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116. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

Vaugelas fut de l’Académie, & mourut, en 1650, fort pauvre : son testament est remarquable.

117. (1769) Idées sur Molière pp. 57-67

J’ai entendu blâmer Le pauvre homme répété si souvent; j’ai vu depuis précisément la même scène et plus forte encore, et j’ai compris qu’on ne pouvait guère charger ni les ridicules ni les passions.

118. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIX » pp. 319-329

Elle lui répondit la lettre suivante, le 15 novembre : « Ne vous alarmez pas de ma dévotion, mon pauvre abbé ; rassurez l’hôtel de Richelieu ; on n’oublie pas dans la solitude des amis à qui l’on en doit tous les agréments.

119. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXV » pp. 402-412

Elle en sortit indignée des traits que celle-ci lança de haut en bas sur la pauvre Jo (nom sous lequel madame de Sévigné désigne madame de Ludres).

120. (1824) Notice sur le Tartuffe pp. 91-146

À chaque mets succulent qu’ils nommaient, le roi s’écriait : Le pauvre homme ! […] Je sais qu’il fait des vers qui le rendent pendable ; Que tous ses incidents, chez lui tant rebattus, Sont nés en Italie, et par lui revêtus ; Et, dans son cabinet, que sa muse en campagne Vole dans mille auteurs les sottises d’Espagne : Mais le siècle le souffre, et, malgré ma raison, Le pauvre homme ! […] Cette triste rhapsodie, si pauvre de style et de raison, n’en fit pas moins pâmer de joie la tourbe des hypocrites ; elle était colportée dans tous les salons comme un petit chef-d’œuvre ; on s’extasiait sur chaque vers, on y découvrait sans cesse de nouvelles beautés. […] Il paraît qu’en effet l’abbé Roquette a fourni les principaux traits au peintre du Tartuffe ; l’abbé de Choisi le dit formellement dans ses Mémoires, et madame de Sévigné, parlant de ce prélat, l’appelle malicieusement le pauvre homme.

121. (1802) Études sur Molière pp. -355

ajoutait M. le marquis de… ; le pauvre homme extravague, il est épuisé. […] Il leur aurait épargné la peine de se rétracter, et Molière n’aurait pas eu la faiblesse de s’affliger ; pauvre humanité ! Pauvre humanité ! […] pauvres gens ! […] Le poète et le musicien allaient ensemble travailler à Auteuil, lorsqu’un pauvre à qui Molière avait, par mégarde, donné un double louis courut après lui pour le lui rendre ; notre philosophe, en le lui laissant, s’écria : « où la vertu va-t-elle se loger ! 

122. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

avant que ces souliers fussent vieux, avec lesquels elle avait suivi le corps de mon pauvre père. […] Les Français d’aujourd’hui reconnaissent, à leur honneur, que les farces de Molière rehaussent sa gloire bien loin de l’avilir ; ils mesurent toute la profondeur du Festin de Pierre, et ce n’est pas seulement la fameuse scène du pauvre qui leur imprime une sorte de respect pour le génie de son auteur ; cette statue qui marche et qui parle, ces flammes de l’enfer qui engloutissent un débauché, plaisent à leur imagination romantique. […] Nous l’entendrons blâmer, mais blâmer en homme qui les comprend, les inévitables excès de la réaction romantique, les diables, les sorciers, les vampires, et surtout ces pauvres petits poètes souffrants et pâles, cette poésie de lazaret, sans cœur, sans forte nourriture intellectuelle, Ces amants de la nuit, des lacs, des cascatelles, Cette engeance sans nom qui ne peut faire un pas, Sans s’inonder de vers, de pleurs et d’agendas397. […] Il n’y a qu’à ne pas chercher des raisins sur les épines et des figues sur les chardons, et alors tout est parfait. » Le Chevalier s’est amusé à démontrer la vanité de la méthode suivie en critique littéraire par ce pauvre Schlegel, ainsi que par Jean-Paul, « l’homme de la lune401 », et par Hegel. […] Quand il perdit son père à dix-huit ans, le pauvre fils de pasteur n’ayant pas le sou, point de science et peu d’idées, pour vivre imagina d’écrire, et pour se faire lire imagina de n’avoir pas le sens commun, d’être original à tout prix, c’est-à-dire à peu de frais.

123. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

Fritsche prend en pitié notre pauvre étymologie populaire et languedocienne de ganaro, ganarel, ivresse, ivrogne.

124. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. Des Pieces intriguées par un Valet. » pp. 125-134

Celui-ci ne peut procurer à son fils vingt mines, parcequ’il est pauvre & que sa femme jouit de tout le bien ; mais il lui conseille de voler l’argent qu’on doit porter à sa mere pour quelques ânes que son esclave Dotal on son économe a vendus.

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