La vieille fille. […] Il entre en effet de l’extravagance dans la manie de cette vieille fille qui ne connaît la vie que par les rêves de Mlle de Scudéry. […] Au fond, c’est un cœur sec, un vieux garçon. […] À côté de lui, Ariste, bien qu’amoureux et vieux, ne fait-il pas assez bonne figure, lorsqu’il épouse Léonor ? […] Cela ragaillardit tout à fait mes vieux jours, Et je me ressouviens de mes jeunes amours.
Mascarille parle des scoffions de vieilles qui se battent (l’Étourdi, V, 9, v. 1944) ; le parasite dit à la servante : Et si ton scoffion avait tous les appas D’une rouelle de veau bien cuite entre deux plats, En l’humeur où je suis, Phénice, je te jure Que j’aurais tout à l’heure avalé ta coiffure.
Polidore, troublé, fait demander un entretien secret à son vieux ami. […] Donc tous ces vieux Savants n’ont pu nous exprimer D’où vient cet ascendant qui nous force d’aimer.
Octobre 1658. ils commencerent de paroître devant leurs Majestez & toute la Cour sur un théatre dressé dans la Sale des Gardes du Vieux Louvre. […] La Raisin s’étoit établie après la foire proche du vieux Hôtel de Guenegaud ; & elle ne quitta point Paris qu’elle n’eût gagné vingt mille écus de bien. […] Ce vieux domestique avoit l’honneur d’être toûjours dans le carrosse de son Maître. […] Me faire aller à pié, presentement que je suis vieux, & que je vous ai si bien servi pendant si long-temps ! […] Ce qui a fait dire que les Medecins étoient pour Moliere ce que le vieux Poëte étoit pour Terence.
Ismene, vieille coquette, est amoureuse d’Accante, amant d’Isabelle sa fille ; elle voudroit l’épouser, & fait confidence de ses amours à Laurette, sa femme-de-chambre : celle-ci promet de la servir.
A dix-huit ans on pourroit l’entourer de vieilles, qui, sous prétexte de former son éducation, chercheroient à l’ébaucher, & de jeunes personnes timides qu’il séduiroit par ses espiégleries, sa fraîcheur, sa bonne grace à cheval, & son habit d’uniforme.
Les vieux types de la commedia dell’arte y furent dénigrés, proscrits, par suite de l’influence de la comédie française, avec une rigueur qui ne fut dépassée que par l’Allemagne où, dans une représentation solennelle, le pauvre Arlequin fut brûlé en effigie sur la scène de Leipsig.
Femme de tête (elle était fille d’huissier), économe, active, ne s’effrayant pas d’un procès, administrant la comédie errante, sachant les vers, rajustant les vieilles pièces, en composant peut-être de nouvelles, — maîtresse acariâtre parfois, mais amie fidèle, — telle fut celle qu’on peut appeler proprement la compagne de Molière. […] Ils étaient de la vieille race française, celle qui raille. […] Faut-il, comme il le prétend, n’épargner personne, dire à Dorilas qu’il nous importune avec sa bravoure et l’éclat de sa race, à la vieille Émilie que le blanc qu’elle a nous scandalise ; — bref, nous reprocher brutalement en face nos défauts ou nos ridicules ?
O vieille garce d’Allemand !