De Ménandre je ne connais que quelques fragments ; mais ils me donnent de lui une si haute idée, que je tiens ce grand Grec pour le seul homme qui puisse être comparé à Molière (28 mars 1827). […] Plusieurs en lurent haut, et les autres bas. […] Toujours est-il que l’âme haute de Molière était aussi lasse que le bilieux et superbe Saint-Simon, ou que le vigoureux La Bruyère, des intrigues et des bassesses de la cour. […] Le lecteur connaît, par ce qu’on a dit plus haut, la composition de la troupe de Molière. […] Le nº 40, haute et fière maison située en face la rue Villedo, est occupé par un marchand d’appareils à gaz, un magasin de jouets et un tailleur.
II est très remarquable qu’il n’eut point de hautes vertus, mais qu’il n’eut point de ridicules. […] Tout cela est de fort bon sens et de très haute raison. […] Elle a du moins les plus hauts défauts de l’intellectuelle. […] Sans doute il y a mondaine de plus haut degré. […] Mais elle déteste surtout, pour les mêmes raisons du reste, la haute spiritualité, le haut idéalisme, la suppression de la sensibilité et des sens, le parthénisme, la guerre à la chair.
(Haut.) […] (Haut.)
Dans ses comédies d’intrigues, il y a une souplesse, une flexibilité, une fécondité de génie dont peu d’anciens lui ont donné l’exemple. » « Il a su allier le piquant avec le naïf, le singulier avec le naturel ; ce qui est le plus haut point de perfection en tout genre.
Celle-ci s’était adonnée au commerce ; celle-là resta dans les métiers, ce qui, vis-à-vis de la haute marchandise, était une sorte de dérogeance. […] La tapisserie, qui n’était qu’un métier, continuait de leur nuire auprès de ces importants du gros négoce, de ces grands seigneurs de la haute draperie. […] Il ne laisse que sa vie aux.ronces du rude chemin, où sa pensée, en revanche, se fait plus forte, son âme plus haute. […] A peine consacra-t-il une phrase de sa Critique, pour répondre aux anathèmes qui pourtant tonnaient fort et tombaient de haut sur lui. […] Vous voyez que la circonstance était belle pour crier bien haut à la confraternité de persécution entre les jansénistes et Molière.
(Haut.) […] Cela mit en joie ceux qui, n’étant pas ducs et pairs, n’osaient se frotter au valet de chambre du roi ; et les pièces des Villiers, des Visé, qui font allusion à ce haut fait, invitent clairement à quelque chose de pis. […] L’Impromptu de Versailles, du moins, nous est resté, cet impromptu, où, mettant brave ment les coulisses sur la scène et se livrant tout entier, poitrine ouverte, il fit si rude guerre à ses ennemis, osa parodier ses sacrosaints confrères et proclama, si haut et si fier, la supériorité de son art. […] Je pense qu’il s’est placé plus haut. […] Au contraire, pensez-vous qu’élever une femme, ce soit la préparer à la vie, l’armer contre les risques sans nombre qu’elle y court, la fortifier contre d’inévitables douleurs, et, en même temps, la rendre capable d’apprécier les choses douces, sereines et profondes, qui, à cette vie si tourmentée, donnent cependant un si haut prix ?
Voyez le jugement que l’auteur des reflexions sur la poëtique a fait de Moliere « Personne, dit-il, n’a porté le ridicule de la comedie plus haut parmi-nous que Moliere ; car les autres poëtes comiques n’ont que les valets pour plaisans de leur theâtre ; & les plaisans du theâtre de Moliere, sont des marquis, & des gens de qualité.
« Il faut d’abord séparer la tragédie d’avec la comédie, a dit un maître ; l’une représente les grands événements qui excitent les violentes passions, l’autre se borne à représenter les hommes dans une condition privée, ainsi elle doit prendre un ton moins haut que la tragédie. » — Il ajoute, et cette louange a bien son prix dans cette bouche éloquente. […] Délivré de cette tutelle insupportable, le jeune roi avait juré, bien haut, de ne pas appeler l’Église dans ses conseils. […] La politesse du marquis, l’étonnement mêlé de peur du bourgeois, sont du plus haut comique. […] Philinte pense, tout bas, du sonnet d’Oronte ce qu’Alceste en pense tout haut ; mais Philinte n’a guère envie, pour de méchants vers, de désobliger cet excellent Oronte qui, poésie à part, a toutes les bonnes qualités d’un homme bien élevé. […] Il a publié une bonne édition des Œuvres de Marivaux, avec des notes et des commentaires, où se rencontre, au plus haut degré, le calme bon sens et l’intelligence du critique.
La faute Mériteroit sans doute une amende plus haute : C’est marché donné ; mais nous avons le cœur bon. […] (Haut.)