/ 204
178. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Pour les faire cesser, l’auteur déclara n’avoir voulu jouer que les fausses précieuses ; qu’il fallait distinguer entre les grandes et les petites précieuses, entre les illustres, qui étaient au-dessus de toute atteinte, et les ridicules, qui étaient un véritable objet de satire ; il assura que ces dernières seules étaient représentées dans sa comédie. Alors, dit l’auteur, les fausses précieuses furent en déroute et les autres se calmèrent 47.

179. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVII. Du Caractere des Professions. » pp. 284-302

S’ils sont devenus honnêtes, humains, compatissants ; s’ils ne s’entendent plus avec des Greffiers, des Sergents, pour se procurer de fausses pieces ; s’ils ne donnent pas un carrosse brillant à leurs femmes aux dépens des parties, & avec le produit du tour de bâton, pourquoi les mettre sur la scene ?

180. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Les personnages des Fâcheux, jetés dans les intervalles d’un ballet réglé par le danseur Beauchamp, ne sont ni des allégories, ni des dieux, ni de faux bergers, ni des marquis : leurs originaux, en 1661, pouvaient se trouver dans la salle.

181. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

C’est connaître bien légèrement le Théâtre d’aujourd’hui, que de porter un jugement aussi faux que celui de l’Auteur ; mais aux dépens de son honneur, il a voulu faire plaisir à Baron.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « PRÉFACE. Du Genre & du Plan de cet Ouvrage. » pp. 1-24

Loin de nous à jamais cette idée si fausse, que les heureuses dispositions tiennent lieu d’étude.

183. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXIX. De l’action dans les Pieces à caractere. » pp. 448-468

Ma piece auparavant me sembloit des meilleures ; Maintenant je n’y vois que d’horribles défauts, Du foible, du clinquant, de l’obscur & du faux ; De là plus d’une image annonçant l’infamie !

184. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. M. SAURIN. » pp. 333-353

Béverley finit l’acte par ces vers : Plaisirs faux & trompeurs, pleins d’horreur & d’alarmes, Le repentir vous chasse à jamais de mon cœur.

185. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

LA FAUSSE ANTIPATHIE, Comédie en vers, en trois actes.

186. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

Il a voulu y peindre le ridicule du faux bel esprit et de l’érudition pédantesque. […] Trissotin, n’est pas moins plaisant ; et cet entêtement, aussi fort que celui du père dans Tartuffe, durerait toujours si, par un artifice ingénieux de la fausse nouvelle d’un procès perdu et d’une banqueroute (qui n’est pas d’une moins belle invention que l’exempt dans L’Imposteur), un frère, qui, quoique bien jeune, paraît l’homme du monde du meilleur sens, ne le venait faire cesser, en faisant le dénouement de la pièce.

/ 204