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137. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXII. Des Caracteres principaux ou simples, des Caracteres accessoires, des Caracteres composés. » pp. 337-349

La fille la plus simple a de l’esprit de reste pour conduire une intrigue.

138. (1836) Une étude sur Molière. Alceste et Célimène (La Revue de Bordeaux et Gironde unies) pp. 65-76

J’étais persuadé qu’il y avait fort peu de femmes qui méritassent un attachement sincère; que l’intérêt, l’ambition et la vanité font le nœud de toutes leurs intrigues.

139. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Thomas Corneille le fait servir à filer une petite intrigue entre une jeune fille que Don Juan veut séduire, & une tante que Sganarelle amuse pendant ce temps-là, en lui vantant ses secrets merveilleux pour toute sorte de maladies, & en lui donnant, comme une poudre très rare, du tabac qu’il lui ordonne de prendre dans un œuf frais. […] Je la trouve d’autant plus sublime, qu’elle peint bien le fond du caractere de Don Juan, qu’elle est revêtue du vernis hypocrite qu’il s’est donné nouvellement, qu’elle le rend encore plus odieux, qu’elle va merveilleusement au sujet, à l’intrigue, & qu’elle décele dans l’Auteur une grande connoissance du cœur humain ; peut-être même annonce-t-elle le seul homme qui pouvoit faire le Tartufe.

140. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE PREMIER. Du Choix d’un Sujet. » pp. 25-38

Fouillons dans les Nouvelles Espagnoles ; elles sont fécondes en intrigues.

141. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIII » pp. 109-125

Ses habitudes d’intrigue finirent en 1661, à la mort du cardinal Mazarin.

142. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

C’est ainsi que Marivaux écrivant des comédies, faisait encore des romans, et que Lesage écrivant des romans, faisait encore des comédies ; car, ce n’est pas seulement la facilité de combiner des scènes et de développer une intrigue qui constitue l’auteur comique, c’est l’art de saisir les caractères, d’observer les mœurs, et d’en présenter un tableau dramatique et fidèle.

143. (1821) Sur le mariage de Molière et sur Esprit de Raimond de Mormoiron, comte de Modène pp. 131-151

Après avoir imité Gaston dans ses faiblesses amoureuses, il ne fut sans doute pas étranger aux intrigues politiques dont la France fut agitée sous le règne de Louis XIII.

144. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre II. Mademoiselle Mars a été toute la comédie de son temps » pp. 93-102

Que vient-il chercher dans ce monde de courtisans, de flatteurs, de beaux esprits, de grandes coquettes, de futiles amours, d’intrigues folles, et pourquoi donc cet amoureux s’est-il épris de cette coquette ?

145. (1844) La fontaine Molière (La Revue indépendante) pp. 250-258

Si l’exécution ne répond pas toujours, ou plutôt répond rarement à la bonne volonté du conseil, c’est que le choix des artistes chargés de cette exécution n’est pas de son ressort, qu’il est abandonné à l’influence gouvernementale, et que celle-ci, peu favorable au talent, n’accorde d’ordinaire ses faveurs qu’à l’intrigue et à la médiocrité.

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