Il tâcha dans ses premières années de s’établir à Paris avec plusieurs enfants de famille, qui par son exemple, s’engagèrent comme lui dans le parti de la Comédie sous le titre de l’Illustre Théâtre ; mais ce dessein ayant manqué de succès (ce qui arrive à beaucoup de nouveautés) il fut obligé de courir par les Provinces du Royaume, où il commença de s’acquérir une fort grande réputation. […] Ses compagnons qu’il avait laissés à Rouen en partirent aussitôt, et le 24 Octobre 1658 cette Troupe commença de paraître devant leurs Majestés et toute la Cour, sur un Théâtre que le Roi avait fait dresser dans la Salle des Gardes du vieux Louvre. […] Cette Troupe dont Monsieur de Molière était le Chef, et qui, comme je l’ai déjà dit, prit le titre de la Troupe de MONSIEUR, commença à représenter en public le 3 Novembre 1658 et donna pour nouveautés L’Étourdi et Le Dépit amoureux, qui n’avaient jamais été joués à Paris. […] Lorsqu’il commença les représentations de cette agréable Comédie, il était malade en effet d’une fluxion sur la poitrine qui l’incommodait beaucoup, et à laquelle il était sujet depuis quelques années.
Le président s’assied, fiait signe aux violons qu’il veut parler, et qu’ils aient à se taire ; il se lève, commence son discours par l’éloge de ses confrères, et le termine par une diatribe contre les innovations et la circulation du sang. […] Editio deuxième, revisa et de beaucoup augmentata super manuscriptos trovatos post suam mortem. » Rouen, chez Henri-François Viret, 1673 ; et au dernier feuillet : « Achevé d’imprimer le 34 de mars 1673. » La seconde page commence ainsi : Acta et ceremoniæ receptionis. […] Les développemens nouveaux ne commencent qu’à la question posée par le second docteur : SECUNDUS DOCTOR. […] Le couplet du cinquième docteur commence comme celui du troisième des éditions ordinaires ; mais il contient une kyrielle de maladies tout autrement formidable : Si bonum semblatur domino præsidi, etc.
Bussy-Rabutin, historien trop véridique de son siècle, nous a transmis les noms des principales héroïnes de la galanterie qui commençait à fatiguer la cour par ses excès, et qui amena un nouveau genre de dissolution. […] Pour avoir une idée juste de madame de Maintenon, j’ai commencé par mettre en oubli tout ce que j’avais lu ou entendu sur son compte, les histoires de La Beaumelle, de Laus de Boissy, de madame de Genlis, de madame Suard, d’Auger, de Voltaire même, et jusqu’à la biographie écrite par le biographe le plus exact que je connaisse, M. […] « Je commandais la basse-cour, a dit depuis madame de Maintenon, et c’est par ce gouvernement que mon règne a commencé. » Madame de Neuillan plaça ensuite Françoise d’Aubigné au couvent des ursulines de Niort. […] L’orgueil étant désintéressé, elle se laissa aller à ce que pensait et pratiquait le couvent, soit par cette disposition à sympathiser avec des opinions générales, disposition qui formait un des traits de son caractère, soit par cette ambition d’estime, d’affection, de considération qui lui était propre aussi, et qui commençait à se développer en elle. […] C’est, dit-il, une singularité de plus dans la vie de madame de Maintenon, qu’elle a commencé par déplaire au monarque qu’elle a captivé.
Il eut ensuite ce grand bonheur, de commencer avec Louis XIV, profitant de la jeunesse du roi, de ses loisirs, de ses amours. […] Il a commencé par engager les deux frères Béjart, Gros-René, mademoiselle Duparc, mademoiselle de Brie et Madeleine Béjart. […] C’est ainsi que Molière a commencé, et que nous importe, après tout, que ce soit à Lyon, à Vienne, à Béziers, à Pézenas ? […] En même temps, le surintendant, pour recevoir dignement le roi de France, appelait à son aide, en cette maison des féeries, les peintres, les poètes, les comédiens, les musiciens, tous les artistes du grand siècle à peine commencé. […] À commencer par Molière, chacun riait volontiers des maris trompés.
On commença à se dire tous bas à l’oreille que l’intrigue des Fausses Infidélités étoit imitée des Commeres de Windsor, Comédie en cinq actes de Shakespeare. […] je vous proteste que mon cœur ne s’est encore expliqué pour personne. — Il s’expliquera. — Point du tout, dit Lucile toute troublée ; je ne sais par où commencer. — Je vois bien, s’écria Dorval, qu’il faut m’immoler sans réserve. […] Là-dessus il commença à faire toutes les singeries d’un petit chat, & je dis en moi-même : Bon, tu ne t’es pas trompé.
. — L’inclination du roi pour elle commence à percer. — Madame Scarron commence à voir quelques amies. — Légitimation des trois bâtards du roi. […] Remarquez enfin dans la lettre de madame de Coulanges le mot qui commence la phrase qui suit la nouvelle : « Cependant, dit-elle, elle est plus occupée de ses anciennes amies qu’elle ne l’a jamais été. » Cependant vient bien après l’approbation d’un homme tel que le roi ; mais quel ridicule serait égal à celui de madame de Coulanges disant : M. de Coulanges mon mari trouve madame Scarron de fort bonne compagnie, et cependant elle veut toujours bien nous regarder !
Le premier jour, qui était le 3 juillet, on commença par chanter une grand’messe dans cette superbe basilique de Saint-Êtienne, alors inachevée, qui rappelle tant de scènes de l’ancienne monarchie carlovingienne et où se conserve encore la chape de Charlemagne. […] Tout cela fait autant de scènes, sans compter les démons qui sans cesse vont et viennent pour examiner ce qui se passe, et qui, voyant que l’affaire devient sérieuse, commencent à s’inquiéter. […] Il commençait par la création du ciel et de la terre. […] Le livret ne manquait pas d’indiquer ces changements de personnes dans le même rôle, « Ci fine la jeune Sara, Ci fine le petit Samuel, Fin du petit Salomon, cy fine Jésus enfant, cy commence la grande Marie. »On remontait même jusqu’à la naissance des personnages. […] Le moyen-âge s’en allait; les temps modernes n’avaient pas commencé.
Les trois premiers actes, en effet (mettant à part cette différence d’étendue, qui est le moindre des défauts), sont égaux, en leur genre, à tout ce que Molière a composé de plus parfait ; et, si les deux derniers sont une farce plus folle que plaisante, c’est que les ordres du Roi ne laissèrent pas au poète le temps de finir ainsi qu’il avait commencé, ou peut-être que la destination particulière du spectacle le contraignit de terminer par un de ces divertissements de danse et de musique, qu’il est si difficile de faire sortir naturellement d’une véritable action comique. […] Puisque j’ai commencé à examiner comparativement les différents étages de la société, j’en prendrai occasion de faire remarquer ici que Molière, presque toujours, donne aux enfants des expressions plus élégantes, des idées plus raffinées, et même des sentiments plus élevés qu’à leurs parents. […] Mais, le Roi ayant déclaré qu’il voulait voir plusieurs représentations de l’ouvrage avant le carême, il se vit trop pressé par le temps pour pouvoir achever lui-même ce qu’il avait commencé ; et il eut recours à Corneille, qui se chargea du reste de la pièce, et n’y employa qu’une quinzaine de jours. […] La troisième, enfin, consiste dans un petit nombre de farces ou de pièces populaires, que le chef de troupe commandait, en quelque sorte, à l’auteur de comédies, soit pour réparer quelque échec reçu par son théâtre, soit pour y ramener, par quelque heureuse nouveauté, la foule qui commençait à s’en éloigner. […] C’est cette seconde reprise, commencée le 11 novembre 1672 et terminée le 31 janvier 1673, que les frères Parfaict, ordinairement si exacts, ont prise pour le premier cours de représentations, qui commença et finit en 1671.
Il fut trouvé incapable de jouer aucunes Pièces sérieuses, mais l’estime que l’on commençait à avoir pour lui fut cause que l’on le souffrit. Après avoir quelque temps joué de vieilles Pièces et s’être en quelque façon établi à Paris, il joua son Étourdi et son Dépit amoureux, qui réussirent autant par la préoccupation que l’on commençait à avoir pour lui que par les applaudissements qu’il reçut de ceux qu’il avait priés de les venir voir. Après le succès de ces deux Pièces, son Théâtre commença à se trouver continuellement rempli de gens de qualité, non pas tant pour le divertissement qu’ils y prenaient (car l’on n’y jouait que de vieilles Pièces), que parce que, le monde ayant pris l’habitude d’y aller, ceux qui aimaient la compagnie et qui aimaient à se faire voir y trouvaient amplement de quoi se contenter. […] Plus on la voit, plus on la veut voir, et quoique, depuis tantôt un an qu’elle est faite, l’on l’ait jouée presque tous les jours de Comédie, chaque représentation y fait découvrir de nouvelles beautés, et si cet auteur continue comme il a commencé, il y en aura peu qui le puissent égaler.