Valere apprend que Marianne doit s’unir à Tartufe : il vole pour s’informer si la nouvelle est vraie : Marianne lui répond que son pere lui a nettement déclaré ses volontés sur ce mariage.
J’ai bien voulu feindre de croire, sur sa parole, que vous m’apparteniez : mais comme j’ai des preuves du contraire, & que je n’ai jamais épousé votre mere suivant les regles de l’Eglise, je vous déclare que vous n’êtes pas mon fils, & je vous défends désormais d’en prendre le nom.
Celle-ci, apprenant ce que son frère projetait, lui déclara qu’elle ne voulait plus se marier.
Je déclare que je n’ai point prétendu refaire les deux vers de Chénier, et que, s’ils avaient rendu mon idée, je les aurais substitués aux miens quand on m’asignalé cette réminiscence ; mais je suis loin d’admettre que Louis XIV, placé à la tête du grand siècle auquel il a donné une si belle direction pendant les trente premières années de son règne, ait emprunté son éclat de l’éclat des arts, et je me suis décidé à laisser mes deux vers tels qu’ils sont.
V, pag. 282, cite en note une réponse du roi au reproche la tyrannie que lui faisait le prince de Condé : « Je n’ai fait en ma vie acte de tyrannie que quand je vous ai fait reconnaître pour ce que vous n’étiez point. » Ces paroles se rapportent à la cassation ordonnée par le roi, d’un arrêt qui déclarait enfant adultérin le prince de Condé.
Et, s’identifiant à Alceste, il déclare superbement : « Qu’une femme fausse le trahisse, que d’indignes amis le déshonorent, que de faibles amis l’abandonnent, il doit le souffrir sans murmurer. […] Or c’est ce que Rousseau a toujours déclaré absurde et funeste. […] les Dandin s’y accoutumeront s’ils veulent ; car pour moi je vous déclare que mon dessein n’est pas de renoncer au monde et de m’enterrer toute vive avec un mari. […] Pendant quarante ans de sa vie, il ne s’est point occupé de l’humanité ; pendant dix ans, il s’est attaché à la réformer ; pendant seize ans, il a déclaré obstinément qu’il avait déposé la plume d’homme de lettres et c’est-à-dire de réformateur. […] La grande âme de Corneille s’est déclarée par elle et s’est exprimée par elle tout entière.
— On assure que Molière s’est peint dans Ariste ; et l’éducation que préconise ce bonhomme est celle qu’il a donnée à sa femme, car il l’a élevée lui-même… — Bonne précaution, encore que Scarron la déclare inutile Mais que pensez-vous du fait ? […] Notre homme a donc en soi et en son système une confiance imperturbable ; et comment ne rirait-on pas de lui, quand, au début de la pièce, on l’a vu avec toutes sortes d’airs de supériorité, d’ironies et de rires gras ; déclarer qu’il.est sûr de son affaire, qu’il a un secret infaillible, ;.que ce n’est pas à lui qu’on en conte et qu’il a tout expérimenté ; et qu’on le voit à la fin battu par une innocente ; lui, le malin, l’homme qui sait, comme on dit aujourd’hui, s’éloigner Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris ! […] Pour moi, je vous le déclare, je suis ravi, que la pauvrette se défende,, qu’elle ait cette noire ingratitude des esclaves, qui consiste à se sauver, et que la charmante séquestrée, pour l’aider dans sa fuite, prenne le bras de mon camarade Delaunay.
Selon Grimarest, Condé « envoyait chercher souvent Molière pour s’entretenir avec lui, » et il lui aurait dit un jour : « Je vous prie, à toutes vos heures vides, de venir me trouver ; faites-vous annoncer par un valet de chambre ; je quitterai tout pour être à vous. » Il déclarait, en effet, ne s’ennuyer jamais avec un homme dont la science et le jugement étaient inépuisables. […] Les trois années qui suivent marquent une période de trêve dans cette guerre déclarée à la médecine ; non seulement Molière n’écrit rien contre elle, mais dans la préface de Tartuffe, publiée en 1669, il semble faire amende honorable : « La médecine est un art profitable, dit-il, et chacun la révère comme une des plus excellentes choses que nous ayons. » La même année, il est au mieux avec un « fort honnête médecin, dont il a l’honneur d’être le malade, » car il sollicite pour lui la faveur royale et plaisante agréablement sur ces relations, aussi bien dans le placet lui-même que dans une conversation avec Louis XIV : « Que vous fait votre médecin ? […] Tout le dernier acte d’Élomire hypocondre n’est qu’un développement haineux sur le thème de l’Impromptu, et nous y voyons la troupe entière en révolte déclarée.
On raconte que le goût du jeune Poquelin pour le théâtre eut l’occasion de se déclarer dès sa première jeunesse. […] C’est là, à coup sûr, une invention absurde ; mais il est permis de deviner, à travers ces grossières et ridicules exagérations d’un ennemi, le goût déclaré dont nous cherchons les premiers symptômes. […] De Surlis, en la maison de lad. veuve Béjart devant déclarée. […] Ainsi la mariée était la sœur des Béjart ; c’était cette « petite non baptisée » déclarée par Marie Hervé dans l’acte de renonciation du 10 mars 1643. […] Il avait déclaré dans cette pièce qu’il ne se laisserait plus détourner, par de vaines querelles, des autres ouvrages qu’il avait à faire, et qu’il ne répondrait plus aux critiques et contre-critiques.