En s’égayant des malheurs qui arrivent aux époux mal avisés, il était dans son droit comique ; il a suivi les lois de son art; il a servi le sens commun. […] Quel malheur que nous ayons été privés de ce cours théâtral, qui aurait mieux valu, à coup sûr, que les préceptes d’Aristote et d’Horace ! […] Ce nom de Vaux rappelle la fidélité au malheur en même temps que le génie. […] Laissez-nous donc rire du malheur des Georges Dandin du théâtre et du monde. […] M. de la Protase J’ai ce malheur-là : je fais les meilleures pièces du monde, elles charment tous ceux à qui je les lis; mais à peine ont-elles passé dans la bouche des comédiens, qu’on les siffle à faux bourdon.
Malheur à qui s’attriste, et mal conseillé qui se plaint de la cruauté des temps. […] Je me le représente, en effet, la taille élégante, le visage beau et inspiré, l’œil noir et calme, la jambe belle, la bouche grande et bien meublée, la lèvre ombragée, intelligente ; la voix sonore et grave : il arrive sur le bord de la rampe, et il annonce lui-même ce grand malheur qui l’accablait. […] « La postérité saura la fin de ce poète-comédien qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez. […] Or, voici ce qu’il faut dire et ce qui doit être écrit quelque part dans la Bible, où tout est écrit : « Malheur, en ce monde, aux hommes de génie qui feront rire ou pleurer ! […] Ce n’est plus le même gentilhomme, brusque, mais élégant, emporté, mais bien élevé, homme du grand monde, même dans ses plus grandes colères ; c’est un furieux qui ne se donne à lui-même ni repos ni trêve, à force de vertus et de dévouement à tous les malheurs.
Au bout de quelques années il s’apperçoit de sa faute, & des malheurs qui en ont été la suite ; tout son bien suffit à peine pour remplacer celui qu’il a fait perdre aux victimes de sa crédulité : il voudroit cependant le leur abandonner ; mais il a un fils qui n’est pas son complice & qu’il va ruiner en faisant son devoir ; il le consulte, & tous deux s’exécutent.
Cette scene a le malheur de ne tenir pas davantage au Négligent, que celle de M.
La fermeté, Madame, en impose au malheur.
Menacé du seul malheur que je redoutois, je ne balançai point.
Pour surcroît de malheur, la Moliere avoit mené avec elle le Curé d’Auteuil pour rendre témoignage des bonnes mœurs du défunt, qui louoit une maison dans ce Village.
La scène dixième du deuxième acte, où Cécile se plaint de son propre malheur, tandis que Sganarelle croit que c’est au sien qu’elle s’intéresse, est plaisante.
Les classiques ont un malheur : c’est que leurs chefs-d’œuvre sont enseignés dans les classes.