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37. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Molière n’y songeait pas. […] Mais Molière y était obligé. […] Pour enlever à Molière la protection du roi. […] Qu’est-ce que c’est donc que Molière ? […] pauvre Molière !

38. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

» Molière impatienté : « Que de discours !  […] On veut qu’Alceste soit tout Molière comme Célimène toute Armande. […] Il représentait Elomire, c’est-à-dire Molière, se plaignant de sa santé à L’Orviétan et à Baru. […] Molière les avait beaucoup amusés ; enfin, ils sont presque toujours respectueux devant la mort. […] La veuve de Molière se remarier !

39. (1884) Tartuffe pp. 2-78

Je l’ai dit plus haut, Molière était brave. […] Dès la fin de 1665, donc, Molière remaniait son ouvrage. […] Molière ne se répète pas. […] Molière veut qu’on en rie, parce qu’il est méchant. […] Voilà l’excès dénoncé par Molière.

40. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Molière fut avant tout un comédien. […] En réalité, Molière ne condamne point la science. […] La peinture de Molière est triste et vraie. […] « Non pas », répond Molière. […] Molière le lui reproche.

41. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

L’occasion était heureuse, et Molière l’avait habilement choisie. […] Molière était du voyage ; il écouta et il écrivit. […] Molière, destiné aux affaires du gouvernement, eût été aussi grand politique qu’il a été grand poète. […] Quel plus noble encouragement pouvait espérer Molière ? […] Si Molière a fait quelques emprunts, c’est à Boccace et à Scarron qu’il les doit.

42. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

On a dit que Molière avait été obligé de former son public. […] Molière lui devait trop et elle devait trop à Molière, pour ne pas l’aimer doublement. […] N’était-ce donc pas devoir beaucoup à Molière ? […] Les parents de Molière avaient leur boutique de tapissier sous les piliers des Halles, mate Molière est né rue Saint-Honoré. […] L’acte de mariage de Molière, récemment découvert par Mr.

43. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

oui, scouzent, comme on disait encore en Languedoc du temps de Molière. […] Pensez-en ce que vous voudrez ; mais il est certain qu’un de mes aïeux n’aurait eu qu’à ouvrir les yeux pour voir Molière, qu’à étendre la main pour effleurer et serrer la main de Molière ! […] De sorte qu’à côté de mon aïeul paternel qui n’avait qu’à étendre sa main pour effleurer ou serrer celle de Molière, il y avait, là aussi, un autre aïeul à moi qui ouvrait positivement la main pour que Molière fut mieux fêté ! […] Voir l’édition Hachette des Œuvres de Molière, tomes I et II. […] Ô Molière !

44. (1900) Molière pp. -283

Dufresny n’était pas assez envieux pour être jaloux de Molière, Molière lui déplaisait, parce qu’il lui déplaisait. […] Molière fut un de ces hommes-là ! […] À un autre que Molière, non. […] Je ne crois pas que tel ait été le rôle de Molière. […] Molière, messieurs, a fait tort à ses successeurs.

45. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

M. Molière. […] M. Molière. […] [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. […] [Note marginale] Vie de Molière, par Grimarest. […] Observations sur la comédie et le génie de Molière, par M. 

46. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

lui dit Molière. […] Molière critique. […] Molière nous a facilité la tâche. […] Molière est de ces derniers. […] Molière aussi l’a connu.

47. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Que pouvait dire Molière pour sa justification ? […] Afin d’aggraver le tort de Molière, on a prétendu que Cotin en était mort de chagrin. […] Voilà les contrastes tels que les donne la nature, et que Molière les savait imiter. […] Molière alors n’existait plus. […] Témoin Molière, s’écria l’un de nous.

48. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Que fit Molière ? […] Personne ne l’avait trouvée, avant Molière ; Molière est le premier qui l’ait vue. […] C’est une invention de Molière. […] On eût offert cette scène à Molière, que Molière eût répondu : J’accepte ! […] Pauvre Molière !

49. (1821) Notices des œuvres de Molière (VI) : Le Tartuffe ; Amphitryon pp. 191-366

Molière conçut de bonne heure le sujet du Tartuffe. […] La troupe de Molière ne jouait que trois fois par semaine, le mardi, le vendredi et le dimanche. […] Pourquoi des hommes que Molière n’attaquait pas l’attaquèrent-ils lui-même ? […] Peut-être aussi cette aventure était-elle au nombre des traits fournis à Molière par Guilleragues. […] Si Onuphre ne peut y figurer, Molière a donc eu tort d’y placer Tartuffe.

50. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

D’ailleurs Molière est si grand, que cette question lui devient étrangère. […] Molière s’efforça de concilier l’un et l’autre. […] Mais où Molière aurait-il cherché de pareils points de vue ? […] Ô Molière ! […] Molière est ce Peintre.

51. (1871) Molière

Un savant éditeur de Molière, M.  […] Voilà comme il rencontra Molière à Pézenas, où le prince avait une belle maison. […] : la servante de Molière. […] À commencer par Molière, chacun riait volontiers des maris trompés. […] Molière était perdu ; il le sentait.

52. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

Molière ne chantait pas et ce fut lui qui, à Paris, joua le rôle de Pourceaugnac. […] Pourquoi Molière fit-il un troisième acte si peu réussi ? […] 11 est à remarquer que Molière n’a jamais écrit une pièce en deux actes; là est peut-être l’explication du fait. […] Dans quelle comédie de Molière y a-t-il une scène inexpliquée comme celle des avocats? […] Barbin, in-12, 1678. — Brouille de Molière et de Lully, 1672. — Représentation du Carnaval, 1675. — Mort de Molière, 17 février 1673. — Mort de Lully, 22 mars 1687.

53. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

. — Œuvres de Molière, nouvelle édition, par MM.  […] Molière a dû rejeter ce moyen grossier de rendre don Juan odieux. […] Molière n’a donc pas appris l’athéisme à l’école de Gassendi. […] Peut-on croire que Molière ait voulu nous le faire admirer ? […] Est-ce là pour Molière l’idéal de la femme ?

54. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

qui t’avait appris cet art, divin Molière? […] c’est Molière. […] c’est encore Molière. […] Mais rien de tout cela n’est Molière. […] Ce moment dut être bien doux à Molière.

55. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

… Vraiment, ce Molière est à Paris ! […] Comment prend-on Molière au mot ? […] — Molière est un génie ! — -Molière est un farceur ! […] Tout réussissait alors à Molière.

56. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

que Molière était autrement grand que cela ! […] Tous sont également vrais et vivants, mais aucun n’est Molière. […] Et Molière est de la lignée. […] Je ne crois guère aux indignations politiques de Molière. […] — J’ai rapetissé Molière, moi !

57. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Parmi plusieurs erreurs commises par les biographes de Molière, M.  […] Grimarest (Vie de Molière), dit qu’ils avaient contracté un mariage caché. On trouvera cette vie dans l’édition des Œuvres de Molière. […] Grimarest, Vie de Molière. […] Vie de Molière, par Grimarest.

58. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

Qu’est-ce donc que les commentateurs trouvent encore à mettre au compte de Molière ? […] Ayant commencé à imiter la comédie de Tristan l’Hermite, Molière est entraîné à en imiter aussi le dénouement. […] Depuis, Tristan envoyait sans doute ses œuvres à Madeleine Béjart ou à Molière, et en tout cas ni Molière, ni Madeleine ne pouvaient se désintéresser des œuvres de Tristan. […] X, p. 87 à 89, et Loiseleur, Points obscurs de la vie de Molière, p. 379. […] Molière, t.

59. (1823) Notices des œuvres de Molière (VII) : L’Avare ; George Dandin ; Monsieur de Pourceaugnac ; Les Amants magnifiques pp. 171-571

Tel est l’avare de Molière ; tel n’est pas celui de Plaute. […] Voilà les originaux que Molière a peints avec une vérité si amusante. […] Corneille et Molière ont diversement, mais également observé le costume. […] Molière possédait à la fois l’un et l’autre. […] Ce fait, le voici : c’est Molière qui a engendré Marivaux.

60. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Molière doit-il être compté parmi ces moralistes? […] « Molière, dit à ce propos M. […] On sait que Molière parlait fort peu en société. […] Nous allons voir que Molière a su discerner ces deux cas. […] Molière était plus avancé sous ce rapport.

61. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre III. Le théâtre est l’Église du diable » pp. 113-135

et Molière !  […] Rayez cela de vos papiers, pour parler comme votre Molière. […] Je dois convenir que ce jour-là Molière a été cruellement traité. […] s’écrie Molière. […] Car Molière n’était marié que depuis dix-huit mois.

62. (1821) Scène ajoutée au Boulevard Bonne-Nouvelle, pour l’anniversaire de la naissance de Molière pp. -

Puisque vous devez un pareil succès à Molière, je ne conçois pas pourquoi vous ne pouvez le souffrir. […] Je conçois maintenant votre colère contre Molière. […] Je conçois alors qu’entre Molière et vous, c’est une guerre à mort. […] Goddem… ce Molière, qui avait persécuté moi… qui avait poursuivi tous les ridicules. […] Ô Molière !

63. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

M. Molière. […] Il est fort douteux que Molière ait jamais lu Tirso de Molina. […] Mais jusqu’où Molière a-t-il porté ses emprunts ? […] Molière n’a pas jugé à propos de conclure aussi tristement la sienne. […] Molière commenté ; 2 vol. in-12.

64. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Molière avait vingt ans. […] Non, Molière est ici supérieur même à Alceste. […] Encore un exemple de fidélité historique de Molière. […] Vie de Molière. […] Voir plus haut le mot de Molière que nous citons.

65. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Mais Corneille, mais Molière est plus avantageux : les Fâcheux ! […] Mais j’avais mieux dit d’abord : il est dieu tout court ; il est Molière parce qu’il est Molière ; on ne pense pas qu’il ait de commencement ni de fin ; et où est-il ? Molière est partout. […] Alors, pour nous, Molière est un grand homme, sous lequel a régné Louis XIV ; le siècle de Louis XIV, ce considérable espace de la vie de l’humanité, Molière l’a rempli et comblé de sa gloire. […] Molière, tout Molière qu’il fût, ne faisait que sa partie dans ce concert d’agrémens.

66. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

Est-ce parmi ses contemporains que Molière a choisi le modèle de son personnage ? […] Celui qui avait conçu ce rôle, Molière seul, pouvait lui prêter quelques traits de son propre caractère. […] Alceste est maniaque, emporté ; la vertu même que Molière lui donne exige cet emportement. […] Molière lui a imprimé aussi le cachet de l’imperfection. […] Célimène en sera quitte pour un échec d’amour propre, pourquoi Molière ne la frappe-t-il pas au cœur ?

67. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIII. Retour de Molière à Paris » pp. 225-264

Molière, qui avait alors trente-six ans, et qui était devenu un maître à son tour, en était le directeur. […] Voilà donc pour les deux grandes pièces qui comptent dans l’œuvre de Molière. […] Molière consent volontiers à lui rendre ce service. […] Molière continue et lit que le milicien, bien traité à l’hôpital, est maintenant en pleine convalescence. […] Voyons ce que Molière fit représenter après le départ des Italiens : il importe d’insister sur ces débuts qui nous montrent le génie de Molière prenant en quelque sorte son essor.

68. (1856) Molière à la Comédie-Française (Revue des deux mondes) pp. 899-914

Molière leur appartient. […] Quand il s’agit de Molière, on m’accordera bien que cette prétention est une imprudence. […] le faux Orgon est plus amusant que l’Orgon conçu par Molière. […] Pour les comédies de Molière, ce que j’avance n’est pas douteux. […] Ce qu’on ferait pour Gluck, je demande qu’on le fasse pour Molière.

69. (1800) De la comédie dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VI) pp. 204-293

De la Comédie avant Molière. […] De Molière. […] C’est encore Molière. […] Précis sur différentes pièces de Molière. […] C’est ce que Molière a toujours fait.

70. (1850) Histoire de la littérature française. Tome IV, livre III, chapitre IX pp. 76-132

— Des autres pièces de Molière. — § V. Des sources de Molière. — § VI. […] Molière seul nous a rendus difficiles pour Molière. […] Il l’avait appris de Molière. […] Molière n’emprunte que ce qui est dans la nature.

71. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Molière, en faisant le Tartuffe, et Louis XIV en protégeant Molière, ont rendu service à l’humanité91. […] Génin, Vie de Molière, chap. […] Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] Genin, Vie de Molière, chap. […] Génin, Vie de Molière, chap.

72. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

La première idée d’une statue à élever à Molière fut émise par M. […] Malheureusement l’architecte de la fontaine Molière a failli à l’œuvre. […] La fontaine Molière avait un double but : d’honorer la mémoire de Molière et de servir de château d’eau. […] De là aussi, la statue de Molière manque complètement son effet. […] Molière a obtenu la justice qui lui était due.

73. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Molière — La Fontaine Influence de Louis XIV sur son siècle. — Molière. — Le génie dramatique. — Moralité du théâtre de Molière. — Appréciation de ses principales comédies. — La Fontaine. — Son caractère. — Ce qu’il a fait de la fable. — Ses rapports avec Molière. […] Molière eut donc droit de contrôle sur les mœurs de la société, et même ses hardiesses étaient encouragées. […] Ainsi Molière était marqué de ce signe du génie, l’entraînement dans une voie déterminée. […] » peut-on dire avec Molière ; et ceux-là n’ont rien à craindre du Tartuffe. […] Boileau commet à son tour une confusion analogue, lorsqu’il refuse à Molière le prix de son art.

74. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Contester la morale et la moralité de Molière ! […] Achevons la biographie de Molière. […] Molière n’y a pas nui. […] Molière ne relâche rien là-dessus. […] C’était Molière.

75. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

Molière a fait une guerre sans trêve à l’amour propre. […] Tachereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] Génin, Vie de Molière, chap. […] Génin, Vie de Molière, chap. […] Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv.

76. (1873) Le théâtre-femme : causerie à propos de L’École des femmes (Théâtre de la Gaîté, 26 janvier 1873) pp. 1-38

Maintenant, nous sommes plus pauvres, et je ne sais pas si, de nos jours, Molière lui-même, Molière ressuscité, serait encore Molière. — C’est une question. […] On n’était pas encore blasé, du temps de Molière. […] Molière accorde son violon. […] Molière a gagné son pari, mais je ne conseillerais à personne de le tenir après Molière. […] Que dire après Molière ?

77. (1788) Molière (Dictionnaire encyclopédique) « article » pp. 588-589

Boileau a beaucoup loué Molière, et vivant et mort, mais dans L’Art Poétique, où il paraît plus particulièrement le juger, il dit que Molière : Peut-être de son art eût remporté le prix Si, etc. […] Molière est l’esprit le plus original et le plus utile qui ait jamais honoré et corrigé l’espèce humaine, et Boileau même en jugeait à peu près ainsi ; car Louis XIV lui ayant demandé quel était le génie qu’il devait regarder comme ayant le plus illustré son règne, il nomma sans balancer Molière. […] Loin de vouloir établir le nouveau genre sur les ruines de l’ancien, Molière commence par les unir. […] Molière n’invente rien qu’il ne perfectionne, c’est ce qui le distingue des inventeurs ordinaires, déjà si rares. […] Toutes nos réfléxions sur cette rigueur et sur cette indulgence, ne vaudraient pas ce cri énergique de la femme de Molière : quoi !

78. (1801) Moliérana « Vie de Molière »

Molière avait alors 34 ans. […] Molière employait une partie de son revenu en libéralités. […] Molière en prit soin comme de son propre fils. […] Espèce de vengeance exercée par Molière contre Boursault* : du comique. […] Dans l’édition de 1855, cette partie est nommée Pièces données au Théâtre par Molière.

79. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

. — Molière, voyant les progrès des femmes de bonne compagnie, fait Les Femmes savantes . […] C’étaient là les femmes dont les mœurs inquiétaient Molière, et offensaient la cour. […] De nos jours, des commentateurs ont osé faire ce dont les écrits du temps de Molière se sont abstenus, et ce à quoi la volonté de Molière a été de ne donner ni occasion, ni prétexte ; ils ont pris sur eux d’appliquer des noms propres aux personnages ridicules, même odieux des Femmes savantes. […] Aimé Martin, éditeur du Molière variorum, nous apprend ces bévues redoublées, et il arrive que M.  […] Molière, poète-courtisan, fut même au besoin poète-politique.

80. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

Principe et Sanction de la Morale de Molière. […] Molière est Molière. […] Génin, Vie de Molière, chap. […] Génin, Vie de Molière, chap. […] Génin, Vie de Molière, chap.

81. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

C’est parce que Molière est Molière, non parce qu’il aima Armande Béjart, qu’il est un peintre sublime de l’amour. […] Voir, sur le mariage de Molière, J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] IX, § 5, Des sources de Molière. […] V et suiv.), en 1661, un an avant le mariage de Molière.

82. (1824) Notices des œuvres de Molière (VIII) : Le Bourgeois gentilhomme ; Psyché ; Les Fourberies de Scapin pp. 186-466

À cette représentation, le Roi n’avait donné aucun signe de satisfaction ; et, à son souper, il ne dit pas un seul mot à Molière. […] De cette foule de sots, Molière fit un seul homme, qu’il appela M.  […] Molière, dans plusieurs de ses chefs-d’œuvre, a un acte tout épisodique : ici, il en a deux, et ce sont les deux premiers de la pièce. […] La pièce de Molière parut. […] Je reviens à la tragédie-ballet de Molière, véritable et seul objet de cette Notice.

83. (1858) Molière et l’idéal moderne (Revue française) pp. 230-

Molière est modéré parce qu’il est fort. […] Molière est-il dramatique ? […] Molière nous refuse ces transports, la faiblesse incurable est passive. […] Molière est un analyste, n’essayons pas d’en faire un moraliste. […] On a reproché à Molière la faiblesse de ses dénouements.

84. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVII. Conclusion » pp. 339-351

Le Pédant apparaît à plusieurs reprises sur le théâtre de Molière. […] Les expositions étaient généralement très vives, très brusques dans la comédie de l’art ; Molière lui déroba ce secret. […] Et ce sont, pour ainsi dire, des formules comiques que Molière emprunte aux Italiens, sauf à centupler la valeur de ce qu’il emprunte par le parti qu’il en tire, par l’usage qu’il en fait. […] Molière s’empare de cette idée, il l’introduit dans L’Avare. […] Le mouvement, c’est là, comme nous l’avons dit en commençant cette étude, ce que le théâtre italien enseignait, communiquait à Molière.

85. (1882) Molière (Études littéraires, extrait) pp. 384-490

La prose de Molière. […] Mais Molière refusa, par amour de son art. […] Molière jouait Mascarille. […] La femme de Molière. […] Comédiennes de la troupe de Molière.

86. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

Avec Molière, on croit marcher de pair ; il a l’air d’être à votre niveau. […] Molière, lui, exprime la France toute entière et il pense comme elle. […] La morale de Molière est adéquate à l’âme universelle. […] Que devient-il avec Molière ? […] à une coterie souterraine que Molière avait ses raisons personnelles de craindre et de haïr ?

87. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE V. L’Éducation des Femmes. » pp. 83-102

Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] Génin, Vie de Molière, chap. […] Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] Boileau, Stances à M. Molière

88. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Jugement sur les Hommes de Molière. […] non : Molière est un comédien ; Molière veut nous divertir. […] Taschereau, (Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] I. — Dans celte circonstance, Molière tombe certainement sous le coup du chap. […] Génin, Vie de Molière, chap.

89. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Molière, au contraire, sans atteindre le même but, met en mouvement une machine fort compliquée. […] Molière a manqué d’art dans la manière dont il a traité l’incident principal, le vol de la cassette. […] Ce qui est de l’invention de Molière, c’est d’avoir donné la soubrette pour femme à Sosie. […] Molière a certainement tracé le plan de cette pièce fort à la hâte et avec une extrême négligence. […] Les originaux de certains portraits de Molière ont depuis longtemps disparu.

90. (1686) MDXX. M. de Molière (Jugements des savants) « M. DXX. M. DE MOLIÈRE » pp. 110-125

Le septième n’en contient que deux, savoir Le Malade imaginaire : et L’Ombre de Molière. […] Ce même père prétend que Molière est le seul parmi nous qui ait découvert ces traits de la Nature qui la distinguent et qui la font connaître. […] Despréaux persuadé de cette espèce de mérite de Molière, du moins autant que le P.  […] A. qui a écrit en particulier contre Molière. […] Observation sur la comédie de Molière, intit.

91. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

Molière a eu un motif plus sérieux, lorsqu’il a donné, pour second titre à sa pièce, celui des Contre-temps. […] Presque toute la pièce, en effet, est pour nous dans cette scène unique, et l’on dirait que Molière a pressenti, a devancé sur ce point l’opinion de la postérité. Molière n’en est encore qu’à sa seconde comédie ; et, dans la scène entre Éraste et Lucile, il s’élève jusqu’à ce degré où le talent s’appelle du génie. […] Molière avait-il besoin d’un canevas italien pour savoir que les brouilleries et les raccommodements sont les épisodes les plus piquants d’une intrigue amoureuse ? […] Fallait-il à Molière, pour lui enseigner à peindre les agitations de l’amour, d’autres maîtres que son cœur qui les éprouva toutes, et la nature qui n’eut aucun secret pour lui ?

92. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Du temps de Molière, il jurait par Aristote. […] En conséquence, il détermine l’idéal de la comédie, et montre que Molière n’est pas comique, il détermine l’idée de la poésie, et fait voir que Molière n’est pas poète. […] Vous comprenez, vous goûtez, vous aimez Molière autant que personne. […] Tiré de Molière, de Voltaire et de Lessing. […] Servante de Molière.

93. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [70, p. 105] »

Sa majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin ? […] Étant tous deux à Versailles au dîner du roi, Sa Majesté dit à Molière : « Voilà donc votre médecin. […] ― Nous raisonnons ensemble, répondit Molière, il m’ordonne des remèdes, je ne les fais point, et je guéris. ». Elle sera reprise dans la Vie de Molière par Voltaire en 1739. (Pierre Bonvallet, Molière de tous les jours, p. 150-151).

94. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Thomas Corneille avait déteint sur Molière. […] Molière eut bien peur ! […] La chose était arrivée à Molière. […] ô Molière ! […] Tant pis pour Molière !

95. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Pourquoi Molière a-t-il continuellement ravalé et ridiculisé cette puissance ? […] On ne saurait trop faire remarquer cette étonnante et désastreuse lacune dans la morale de Molière. […] Et quand Mlle Molière lui dit : « Toujours des marquis !  […] La défense de Molière sur ce point, présentée par Chamfort et Laharpe, n’est pas acceptable moralement parlant. […] Il va sans dire qu’il faut apporter à l’éloge fait ici à Molière la très grave restriction indiquée plus haut, chap.

96. (1853) Des influences royales en littérature (Revue des deux mondes) pp. 1229-1246

Voilà à quoi se réduit, après tout, cette protection si vantée : Louis XIV n’a pas étouffé le génie de Molière ! […] Ce n’est plus le parler mâle et franc de Molière et de Pascal ; en quelques années, quelle chute ! […] La pension de Molière lui fut conservée pendant neuf ans et supprimée deux ans avant sa mort. […] Chapelain leur plaît toujours plus que Molière. […] Corneille avait alors cinquante-sept ans, et Molière quarante.

97. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

Il le fut envers Molière; il le fut aussi envers Port-Royal, à qui il devait bien plus qu’à Molière. […] Rambert donne à Molière sont parmi les meilleures de son livre. […] Rambert; car Molière avait besoin de s’étourdir. […] Molière a secoué ce joug, et il s’en est vanté. […] Mais Molière était et devait être suspect.

98. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIV » pp. 251-258

Elle partagea avec Molière l’honneur de faire tomber les affectations et tous les ridicules de la préciosité ; triomphe qui ne fut ni long ni difficile à obtenir ; car les précieuses avaient commencé en 1651, et, Boileau disait déjà, en 1677, en parlant d’une précieuse :reste de ces esprits jadis si renommés, que Molière a diffamés.Mais elle eut sur Molière l’avantage de réformer les mœurs et la grossièreté du langage. Elle corrigea non seulement la capitale et Molière lui-même, mais aussi la cour et le monarque que Sa jeunesse n’avait pas enlevé pour toujours aux lois de la bienséance et de la morale. […] Molière et Boileau ont eux-mêmes rayé dans leurs ouvrages quelques-uns de ces mots, d’après la critique qu’en avaient faite les gens du monde. […] Et pourquoi Molière était-il mécontent de l’introduction du mot qui exprimait la réprobation de certains autres mots ? […] La bonne compagnie avait donc exercé sur la langue une autorité à laquelle l’autorité de Molière n’avait pu la soustraire.

99. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Le nouveau Commentaire que je me propose de faire paraître, sera le plus complet ou plutôt le seul qui ait encore été fait sur Molière. […] Quel talent, quelle force comique Molière n’a-t-il pas déployé dans les Précieuses ridicules ! […] Mais plus cette leçon était importante, plus Molière a multiplié son talent pour la rendre à la fois instructive et amusante. […] Indigné de cet abus, de tout ce qu’il y a de plus sacré, Molière osa l’attaquer, et employer contre lui toutes les ressources de son art. […] Honneur au talent dramatique de Molière !

100. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Ce livre de dix-sept pages a été achevé d’imprimer à Rouen, le 24 mars 1673, trente-cinq jours après la mort de Molière. […] Un quidam, qui avait vu représenter la pièce à Paris, osa se charger de refaire de mémoire l’œuvre de Molière. […] Molière l’abrégea, comme on peut s’en assurer par le texte imprimé sous ses yeux. […] Nous ne proposons pas pour cela de substituer ce texte à celui qui fut arrêté par Molière. […] Les éditeurs de Molière auraient bien fait, et feront bien dorénavant, de tenir plus de compte de son travail.

101. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Comment n’aurais-tu pas haï Molière ? […] Sans Louis XIV, Molière n’aurait pas été tout Molière. […] Molière avait prévu la tempête. […] Molière et La Fontaine exceptés. […] Anagramme de Molière.

102. (1909) Deux ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement : Molière et Port-Royal (Revue des deux mondes) pp. 892-923

Rigal, Molière, t. […] Molière, collection des Grands Écrivains, t. […] Lafenestre, Molière, p. 16. […] Dans ces derniers temps, l’auteur-acteur danois Karl .Mantzius (Molière, trad. […] Eugène Higal (Molière, 1908, t.

103. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

et Molière était mort en 1673 ! […] Molière passait dieu. […] Molière n’y a jamais failli. […] Molière n’en dit rien. […] Elles abondent dans Molière.

104. (1856) Les reprises au Théâtre-Français : l’Amphitryon, de Molière (Revue des deux mondes) pp. 456-

C’est mal comprendre Molière que d’admirer sans distinction tout ce qu’il a écrit, et d’attribuer à tous ses ouvrages la même importance. […] C’a été sans doute pour Molière lui-même un pur délassement. […] Tout en rangeant Molière parmi les plus habiles écrivains de son temps, il lui reproche de tomber parfois dans le jargon. […] Sans pousser à l’excès la délicatesse, on peut donc affirmer que Molière n’est pas toujours comparable à lui-même. […] Quand il écrivait cette comédie, Molière avait quarante-six ans et venait d’achever le Tartuffe.

105. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VI. Les Femmes. » pp. 103-120

Servante même, la femme aura des devoirs auxquels Molière a songé. […] Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] Voiries diverses vies de Molière, et particulièrement J. Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv. […] Bazin, Notes historiques sur la vie de Molière, part.

106. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [40, p. 69-70 ] »

Molière s’étant incliné, il lui prit la tête en lui disant : Tarte à la crème, Molière, tarte à la crème ! […] Le roi qui vit Molière le même jour, apprit la chose avec indignation, et la marqua au duc d’une manière assez vive. […] Cette anecdote est énoncé dans Les Œuvres de Molière par Bruzen de la Matinière en 1725. […] Georges Bordonove en 1967 dans Molière génial et familier. (Pierre Bonvallet, Molière de tous les jours, p. 88-96).

107. (1863) Molière et la comédie italienne « Préface » pp. -

Il y a donc, dans l’œuvre et dans le génie de Molière, une part à faire à l’Espagne, comme une part à faire à l’Italie. […] L’étude des rapports de Molière avec le théâtre italien était donc la première qu’il y eût à faire. […] Je n’y recommence pas la suite des rapprochements de textes et des indications de sources que j’ai dû faire en commentant Molière. […] Je l’ai abordée par le côté où j’avais affaire, par le côté qui regarde la France et surtout qui regarde Molière. […] Ainsi de bien d’autres masques, dont je n’ai pas eu à m’occuper, parce qu’ils sont restés étrangers à Molière et à notre comédie.

108. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [74, p. 108-114] »

Il déclama quelques scènes détachées, sérieuses et comiques, devant Molière, qui fut surpris de l’art avec lequel ce jeune homme faisait sentir les endroits touchants. […] Après avoir satisfait à cette question et à plusieurs autres qui lui furent faites, Molière lui demanda : avez-vous du bien ? […] Molière fit déclamer ce jeune homme devant lui. […] Molière qui n’avait en vue que de détourner ce jeune homme de la profession de comédien, redoubla ses raisons pour le faire ; et enfin il lui fit perdre la pensée de paraître sur les planches. […] Aujourd’hui le préjugé qui flétrissait la profession de comédie, est anéanti, et Molière, dans ce temps-ci, eût tenu un tout autre langage.

109. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [29, p. 54-59] »

Molière s’étant couché un jour de bonne heure, laissa ses amis à table. […] Baron courut avertir du monde et éveiller Molière, qui fut effrayé de cet extravagant projet, parce qu’il connaissait le vin de ses amis. […] Vous avez raison, répondit Molière. […] j’enrage, dit L… ; Molière a toujours cent fois plus d’esprit que nous. […] (Pierre Bonvallet, Molière de tous les jours, p. 184-191.)

110. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

La marche de Molière est lente. […] IV du Molière. […] I, du Molière. […] VI, du Molière. […] IV du Molière. — Dans le vol.

111. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

. — L’abbé d’Aubignac, l’abbé de Pure, Somaise, Molière. […] Molière et sa troupe étaient dans cette ville, comme comédiens de M. le prince de Conti, qui y présidait les états de Provence. […] Grimarest, auteur d’une Vie de Molière, rédigée sur les témoignages de Baron, et publiée en 1705, l’affirme. […] Bret, le plus ancien commentateur de Molière, le confirme. […] Venons à la comédie de Molière.

112. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVIII » pp. 198-205

. — Molière met au théâtre L’École des femmes. — Observations sur cette pièce.   En 1663, Molière mit au théâtre L’École des femmes. […] D’un autre que Molière, on dirait qu’il y a de l’impudence. […] Molière devenu nécessaire au roi pour mes fêtes de Versailles et du Louvre, poète de tous les divertissements de la cour, était absous d’avance de toutes les libertés qu’il prenait avec le public. […] Tout était permis à Molière.

113. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Molière. — Ses farces. — Ses comédies de caractère. — L’Avare de Plaute et L’Avare de Molière. — Le Tartuffe. […] Tel est celui des Femmes savantes dans Molière. […] Ce favori de la fortune, vous l’avez nommé : c’est Molière. […] Voilà les endroits magistraux de Molière. […] Il a écrit en prose et même en vers dans la langue de Molière.

114. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197

Molière y est employé. Benserade, esprit galant, y concourt avec Molière, l’un en poète du roi de France, autre en poète du roi jeune et galant. Le roi comble Molière de faveurs. […] En 1661, Molière était âgé de 41 ans, La Fontaine de 40, Boileau de 25, Racine de 22. Molière et La Fontaine étaient alors les seuls qui eussent signalé leur talent dans le public.

115. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre IV. — Molière. Chœur des Français » pp. 178-183

. — Molière. […] gloire à Molière, le premier des poêles comiques ! […] Louis Moland, Molière, sa vie et ses ouvrages. […] Sainte-Beuve, Notice sur Molière. […] Chamfort, Éloge de Molière.

116. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

La comédie de l’art reprit alors à notre théâtre, et notamment à Molière, presque autant que lui devaient ceux-ci. […] Toute production italienne où Cailhava aperçoit quelque analogie avec l’œuvre de Molière témoigne, pour lui, d’un emprunt de notre comique, et il ne se pose jamais l’hypothèse contraire. […] Quoi qu’il en soit de ce dernier point, il est constant que les Italiens prirent à Molière ses inventions comiques sans plus de scrupules qu’il n’en avait mis à puiser dans leur répertoire. […] Molière mourut le 17 février 1673, en jouant pour la quatrième fois le rôle du Malade imaginaire. […] C’est Molière qui probablement donna l’idée de cette résurrection en nommant Pierrot le paysan du Festin de Pierre.

117. (1819) Deux pièces inédites de J.-B. P. Molière [La Jalousie du Barbouillé, Le Médecin volant] pp. 1-4

On croit que Molière lui-même a supprimé les trois premières ; mais on assurait que les deux autres existaient manuscrites dans le cabinet de quelque curieux, et l’on n’avait pas encore tout à fait désespéré de les voir paraitre au jour. […] Chauvelin, pour l’édition des Œuvres de Molière, qui a paru en 1754, 6 vol. in-4 ; et, dans une lettre à Brossette, sous la date du 12 décembre 1751, ils liront une analyse du Barbouillé, tout à fait conforme à la pièce qu’ils ont maintenant sous les yeux. […] On aura du plaisir à examiner ces premiers essais du génie de Molière, et à les comparer, dans les mêmes sujets, avec les productions de sa maturité. Nous ne voulons pas dissimuler que Rousseau, tout en consentant à reconnaître que le fond des deux farces appartient à Molière, en trouve le style trop ignoble pour le lui attribuer. […] Ce n’était sûrement pas des farces insipides et abjectes que celles qui contenaient le germe des plus plaisantes scènes du Médecin malgré lui, et de George Dandin, et dont plusieurs traits ont été transportés par Molière lui-même dans ses meilleures comédies.

118. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [43, p. 73-77] »

Molière, qui était à sa fenêtre, aperçut les combattants. […] Jugez-nous, Molière, je vous prie, ajouta Chapelle* ; j’en passerai par tout ce que vous voudrez. […] Puisque vous vous en rapportez à moi, dit Molière, je vais tâcher de mettre d’accord deux si honnêtes gens. […] Parbleu, s’écria Chapelle*, voilà un jugement qui vous fera honneur dans le monde : tenez, Molière, vous n’avez jamais donné une marque d’esprit si brillante. […] Ma foi, Molière, je vous suis obligé ; car cette affaire-là m’embarrassait, elle avait sa difficulté.

119. (1848) De l’influence des mœurs sur la comédie pp. 1-221

Molière, Critique de l’Ecole des Femmes. […] Molière, du moins, a fait plus encore. […] Le chef-d’œuvre de Molière et de la scène, Tartuffe, est mis à l’index. […] » s’écrie Molière dans L’Impromptu de Versailles. […] Molière, voilà la bonne comédie ! 

120. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [83, p. 127-128] »

Molière devait lire une traduction de Lucrèce* en vers français, chez un ami, où étaient Boileau et plusieurs autres personnes de mérite. En attendant le dîner, on pria Despréaux de réciter la satire adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière ne voulut plus lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges que Boileau venait de recevoir. […] Voici la note : Elle [La satire II] fut faite en 1664. la même année, l’auteur étant chez M. de Broussin, avec M. le duc de Vitry et Molière, ce dernier y devait lire une traduction de Lucrèce en vers français, qu’il avait faite dans sa jeunesse. […] Despréaux de réciter la satire adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière ne voulut plus lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges qu’il venait de recevoir. […] (Pierre Bonvallet, Molière de tous les jours, p. 123-124).

121. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Quoiqu’il en puisse être, ce qui me paraît ressortir de son œuvre tout entière, c’est que Molière a beaucoup aimé les femmes et qu’il a eu un juste et profond sentiment de leur vocation. […] Le rôle d’Agnès est une des plus charmantes créations de Molière. […] Cette douce figure d’Agnès a plus d’une sœur dans l’œuvre de Molière. […] Noël pense que, dans ce rôle de Célimène, Molière a voulu tracer le portrait de cette jeune Armande Béjart qui, pour récompense de ses bienfaits, trahit la foi qu’il avait mise en elle et fit le malheur de sa vie. […] Une femme qui, dans Molière, se trouve dans une position bien délicate, affreuse mémo, puisqu’elle est adultère sans le savoir, c’est cette belle et noble Alcmène d’Amphitryon.

122. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

La seule excuse du comédien serait la nécessité de faire rire : Molière sa¬vait faire rire autrement. […] Génin (Vie de Molière, chap. […] Molière lui disant tout haut : « Moi, vous blâmer ! […] Molière devait être le génie du mal aux yeux de Bossuet. […] Taschereau, Histoire de la vie et des ouvrages de Molière, liv.

123. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Odry un bouffon de Molière ! […] — Molière l’a tué, Molière l’a pris au corps, Molière l’a placé entre deux étaux ! […] Dans la comédie de Molière, M.  […] qu’il vivrait de la vie de Molière et qu’il vivrait aussi longtemps que Molière ! […] Molière est mort ! 

124. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre premier. » pp. 5-11

Le berceau de cette révolution fut l’hôtel de Rambouillet, cet hôtel regardé, depuis la fin du siècle passé, comme l’origine des affectations de mœurs et de langage, et qui fut dans le grand siècle, et pour tous les grands écrivains qui l’illustrèrent, pour Corneille, pour Boileau, pour La Fontaine, pour Racine, pour Molière même, oui pour Molière, plus que pour aucun autre, l’objet d’une vénération profonde et méritée. […] Molière vint : le talent du poète comique suppose une vive sympathie avec le sentiment général des ridicules, sans exclure, sans doute, l’appréciation du fond des choses, mais aussi sans y disposer. Peut-être Molière, entraîné par cette sympathie si vive en lui, ne s’appliqua-t-il pas assez à discerner, dans les mœurs dont le public était disposé à rire, le vrai du faux, l’exagération d’avec le naturel noble et choisi, et les affectations hypocrites d’avec un juste éloignement pour l’impudence du vice. […] La gloire de Molière et celle des femmes illustres du temps sont intéressées à ce que la postérité reconnaisse la différence de leur tâche, qui n’avait rien d’opposé, l’une étant de purger la société d’un ridicule, l’autre d’y introduire un mérite nouveau ; cette tâche, il faut leur savoir gré de l’avoir également bien remplie. […] On attribue exclusivement à Molière, à Racine, à Boileau et aux écrivains de leur temps, l’épuration de la langue et sa beauté.

125. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXI » pp. 220-221

En 1666, Molière donna Le Misanthrope. […] Cependant, en considérant la position de Molière, et le plaisir que le roi prenait à diriger son talent, on se persuaderait sans peine qu’en approchant l’oreille des rideaux du roi, on sur prendrait quelques paroles dites à demi-voix, pour désigner à Molière ce caractère qui, bien que respecté au fond du cœur, avait quelque chose d’importun pour les maîtresses et pour les femmes qui aspiraient à le devenir. […] Le duc de Montausier aimait Chapelain, protégeait Cottin, maltraités par Boileau et par Molière même. […] Les choses étant ainsi, Molière put croire que ce serait un coup de maître de faire maltraiter les mauvais auteurs par Montausier sous le nom d’Alceste, de la même manière que Boileau et lui en usaient dans leurs ouvrages, c’est-à-dire de le montrer faisant la guerre au mauvais goût sans la faire aux personnes. […] Plaire au roi, servir ses propres amis, assurer un libre essor à leurs talents et au sien, plaire à Montausier même, furent trois succès que Molière me paraît s’être promis d’allier, en faisant le bel ouvrage dont nous parlons ; et j’aime à penser qu’il se proposa une alliance si difficile, parce que l’accomplissement de ce dessein ajoutait le mérite de la difficulté vaincue au mérite du talent le plus élevé.

126. (1899) Salut à Molière, dit par Coquelin cadet, le soir du 15 janvier, pour le 277e anniversaire de la naissance de Molière, sur la scène de la Comédie-française pp. 3-8

À Coquelin cadet, acteur de Molière. […] Ce n’est, comme le dit Molière, qu’un homme de maintenant qui traverse la foule héroïque et pittoresque du drame et de la comédie, et qui vient célébrer pour la première fois, sous la forme directe de la prose, celui qui fut un grand poète de la prose et des vers. […] Cette tradition vivante, cet ancêtre présent, les voici en Molière. Salut à Molière, comédien qui fait rire, écrivain qui fait penser. […] Salut à Molière !

127. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Corneille, Racine, Molière ! […] Alphonse Daudet, qui sont honorés derrière ces portes ; c’est Corneille, Racine, Molière ; on le sait, et il suffit qu’on le sache. […] Plus que Racine, autant que Molière, le grand homme du jour a gardé la faveur publique ; il est même, sinon plus estime ni plus aimé, du moins plus respecté que Molière ; il tient le dessus dans cette trinité, il est Dieu le père : allons voir quels honneurs ses cardinaux lui rendent ! […] D’ailleurs nous sommes dans la maison de Molière : celui-ci doit avoir la part du lion. […] Ainsi Molière lui-même, dînant chez Molière, est à la portion congrue : jugez des autres !

128. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [9, p. 41] »

Vous avez raison, dit Molière à son ami ; mais je sais un moyen sûr de me concilier l’homme dont vous me parlez ; j’irai lui dire ma pièce. Au spectacle où il était assidu, Molière lui demanda une de ses heures perdues pour lui faire la lecture. […] Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce soir une comédie ; voulez-vous en être ? Molière trouva de nombreuse assemblée, et mon homme qui présidait. La pièce fut jouée, personne ne la faisait mieux valoir que celui qui aurait pu s’en fâcher, une partie des scènes que Molière avait traitées dans sa pièce, lui étant arrivées.

129. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [23, p. 51] »

s’écria Molière, après un moment de réflexion : tiens, mon ami, en voilà une autre. […] Cette anecdote vient de l’ouvrage de La Serre, Les mémoires sur la vie et les ouvrages de Molière, 1734. On peut la retrouve dans La Vie de Molière, avec des jugements sur ses ouvrages de Voltaire, 1739. (Pierre Bonvallet, Molière de tous les jours, p. 254-257). […] Mais il est aussi l’auteur de cantates profanes (Actéon, Les Arts florissants...), et il a été amené à collaborer avec les écrivains de son temps, Donneau de Visé, Thomas Corneille, et Molière qui lui confie la musique et les intermèdes de sa dernière comédie-ballet : Le Malade imaginaire ; manifestation exemplaire d’un mariage possible de la parole, de la musique et de la danse, […].

130. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre premier. Préliminaires » pp. 1-8

Notre grand poète comique Molière a été, l’un des premiers, livré à la curiosité de l’érudition. […] Molière appartient avant tout à la tradition française. […] Molière dut principalement aux Italiens le mouvement de son théâtre. […] Molière n’eut garde de dédaigner les leçons de ces excellents praticiens : il apprit à leur école à traduire pour la perspective de la scène telle disposition de caractère, tel retour de sentiment, telle préoccupation d’esprit dans un personnage. […] Il y a, comme on le voit, un grand intérêt à déterminer aussi exactement que possible quel est le contingent que la comédie italienne a apporté à Molière et par lui à notre littérature comique.

131. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

En 1673, lorsqu’il quitta la troupe de la Molière pour passer à l’Hôtel de Bourgogne. […] Ces deux rôles furent joués d’original par Molière lui-même. […] Voir la suite de cette revue des œuvres de Molière dans la deuxième lettre, p. 71. […] Madeleine, morte le 17 février 1672, un an jour pour jour avant Molière. […] Jean Guyot, né vers 1649, n’était pas comédien du temps de Molière.

132. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

Nous cherchons ton secret, ô sublime Molière ! […] Molière ! […] Le Tartuffe à la main Molière nous contemple : Le premier du courage il nous donna l’exemple. [p.19]Molière ! […] Je pense que l’on ne me reprochera pas d’avoir interverti l’ordre des chefs d’œuvres de Molière, en plaçant l’Avare avant le Misanthrope et le Tartuffe qui l’ont précédé.

133. (1882) M. Eugène Sauzay et Molière (Revue des deux mondes) pp. 207-209

Eugène Sauzay et Molière. […] Interroger également Molière sur ce point devait tenter un musicien. […] « Notre côté à nous n’est pas celui de tout le monde, c’est simplement le Molière des divertissements et des intermèdes, le Molière librettiste, collaborateur de Lulli, écrivant pour Le Sicilien, ce qu’il nomme “un fragment de comédie”. […] Ainsi envisagé, Le Sicilien nous ramène à la question musicale, et l’on se demande avec l’auteur de l’Essai si Molière a trouvé l’équivalent de son œuvre dans la musique de Lulli. […] Poise dans L’Amour médecin, de transformer en opéras comiques les petites pièces de Molière, l’avait entrepris le premier.

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