M. de Chamfort donne à ses héros plusieurs compagnons d’esclavage, & fait la critique de leurs états, de leurs professions, de leurs ridicules.
Les Acteurs qui voudront être lestes sur le cothurne, lourds sur le brodequin, & sortir de la nature, seront sifflés, parceque leurs rivaux feront leur critique en conservant les nuances convenables à chaque genre.
Dans une amusante folie intitulée Arlequin empereur dans la Lune, œuvre du même Nolant de Fatouville, qui fut le principal fournisseur du théâtre italien de 1682 à 1687, la fantaisie est aussi ramenée à la critique très directe de nos mœurs.
une Demoiselle qu’on a premiérement demandée volontairement en mariage, & qu’on laisse là ensuite, sans aucune raison, devient l’objet de la critique du peuple ». […] Les affaires sont dans cette situation critique, quand les deux vieillards arrivent.
Historien des travaux de Molière, je rapporte un fait ; et critique, j’en examine les conséquences littéraires.
Mais ayant de publier mon travail, j’ai cru devoir soumettre au public et aux critiques le Discours que j’ai fait sur la Comédie, et qui précédera les Œuvres de Molière.
., 1665 ; La Critique du Tartuffe, comédie en vers en un acte, 1670 ;’ Bourdaloue, Sermon pour le septième dimanche après la Pentecôte, sur l’Hypocrisie, première partie ; Laharpe, Cours de Littérature, part.
Ce mot de haute comédie n’appartient pas seulement à la langue de la critique ; il est populaire. […] Chez les autres Tune de ces facultés a dominé, et tel s’est attiré quelques critiques injustes, soit parce qu’il s’est laissé trop aller à la tendresse, soit parce que la raison y parait trop en forme, soit parce que l’imagination n’y est pas assez réglée.
Je connois très bien les beautés inestimables de cette piece ; & s’il étoit question d’en faire l’éloge, je saurois peut-être dire avec emphase, comme tout autre, qu’elle est l’ouvrage le plus parfait de tous les Théâtres ; que Moliere a eu pour objet la critique universelle du genre humain ; qu’on ne perd jamais de vue le Misanthrope, & qu’il est le centre d’où partent les rayons de lumiere qui éclairent tous les autres personnages : mais je parle à des jeunes gens, & je dois les exhorter à ne pas se laisser éblouir par un ouvrage qui cache continuellement, sous les plus grandes beautés, les défauts de la grande machine.