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117. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [52, p. 86] »

Un des premiers emplois que lui confièrent ses supérieurs fut l’éducation des deux jeunes princes de Longueville.

118. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre V » pp. 48-49

le voici : L’hôtel de Rambouillet nous offre d’abord le spectacle d’une société qui, sous les auspices d’une femme jeune, belle, spirituelle, de naissance illustre, épouse et mère d’une vertu exemplaire, se distingue par la pureté, la décence, la délicatesse de ses mœurs, et se sépare de la cour et des gens du monde de la capitale, tous plus ou moins entraînés dans des habitudes de dissolution et effrontée.

119. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Paphetin vit jouer la petite Bourguignon, et augura de cette jeune actrice tout ce qu’elle a tenu depuis . […] La jeune Bourguignon accepta ces offres, et quitta Filandre, sans lui donner la moindre marque de reconnaissance. […] La jeune Armande était peut-être alors auprès de sa sœur. […] On recueillit ses poésies sous le titre de Muse naissante du jeune Beauchâteau, 1657. […] Racine, très jeune encore, fut témoin de cette intrigue : « Montfleury, écrit-il à M.

120. (1746) Notices des pièces de Molière (1661-1665) [Histoire du théâtre français, tome IX] pp. -369

Après cet article, et plusieurs autres qui ne sont pas moins curieux, nous parlons d’une troupe de jeunes acteurs de l’un et de l’autre sexe, qui jouèrent sur le théâtre du Palais-Royal en 1664, et qu’on nomma la Troupe du Dauphin. […] Les ressorts en sont cachés, et la machine en produit un mouvement plus brillant : la confidence que fait Horace au jaloux Arnolphe, toujours la dupe, malgré ses précautions, D’une jeune innocente, et d’un jeune éventé ; le caractère inimitable d’Agnès ; le jeu des personnages subalternes, tous formés pour elle ; le passage prompt et naturel de surprise en surprise, sont autant de coups de maître. […] D’avoir d’une si belle main, Si blanche, et même si royale, Obtenu ce riche régale, À savoir épée et baudrier, Propres pour un jeune guerrier. […] que dedans un rôle tendre, Elle en forcera de se rendre, Et que maints en lorgnant la jeune de Beaulieua, Porteront volontiers leurs cœurs en si beau lieu. […] Apparemment que cette jeune demoiselle Beaulieu ne continua pas de jouer la comédie, ou qu’elle ne la joua qu’en province ; car on ne trouve aucune actrice de Paris qui ait porté ce nom.

121. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Ils étoient tous deux jeunes, d’un même âge, & avec les mêmes inclinations ; si ce n’est qu’Anselme étoit un peu plus galant, & Lothaire aimoit plus la chasse : mais ils s’aimoient tous deux encore plus que toutes choses, & renonçoient toujours l’un pour l’autre à leurs propres plaisirs. […] « Un homme d’un âge avancé, pere d’un fils & d’une fille qui avoient déja passé le printemps de leur âge, s’avisa d’épouser en secret une jeune personne qui, au bout de quelques mois, l’engagea à déclarer son mariage. […] Célime ôte son masque ; Javotte s’avance ; son pere lui demande si elle est aussi mariée secrètement ; elle est trop jeune pour cela, mais elle prie qu’on ne tarde pas à la mettre en ménage. […] M. de Boissy a joint à ce sujet principal une partie du Jaloux désabusé, c’est-à-dire, une jeune sœur de l’époux inconstant, qui est sous la tutele de ce dernier : il ne veut point la marier, pour jouir de son bien ; il est cependant obligé d’y consentir, s’il veut faire la paix avec sa femme.

122. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

Avec cette science, la jeune Agnès donne à Arnolphe une excellente leçon en lui disant que, pour être aimé, il faut se faire aimer. […] Voici ce qu’il éprouve à la vue de deux jeunes fiancés : « Jamais (dit-il) je n’ai vu deux personnes être si contentes l’une de l’autre et faire éclater tant d’amour. […] Les préceptes exposés par Molière ont été mis en pratique chez les jeunes détenus à Mettray par le clairvoyant Demetz. […] Jeannel blâme également Molière d’avoir allié chez la plupart de ses jeunes amoureux des ruses honteuses, dégradantes, à la noblesse de l’amour qui les anime. […] On reste frappé d’admiration devant la grâce naïve et l’ingénuité d’Agnès, devant les séduisants caractères de ses jeunes amoureuses, dont pas une ne ressemble aux autres, et qui toutes, par différents côtés, représentent si bien les qualités aimables de la femme.

123. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Le jeune Poquelin, transfiguré en sieur de Molière, les suivit. […] On ne savait pas bien si Mlle de Lavallière ne résistait plus à la passion qu’elle avait inspirée au jeune roi. […] Le règne était jeune et content, mais Molière, à la fois courtisan et bouffon, favori et banni, révolté contre une société dans laquelle il aurait pu prendre une place meilleure, maintenant abdiquée à jamais, Molière n’est plus jeune et n’est pas satisfait. […] L’accommodant Cléante ne gênera guère les entreprises de cette jeune femme, si instruite de la sottise de son mari et si experte à faire parler les gens. […] Il fit jouer ce rôle par sa jeune femme pour laquelle, hélas !

124. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

J’ai souvent entendu raisonner quelques-uns de nos jeunes Auteurs sur la division des actes, sur ceux auxquels il faut donner la préférence, & dans lesquels il faut jetter un plus grand nombre de beautés. […] A propos de cela, je me souviendrai toute ma vie d’une épigramme faite à une premiere représentation : elle m’alarme encore, & doit faire trembler tous les jeunes Auteurs.

125. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XX. Des Unités. » pp. 352-366

Au premier acte, un mariage se fait ; au second, le héros de la piece naît ; au troisieme, il est grand garçon ; au quatrieme, il est amoureux ; au cinquieme, il épouse une jeune personne qui, vraisemblablement, n’étoit pas née avant l’ouverture de la scene. […] Voilà deux intrigues si opposées, & cependant si bien liées ensemble, qu’elles se donnent mutuellement du ressort ; que loin de détourner le spectateur de l’intérêt qu’il ressent pour les jeunes amants, elles l’augmentent en se croisant mutuellement & en concourant à un seul dénouement.

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