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150. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. M. COLLÉ. » pp. 354-380

Dupuis, déconcerté, est obligé de convenir qu’il ne veut pas marier sa fille : il a cependant une grande amitié pour Desronais : il lui offre sa table : il lui prête de l’argent pour acheter une charge, & pour calmer une fille à laquelle il a fait un enfant ; il le regarde enfin comme son gendre : mais ce n’est qu’à son dernier moment qu’il veut l’unir à sa fille.

151. (1769) Éloge de Molière pp. 1-35

Naïveté d’un effet toujours sûr au Théâtre, mais que le Poète ne rencontre que dans les états subalternes, et jamais dans la bonne compagnie, où chacun laisse deviner tous ses ridicules avant que de convenir d’un seul.

152. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVII et dernier » pp. 442-475

Le 1er avril 1679, elle écrit à madame de Saint-Géran son amie : « Madame de Montespan m’accuse d’aimer le roi : je m’en suis moquée, et je lui ai dit qu’il ne lui conviendrait pas de me reprocher une faute dont elle m’aurait donné l’exemple.

153. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

Il conclut à tort qu’il est « impossible de méconnaitre M. de Saint-Aignan, » et que « la critique et la louange sont également vraies et ne peuvent convenir qu’à lui seul. » 11.

154. (1881) La philosophie de Molière (Revue des deux mondes) pp. 323-362

Je suis persuadé qu’elle est fort belle et fort instructive ; mais il ne convient pas à des comédiens d’instruire les hommes sur les matières de la morale chrétienne et de la religion : ce n’est pas au théâtre à se mêler de prêcher l’Évangile. » On voit que le premier président ne mettait pas en doute la bonne foi et la bonne volonté de Molière, et que ses doutes ne portaient pas sur le danger de confondre la fausse dévotion avec la vraie, mais seulement sur l’inconvenance de mettre sur la scène comique des matières religieuses : le principe sur lequel il s’appuyait était la séparation du sacré et du profane. […] Corneille, Pascal et Bossuet sont seuls en dehors de ce type et le surpassent ; encore peut-on dire que Les Provinciales sont une œuvre de théologie mondaine et que les Oraisons funèbres elles-mêmes, malgré leur grand air, sont aussi, par les ménagements habiles, par les éloges convenus, par la peinture merveilleuse de la vie de cour, par les grandes vérités profanes mêlées aux vérités sacrées, des œuvres faites pour le monde et inspirées par le monde.

155. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Il faut convenir cependant que, même dans les chefs-d’œuvre de Molière, on souhaiterait un langage plus épuré, et des dénouements plus heureux. […] Il obligea sa femme, qui était extrêmement parée, à changer d’habit ; parce que la parure ne convenait pas au rôle d’Elmire122 convalescente, qu’elle devait représenter dans le Tartuffe. […] Il faut convenir cependant que, même dans les chefs-d’œuvre de Molière, on souhaiterait un langage plus épuré, et des dénouements plus heureux.

156. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. » pp. 294-322

Ce trait de ressemblance est plus fort que le premier ; mais si la copie ressemble à l’original, on est obligé de convenir que c’est en beau.

157. (1868) Une représentation de M. de Pourceaugnac à Chambord. Examen de deux fragments inédits paraissant appartenir à l’œuvre de Molière (Revue contemporaine) pp. 700-722

La pièce en un acte convenait mieux à la Cour, car Pourceaugnac était un divertissement, c’est-à-dire une fête où la danse et la musique étaient le principal et la comédie l’accessoire.

158. (1873) Molière, sa vie et ses œuvres pp. 1-196

S’il convient déjà que le vainqueur, favorisé par le sort des armes, confirme par son témoignage que l’humanité doit beaucoup à la grandeur intellectuelle du vaincu, les Allemands, eux, ont contracté une dette toute particulière envers Molière. […] De toutes les pièces de Molière, Dom Juan est assurément celle qui convient le mieux à nos goûts et à nos idées. […] C’est peut-être ici et maintenant qu’il convient de rechercher, pour compléter le portrait, les épitaphes louangeuses ou malignes auxquelles donna lieu la mort de Molière. […] Quoiqu’il semble que ces paroles ne conviennent pas au sujet qui m’a fait monter dans cette chaise, il faut pourtant qu’elles y servent : je saurai les y accommoder, et je suivrai en cela l’exemple de bien d’autres.

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