L’impression de ce volume était achevée, lorsque nous avons recouvré un exemplaire de la première édition de la tragédie de Timocrate, à la tête de laquelle se trouve un Avis au lecteur qui aurait dû entrer dans l’édition des Œuvres des MM. […] Le sieur de la Force, dit Gilles le Niais a, voyant que je ne savais où donner de la tête, et que je lui pouvais être utile dans sa troupe, me pria d’y entrer ; j’y résistai d’abord, ne voulant point passer pour un farceur ; mais il me représenta que toutes les personnes les plus illustres de Paris allaient tous les jours voir la farce au Petit-Bourbon ; et me persuada si bien que les siennes étaient aussi honnêtes que plusieurs de celles que Mascarillea a faites, que je me laissai vaincre, et que j’entrai dans sa troupe.
qu’ils ne se dérangent pas, même pour y entrer ? […] Molière et Chapelle, voulant profiter d’un beau jour pour aller à Auteuil, entrent dans un batelet où était déjà un Minime. […] peut-il entrer dans la tête d’un acteur versé dans son art, que la situation d’Alceste lui permette de plaisanter ? […] Dernièrement, je vois entrer chez moi un jeune homme ; il avait son portefeuille sous le bras ; je le pris pour un écolier : quelle erreur ! […] Louis XIV fit mettre sa maison sous les armes, et la défense d’entrer sans payer lui fut réitérée.
Tous les masques se détachaient, tous les caractères entraient en jeu, toutes les conditions étalaient leurs travers, leurs ridicules ou leurs vices. […] Ce fut le modeste prélude de l’époque héroïque où son génie, dégagé de la farce, entrait en pleine possession de lui-même14. […] Son malheur fut donc d’entrer dans la vie avec des illusions qu’allait décourager l’expérience. […] Avant d’entrer dans le détail des incidents qui passionnèrent si profondément l’opinion, commençons par fixer certains faits dont la chronologie sera la lumière de notre enquête. […] Avant même qu’il soit entré en scène, chacun le connaît déjà.
Je n’entrerai dans aucun de ces détails fastidieux, de ces divisions éternelles créées par cet esprit froid et analytique qui, à force de vouloir faire ressortir chaque beauté, finit par enlever à nos chefs-d’œuvre leur magnifique ensemble, rétrécit l’esprit du lecteur, et d’un colosse ne fait souvent qu’un squelette informe. […] Le principal but de la comédie étant de corriger les vices, les vertus n’entrent dans son plan qu’accessoirement, et pour faire ressortir les vices du principal personnage.
nullement ; là-dessus, je passe condamnation ; j’avoue mon nez, — non ; ce qui ne me laisse pas convaincu, c’est la théorie qu’on m’oppose ; cette théorie qui veut qu’un comédien, pour rendre Alceste, soit bâti d’une façon plutôt que d’une autre ; et, sans entrer dans les généralités, sans rappeler, par exemple, Frédérick Lemaître jouant alternativement Ruy Blas et Robert-Macaire, en m’en tenant simplement à l’espèce, c’est-à-dire à ce rôle du Misanthrope, je déclare que j’ai vainement cherché dans Molière une raison quelconque pour justifier l’objection qu’on m’a faite ; et je crois qu’elle résulte tout simplement d’une manière fausse d’envisager le personnage, d’une tradition, d’ailleurs toute moderne encore, tranchons le mot, d’un préjugé qui s’établit. […] Et cela lui était d’autant plus facile qu’il était un grand acteur en même temps qu’un grand auteur et qu’il avait l’habitude de s’abstraire de lui-même pour entrer dans la peau de personnages parfois très différents de sa propre nature. […] Que jamais par la force on n’entra dans un cœur, Et que toute âme est libre à nommer son vainqueur. […] et le Misanthrope n’est pas un traité de Misanthropie, mais une comédie ; si donc, sur une question de théâtre, tous les acteurs sont d’accord, eux qui ont charge d’entrer assez avant dans la pensée de l’auteur pour pouvoir l’incarner, il y a gros à parier qu’ils n’ont pas tort, ce me semble ; et leur opinion vaut bien en tous cas qu’on la considère autant que celle de littérateurs très éminents du reste, mais qui ne sont pas de la partie.
Scapin annonce qu’il conduit Celio ; on lui dit de le faire entrer.
Il rêva qu’il entrait dans une mine d’or. […] Avant d’entrer, nous laissons à la porte nos systèmes avec nos paletots. […] J’entrais en imagination dans un musée d’antiquités égyptiennes, et je me sentais saisi d’étonnement à l’aspect de ces mystérieux colosses, tous assis dans la même attitude. […] J’y entrai. […] Quelque humaines que soient ses comédies, elles sont françaises, et les étrangers ne les comprendront pas comme il faut, s’ils n’entrent pas bien dans l’intelligence de l’esprit français.
Je le crois, s’écrieront les gens de bonne foi, & ils l’auroient bien mérité pour prix d’une extravagance qui ne sauroit entrer dans la tête d’un homme.
« Les fêtes que Louis XIV donna dans sa jeunesse méritent d’entrer dans l’histoire de ce Monarque, non seulement par ses magnificences singulieres, mais encore par le bonheur qu’il eut d’avoir des hommes célebres en tous genres, qui contribuerent en même temps à ses plaisirs, à la politesse, à la gloire de la Nation.