Don Garcie de Navarre, ou le Prince Jaloux, Comédie héroïque en cinq actes & en vers, comparée pour le fond & les détails avec une tragi-comédie italienne intitulée il Principe geloso, le Prince jaloux, par Cicognini. […] Cette piece ne réussit point ; & on le croira sans peine, pour peu qu’on réfléchisse sur le fond du sujet & la nature des incidents, même sur le genre de l’ouvrage.
Si jeune encore, il voyait toute chose ; il savait lire au fond des cœurs les mystères les plus cachés ; il comprenait les passions les plus innocentes. […] Il avait payé, sans doute, et par toutes les misères de l’inventeur, dans mille essais sans nom, avec des comédiens sans talent et des comédiennes sans vertu, son illustre découverte, et maintenant, déjà fatigué, mais certain de sa destinée, il s’en revient, avec bientôt vingt ans de plus, du fond de ces provinces ignorantes, où c’est à peine s’ils trouvaient chemin faisant un jeu de paume, une grange, un tréteau, pour essayer enfin sa comédie, entre l’hôtel de Bourgogne et l’hôtel du Marais.
Il sera aisé de le faire revenir de sa surprise, en le faisant réfléchir un peu sur le fond du sujet.
SOPHIE, DAMIS, ERASTE au fond du théâtre, FINETTE.
Dans les lettres publiées on voit un peu trop peut-être la mère de madame de Grignan ; et malgré le charme des narrations, la justesse des observations, la finesse naïve des expressions, la grâce des tours, et enfin la solidité des pensées que répand en courant sa plume légère, on ne peut se dissimuler qu’il y règne au fond un peu de monotonie.
Il annuité ce qui est, donne l’être et l’empire à ce qui n’est pas, précipite au fond de son creuset tout ce qui a le moindre semblant d’apparence, et pulvérise la grandeur à l’infini.
Bret est à peu près de mon sentiment ; il traduit même la dernière scène italienne, qu’il donne comme un modèle de naïveté ; mais je n’y trouve que de la niaiserie, et je doute que Molière, en s’emparant du fond, eût conservé la nuance. […] Nous savons, le lecteur et moi, d’où Molière a tiré le fond de sa comédie, nous avons indiqué ses diverses imitations, nous avons jugé la plus essentielle, il nous reste à dire, en peu de mots, ce que nous pensons sur la pièce ; et voilà désormais la marche que nous suivrons. […] Apprenons d’abord à nos lecteurs d’où Molière a tiré le fond de son sujet ; il paraît imité d’un fabliau intitulé Le Médecin de Brai ; mais je le crois plutôt pris dans un conte, Le Vilain Mire, titre que l’on donnait, en vieux langage, aux médecins de campagne. […] Les personnages. — Pas un seul qui n’ait un caractère particulier ; pas un seul qui ne fasse ressortir merveilleusement le fond du tableau. […] Cette pièce donnée pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai, a une origine des plus illustres ; elle est imitée du Phormion de Térence, on y reconnaît la manière de dialoguer du poète latin, ses détails les plus piquants, surtout le fond de sa fable ; et c’est d’abord avec le fond de cette fable qu’il nous importe de familiariser le lecteur ; le reste des imitations, ne venant pas toujours d’une source aussi pure, n’exige pas une analyse aussi scrupuleuse.
Cet Auteur qui, couché sur un lit de fleurs, semble toujours se jouer avec les Graces, a si bien tiré parti de son terrein, que le fond est un jardin embelli d’un petit boudoir, mais placé de façon que le spectateur voit en même temps ce qui se passe sur toute l’étendue de la scene.
Sganarelle, ou le Cocu imaginaire, comédie en vers & en trois actes, comparée pour le fond, les détails & le style, avec une piece italienne intitulée, Il Ritratto, le Portrait, ou Arlichino cornuto per opinione, Arlequin cocu imaginaire, & une scene de Jodelet Duelliste, piece de Scarron.