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4.

Les passages exceptés de la règle d’une traduction scrupuleusement fidèle sont assez nombreux. […] … Pourquoi donc le traducteur a-t-il modifié ce passage ? […] La preuve en est, selon lui, que Molière ne doubla point le prix des places pour la première représentation, usage dont un passage de Tallemant des Réaux et un passage de l’abbé d’Aubignac paraissent établir dès lors l’existence. […] Ce qui est certain, c’est qu’il y a, dans ce délicieux passage de la Critique, le portrait d’un contemporain. […] Un des passages les plus curieux, à cet égard, se trouve dans La Comtesse d’Escarbagnas.

5. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Enfin, dans son enthousiasme, Molière va jusqu’à citer presque textuellement le plus célèbre, à coup sûr, des passages de cet incomparable auteur : « Je soutiens qu’il faut dire la figure d’un chapeau… Oui, ignorant que vous êtes, c’est comme il faut parler, et ce sont les termes exprès d’Aristote dans le chapitre de la qualité (28). » Je ne crains pas que le lecteur se soit mépris sur le ton de cette exposition. […] Mais dans tous ces passages, notre auteur ne dit rien autre chose que ce que répètent aujourd’hui les plus grands admirateurs de Descartes. […] Et ce n’est sans raison, selon nous, que, dans ce passage des Femmes savantes, on a cru voir une allusion aux deux mots célèbres : Ô Esprit, ô chair. […] Et pour abréger, sa pensée à ce sujet me parait être parfaitement rendue dans ce passage que Molière appliquait à la mode, et que j’applique à la morale : Toujours au plus grand nombre on doit s’accommoder, Et jamais il ne faut se faire regarder. […] C’est le discours du procureur général Omer Talon, dans un procès de Renaudot : « Dès le début, il croit devoir, puisqu’il s’agit de médecine, profiter de l’occasion qui lui est offerte pour discuter le degré de certitude de la médecine… et naturellement il arrive à traiter cette question, savoir si l’intervention du médecin est ou n’est pas contraire à la prescience divine ; de là il passe à la biographie d’Hippocrate, discute en passant le sens d’un passage de Pindare, cite l’Odyssée, saint Jérôme, saint Paul… et voilà pourquoi le procureur général conclut au rejet de l’appel. » (Raynaud, p. 271) 13.

6. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Voici le passage de Loret : Muse historique du 17 juin 1661. […] Un passage de la préface qui précède cette critique va donner l’idée de cet ouvrage. […] Loret, dans la lettre dont nous venons de rapporter un passage, au sujet de la première journée des plaisirs de l’Île enchantée, continue ainsi son discours. […] Terminons cet article par les deux passages de Robinet dont nous venons de parler. […] Voici un passage de cette brochure qui pourra faire juger du goût et du talent de cet écrivain.

7. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Il n’en reste que quelques vers piquants du Misanthrope, sur l’illusion qui fait voir tout en beau aux amants dans l’objet aimé, imités d’un passage du IVe livre de Lucrèce1. […] Cependant, d’après un passage de Grimarest, Molière semblerait avoir été Cartésien et non Gassendiste, et même il aurait eu de vives discussions contre Chapelle en faveur de Descartes. […] Molière s’indigne, oublie son régime, s’emporte et s’échauffe de plus en plus contre Gassendi, de même que Chapelle contre Descartes.Mais on voit que dans toute cette discussion il n’est question que de physique, et que le passage de Grimarest se concilie très-bien avec le Gassendisme que nous avons attribué à Molière en métaphysique et en morale.

8. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

(Voici le passage de Richelet.) […] Mais pour bien juger du mérite de la comédie dont je parle, je conseillerais à tout le monde de la voir, et de s’y divertir, sans examiner autre chose, et sans s’arrêter à la critique de la plupart des gens qui croient qu’il est d’un bel esprit de trouver à redire. » Un passage de M.  […] Bayle, après avoir rapporté le passage ci-dessus) quand on dit qu’une querelle de Molière avec l’auteur, représenté sous le personnage de Trissotin, a donné lieu aux applications 1. […] Par l’extrait du Pédant joué de Cyrano, tome VIII, page première de cette Histoire, on verra que ce n’est que le fonds de ces deux scènes que Molière emprunta pour ses Fourberies de Scapin, et non le dialogue mot à mot, ainsi que ce passage semble le faire entendre. […] [Note marginale] Voyez ci-dessus le passage de De Visé, Mercure galant, tome I, lettre du 12 mars 1672.

9. (1746) Notices des pièces de Molière (1658-1660) [Histoire du théâtre français, tome VIII] pp. -397

Comme cet avis tient à l’historique de la tragédie de Timocrate, nous en mettons ici quelques passages, par forme de supplément à l’article de cette pièce, que l’on trouvera page 178 et suivantes de ce huitième volume. […] Molièrea et de sa troupe à Paris, devant le roi (Louis XIV), et pour en rendre compte, nous allons employer un passage de la préface des Œuvres de Molière, édition de Paris, 1682b. […] Jamais homme ne s’est si bien su servir de l’occasion ; jamais homme n’a su si naturellement décrire ni représenter les actions humaines, et jamais homme n’a su si bien faire son profit des conseils d’autrui. » Il nous paraît superflu de faire remarquer au lecteur toute la malignité et la calomnie qui règne dans ce passage de M. de Visé. […] Le passage de la préface de 1682 que nous plaçons ici nous a paru mériter la préférence sur tout ce qui a été écrit depuis sur le même sujet, attendu que cette préface fût composée par M.  […] Nous ne parlons de cette troupe de comédiens espagnols que par la seule raison qu’elle joua quelque temps sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne ; il y a toute apparence qu’elle ne fut pas goûtée du public, peut-être à cause du peu de personnes qui entendaient la langue espagnole ; quoi qu’il en soit, ces comédiens restèrent en France jusqu’en 1672 avec une pension de la reine, et sans doute à titre de ses comédiens ; un passage d’une lettre en vers de Robinet servira pour appuyer cette conjecture.

10. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

A l’acte I, sc. 4, le prétexte plus dramatique invoqué par Mascarille pour parler à Célie ; à l’acte I, sc. 5 et suivantes, l’épisode de Mascarille volant sa bourse à Anselme : encore paraît-il avoir été suggéré par un passage de l’Emilia, où Polidoro — aussi bien qu’Anselme — annonce qu’il vient de recevoir de l’argent ; à l’acte III, sc. 1 à 4, Mascarille calomniant Célie pour en dégoûter Léandre ; à l’acte III, sc. 5 à 9, le déguisement de Mascarille et de Léandre en masques au lieu du déguisement en serruriers que contenait l’Inavvertito : Barbieri ne nous montrait pas non plus Cintio (Léandre) arrosé par Trufaldin d’une « cassolette » aux fâcheux parfums ; à l’acte IV, sc. 1 et 2, Lélie transformé, pour pénétrer chez Trufaldin, en Arménien qui a vu le fils de ce dernier en Turquie ; à l’acte IV, sc. 6, Mascarille rossant Lélie, et pour se venger enfin de son maître et pour inspirer confiance à Trufaldin ; à l’acte V, sc. 9, la reconnaissance romanesque que Molière a substituée à une autre reconnaissance et aux piquantes scènes qui la suivaient dans l’Inavvertito. […] Or, il n’y a ni momon ni masques dans l’Inavvertito, mais des serruriers ; ne sont-ce pas les deux passages du Parasite qui ont donné à Molière l’idée de cette substitution ?

11. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Le Livre sans nom, qui parut en 1695 et qui est attribué à Cotolendi, contient le passage suivant : « Si les comédiens italiens n’eussent jamais paru en France, peut-être que Molière ne serait pas devenu ce qu’il a été. […] Les comédiens français et les comédiens italiens s’établirent rue des Fossés-de-Nesle (depuis rue Mazarine), en face de la rue de Guénégaud, dans une salle construite sur l’emplacement où se trouve aujourd’hui le passage du Pont-Neuf ; ils y jouèrent alternativement jusqu’en 1680.

12. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [47, p. 80] »

Boileau Despréaux l’a nommé dans son épître quatrième sur les conquêtes du feu roi Louis XIV, parmi ceux qui accompagnaient ce prince au passage du Rhin : Vivonne, Nantouillet, et Coislin et Salart : Chacun d’eux au péril veut la premier part.

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