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155. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIV. » pp. 489-499

Bélise devient encore plus plaisante qu’Hespérie en ce qu’elle s’obstine à compter parmi ses amants des personnes dont on lui prouve l’indifférence, & même les mauvais procédés à son égard.

156. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XII. Lo Ipocrito et Le Tartuffe » pp. 209-224

De ce moment, il ne fait plus que rire à toutes les mauvaises nouvelles qu’on lui annonce, et ne dit plus que des folies.

157. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre IV » pp. 38-47

Voltaire a dit avec justice de Balzac, que la langue française lui avait de grandes obligations : « Homme éloquent, dit-il, qui donna le premier du nombre et de l’harmonie à la prose. » Chapelain était un mauvais poète, mais il était homme d’honneur et de probité ; il possédait une érudition profonde et judicieuse ; il eut, le premier, l’idée du Dictionnaire de l’Académie française.

158. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

Le charme était rompu et le mauvais sort écarté. […] « Je suis un auteur passable, avait-il répondu au prince, et je puis être un fort mauvais secrétaire ! […] Comme acteur, Molière a bien de l’adresse ou du bonheur de débiter avec tant de succès sa fausse monnaie et de duper tout Paris avec de mauvaises pièces. […] Il faisait contre mauvaise fortune bon cœur et répondait avec esprit à ces sottises. […] À dire vrai, il est peut-être clément et modéré dans ses calomnies, ce maître drôle, comparé à l’illustre inconnu qui n’est passé à la postérité que grâce à une mauvaise action.

159. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Première partie. — L’école dogmatique — Chapitre premier. — Une leçon sur la comédie. Essai d’un élève de William Schlegel » pp. 25-96

Je ne demande point au poète comique une morale positive ; je ne lui demande même pas de s’interdire la représentation de la ruse, du mensonge, de l’égoïsme, des mauvaises passions, de 1 immoralité en un mot ; la comédie ferait mieux de ne rien peindre de pire que des ridicules, mais il lui est permis de produire sur la scène le vice lui-même, pourvu que le poète ait une assez grande intelligence de son art et assez de tact moral pour empêcher que ma conscience ne vienne élever sa voix au milieu delà fête qu’il donne à mon esprit. […] Les géomètres sont de très mauvais critiques, et les fous ne valent pas mieux. […] Quand le mauvais sujet chez qui elle a établi son empire, avoue gaiement ses fautes au public, et cherche à s’attirer ses bonnes grâces (ce qui est possible, puisqu’il ne fait de tort à personne et qu’il est un joyeux compagnon), il nous présente ce que j’ai appelé le comique avoué 60. […] Le trésor enfoui est toujours présent à l’esprit du spectateur ; il est là, comme un mauvais génie, qui tourmente l’avare jusqu’à le rendre fou.

160. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Troisième partie. — L’école historique » pp. 253-354

Je ne sais si le raisonnement est bien bon, mais je sais que le temps vient où la critique, s’imaginant avoir justifié par des raisons inverses toutes les prétendues fautes de goût de Shakespeare, dédaignera de blâmer les plus mauvais jeux de mots d’Hamlet, et oubliera de nous faire frémir d’horreur au spectacle de l’œil de Glocester écrasé par le talon de Cornouailles367. […] La nature, méchante mère, t’avait prodigué « tout ce qui constitue le mauvais critique ». […] Voilà pourquoi il néglige la philosophie, et a de mauvaises noies. […] Le séducteur indifférent de done Elvire, de Charlotte et de Mathurine, le grand seigneur à la main si légère et si gracieuse quand il soufflette Pierrot, cet impertinent qui ose trouver mauvais que l’on caresse son accordée, est le frère aîné du comte Almaviva ; il représente tout un ordre de choses qui fut conduit aux abîmes par la main du Commandeur441. […] Ces mauvais choix pour les emplois publics, qui révoltent Alceste, qui les fait, sinon le roi450 ?

161. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

c’est là un mauvais titre et qui trompe. […] C’est que, voyez-vous, il n’y a pas de rôle absolument mauvais dans Molière. […] Mais ce rire est grossier et de mauvais aloi ; je persiste à croire que Molière n’en est pas coupable. […] C’est une mauvaise plaisanterie et une duperie, disons plus, une trahison. […] Il me semble qu’elle s’est engagée dans une route mauvaise, où elle trouvera bien des déceptions.

162. (1892) Vie de J.-B. P. Molière : Histoire de son théâtre et de sa troupe pp. 2-405

Forcé de louer Louis XIV, il faisait ses prologues mauvais et détestables à plaisir. […] Gomme toujours, ils attribuèrent leur mauvaise chance à la situation du local qu’ils avaient choisi. […] Ce mauvais procédé me touchant de dépit, je résolus de la faire monter sur le théâtre de Pézenas, et de leur donner deux mille écus de mon argent, plutôt que de leur manquer de parole. […] Presque tous les vers de ce ballet sont d’ailleurs trop mauvais pour être du poète qui avait déjà écrit L’Étourdi. […] On trouve ce roman raconté tout au long dans un mauvais livre ayant pour titre : La Fameuse comédienne ou l’histoire de la Guérin 40.

163. (1884) Molière et les Allemands pp. 3-12

C’est fort heureux, bon Goudouli, que vous ayez existé, — sans quoi le mauvais cas où je me suis mis eût été cuisant à mon amour-propre de Méridional.

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