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4. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Léandre, me laisser pour une promenade ! […] Voilà donc l’intrigue qui peche par ses fondements, & qu’il eût fallu laisser construire à des intrigants subalternes. […] S’il les vouloit laisser ? […] Ne craignez rien, & me laissez parler. […] Et faites-moi l’honneur de me laisser mourir.

5. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Le Pédant donne une leçon à son éleve, & le laisse seul. […] Un moment après elle appelle Colombine, qui laisse le Docteur seul. […] Célio accable Tiennette de reproches sans lui donner le temps de s’excuser, rentre dans la maison, & la laisse à la porte. […] laissez-le parler ; vous l’accusez à tort, Et vous ferez bien mieux de croire à son rapport. […] Laisse.

6. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

Un Auteur fameux a laissé entrevoir que les Comiques pourroient tirer un parti considérable des professions, s’ils les mettoient sur la scene. […] Allez, laissez-moi faire. […] Il fera bien pis, si je le laisse faire. […] Laissez-moi faire ; je vais vous mettre avec mes pensionnaires. […] Au son de l’or, souvent on se laisse séduire.

7. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. » pp. 71-105

Le Roi lui dit de laisser là ses compliments, & de lui répondre. […] Arlequin laisse son maître avec Delmire. […] C’est donc à toi à me laisser dire. […] Prince, vous ne pouvez donc vous résoudre à me laisser parler ? […] Prince, je parle selon vos idées, & vous ne voulez pas me laisser finir !

8. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

La vertu qui ne sait pas se poser, et qui ne représente pas, le laisse passablement froid. […] Je vous laisse le soin de chercher dans son discours la réponse qu’y fait M. […] Les impressions religieuses de sa jeunesse avaient laissé des traces au fond de son cœur. […] Après telle œuvre d’un caractère presque intime et qui laissait voir dans son âme, le poète s’oubliait davantage ; mais ce n’était pas pour longtemps. […] Il a aussi laissé dans son œuvre des traces d’une expérience.

9. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Regnard imitateur comparé avec la Bruyere, Plaute, & la nature. » pp. 5-50

Laissez votre oncle en paix. […] Quand mon pere mourut, il nous laissa pour vivre Ses dettes à payer, & sa maniere à suivre : C’est, comme vous voyez, peu de bien que cela. […] un peu de patience, s’il vous plaît ; laissez-moi continuer. […] Alors Tindare se sacrifie pour son patron, prend son nom & le laisse partir comme s’il étoit réellement l’esclave. […] Il enleve le défunt, le transporte dans un autre lit, se met à sa place, attend le Garde-note, avec les rideaux bien fermés, &, d’une voix mourante, dicte un testament, par lequel il laisse unique légataire sa chere épouse.

10. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Don Félix lui conseille de questionner la suivante de Léonor : il l’appelle & la laisse avec son gendre. […] par charité, Mesdames, ayez compassion d’une honnête fille qui s’est laissé débaucher par un méchant homme. […] Je te dévisagerai, si on me laisse faire. […] Si tu me laisses aller, je crierai. […] La voici : si vous m’aimez, laissez-moi faire, ou sans ça la paille est rompue.

11. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIX. De la Gradation. » pp. 342-351

Lucinde est éprise de Moncade ; on cherche à lui persuader que son amant est un perfide : pour le lui prouver, on dit à Moncade qu’une belle dame est charmée de son mérite, qu’il aura une conversation secrete avec elle, s’il veut se laisser conduire dans son appartement avec les yeux bandés ; il y consent, & assigne le lieu où on le trouvera. Son valet, jaloux de tâter d’une bonne fortune, prend un habit de son maître, se rend au lieu assigné, & se laisse conduire en Colin Maillard chez la dame, qui est Lucinde. On le reconnoît, on lui donne des coups de bâton, on le garde à vue ; on va chercher Moncade, qui paroît un instant après, qui laisse voir toute sa perfidie & perd sa maîtresse. […] Laisse, laisse ces beaux noms, ces noms illustres, à l’indigne petit-maître que je sers ; donne-m’en de plus doux, & qui me conviennent. […] Un vieillard meurt dans une ville de Bretagne ; il laisse Valere héritier ; & Lucile, jeune veuve, légataire.

12. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Les Caracteres des hommes n’ont pas plus changé que ceux des professions. » pp. 303-311

Oui, rien n’est plus certain, leur ai-je répondu quelquefois en plaisantant ; il est vrai qu’ils laissent manquer leurs femmes & leurs enfants du nécessaire ; qu’ils prêtent à usure ; qu’ils sacrifient devoir, tendresse, honneur à l’argent, comme Harpagon : mais en revanche ils ne portent pas une calotte ; ils n’ont ni fraise, ni aiguillettes, ni petite moustache, & la différence est grande : oh ! […] D’ailleurs Harpagon, forcé de donner un repas, Harpagon contraint à laisser un diamant de prix dans les mains de sa maîtresse, ne se trouve-t-il pas, sur-tout dans la derniere scene, dans la situation où l’on desireroit l’Avare moderne ? […] Je le répete, croit-on qu’Harpagon, contraint par son fils à laisser un diamant dans les mains de sa maîtresse, ne présente pas la situation où l’on desireroit l’Avare moderne ? […] Dans Scaramouche Hermite, piece qu’on représentoit dans le temps où l’on ne vouloit pas laisser jouer le Tartufe, un Hermite vêtu en Moine, monte la nuit, par une échelle, à la fenêtre d’un femme mariée, & y reparoît de temps en temps, en disant, questo è per mortificar la carne. […] Ses camarades épousent, pour le punir, les plus jeunes, & lui laissent la troisieme qui est la mere.

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