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78. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Enfin donc il venoit vous chercher ; Et m’ayant apperçue, il m’a fait la peinture De je ne sais quels maux que pour vous il endure ; Que depuis qu’il vous voit il languit nuit & jour, &c.

79. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

De nos pieces voilà la peinture comique :  Les détails, ce sont les brillants ;  Et le fond, c’est la femme étique.

80. (1818) Épître à Molière pp. 6-18

De l’avare Euclion Plaute esquissant les traits2, D’Harpagon avant toi commença le procès : De ce maître, il est vrai, la peinture est fidèle, Mais que l’imitateur surpasse le modèle !

81. (1910) Rousseau contre Molière

Je n’ose plus loin pousser cette peinture. […] Vous aviserez-vous de faire des peintures effroyables et vraies du vice pour les montrer à un enfant ? […] Ignorez- vous qu’ils font la peinture de tous les vices de l’humanité ? […] Donc la peinture du vrai, encore qu’il soit le mal, est légitime et même utile. […] Peinture d’un vice et de ses conséquences soit comiques soit quasi tragiques.

82. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

Où a-t-il trouvé cette peinture si énergique et si profonde de l’hypocrisie et du fanatisme, ce secret de forcer l’imposture jusque dans ses derniers retranchements, d’arracher la vérité au mensonge même, et de faire jaillir du choc des plus viles passions le triomphe de la vertu ? […] Les anciennes mœurs doivent être exprimées dans l’ancien langage : gardons-nous d’altérer la couleur de ces peintures d’une autre époque, en leur substituant une triste et froide enluminure ; on ne refait pas plus le style des vieilles comédies qu’on ne corrige l’orthographe des antiques médailles. […] Sous le règne affreux de l’athéisme et de l’anarchie, au moment où les autels tombaient sous la hache des impies, et leurs ministres sous le fer des bourreaux, la peinture de l’hypocrisie religieuse était une cruauté froide et dérisoire : aussi la pièce était-elle moins jouée, et produisait-elle moins d’effet.

83. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Soleirol, mérite sous ce rapport une mention particulière : on n’y comptait pas moins de cent vingt-neuf peintures et dessins*consacrés à Molière, tous originaux, cela va de soi ; le digne commandant, proie sans défense pour les brocanteurs, achetait tout ce qu’on lui apportait, adoptait toutes les attributions, et en inventait lui-même au besoin. […] Après une peinture très vraie et toute en situation de l’indifférence et du charlatanisme des médecins d’alors, il met dans la bouche de l’un d’eux, M. […] Et aussi à la peinture anecdotique : sans parler des estampes, il y a, au moins, trois tableaux sur ce sujet, par Horace Vernet, Bugnet, M.

84. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXI. De l’Amour. » pp. 367-384

Si leur cœur étoit réellement susceptible de sentiment & de délicatesse, la peinture d’un amour ou fade ou persiffleur leur feroit pitié.

85. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Nous concevons qu’il ait réussi dans une fête où chacun s’applaudissait d’être convié, parmi les magnificences du surintendant, à la lumière du roi-soleil, — alors dans son premier éclat, deux ans après la paix des Pyrénées, cinq mois après la mort de Mazarin, à l’heure même où l’on découvrait que ce prince (le châtelain de Vaux allait en faire l’épreuve) n’était pas « un monarque en peinture. » Ajoutez qu’on était disposé à la bienveillance par la bonne chère, et qu’il fallait passer le temps jusqu’au feu d’artifice.

86. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IV. Jugement sur les Hommes de Molière. » pp. 65-82

Il y réussit admirablement par la peinture de nos vices et de nos ridicules.

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