« Il y a d’autres genres de comique : il y a des plaisanteries qui causent une autre sorte de plaisir ; mais je n’ai jamais vu ce qui s’appelle rire de tout son cœur, soit aux spectacles, soit dans la société, que dans des cas approchants de ceux dont je viens de parler. […] On vient de voir comme une méprise peut rendre une piece ou une scene plus ou moins comique, selon le génie de l’Auteur. […] Ma belle-sœur vient de vous quitter ; elle vous aura dit sans doute des choses sans aucun fondement. […] tout ce qui vient de ce qu’on n’aime plus Dégénere en offense, & se tourne en injure. […] En détruisant celle que nous venons de citer, il en fait tout de suite naître une autre.
J’ai fait tout ce que vous venez de dire, & j’ai bien de la joie que vous vouliez vous en souvenir. […] D’après ce que vous venez de lire, Auteurs tragi-comiques, ne vous flattez plus d’avoir créé un nouveau genre, & d’être de bons originaux. […] L’une pour vous me vient de votre Procureur. […] L’autre pour vous me vient de Lyon. […] L’autre pour vous me vient de Lyon.
Nous venons de passer en revue une nombreuse société qui n’est pas moins en opposition avec celle de la cour qu’avec les précieuses ridicules de la ville. […] La plupart d’entre elles en faisaient partie ; elles ne la voyaient pas avec les misérables préventions d’une bourgeoisie toujours émerveillée de ce qui vient de ce côté. […] C’est qu’il venait de se faire un changement dans la langue, c’est que l’usage de la bonne compagnie en avait récemment banni nombre de mots et de locutions auxquelles il avait fait donner un nom distinctif qui en marquât la réprobation.
En attendant le dîner, on pria Despréaux de réciter la satire adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière ne voulut plus lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges que Boileau venait de recevoir. […] Despréaux de réciter la satire adressée à Molière ; mais après ce récit, Molière ne voulut plus lire sa traduction, craignant qu’elle ne fût pas assez belle pour soutenir les louanges qu’il venait de recevoir.
Valere confesse qu’il vient de donner sa foi à Isabelle, qu’Isabelle vient de lui donner la sienne ; il nomme bien distinctement Isabelle ; Ariste le fait remarquer à son frere : est-il vraisemblable que Sganarelle n’ouvre point les yeux ? […] Présentement, que je crois mes lecteurs de mon sentiment sur les exemples que je viens de citer, je vais leur avouer mon secret, & leur dire où je veux en venir. […] Tout ce que je viens de rapporter est une suite du mensonge qu’Isabelle a fait à son tuteur.
Allons donc, point de façon, je suis votre serviteur : il faut que vous me fassiez raison de la santé que je viens de vous porter. […] On ne pourroit pas mieux combattre les monologues si l’on n’avoit souvent remarqué qu’un homme vivement affecté d’un bonheur ou d’un malheur qui vient de lui arriver, se plaint où se félicite tout haut, qu’il fait des réflexions sur son état présent & à venir, tout le temps où, à force de sentir vivement, il est hors de lui-même. Je cherche un monologue fait par un personnage qui éprouve tout ce que je viens de dire, & qui puisse me servir de triple exemple. […] Il n’obtient pas sa grace ; Son pere vient de faire une laide grimace...
Les efforts qu’il vient de faire lui causent une soif si ardente qu’il croit toucher à son heure derniere. […] Sigismond est frappé de sa beauté, il s’écrie : Elle a dans un instant changé mon caractere : Le seul son de sa voix a dompté ma fureur ; La douceur de ses yeux a passé dans mon cœur : Elle vient de verser dans mon ame charmée Le desir de la gloire & l’oubli de mes maux ; Pour la seule vertu je la sens enflammée : Et d’un tyran, en moi, l’amour fait un héros. […] « Eh bien, me dira-t-on peut-être, vos exemples ne prouvent pas que le genre héroïque soit mauvais ; ils font voir seulement que les Auteurs des deux pieces que vous venez de citer l’ont traité mal. […] que de traits sublimes dans ce que je viens de transcrire ! […] D’ailleurs, dans le moment où je relis ce chapitre, le 14 Juillet 1771, je viens de voir sur le bureau d’un homme de goût un manuscrit, au haut duquel il y a en très gros caractere *** Drame héroïque.
Fulvio invoque l’appui de son valet Scapin, le roi des fourbes ; ce dernier fait une première démarche auprès de Celia et de Mezzetin, le maître de Celia ; mais Fulvio survient après lui, et dit tout le contraire de ce que le valet vient de dire, de sorte que Mezzetin s’écrie : Signor, ho inteso il tuono della canzone, ma la musica non fa melodia, « j’ai entendu la chanson, mais votre musique n’est point d’accord 24 ». […] ACTE DEUXIÈME L’étudiant Cintio Fidenzio vient acheter Celia ; il dit à Mezzetin de remettre la jeune fille à la personne qui viendra de sa part et montrera son anneau. […] Scapin, qui a entendu les conventions que l’étudiant vient de faire avec Mezzetin, feint d’être brouillé avec Fulvio son maître qui l’a battu ; il entre au service de Cintio, qui l’envoie demander l’argent à Beltrame, et qui lui confie l’anneau à la vue duquel on lui délivrera Celia.
Je viens de vous le dire : un jeune homme. […] Horace, après avoir mis les cent pistoles dans sa poche avec un petit air que vous devinez et comme un homme qui se dit : voilà de l’argent qui sera bien employé, se penche sur l’oreille d’Arnolphe et lui raconte la bonne fortune qui vient de lui arriver. […] Vous venez de voir cette entrée triomphante d’Horace ; voyons maintenant comment Arnolphe, lui, rentre dans sa maison. […] Je viens de vous indiquer, mesdames et messieurs, une manière d’analyser et de comprendre L’École des femmes. […] Du rapprochement que je viens de faire entre Arnolphe et George Dandin, je ne veux tirer qu’une conclusion qui me paraît évidente et décisive : Molière nous a peint deux faiblesses, deux ridicules, deux personnages qui se mettent dans leur tort, l’un devant la nature, l’autre devant la société.