être fait à l’image de Dieu , l’homme de l’idolâtrie le fut à l’image de la bê
que l’idolâtrie ? — Quelle est l’origine de la mythologie ? — Comment Dieu punit-il la dépravation des hommes ? — Le déluge
ésordres ? — Pourquoi les hommes remplacèrent-ils la croyance du vrai Dieu par celle des faux dieux ? — Lorsque les hommes e
aux dieux ? — Lorsque les hommes eurent perdu la connaissance du vrai Dieu , quel fut l’objet de leur culte ? — Quelles créat
nos premiers parents vécurent avant leur désobéissance aux ordres de Dieu . Janus, en récompense de sa généreuse hospitalité
11 (1845) Mythologie de la jeunesse
cours. La Fable est, en grande partie, une altération des vérités que Dieu révéla au premier homme, et de certains faits pri
e récit de Moïse, l’univers ne sortit pas tout d’un coup des mains de Dieu avec sa forme et sa beauté. La création fut l’œuv
bord qu’un chaos ténébreux. « Au commencement, dit l’ écrivain sacré, Dieu créa le ciel et la terre. Mais la terre était inf
stérile ; les ténèbres couvraient la face de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » Sur ce point, les païe
e l’histoire de la Genèse. 5. Le Destin est une image voilée du vrai Dieu . Dieu, tel que nous le concevons, est infini et t
stoire de la Genèse. 5. Le Destin est une image voilée du vrai Dieu. Dieu , tel que nous le concevons, est infini et tout-pu
n’est que depuis Jésus-Christ que le genre humain a appris à voir en Dieu un père et à l’aimer. 6. Mélisses est un mot qu
lques traits de ressemblance avec la révolte des mauvais anges contre Dieu . On pourrait encore l’expliquer comme un symbole
adition altérée de la création de l’homme. Suivant les livres saints, Dieu forma le corps de l’homme du limon de la terre et
conçue dans le cerveau de Jupiter, indique que toute sagesse vient de Dieu . Le mal de tête de Jupiter et le coup de hache qu
n à l’arbre de la science du bien et du mal et encourt la disgrâce de Dieu . 28. Les Muses étaient filles de Jupiter et de M
Les Muses étaient filles de Jupiter et de Mnémosyne, c’est-à-dire de Dieu , en qui réside toute sagesse, et de la mémoire, q
12 (1806) Histoire poëtique tirée des poëtes françois ; avec un dictionnaire poétique (6e éd.)
lleux, et sur-tout aux passions qui, après avoir affoibli l’idée d’un Dieu créateur, ne laissèrent plus juger des choses que
salie, dont il garda les troupeaux ; ce qui l’a fait honorer comme le Dieu des Bergers. Cette contrée devint un séjour délic
Junon avoit prévu, arriva. L’éclat et la majesté qui environnoient le Dieu effraya une simple mortelle, au point de la faire
nnés jusqu’au bord du Gange, A trouvé mille fois plus grand D’être le Dieu de la vendange, Que de n’être qu’un conquérant.
e voix menaçante, Chasse la peur et la froide épouvante. Plus près du Dieu , l’intrépide valeur, Le glaive haut, l’œil fier,
ranchi les vastes champs de l’air, Au firmament, demeure pacifique Du Dieu des cieux, reprend sa place antique, Le Ciel les
rère de Jupiter, reçut en partage l’empire des eaux, et fut appelé le Dieu de la mer. Cibèle, pour tromper Saturne qui dévor
’un héros qu’elle n’avoit pu faire périr, elle s’adresse à Cupidon : Dieu puissant, venge-moi d’un mortel qui m’outrage ; S
treroit dans son isle : Sauve des malheureux si voisins du naufrage, Dieu puissant ! m’écriai-je, et rends-nous au rivage.
t de Latone, 40 — Mis au rang des dieux, 11 — Père d’Orphée, 157 — Dieu des bergers, 40 — Bâtit les murs de Troie, 41 —
ue et des beaux Arts, 44 — Emblème de l’enthousiasme poëtique, 13 — Dieu des poëtes, 44 — — De la poésie, 43 — — Des Ora
9 — Comment elle est représentée, 57 Didon, reine de Carthage, 194 Dieu , qui préside à la nuit éternelle, 106 Dieu qui p
, reine de Carthage, 194 Dieu, qui préside à la nuit éternelle, 106 Dieu qui préside aux mines d’or et d’argent, 110 Dieu
uit éternelle, 106 Dieu qui préside aux mines d’or et d’argent, 110 Dieu du premier ordre, 10-16 — Du second ordre, 10-11
meure, ibid. — Comment on la représente, 119 Eole, dieu marin, 93. Dieu des vents, ibid. — Ecarte les Troyens de l’Ital
tilité qu’elle procure, 195-196 Faulx, attribut du Temps, 21 Faune, Dieu des bois, 123 — Comment on le représente, ibid.
113 — Fable qui désigne son retour, 94 Priape, fils de Vénus, 73 — Dieu des jardins, 113 — Comment on le représente, 114
05 — Achille y est plongé, et en devient invulnérable, 174 Sylvain, Dieu des forêts, 123 Sylvains, divinités champêtres,
les Parques, 107 Vierge, (la) un des signes du Zodiaque, 89 Vin, le Dieu qui y préside, 67 Vœux adressés aux Parques, 107
Vulcain, fils de Junon, précipité du ciel par Jupiter, 37 — Est le Dieu du feu, forge les foudres de Jupiter, 78-79 — Fa
13 (1810) Arabesques mythologiques, ou les Attributs de toutes les divinités de la fable. Tome II
t ce genre d’offense, celles-ci prièrent Neptune de les venger, et ce Dieu fit sortir du fond des gouffres de la mer un mons
avagance non-seulement n’irrita point Apollon, mais elle lui plut. Le Dieu fit présent à Hercule d’une immense coupe d’or do
. Hercule, reçu dans l’Olympe, y épousa Hébé. Il fut honoré comme un Dieu . La foudre tomba sur son bûcher et le réduisit en
e que l’on y entendit un Oracle. Il fut honoré après sa mort comme un Dieu . Orphée, Arion, Amphion. Ce chantre div
e l’enfant en Divinités de la mer. Mélicerte est le même que Palémon, Dieu marin. Ino, étoit fille de Cadmus et d’Hermione.
de Jupiter. Cet Achille persuada à la Déesse d’épouser Jupiter, et le Dieu , en reconnoissance de ce service, promit à Achill
a destinée de son fils, fut demander pour lui des armes à Vulcain. Le Dieu ne consentît à lui en donner, qu’à condition qu’e
a tombe d’Achille, obtint par ses prières et par ses offrandes que ce Dieu se montrât à lui, mais qu’Achille se fit voir ray
lorsqu’elle l’eut obtenu, elle ne voulut plus tenir sa parole, et ce Dieu lui déclara qu’on n’ajouteroit aucune foi à ses p
ns osèrent porter une main sacrilége sur les troupeaux consacrés à ce Dieu , qui les épouvanta par un affreux prodige ; car l
lois du pays, sous peine de mort, lui défendoient ce qu’ordonnoit le Dieu , c’est-à-dire de quitter son pays ; enfin Mycile
nce, Allyrhotius. Allyrhotius enleva Alcipe, fille de Mars. Le Dieu , pour venger sa fille, tua le ravisseur, et ce fu
piter. 11. Amalthée est le nom de la Chèvre qui allaita Jupiter. Ce Dieu , par reconnoissance, la plaça dans le Ciel. Il fi
te et frère de l’impie Salmonée, qui voulant se faire adorer comme un Dieu , contrefaisoit les foudres de Jupiter et fut foud
14 (1866) Dictionnaire de mythologie
ept dynasties. Plus tard, les Grecs l’ont empruntée aux Égyptiens, et Dieu sait l’usage qu’elle leur a fait. Depuis Pélops,
épudiées, pareils à ces athées qui ont toujours à la bouche le nom de Dieu  ; mais l’ombre était rentrée sous terre sans atte
t les premiers législateurs la recommander comme une chose agréable à Dieu , et l’imposer dans leurs codes comme une pratique
ger et à dormir. Pourquoi faut-il que l’homme seul, créé à l’image de Dieu , n’ait pu se résoudre à se laver que par la crain
rescriptions hygiéniques présentées sous la forme de commandements de Dieu . Exemple : — Un homme qui aura les symptômes de l
ce mot ne peut avoir aucun sens pour nous, qui n’admettons qu’un seul Dieu en trois personnes, tandis qu’il en avait un très
avers ce dédale d’allusions, qui mettent sa pénétration en défaut. Dieu vous bénisse. D’où vient cet usage de dire à q
us bénisse. D’où vient cet usage de dire à quelqu’un qui éternue : Dieu vous bénisse ! ou : Dieu vous assiste ! ou : Dieu
cet usage de dire à quelqu’un qui éternue : Dieu vous bénisse ! ou : Dieu vous assiste ! ou : Dieu vous tienne en joie ! ou
qu’un qui éternue : Dieu vous bénisse ! ou : Dieu vous assiste ! ou : Dieu vous tienne en joie ! ou : Dieu vous fasse sage !
nisse ! ou : Dieu vous assiste ! ou : Dieu vous tienne en joie ! ou : Dieu vous fasse sage ! ou : Que vos souhaits s’accompl
es n’aurait que trop révélé sa présence aux prêtres, et aux fidèles. Dieu fugitif et insaisissable, il n’était pas étonnant
ittérature de cette traduction. Chez nous, l’éternuement n’est pas un Dieu , et il est bien difficile de donner un tour noble
re plus charitables. Mythologie. Les novateurs qu’on a appelés, Dieu sait pourquoi, romantiques, ont porté hardiment l
s. Le beau temps des fantômes commence à revenir. Nous avons, grâce à Dieu , des prestidigitateurs qui font sortir très-subti
ire, et se fit attacher au grand mât. L’allégorie est saisissante, et Dieu sait si elle a été tournée et retournée en prose
15 (1812) Manuel mythologique de la jeunesse
lleux, et sur-tout aux passions qui, après avoir affoibli l’idée d’un Dieu créateur, ne laissèrent plus juger des choses que
la satisfaire. Métra, sa fille, que Neptune avoit aimée, obtint de ce Dieu de prendre toute sorte de formes, comme Protée. S
prodige éclaircir le mystère : Est-ce une herbe, disois-je, est-ce un Dieu qui l’opère ? Mais quelle herbe eut jamais de sem
comme lui bienfaisants. Sur cette terre horrible, et des Anges haïe, Dieu n’a point répandu le germe de la vie. La Mort, l’
la Confusion, Y semblent établir leur domination. Quelles clameurs, ô Dieu  ! quels cris épouvantables ! Quels torrents de fu
ne respiroient que le sang et la guerre. » Parmi tant de périls, quel Dieu , sans mon secours » De vos tristes héros eût cons
omis de sang humain. « Sauve des malheureux si voisins du naufrage, » Dieu puissant, m’écriai-je, et rends-nous au rivage !
s. Toutes ces portes étoient d’airain massif ; d’où vient que lorsque Dieu promit à Cyrus la conquête de Babylone, il lui di
pouvoient devenir nos ennemis. II. Ce qu’il y a de plus ancien, c’est Dieu , car il est incréé ; de plus beau, le monde, parc
il est incréé ; de plus beau, le monde, parce qu’il est l’ouvrage de Dieu  ; de plus grand, l’espace, car il contient tout c
ssaire, Que celui dont le luxe épand beaucoup de bien. Nous en usons, Dieu sait : notre plaisir occupe L’artisan, le vendeur
e que ce devoir a été gravé dans nos cœurs par la nature même, et que Dieu nous en a fait un commandement exprès. C’est même
s avis de votre père, et suivez-les, afin que vous soyez sauvés : car Dieu a rendu le père vénérable aux enfants, et il a af
té que vous aurez eue pour votre père, ne sera pas mise en oubli ; et Dieu vous récompensera pour avoir supporté les défauts
onne son père, s’acquiert un mauvais renom ! et combien est maudit de Dieu celui qui aigrit l’esprit de sa mère ! » D. Réci
ard passe devant toi. Le vieillard, dit monsieur de Lacepède, est un Dieu consolateur laissé au milieu de ses enfants pour
teur laissé au milieu de ses enfants pour y être une image vivante du Dieu qu’ils adorent, pour leur transmettre ses bénédic
ne la voyoit point.       O vous que la grâce accompagne, Lui dit le Dieu , les rangs sont déjà pris ; Mais des autres Vertu
écutés de la fortune : c’est en cela qu’elle approche de plus près de Dieu , qui fait lever son soleil sur touts les hommes.
sant : Le malheureux qui la demande Ne verra point qui la fera ; Mais Dieu , qui voit tout, le verra ; Je le prîrai qu’il vou
je les évite ; Cet art veut sur tout autre un suprême mérite :         Dieu ne-créa que pour les sots        Les méchants dis
16 (1822) La mythologie comparée avec l’histoire. Tome II (7e éd.)
raditions. Chaque jour altéra de plus en plus la connaissance du vrai Dieu  : les mouvemens impétueux des passions devinrent
eur en erreur : il parvint enfin à ce point funeste où la croyance au Dieu juste et puissant, qui récompense et punit, n’est
quant le doute, et proféra cet horrible blasphème : Il n’est point de Dieu . Après avoir rompu ce dernier frein, l’ignorance
pour les satisfaire. Ces races coupables, après avoir oublié jusqu’au Dieu qui les avait créées, ne formèrent plus que des p
ue celle des hommes, on espéra la trouver dans le ciel ; mais le vrai Dieu n’étant plus connu, les élémens, les astres, et t
luge qui porta son nom. Saint Augustin, dans ses livres de la Cité de Dieu , nous a conservé des morceaux précieux sur l’anti
rtelle, mais Euryale et Sthéno ne pouvaient ni mourir ni vieillir. Le Dieu de la mer fut sensible aux charmes de Méduse. Cet
ils avaient quelque connaissance de la manière éclatante dont le vrai Dieu donna à Moïse les tables de la loi sur le mont Si
ules combinaisons, est incapable de s’élever jusqu’à l’idée d’un seul Dieu créateur et tout-puissant. Œagre, son père, lui d
’abri d’un second déluge son peuple et lui. On sait de quelle manière Dieu arrêta ce dessein insensé. Cette fameuse tour, no
lon le rapport de Tacite . L’ancienne mythologie islandaise appelait Dieu l’auteur de tout ce qui existe, l’éternel, l’anci
isait à répandre le sang des nommes, en était le créateur et le père. Dieu , dit l’Edda, vit et gouverne pendant les siècles,
e porte une chaîne, marque de sa dépendance et du domaine suprême que Dieu a sur lui. » Rien n’est plus célèbre dans l’hist
site naît sur quelques autres arbres ; mais les druides croyaient que Dieu avait principalement choisi le chêne pour lui con
17 (1847) Nouvelle mythologie du jeune âge
ait une armée navale : on l’appela dieu des mers. Pluton fut nommé le Dieu des enfers, parce qu’il avait inventé les funérai
es pesans et les légers s’entre-choquaient continuellement, lorsqu’un Dieu ou la nature elle-même, termina ces combats, en s
le plus pur d’avec l’air le plus grossier. Le chaos ainsi débrouillé, Dieu établit chaque corps dans le lieu qu’il devait oc
ieu de l’univers, et les eaux occupèrent les parties les plus basses. Dieu arrondit ensuite la surface de la terre, et répan
’un vieillard tenant une faux de la main droite. Tout le temps que ce Dieu passa en Italie, les bonnes mœurs, la probité, l’
ices à Saturne, et lui fit partager son trône. Par reconnaissance, le Dieu doua son bienfaiteur d’une rare prudence, et lui
héagène. La statue fui remise en place, et on lui sacrifia comme à un Dieu . Milon, de Crotone, surpassa tous les athlètes de
fiée. Dès son enfance, Apollon fut reçu dans le ciel, où il devint le Dieu de la lumière, sous le nom de Phébus. Il est auss
aux d’Admète, roi de Thessalie. C’est de là qu’on le regarde comme le Dieu des bergers. Dans les sacrifices qu’on lui offrai
it sa tendresse ; Soudain ce faible amant, dans un instant d’ivresse, Dieu digne de pardon, si l’enfer pardonnait, Suivit im
etentit de joie. Eurydice s’écrie : O destin rigoureux ! Hélas ! quel Dieu cruel nous a perdu tous deux ! ………………………………………………
18 (1823) Mythologie des dames
ns mûris sous ces berceaux, La serpe du voleur et le bec des oiseaux, Dieu que Lampsaque adore ; et, couvert de guirlandes,
rations de l’esprit humain, dans ce monde mythologique, où tout était Dieu , excepté Dieu même. 1. Ovide, Métam., tradu
sprit humain, dans ce monde mythologique, où tout était Dieu, excepté Dieu même. 1. Ovide, Métam., traduction de de Sa
19 (1847) Mythologie grecque et romaine, ou Introduction facile et méthodique à la lecture des poètes (3e éd.)
Mars, touchaient avec solennité la lance du dieu, et s’écriaient : «  Dieu de la guerre, protège cette république ! » Dans l
mis. Socrate voulut éclairer les Athéniens sur la nature du seul vrai Dieu et attaquer le polythéisme : Socrate paya de sa v
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