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5. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVI » pp. 279-297

Il s’agissait évidemment des enfants naturels du roi et de madame de Montespan. […] Elle sentait d’avance que fixer les regards d’un roi aimable et aimé des français, d’un roi amant de la gloire, gage de leurs respects et de leur admiration, ce serait trouver lotis les bonheurs en un seul. […] Le roi trouvait dans madame Scarron une femme qui lui plaisait et une femme qui lui convenait. […] Le roi lui avait imprimé, au fond du cœur, la réponse qu’elle devait lui faire. […] (Elle était alors femme du roi.)

6. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

. — Passades du roi. — Madame de Louvigny, madame de Théobon, madame de Soubise. — Rapprochement avec madame de Montespan. — Madame de Maintenon occupe le roi. — Il embellit Maintenon. — Inquiétude jalouse de madame de Maintenon. — Efforts de madame de Montespan pour se rajeunir. — Elle danse, elle se pare. — Le roi se plaît à la parer. […] Le roi continue ses passades. […] Le roi veut faire un lieu charmant de ce château. […] Madame de Sévigné la regardait comme tout à fait sortie du cœur du roi. […] On essaie le corps, il est à peindre ; le roi arrive.

7. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXII » pp. 222-236

Après la prise de Tournay, le roi vint passer quelques jours à Compiègne. […] Elle fait un séjour à Arras, pendant lequel le roi assiège Lille, qui fut prise le 21 août 1667. […] En effet, on voit bientôt, dans la suite de ses mémoires, le marquis de Montespan se déchaîner contre sa femme et contre le roi. […] Le roi ne donna point asile à madame de Montespan chez M. et madame de Montausier. […] La reine y laissa aller le roi, pour aller diner aux Carmélites de la rue du Bouloir.

8. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXX » pp. 330-337

. — Madame Scarron concentrée dans l’éducation des enfants du roi. — L’inclination du roi pour elle commence à percer. — Madame Scarron commence à voir quelques amies. — Légitimation des trois bâtards du roi. […] Le roi vit l’état des pensions, il trouva 2 000 liv. pour madame Scarron. […] Durant ces misérables vicissitudes, madame Scarron fera des progrès suivis dans la faveur du roi ainsi que dans l’estime et l’affection de la reine. […] Enfin, madame de Montespan était informée de ces visites, le roi trouvait à qui parler quand il revenait chez elle. […] Elle ne pouvait se dissimuler que l’éducation donnée à ses enfants, par madame Scarron, avait contribué, dans l’esprit du roi, à la faveur qu’il leur accordait ; elle devait donc de la reconnaissance à la gouvernante qui plaisait trop au roi.

9. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

Mais en attendant que l’avenir qui s’offrait au roi se réalisât, il lui fallait du plaisir, toujours du plaisir. […] Le roi s’abandonna donc à tous ses caprices, se livra à peu près à toutes les femmes. […] Elle n’ignorait pas la correspondance qui, nonobstant le jubilé, s’était établie entre le roi et sa maîtresse. […] Elle en a rendu compte au roi à sa mode. […] Elle me redonne au roi comme il lui plaît, et m’en fait perdre l’estime.

10. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIX » pp. 207-214

Les hommes de génie dans les lettres peuvent être courtisans des rois, et avoir eux-mêmes des rois pour courtisans. […] Sully et Montausier n’ont voulu plaire ni au roi guerrier, ni au roi galant et dissolu. […] Nos quatre poètes ont voulu plaire au roi galant et magnifique ; ce fut leur tort. Ils n’ont pas voulu plaire au roi ambitieux et guerrier ; c’est leur mérite. […] Un de leurs artifices de courtisan fut de condamner les vices du roi par l’éloge de ses propres vertus.

11. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XVII » pp. 193-197

Le roi fait concourir à leur éclat et à leur charme, la magie des arts de l’imagination, la puissance des talents. […] Le roi comble Molière de faveurs. […] Néanmoins, quand la maîtresse du roi ne fait pas scandale dans la société, la société est plus corrompue que le roi, parce que, en l’imitant, elle n’a pas comme lui l’excuse de mariages formés par la politique, au lieu de l’être par les convenances morales. L’exemple du roi produisait donc un désordre pire que le sien, en autorisant au plus haut degré le dérèglement général. […] Molière, le plus âgé des quatre amis, le seul à portée de connaître les secrètes dispositions du roi ; La Fontaine, le plus répandu parmi les dames du grand monde, donnaient à leurs jeunes amis, l’un l’exemple de plaire au roi, l’autre celui de plaire aux femmes qui plaisaient au roi : ce qui ramenait toujours à plaire au roi.

12. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329

. — Accroissement du nombre des enfants naturels du roi. — Maison, rue de Vaugirard, où madame Scarron s’établit. — Le roi va la voir secrètement. — Faux bruits de sa grossesse. — Parole du roi qui indique un goût très vif pour madame de Scarron. […] Il reste aussi que madame de Montespan en avait déjà de l’inquiétude et en marquait au roi. […] Il en résulte que quand on habitait la grande maison de Vaugirard, c’est-à-dire en 1672, au lieu de la prétendue prévention du roi contre madame Scarron, on voit son inclination bien prononcée pour elle, puisqu’il allait la voir secrètement, qu’il en sortait désespéré, non rebuté ; que même madame de Montespan, dont les accès de jalousie sont des accusations d’intrigue entre le roi et madame Scarron, se défiait de ses visites clandestines, et qu’en rentrant chez elle, le roi trouvait à qui parler. […] Dans le mois de septembre, le roi donne le gouvernement d’Amersfort au frère de madame Scarron. […] Faites donc de votre mieux pour le service d’un roi qui, comme homme, le mérite.

13. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Qu’est-ce qu’un Roi ? […] Le Roi. […] Le Roi. […] Le Roi. […] Le Roi.

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