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67. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

Son opinion sur la campagne ne regarde point les maisons de campagne, plus qu’urbaines, de notre temps.

68. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

» — Même on se permettait, en ce temps-là, assez souvent, le style précieux, et les maîtres l’excusaient en disant : « Si l’on affecte une finesse de tour et souvent une trop grande délicatesse, ce n’est que par la bonne opinion que l’on a de ses lecteurs. » Nous avions donc une excellente opinion de nos lecteurs, et c’est pourquoi nous leur portions un grand respect, recherchant, avant tout, l’ornement, la parure et la grâce du discours. — À quoi bon, dira-t-on, et n’est-ce pas là une peine bien placée, écrire avec tant de zèle et tant d’ardeur une feuille éphémère, une chose qui dure à peine une heure et qu’emporte le vent du soir ? […] Au contraire, il me semble que plus vous serez simple et uni comme bonjour, jasant avec moi des événements, des accidents et des opinions de la veille, et plus je trouverai que vous êtes un écrivain à ma portée, un narrateur bonhomme, un critique attaché au fait principal. […] Le public qui sait lire et qui aime les choses bien faites, s’inquiète assez peu de l’opinion que professe un journal, il s’inquiète, avant tout, du talent qu’on y déploie ; il prend son plaisir aux saines paroles, aux passages éloquents, aux gaietés, aux colères, à l’accent de l’écrivain ; ainsi le journal est bien plus, chez nous, le besoin des esprits que l’intermédiaire obligé de toutes sortes d’affaires dont Paris s’inquiète assez peu, et dont la province ne s’inquiète pas le moins du monde. […] C’était l’opinion des moralistes anciens, tout aussi bien que des moralistes modernes ; mais les Grecs, ces hommes presque divins, redoutaient la déclamation et l’emphase plus qu’ils ne redoutaient la famine et la peste17. […] Ce serait toute une histoire, l’histoire de ces divertissements dans lesquels se divertissent, en effet, pour leur propre compte, et sans souci du qu’en dira-t-on, ces jeunes gens et ces jeunes demoiselles, sous les regards de la reine-mère, de M. le cardinal ou de la reine de France, pas un ne s’inquiétant, parmi les acteurs ou les spectateurs, de ces fêtes de l’île enchantée, de l’opinion de la foule, au-delà de la cour.

69. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

En 1650, la société de tous les rangs, de toutes les opinions, s’était formée en cercles et en coteries.

70. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE X. » pp. 201-217

Je creverois plutôt que d’avouer ce que tu dis ; & je soutiendrai mon opinion jusqu’à la derniere goutte de mon encre.

71. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

Quelle est, je vous prie, votre opinion sur Alceste ?

72. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIII » pp. 378-393

« Je désire plus ardemment que jamais, écrivait-elle, d’être hors d’ici, et je me confirme de plus dans l’opinion que je ne puis y servir Dieu.

73. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

Contrairement à l’opinion qui demandait que ce monument fut élevé dans un plus beau quartier, l’emplacement nous semble avoir été bien choisi.

74. (1885) La femme de Molière : Armande Béjart (Revue des deux mondes) pp. 873-908

VII Des témoignages que l’on vient de parcourir se dégage sur la conduite et le caractère d’Armande une opinion assez nette pour qu’il ne soit pas nécessaire de l’exposer longuement. […] Mais, en fait, il ne serait pas impossible que ce passage traduisit l’opinion moyenne des contemporains de Molière et que cette opinion fût conforme à la vérité.

75. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Sur un autre point Molière semble peut-être s’écarter de l’opinion générale du public de bourgeois pour lequel il travaille et dont il s’inspire. […] « L’hérétique, disait Bossuet, est celui qui a une opinion particulière », autrement dit l’hérétique est l’homme qui pense. […] La famille Corneille a flairé l’ennemi et sans tarder veut le décréditer dans l’opinion. […] Molière, n’a pas dit son opinion là-dessus, mais ce qu’il y a de certain c’est que, dès le début, il apportait des pièces où il n’y a pas de sujet du tout. […] Le gentiment d’autrui n’est jamais pour lui plaire ; Il prend toujours en main l’opinion contraire.

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