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109. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Il a travaillé à restaurer et à réhabiliter la doctrine d’Épicure, il a combattu et tourné en ridicule les péripatéticiens de l’école, il a défendu la liberté philosophique, il a attaqué par le raisonnement et par l’ironie le spiritualisme de Descartes.

110. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIII. Des Pieces intriguées par les Maîtres. » pp. 151-168

Mais d’aimer doit-on pas se défendre Quand on voit que le sang nous en fait une loi ?

111. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXXVIII. De l’exposition des Caracteres. » pp. 433-447

Madame Pernelle prend feu, & le défend avec le plus grand zele.

112. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLI. Des Episodes. Maniere de les lier aux Caracteres principaux, & de placer les Caracteres accessoires. Embonpoint d’une Piece. » pp. 475-492

Je vous défends de manier la carte ; vous êtes trop malheureux, heu... il ne faut point jouer, heu...

113. (1922) La popularité de Molière (La Grande Revue)

un problème moral, voire même social, contemporain, certes, mais en un sens aussi universel : la naissance, le rang, la fortune, un ensemble d’avantages exceptionnels qui l’élèvent au-dessus du commun, peuvent-ils permettre à l’homme qui en bénéficie de soumettre à ses passions et à ses caprices, une foule faible, mal défendue, une Elvire, une Mathurine, un pauvre pécheur, un M. 

114. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre II » pp. 12-29

Et qui ne sait par cœur ces autres vers de la même pièce, La mort a des rigueurs à nulle autre pareilles, ………………………………………………… Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre                Est sujet à ses lois, Et la garde qui veille aux barrières du Louvre                N’en défend pas nos rois ?

115. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

« Le plus beau quartier de la ville de Coquetterie est la grande place, qu’on peut dire vraiment royale 44… Elle est environnée d’une infinité de réduits, où se tiennent les plus notables assemblées de coquetterie, et qui sont autant de temples magnifiques consacrés aux nouvelles divinités du pays ; car, au milieu d’un grand nombre de portiques, vestibules, galeries, cellules et cabinets richement ornés, on trouve toujours un lieu respecté comme un sanctuaire, où sur un autel fait à la façon de ces lits sacrés des dieux du paganisme, on trouve une dame exposée aux yeux du public, quelquefois belle et toujours parée ; quelquefois noble et toujours vaine ; quelquefois sage et toujours suffisante ; et là, viennent à ses pieds les plus illustres de cette cour pour y brûler leur encens, offrir leurs vœux et solliciter la faveur envers l’amour coquet pour en obtenir l’entrée du palais de bonnes fortunes. » On lit dans un autre passage, que dans le royaume, « il n’est pas défendu aux belles de garder le lit, pourvu que ce soit pour tenir ruelle plus à son aise, diversifier son jeu, ou d’autres intérêts que l’expérience seule peut apprendre45 ». […] Il pouvait se croire très autorisé à défendue, comme licite et comme convenable, ce qui, dans ses pièces, était conforme à l’usage et aux mœurs de la société du temps, et encore trouver licite de jeter le ridicule indistinctement sur tout ce qui avait concouru à amener la révolution qui le menaçait, et de lancer ses traits au hasard sur le parti, sans s’embarrasser sur qui ils tomberaient.

116. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

Ce n’était pas, en effet, une exception chez lui pour se défendre des importunités mondaines. […] Molière eut bien à se défendre contre un accès de vanité de Chapelle, qui allait répétant que lui, Chapelle, avait fait le meilleur des Fâcheux ; il dut souvent chapitrer son ami, pour lequel les parties de débauche n’étaient point des accidens, mais une règle de conduite. […] Sa manière de se défendre dans la Critique, dans l’Impromptu, dans les placets et la préface de Tartuffe, est encore un modèle.

117. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Don Juan veut, à cette heure, payer ses dettes, rétablir son crédit, apaiser son père par un faux repentir, éloigner la justice humaine, qui ne peut manquer d’intervenir, et enfin tirer un bon parti de Don Carlos, qui veut le tuer : « Le Ciel me défend ce duel. — Prenez-vous-en au ciel ! […] Maîtresse habile et ménagère, elle est la fortune, elle est la force, elle est la gloire ; d’elle seule vient le charme du foyer domestique ; elle donne la puissance, le sang-froid, la bonté, l’élégance ; elle protège le riche contre le gueux, elle défend le mendiant contre le riche. […] Lui-même, le roi-soleil, le plus roi des rois, disait Leibnitz, en habit d’émeraudes et de perles, il lui fallait se défendre contre tant de jeunes gens, ses rivaux légitimes, chargés de représenter à ses côtés les héros du poème et les dieux de l’Olympe : Lycée, Yolas, Alceste, Télamon et le berger Endymion dans sa grotte du mont Lathmos. […] Pierrot attaquait si bien, et Charlotte se défendait si bien contre Pierrot ! […] Le beau rôle appartient à ces deux jeunes filles qui se défendent avec leur amour, avec leur bon sens, avec leur honnêteté naturelle, et qui se sauvent, en fin de compte, des griffes de ce bandit.

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