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169. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE III. L’Honnête Homme. » pp. 42-64

— Mais sur ce point, quelle que soit la portée morale de Molière, ceux qui lui attribuent une intention formelle de réforme scolaire se trompent (J.

170. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Peut-on donner le nom de famille à la réunion des gens, honnêtes d’ailleurs, qu’entreprend de tromper et de voler Tartuffe ?

171. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Je me trompe peut-être, mais j’espère, à cette heure, qu’un vent rafraîchissant va souffler, et que, pour peu que les esprits s’apaisent, cette terre française est encore assez riche, généreuse et pleine de suc nourricier pour faire pousser et lever une génération, une moisson d’hommes, une légion nouvelle de penseurs. […] Je me trompe. […] On a voulu nier que la comédienne, qui, dès le lendemain de son mariage, prenait des airs de duchesse, ait jamais trompé son époux. […] Vous voyez, cher Momus, je viens voir les Dieux et j’ai voulu jouer la Mort, afin qu’elle me prit, croyant se venger, et je l’ai trompée par ce stratagème. […] Le Mercure galant, soit dit en passant, se montre fort aimable pour cette comédie des Femmes savantes, qui a valu à Molière le reproche d’avoir attaqué les femmes intelligentes et supérieures : « Jamais, dans une seule année, dit le Mercure, l’on ne vit tant de belles pièces de théâtre, et le fameux Molière ne nous a pas trompés.

172.

L’applaudissement promis à ses Plaideurs devait achever la défaite du maître de la comédie : mais Racine éprouva bientôt par lui-même que les premiers mouvements du public trompent souvent de légitimes espérances. […] Jusqu’à la fin du dernier siècle, on ne voyait guère sur la scène anglaise comique, que des maris trompés et des femmes assez dévergondées. C’était alors le goût du public, mais depuis ce temps, on est devenu ou plus moral ou plus décent en Angleterre, et on n’y représente, en général, que des jeunes gens amoureux et des demoiselles très comme il faut, qui s’aiment « pour le bon motif », Dans les comédies de Molière, il n’y a de femme adultère que dans George Dandin, et une épouse qui trompe son mari involontairement dans Amphitryon ; mais depuis lors, on a fait en France tout juste le contraire de ce qu’on a fait dans la Grande-Bretagne, on a « changé tout cela », et l’épouse infidèle n’est plus une rareté sur la scène française. […] Si je ne me trompe, Molière parle encore de lui-même, bien qu’à mots couverts, dans La Critique de l’École des femmes, lorsqu’Élise raconte la déconvenue de Climène, qui avait invité Damon à souper, « sur la réputation qu’on lui donne et les choses que le public a vues de lui », convaincue, d’ailleurs, « qu’il devait faire des in-promptu surtout ce qu’on disait, et ne demander à boire qu’avec une pointe ». […] Les louanges que le Roi donnait à Molière y sont déjà pour quelque chose, et c’est par où Molière était bien aise — Racine ne s’y trompait pas — de les recevoir devant lui.

173. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Aussi n’a-t-il été joué qu’une seule fois, ce qui ne fait pas l’éloge du copiste ; j’allois dire de l’imitateur, c’étoit me tromper bien lourdement.

174. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

Il apprend aux hommes mûrs que, s’ils sont dédaignés ou trompés par les femmes, c’est moins pour leur âge que pour leurs travers ; et l’exemple d’Ariste, dans l’École des Maris, montre qu’à tout âge une âme douce et noble est aimable.

175. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

Oui, l’auteur du Tartuffe a fait Amphitryon 586 ; celui qui a soulevé contre le suborneur hypocrite une indignation telle, que le public n’eût pas été content si le roi même n’était venu frapper ce monstre par sa justice exceptionnelle et terrible587 ; celui qui, craignant qu’on ne lui attribuât une seule des paroles prononcées par son odieux personnage, mettait en note : « C’est un scélérat qui parle588 ; » ce même homme, pendant trois actes qui sont trois chefs-d’œuvre de comédie, de poésie et d’esprit, a fait rire du noble Amphitryon et de la touchante Alcmène, trompés dans leurs honnêtes amours par le don Juan de l’Olympe.

176. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Qu’est devenue la fausse dévote, qui veut tromper Dieu et qui se trompe elle-même ?

177. (1725) Vie de l’auteur (Les Œuvres de Monsieur de Molière) [graphies originales] pp. 8-116

Je crois qu’il se trompe, cet ouvrage parut à Paris pour la premiere fois lors qu’il y fut établi avec sa Troupe. […] Le Portier se défendit pendant quelque temps : mais enfin étant obligé de ceder au nombre, il leur jetta son épée, se persuadant qu’étant desarmé, ils ne le tueroient pas : le pauvre homme se trompa. […] Il le dit lui-même dans sa Preface à la tête de cette Piece ; mais il se trompa, & il devoit savoir par sa propre experience que le Public n’est pas docile. […] Vous croyez peut-être, ajoûta-t-il, qu’elle a ses agremens ; vous vous trompez.

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