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6. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Il amene Dorante à sa campagne, lui laissant espérer la main de Julie : mais bientôt ses réponses ne sont plus qu’équivoques. […] On donne Julie à Dorante, & le Marquis part en disant d’un ton de grandeur à Géronte : Monsieur, je vous baise bien les mains. […] Le traître a déja donné sous main de l’argent pour cela. […] Il veut lui faire mettre l’épée à la main : Leuson refuse de se battre avec son ami, lui dit que Stukéli est un perfide, & promet de le lui prouver bientôt. […] Il sait que Jarvis a surpris son maître l’épée à la main : il projette de faire servir sa déposition à perdre Béverley.

7. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Tisbéa, fille d’un pêcheur, paroît une ligne à la main. […] Don Juan met l’épée à la main, & s’avance vers la porte. […] Don Juan met l’épée à la main : Arlequin tient la sienne droite, après s’être couché sur le dos. […] Le pere accourt l’épée à la main ; Don Juan le tue, & prend la fuite. […] Isabella met l’épée à la main ; ils se battent de rechef.

8. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVIII. » pp. 357-396

Il demande à voir ses mains ; il les examine toutes les deux, & veut ensuite voir les autres. […] Il craint qu’il ne l’ait volé ; il veut voir une main, deux mains, la troisieme. […] Il présente à manger d’une main, & de l’autre il porte la pierre. […] Quand un favori de la fortune met, comme par caresse, sa main dans la vôtre, comptez que c’est pour vous nuire. […] Il fouille ensuite le valet d’un étranger, il l’oblige à montrer ses deux mains, & ensuite les autres.

9. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Léandre, venant d’obtenir la main de Clarice. […] Léandre prend la montre & le tabac des mains de son valet, goûte le tabac, le trouve détestable, veut le jetter, & jette la montre. […] On le mene aux Chartreux, on lui fait voir un cloître orné d’ouvrages, tous de la main d’un excellent peintre : le Religieux qui les explique parle de S. […] Un propriétaire s’étant saisi de son locataire, le poignarda de sa propre main. […] Cela étant, payez donc, puisque vous avez encore toute la somme entre les mains.

10. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. M. DE SAINT-FOIX. » pp. 288-296

Cela me fait pitié, j’ouvre, & je vois en effet un petit enfant qui avoit un arc, des ailes, & un carquois : je le fais asseoir auprès du feu ; je réchauffe ses petites mains entre les miennes, & j’essuie ses cheveux. […] Il m’a paru tantôt que vous preniez bien du plaisir à me baiser la main : tenez, baisez-la encore... […] Allons, qu’on baise tout-à-l’heure ma main, puisque je l’ordonne. […] (Elles lui font baiser leurs mains.) […] Une main.

11. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXII. De l’Intérêt. » pp. 385-398

Voilà déja M. de Pourceaugnac en très bonnes mains. […] M. de Pourceaugnac refuse quelque temps, cede enfin aux instances de son rival, & va avec Sbrigani chercher ses hardes pour venir bien vîte se jetter entre les mains de ses ennemis. […] Il nous tarde en effet de voir la figure qu’il fera entre les mains de son Esculape. […] Eraste sort, & le laisse entre les mains de deux Médecins. […] Pourceaugnac est, comme de raison, extrêmement surpris de tout ce qu’on lui dit ; il veut voir le Médecin l’épée à la main, lorsqu’une femme vient, & augmente encore son embarras.

12. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

« Ainsi animée, ainsi rajeunie par les puissantes émanations de ce parterre de dix-huit ans, ainsi applaudie par ces grandes mains honnêtes et vigoureuses qui sortaient de ces habits bleus, trop étroits pour contenir toute cette fougue, mademoiselle Mars s’est, surpassée elle-même. […] C’est bien celle-là qui peut dire, et à plus juste titre que cet empereur de Rome qui allait se tuer de ses mains : —  Qualis artifex pereo ! […] ce fut justement à ce moment-là de son triomphe (derniers moments du bonheur poétique, moments sacrés de cette pure joie des beaux-arts ; pour ces moments-là le dernier bandit des Abruzzes aurait de l’enthousiasme et du respect), qu’un homme caché, perdu dans la foule, attendait mademoiselle Mars, le poignard à la main. Que dis-je, le poignard à la main ? […] « Et parmi ces couronnes, il y en avait une qui avait été volée le matin même, dans un cimetière, sur une tombe profanée ; volée on ne sait par qui, par la même main invisible qui espérait ainsi attrister le dernier triomphe de Célimène !

13. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Des Comédies Héroïques. » pp. 9-29

Ce foudre, destructeur de tant de Philistins, Produira, si tu veux, une source en mes mains. […] Il voit Clotalde & veut le percer de sa propre main : Ulric l’arrête, & Sigismond, pour prix de cette témérité, ordonne à Arlequin de le jetter par la fenêtre. […] Soit que j’aime Carlos, soit que par simple estime Je rende à ses vertus un honneur légitime, Vous devez respecter, quels que soient mes desseins, Ou le choix de mon cœur, ou l’œuvre de mes mains. […] Rivaux ambitieux, faites-lui votre cour : Qui me rapportera l’anneau que je lui donne, Recevra sur-le-champ ma main & ma couronne. […] Je sais ce que la Reine en mes mains a remis ; J’en userai fort bien, vous n’avez rien à craindre, Et pas un de vous trois n’aura lieu de se plaindre.

14. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre VI. La commedia sostenuta » pp. 103-118

Or sus, pour abréger, voyez, magister, à quoi vous voulez vous résoudre, ou venir en prison, ou donner la bonne main à la compagnie avec les écus qui sont restés dans votre robe ; car le voleur ne vous a pris que ceux que vous teniez pour les changer. […] Si tu ne veux essayer des cachots de la Vicaria, et si tu n’as point d’argent, choisis de deux choses l’une : ou recevoir sur la paume des mains dix coups de cette férule, ou bien, les braies basses, recevoir cinquante coups d’étrivières ; car de toute façon tu ne sortiras pas de nos mains sans faire pénitence de tes fautes. […] Allons, l’autre main, bien ouverte. […] Étends bien la main, te dis-je ; tiens la droite comme cela. […] Potius faites-moi donner les étrivières, car je ne puis supporter une pareille douleur aux mains.

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