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159. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Mais comme le cœur humain a un attrait irrésistible pour tout ce qui peut toucher sa sensibilité, Molière tout en instruisant ses spectateurs, a voulu leur plaire et leur causer de tendres émotions.

160. (1885) Revue dramatique. Le répertoire à la Comédie-Française et à l’Odéon (Revue des deux mondes) pp. 933-944

Pour Severo Torelli, qui va jusqu’à cent six, pour le Bel Armand qui touche à soixante et une, combien d’essais malheureux comme La Famille d’Arnelles et le Divorce de Sarah Moore !

161. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE II. La Débauche, l’Avarice et l’Imposture ; le Suicide et le Duel. » pp. 21-41

Essayons de démêler son jugement au milieu de toutes les paroles qu’il met dans la bouche de ses personnages, et de découvrir si c’est toujours suivant les règles de la morale qu’il nous touche ou qu’il nous fait rire.

162. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE X. Du Père, de la Famille, de l’Etat. » pp. 193-216

Qu’on se rappelle les pères de Térence707, et même quelques pères de Plaute708, et qu’on dise s’il n’y a pas plaisir à voir la discrète assiduité, l’inquiète sollicitude avec laquelle ils suivent la conduite de leurs fils entrant dans la vie ; si l’on n’est pas touché de la sage ardeur qu’ils déploient à les rendre bons et heureux ; si l’on ne respecte pas le soin jaloux qu’ils mettent à s’entourer pour leurs vieux jours d’une famille aimante ?

163. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

Ce n’est donc pas le Molière que nous aimons et que nous admirons qui a été si cruellement touché par Bossuet : c’est une sorte d’idéal de comédien sans mœurs, sans honneur, sans valeur même littéraire, que Bossuet démêlait dans tout le fatras oublié des contemporains de Molière, et que nous ne voyons plus aujourd’hui.

164. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE VII. De l’Amour. » pp. 121-144

La supériorité de Molière est aussi grande au point de vue moral qu’au point de vue de l’art :   Tout ce qu’il a touché se convertit en or.

165. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

On l’aurait renvoyé à ses tréteaux, à ses chandelles, à son rouge et à son blanc et, puisqu’on allait bientôt toucher à la plaie de sa vie, à son martyre conjugal, on l’aurait renvoyé à son habit de Sganarelle.

166. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VII. De l’Exposition. » pp. 139-164

Que le lecteur soit sincere : il a surement cru que Géta, touché des prieres de son maître, alloit le tirer de peine en lui remettant l’argent qu’il a reçu de Dave ; & il s’ensuit de là qu’il veut beaucoup de mal à l’Auteur de l’avoir annoncé, ou à Géta de ne l’avoir pas remis, & d’aller chercher bien loin des expédients pour procurer à Phédria une somme qu’il a entre ses mains.

167. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIII. Examen de quelques Caracteres. » pp. 350-377

Mon maître songe à la croquer à cause de sa richesse ; car pour sa beauté, ce n’est pas ce qui le touche.

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