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104. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

lorsqu’il finit enfin, à force de dépenses folles, par déranger ses affaires ?

105. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE III. Dufresny imitateur comparé à Moliere, à Champmeslé, son Mariage fait & rompu comparé à l’histoire véritable du faux Martin-Guerre, & à la nature. » pp. 81-99

On ne sauroit définir le caractere de l’héroïne ; c’est une espece de Malade imaginaire, ou plutôt une folle, une imbécille, qui joint au ridicule de se croire malade sans l’être, un amour extravagant, & qui joue pendant toute la piece un rôle dégoûtant, ennuyeux, insipide.

106. (1794) Mes idées sur nos auteurs comiques. Molière [posthume] pp. 135-160

La scène où Agathe, contrefaisant la folle, donne une lettre à son amant dans un papier de musique, et celle où elle escamote de l’argent à Albert pour gagner son procès, sont les plus jolies de la pièce.

107. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Alors il dit : Diantre soit de la folle, avec ses visions !

108. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

N’est-il pas vrai que si je voulois prendre la peine de m’en mêler moi-même, vous me seriez inutile, & que je serois fou de vous payer de gros gages ?

109. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XIV. La commedia dell’arte au temps de Molière (à partir de 1662) » pp. 265-292

« Rien, madame, répond-il, vous trépaner seulement, pour vous désennuyer en attendant que le Docteur vienne. » Et comme, en s’en allant, elle le traite de fou : « Vous en avez besoin, lui crie-t-il, servez-vous de l’occasion, vous ne la trouverez pas toujours si commode. » Ces traits sont pris parmi les meilleurs que l’on puisse glaner dans le recueil.

110. (1898) Molière jugé par Stendhal pp. -134

Du comique de Shakespeare11 La gaîté folle et charmante des jeunes filles n’est pas la même chose que le Rire. […] George Dandin Taisez-vous, vous dis-je ; vous pourriez bien porter la folle enchère de tous les autres ; et vous n’avez pas de père gentilhomme. […] Voilà de quoi faire devenir fou G.  […] Il est fondé sur une absurdité, mais il plaît, il fait naître le rire fou. […] J’ai un exemple dans ce fou de Dalban.

111. (1705) La vie de M. de Molière pp. 1-314

disait Monsieur le Duc de … Molière est-il fou, et nous prend-il pour des benêts, de nous faire essuyer cinq Actes de prose ? […] Mais le vin eut bientôt réveillé Chapelle, et le tourna du côté de la mauvaise humeur. ―  Parbleu, dit-il, je suis un grand fou de venir m’enivrer ici tous les jours, pour faire honneur à Molière ; je suis bien las de ce train-là : et ce qui me fâche c’est qu’il croit que j’y suis obligé. […] Je me soucie, morbleu bien, ajouta-t-il, que la terre tourne, ou le soleil, que ce fou de Descartes ait raison, ou cet extravagant d’Aristote. […] Mais on fit enfermer ce fou à Charanton d’où il se sauva par-dessus les murs.

112. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Chose remarquable, en effet, à part cette vieille folle de Bélise, qui n’est guère là que pour servir de plastron aux boutades que son frère le bonhomme Chrysale voudrait bien, mais n’ose adresser directement à sa femme, ce ne sont pas des personnes dépourvues de tout mérite que Mme Philaminte et sa fille Armande.

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